Une journée totalement normale commençait chez Mister Prescot, se prélasser au lit, bien sur quand on a rien a faire de ses journées. Pas de travail, pas d'études envisagées pour l'instant. Je me levais sur les coup de 11h, ayant frappé mon reveil deux ou trois fois pour le faire taire. Il ne survivrai pas plus d'une semaine, c'était certain, vu comment il était traité ici ... Je prenais soin de mes affaires, enfin, normalement. Mais depuis que j'était ici, à New York & n'ayant rien a faire, je me laissais aller. Soit le ménage, la vaisselle n'était pas fait. Une présence féminine a mes cotés aurait été du plus grand réconfort pour moi, mais je sortit cette idée de ma tête & décidais de me lever, vraiment. La recherche de l’âme soeur attendrait. Je n'avais vraiment rien de prévu pour aujourd'hui, mes courses étaient faite, j'avais remplis tout mes papiers la veille. Je n'était donc pas préssé. Je passait vite fait dans la salle de bain & je prépara alors mon petit déjeuner, qui se devais d'être aussi copieux que ceux dont j'avais l'habitude en Angleterre. De ce qui me manquait le plus de mon pays natal c'était surement cela, la nourriture. Le petit déjeuner, oeufs bacon tout ca ... J'avais essayer de retrouver dans les supermarchés, les mêmes choses que chez moi, mais rien n'égalait l'Angleterre. Je me préparait donc des oeufs qu'on pouvait appelés brouillés & me sorti deux tranches de bacon. Une fois, mon petit déjeuner avalé, je laissa toute la vaisselle dans le lavabo, je n'avais aucune envie de passer la fin de la matinée a ranger tout cela. J'avais préparé mes affaires la veille, je n'avais donc pas a réfléchir sur ce poin là, ma tenue vestimentaire était quelque chose a laquelle je faisait très attention, les moqueries que j'avait subies étant enfant, les violences, je ne voulais plus revivre cela. & je voulais me montrer convenablement aux gens. J'enfilai alors une de mes plus belles chemises à carreaux bleux & vertes, un jean délavé, chaussures pointues & une veste en velours marrons. Prendre l'air, c'était tout ce que je voulais, je ne pris pas d'argent, pas de papiers, cela ne servais a rien, juste la clé de mon appartement. Cette odeur qui arriva a mon nez quand j'ouvrit la porte qui donnait sur la rue me montait à la tête cette polution & le nombre de voitures, les gens par milliers, rien de tout cela n'était comme chez moi. Je m'habituerais vite me connaissant. Je marchais, croisant & recroisant des gens qui ne me regardaient pas. Les habitants de cette ville étaient d'une indifférence, on ne pouvais faire pire. Puis, j'eu une idée, je voulus tester quelque chose & j'était sure que cela ferais peur a la première personne. J'adressais un timide "bonjour" a une femme assez agée, elle se retourna, me dévisagea & repris sa route, accélérant le pas. Je souriais, les gens de cette ville étaient vraiment des paranos, on vous adresse un bonjour & c'était comme si on allait vous agresser ! Bref, je marchais toujours en essayant de cerner ces personnes, qui marchaient rapidement. Pourquoi se presser ?
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