« En cette après-midi pluvieuse et après avoir fait un tour dans Central Park (pour la première fois de sa vie!), elle avait marché le long de rues inconnues et s'était retrouvée sur Broadway. Un nom qu'elle avait beaucoup entendu, surtout de la bouche de Thomas. Il lui disait toujours : "Tu verras, quand on ira là-bas, c'est une rue bondée car elle attise la curiosité avec ses bâtiments un peu bizarroïdes (le Flatiron notamment). mais enfin bref, tu seras avec moi, j'te montrerai".
*Si seulement tu avais eu raison...*
Elle aurait souhaité se balader dans cette rue, mais le temps était quelque peu ennuyant. Elle pensa donc à se réfugier dans un café. Lorsqu'elle vit un Starbucks Coffee entre deux boutiques, son visage se détendit et traversa la rue en courant, entre deux voitures. Certes, pour une femme enceinte, mieux vaudrait s'assurer d'emprunter les passages piétons. Mais là, pas le temps. Il pleuvait de plus en plus fort. C'est donc avec soulagement qu'elle poussa les portes du bâtiment. Sur l'instant, tous ses sens (déjà en éveil par la circulation et la foule dans la rue) se bouleversèrent : le cadre changea, et à la place des bâtiments gris et du ciel sombre, c'est un café lumineux et coloré qui s'afficha à elle ; elle n'entendait plus le moteur des automobiles, ni les klaxons qui les accompagnaient mais le dernier tube de Michael Buble, "Haven't Met You Yet" ; la chaleur humaine se répendait autour d'elle et la réchauffait ; son nez s'emplissait au fur et à mesure de parfums de cafés et d'épices. Elle n'avait seulement poussé qu'une porte, qu'elle se retrouvait dans un autre monde. Le lieu grouillait de clients, tous différents. Certains étaient arrivés en petit comité, apparement, et rigolaient à des anecdotes ; d'autres étaient là en solo, avec un bon bouquin, un magazine people, un ordinateur, ou un mp3 ; certains étaient en couple, discutaient normalement et de temps en temps, se faisaient des papouilles ; enfin, des clients entraient, achetaient, et ressortaient immédiatement.
*Faut être fou, par un temps pareil, de prendre un "take-away" et d'aller se mouiller*
Kristen s'avança au bout de la file d'attente, se frottant les mains pour les réchauffer. Quand enfin vint son tour, elle répondit au jeune homme qui prit sa commande la phrase-type depuis ses 16 ans :
K - Bonjour! Je vais prendre unGrande Caramel Latte.Avec de la crème, S'il vous plait.
Puis elle patienta sur le côté jusqu'à ce que sa tasse soit prête et qu'elle puisse s'installer à une table. Elle se dirigea vers un grand fauteuil décoré de quelques coussins moelleux au tissu coloré. Elle y déposa son sac, et entreprit de dénouer son écharpe émeraude et son manteau gris. Elle déposa ce tas de tissus sur le dossier du fauteuil, s'assit sur celui-ci et installa son sac à main à ses pieds. Elle sortit son mp3 de sa poche, l'alluma, enfonça les écouteurs dans ses oreilles, et commença à regarder le comportement des gens autour d'elle, tout en se délectant de sa boisson... Elle reposa d'ailleurs sa tasse lorsqu'elle aperçu un couple. Il lui disait vaguement quelque chose. Elle cherchait au fond d'elle-même où elle aurait pu les croiser. Elle réalisa alors qu'elle n'avait remarqué que l'un des deux : lui. Un très bel homme (c'est pas parce qu'on est veuve qu'on ne sait plus admirer la beauté du sexe opposé!). Deux jours plus tôt, il avait été assis en face d'elle dans la salle d'attente du gynécologue. Sa main tenait celle de la femme enceinte à ses côtés. Avec une pointe de nostalgie, elle pensa à Thomas, qui aurait dû être là pour refléter ce tableau qu'elle admirait. Aujourd'hui, assise dans le fauteuil moelleux, son café en main, elle éprouva beaucoup moins de respect pour l'homme. Car ce n'était pas la femme enceinte que Kris avait salué deux jours plutôt, mais une autre fille.
*Espèce de crétin... T'as mis ta copine enceinte et tu t'en tapes une autre...*
Lorsque, par reflexe, ses yeux se posèrent sur ses mains et qu'elle remarqua une alliance, la colère monta.
*Et en plus c'est ta femme... Ils ont omis de parler des liens sacrés du mariage pendant la cérémonie ? Quel gâchis. Et quelle pauvre femme. Si elle savait.*
L'homme tourna la tête et leurs regards se croisèrent. Il sembla la reconnaître puisqu'il lui adressa un sourire. Elle baissa les yeux, ne préférant pas penser à ce qu'elle avait envie de lui dire... »
Sujet: Re: Meeting With The Worst Jackass In The World Ven 22 Jan - 4:33
K R I S T E N & & & P E D R O
Doesn't judge me as long as you didn't talk to me
Pedro avait passé un début de journée assez agréable, beaucoup de choses s'étaient une nouvelle fois passé la veille et il avait bien envie de se reposer quelque peu à présent. En ce levant, il décida même de faire des crêpes pour tous les locataires de son appartement, pour une fois qu'il était le premier levé, il pouvait bien les gâter. Il était de bonne humeur et il voulait en faire profiter les personnes qui étaient les plus proches de lui à New York. D'ailleurs, ils ne tardèrent pas à tous débarquer dès que l'odeur de crêpes se fit sentir. Il sourit et ils passèrent une heure à la table du petit-déjeuner. Une fois cela fait, Pedro eut envie de faire un tour, parce qu'il avait beau adoré les gens de son appartement, ils étaient tellement en ce moment qu'il préférait de temps en temps se promener dans NYC plutôt que d'être entouré des filles qui blablate. Cela dit, il se prélassa dans le divan avec Roxane à ses côtés, ils avaient regardé une série ensemble. Jusqu'à 3 heure de l'aprem, il resta chez lui... jusqu'à ce qu'il se sente à l'étroit dans son grand appartement. Trop de monde, trop de gens, il avait besoin d'un peu prendre l'air frais. Il sortit rapidement de chez lui dans l'optique de faire un tour.
Mais en voyant le ciel gris de la ville, il n'alla pas bien loin et se réfugia dans un Starbucks Coffe où il fit la queue afin de faire sa commande. Pedro aimait tester de nouvelles choses, il prenait rarement deux fois la même commande, quitte à être déçu. Son regard se dirigea vers la carte et après de nombreuses hésitation, il demanda un Guatemala Antigua Coffee, il avait envie d'un café un peu plus fort que d'ordinaire, et il savait qu'un café bien latino lui ferait du bien... tout en lui rappelant ses racines.
En s'installant à une table, il fut rapidement rejoint par une autre femme qui commença à dire qu'il n'y avait pas d'autres places et qu'elle ne voulait surtout pas le déranger mais qu'elle n'avait pas l'embarras du choix... et en regardant attentivement, il était assez aisé de voir qu'elle mentait... mal puisqu'elle lui faisait clairement du charme. Pedro sans rien faire avait ce truc pour attirer les regards, il avait toujours un sourire aux lèvres, un côté mystérieux et ça aidait, de plus, le petit accent hispanique dont il ne se défaisait pas le rendait sexy aux yeux des autres, et particulièrement la gente féminine c'est pour cela qu'importe l'endroit où qu'il aille, il ne finissait jamais seul. Car oui, c'était un coureur, oui, il l'assumait et non, il n'avait pas de regret, il ne devait rien, à personne! Il n'était pas en couple, la seule à qui il pouvait devoir quelque chose, c'était Fee... mais c'était parce qu'elle portait ses enfants, elle avait un traitement de faveur. Et c'était pareil pour Ambre, Lena et Roxane. Mais ça, c'était une autre histoire.
Quoi qu'il en soit, la compagnie de l'autre lui plaisait, elle n'était pas là pour blablater inutilement, elle voulait plaire et séduire, et Pedro trouvait ça assez drôle de se faire aborder ainsi devant un café, l'ingéniosité des femmes et leurs panaches le faisait sans cesse rire. Puis, il sentit un regard appuyé sur lui. Il hésita et regarda dans la salle pour croiser le regard d'une autre femme, par réflexe, Pedro sourit tout en réfléchissant à l'endroit où il avait pu la croiser car son visage lui était soudain familier... il fronça les sourcils et chipota par automatisme à son anneau de mariage qu'il portait à la main gauche, quand il était plongé dans ses pensées, il le touchait par automatisme. Finalement il se rappela enfin où il l'avait vu: c'était lors du rendez-vous chez le gynécologue. Il y avait été la dernière fois avec Felicity et il se rappela l'avoir vu en face d'eux, toute seule.
Sa séductrice en le voyant soudain dissipé tenta de réaccaparer son attention d'une façon fort agréable. Elle lui caressa d'abord la main et Pedro tourna son visage vers elle... avant de voir le visage de l'autre se rapprocher, elle réduit la distance de leurs visages pour finalement l'embrasser. D'abord étonné de temps d'audace, Pedro se reprit bien vite pour répondre. Un sourire amusé se forma sur ses lèvres. C'était vraiment une journée agréable et prometteuse pour lui... pour l'instant tout du moins.
« De par son métier, Kristen avait appris à ne pas juger quelqu'un sans preuve fondée et encore moins sans connaître la personne en question. Le fait est que certaines fois, elle ne peut s'en empêcher. Comme avec cette homme, par exemple. Lors du rendez-vous chez le gynécologue, près de sa femme enceinte, il lui avait paru gentil et attentif. Maintenant qu'elle le voyait dans un contexte différent, elle ne le voyait plus ainsi. Elle n'en était pas très fière, mais elle ne pensait pas qu'il puisse y avoir une quelconque ambiguïté. Elle décida qu'il vallait mieux, autant pour elle que pour lui, qu'elle se ferme comme une huître. Elle attrapa un livre dans son sac à main, "The Time Traveler's Wife", de Audrey Niffenegger. Elle reprit sa lecture où elle l'avait terminée, et chassa de son esprit l'attitude de l'homme plus loin devant elle. Seulement, c'était quasi-impossible. L'être humain a beau être concentré sur quelque chose, ses sens peuvent le déconcentrer : une mot, une odeur, une sensation, un goût, ou un geste... Kris forçait ses yeux à fixer les lignes du livre sans ciller, mais pourtant, elle sentait que les deux zozios plus loins s'amusaient. Et ça, ça l'irritait. Elle en vint à penser à ce qu'aurait été sa réation si Tom avait agit comme le bonhomme, et si elle l'avait découvert. Il était clair qu'elle se serait remise en question, qu'elle se serait sentie coupable pour l'enfant à venir, et qu'elle aurait éprouvé beaucoup de déception et de rancoeur auprès de Tom. Tom... Demain, elle pourrait commencer à faire son deuil et réapprendre à vivre. Mais savoir que cet abruti allait gacher la vie d'une mère et de son enfant, elle souhaita réagir. Elle rangea son mp3, son livre, enroula son écharpe autour de son cou, et installa son manteau sur ses épaules. Elle attrapa son sac à main et termina sa tasse de café. Puis, avec précaution, elle se faufila doucement entre les tables en protégeant son petit ventre et arriva devant la table du couple. Ils daignèrent se décrocher l'un de l'autre, le son comparable à une ventouse qu'on retire d'un carreau. Ils la regardaient, avec un regard d'ange tout à fait innocent, attendant qu'elle explique pourquoi elle venait ici. Cette attitude lui fit oublier tout sens de politesse :
K - Vous n'avez pas honte, demanda Kristen au bel homme. Ca fait 15 minutes que je suis arrivée, vous m'avez vue, et vous n'avez même pas arrêté ça! C'est indécent! Qu'est-ce qu'elle dirait, si elle savait ? Hein! Ca va la rendre dingue! Triste! Et vous, vous vous en fichez complètement!
Incrédule, l'homme avait voulu s'exprimer mais elle l'avait coupé à chaque coup. Les mains crispées, elle lança :
K - J'vous giflerais bien, histoire de vous réveiller...
Mais elle posa les yeux sur sa tasse de café. Elle chercha 5$ dans son porte-feuille, et les lui tendit.
K- C'est pour vous rembourser.
Sur ce, elle attrapa sa tasse et lui balança son café à la figure. Dans la salle, plusieurs "Ohhh..." retentirent. Bizarrement, l'endroit était devenu moins bruyant. Kristen tourna les talons et sortit du Starbucks Coffee en vitesse. Dans la rue, elle s'arrêta pour chercher son parapluie dans son sac. Mais quelqu'un la bouscula et toutes ses affaires se répandirent sur le trottoir trempé.
Sujet: Re: Meeting With The Worst Jackass In The World Sam 23 Jan - 4:47
Pedro fut le premier des deux à réaliser que quelqu'un se tenait devant la table, et il se détacha avec surprise de sa compagne de la journée et regarda alors la femme qu'il avait juste vu une fois en attendant devant chez le gynécologue avec Felicity. il fronça les sourcils en voyant son air... peu sympathique, Pedro se demanda ce qu'il se passait pour qu'elle juge opportun de les déranger dans un moment si... intime.
Puis surtout, c'était quoi cette façon si dédaigneuse de le regarder! L'argentin se mit dans une position défensive, il ne savait pas ce qu'il avait fait de mal, mais par un pré-sentiment, il sut qu'il n'allait pas aimer ce que la blonde avait à dire... et quand elle commença à parler, il sut qu'il avait vu juste. Elle ne lui laissa pas le temps de répliquer où quoi que se soit, il avait envie de rire, c'était faux! Enfin, lui et Fee? C'était assez beau... mais tellement loin de la vérité. A cette époque, ce n'était pas parce qu'une fille portait vos enfants que vous étiez d'office ensemble. A vrai dire, il ne pouvait s'imaginer avec Fee... il voyait ça comme improbable, une belle blague à raconter. Evidemment, les moeurs changeaient, mais pas toujours les réflexions, et cette blonde se permettait de le juger, sans rien savoir sur sa vie. Il avait l'impression d'être la pire des ordures à ses yeux alors qu'il n'était pas en couple, alors qu'il était prêt à tout pour ses futurs bébés et qu'il avait été le premier à accepter d'aider la mère de ses jumeaux. De plus, Felicity était en couple avec un autre type, pourquoi lui ne pouvait-il pas simplement s'amuser?
Il tenta bien de remettre en place sa situation, il ne supportait pas qu'on pense de lui que c'était une ordure! Alors qu'il était fidèle. Enfin, pas vraiment, plus maintenant, mais avant... avant la mort de sa femme. Ses valeurs étaient toutes autres, il avait eu des principes forts... il avait accepté de ne perdre sa virginité qu'à son mariage, pas pour être dans la mode actuelle, mais par principe, pour son grand-père Diego De la Vega qui lui avait enseigné à se respecter, lui et son nom, qui avait voulu faire de Pedro un homme d'honneur qui se respecte et que tous pouvait admirer pour son comportement digne... et Pedro avait frôlé la perfection. Petit-fils aimant, il avait respecté et compris les volontés de son grand-père et sans aucune difficulté, il avait accepté d'attendre la bonne personne. Et ça n'avait pas tardé, à 18 ans, il la rencontrait, il s'était battu pour elle, elle était tellement belle, et à 20 ans, il avait eu la joie de l'épouser. Et comme mari, il avait également été parfait, aimant, à l'écoute, présent tout en étant confiant envers elle, il lui laissait son espace à elle tout en la soutenant dans ses projets et en l'encourageant à tester de nouvelles choses.
Et puis... elle était morte... et elle avait emporté dans sa tombe toutes les belles valeurs de Pedro. Il avait aimé quelqu'un de la manière la plus vrai et la plus forte... et il en souffrait chaque jour encore, il avait trop aimé, il s'était trop donné et il souffrait de son absence... bien sûr, après deux ans, la douleur était moins présente... enfin... pas tellement à vrai dire, mais au moins, à New York, il ne vivait plus avec son fantôme, à Buenos Aires, chaque rue, chaque rire, chaque odeur lui rappelait elle, son souvenir était trop présente dans la ville de son enfance. Ici, au moins, rien ne lui rappelait Clara. Il se reconstruisait une vie, petit à petit, ce n'était pas facile, mais il y arrivait. Cela dit, aucune femme n'arrivait à prendre de place dans son coeur, celui-ci étant fermé et uniquement occupé par sa femme... même s'il savait que cohabiter avec un fantôme n'était pas saint, l'idée de l'oublier, l'idée de dépasser sa mort était presque aussi douloureuse que de penser à elle... ça voudrait dire quoi? Que même l'amour le plus fort s'oubliait?
Il secoua la tête, trop de souvenirs lui sautaient au visage... à ce moment-là, la blonde reparla... et Pedro fronça les sourcils, il ne comprenait plus rien... de l'argent mais pour... Il cligna des yeux en sentant le liquide chaud de son café dégouliner sur son visage. Ce n'était pas vrai quand même. Il regarda de manière éberluée la brune qui l'avait dragué... il déglutit, et une colère sans nom remonta le long de sa gorge avant de voir l'autre hystérique prendre la fuite. Il prit une serviette et s'essuya un tant soit peu le visage. La brune le regardait d'un air sévère et avait croisée les bras sous sa poitrine.
Elle : Tu es en couple? Pedro : Oui, je suis marié à un fantôme! Et comme elle ne peut plus remplir son devoir conjugale, elle m'autorise à me rendre dans les lits des filles qui m'ouvrent leur bras tout à s'assurant que mon coeur reste bien à elle... oui, je sais, c'est une égoïste et moi j'suis un con! Désolé, mais je ne suis pas d'humeur à me disputer avec une inconnue de plus!
Et aussi tôt dit, il sortit du Starbucks à son tour et il plissa les yeux afin de retrouver cette blonde, il voulait, non, il devait lui parler. Il la retrouva rapidement accroupie en train de ramasser les objets de son sac étendu par terre. En l'observant Pedro se calma quelque peu, elle était enceinte... et elle, lors de la visite, elle était seule, personne ne lui avait tenu la main, personne ne l'avait accompagné... l'argentin soupira et se rapprocha de la blonde avant de l'aider en regroupant silencieusement les affaires.
Pedro : Felicity et moi ne sommes absolument pas ensemble... commença-t-il en prenant le sac de la main de la blonde afin de remettre ses affaires dedans. Je la respecte, je l'apprécie et je la soutiens dans la grossesse de nos enfants. Parce qu'on n'est peut-être pas ensemble, mais elle m'a dit que j'étais le père des enfants, alors je la crois, et je suis là pour elle. Qu'est-ce qui vous a fait croire que j'étais marié?
Il se redressa finalement, et par automatisme, il tendit la main afin de l'aider. Sa manie de tout pardonner aux femmes enceintes étaient revenus, il réalisait encore chacun de leurs caprices... mais cette fois, il avait été blessé, profondément, il était aussi en colère, mais la colère qu'il venait d'accumuler, il la ressortirait contre un gars en soirée, une bagarre, quoi de mieux pour faire taire les blessures morales que d'autres blessures physiques?
Sujet: Re: Meeting With The Worst Jackass In The World Dim 24 Jan - 13:26
« Kristen ramassait ses affaires personnelles le plus rapidement possible. C'était une personne plutôt discrète d'ordinaire, et elle n'aimait pas étaler sa vie privée. Lorsque quelqu'un s'accroupit à ses côtés et entreprit de l'aider, elle leva la tête, afin de le remercier. Seulement, elle faisait face au type qu'elle venait d'enguirlander, et elle resta muette. Après ce qu'elle lui avait dit, et ce qu'elle lui avait fait, elle n'aurait pas pensé qu'il vienne l'aider. Elle beguaya, mais il fut finalement le premier à parler.
Elle l'avait écouté très attentivement. Puis, quand il eût terminé dans ses explications, elle baissa les yeux vers ses mains, et expliqua :
K - J'ai pensé que vous étiez marié à cause de votre alliance. Et comme je vous ai vu avec cette femme l'autre jour... D'habitude, je ne juge personne d'après ses apparences, vous savez. Je crois... Oui, je crois que je me suis laissée emporter.
Elle baissa la tête, se frotta les paupières. Elle savait très bien ce qui lui avait prit, mais elle n'allait pas le lui expliquer, car cela reviendrait à se confier. Mais il est vrai qu'elle avait été envieuse du couple qu'elle pensait qu'ils formaient. Et depuis les récents évènements, elle préférait éviter de voir de belles histoires se terminer. Mais après tout, il pouvait très bien avoir eu une relation avec la femme enceinte, puis ensuite s'être marié avec une autre, ou bien... Elle le regarda attentivement et pensa à une nouvelle hypothèse. Beaucoup plus probable, plus triste, certes, mais qui expliquerai beaucoup de choses. Elle lança donc :
K - Comment s'appellait-elle, votre femme ?
Son interlocuteur la regardait sans ciller. Elle rougit et ajouta :
K - Oui... Excusez-moi. Pour mon attitude, le café, et pour ce que je viens de dire. Ca ne me concerne pas. Elle sourit. J'ai des fois un peu tendance à mélanger le boulot et le reste.
Elle tendit la main afin qu'il lui rende son sac à main. Son envie était de quitter les lieux au plus vite. Elle venait de s'auto-humilier en ayant conclu à des résultats tout à fait absurdes. L'homme gentil et protecteur qu'elle avait vu chez le médecin, et celui qui l'avait aidé à ramasser son sac était un homme dont la fidélité et la vérité sont des principes absolus. Son geste qui consistait à caresser son alliance de temps à autre était signe de nostalgie et regret. Après reflexion, elle réalisa qu'une telle personne ne pourrait être capable de ce dont elle l'accusait. »
Sujet: Re: Meeting With The Worst Jackass In The World Mar 2 Fév - 15:27
Le visage de Pedro se ferma à l'instant où on lui parla de son alliance, il avait ramené son bras contre lui par instinct de protection. Il n'avait pas réussi à l'enlever après toutes ses années, c'est pas faute d'avoir essayé pourtant. De plus, la pression qu'Antonio lui avait mis durant deux ans avait fini de le mettre à bout et il avait au moins consenti à mettre sa bague du côté gauche de sa main. Il caressa tendrement son alliance, les souvenirs de son mariage le frappèrent et de nouveau, son visage exprima une sorte de culpabilité et de colère. La pilule ne passait toujours pas, il n'arrivait pas à accepter la mort de la femme de sa vie, il n'arrivait pas à tourner la page.
Cela dit, une chose l'aidait à continuer de vivre. Enfin, autre que l'alcool et le plaisir éphémère à présent, il allait être père, il allait être responsable. Une sorte de petit sourire se dessina sur ses lèvres à cette pensée, mais il ne culpabilisa pas d'être heureux pour une fois. Il n'arrivait pas à avoir ce genre de pensée dès que sa touchait ses enfants, ils étaient sa fierté, il les aimait sans concession, sans hésitation, à l'instant où on lui avait dit qu'il allait être père, il avait réappris à aimer de manière illimité. Ces petits êtres étaient à lui, étaient de lui, et il allait les protéger, les aimer et les choyer... et pour ce qui était de Fee... c'était différent et ça ne rentrait pas à ligne de compte, elle était elle simplement, et elle était la mère de ses enfants... et puis surtout, elle était en couple, il pouvait faire une erreur —qu'il ne pouvait se pardonner et que Fee ne semblait pas vouloir lui pardonner non plus à vrai dire—, mais pas deux, un dérapage deux fois lorsqu'elle était célibataire, d'accord, mais plus quand elle était en couple.
Il se reconcentra sur les propos de la blonde. D'habitude elle ne jugeait pas sous les apparences, et pourtant lui... elle n'avait pas hésité. Avait-il à ce point la tête du connard de première qu'on ne peut pas piffer? Un sourire cynique se dessina sur ses lèvres et il ricana tout en roulant des yeux. Il ne pouvait s'empêcher de prendre ça à la rigolade tout en étant blessé à la fois. Néanmoins, la gêne palpable de la blonde le fit hésiter. Mais il croisa les bras autour de sa taille, s'empêchant ainsi d'avoir un mouvement compatissant.
Puis la phrase suivante scotcha Pedro... il écarquilla les yeux, ouvrit la bouche pour répondre mais le son resta coincé. Depuis son arrivé personne... enfin, bien sûr, les gens "savaient" mais il ne l'interrogeait pas et il n'expliquait rien... et elle, cette inconnue venait de mettre le doigt sur un sujet fâcheux et blessant pour lui, il détourna les yeux et reprit alors contenance, il était blessé, il voulait également blessé... il lui rendit son sac, le visage fermé.
Pedro : Comme si vous pensiez vraiment vos excuses, pour vous, j'étais le pire gars de la Terre parce que je "trompais" la fille que j'ai mis enceinte. Je ne trompe pas, je ne me mets simplement pas en couple parce que j'aime encore ma femme qui est morte, elle s'appelait Clara et je suis incapable de tromper son souvenir en aimant une autre qu'elle, parce que j'ai fait une promesse dans cette église et que je tiens toujours mes promesses, aussi douloureuse soient-elles par l'avenir. De toute façon, vous ne pouvez pas me comprendre, savez-vous ce que c'est que de perdre la personne avec qui vous avez décidé de passer votre vie? Savez-vous qu'on ne s'en relève jamais? Et ceux qui le font, c'est qu'il n'aimait simplement pas assez!
L'argentin regretta aussi tôt ses paroles une fois qu'elles sortirent, il baissa la tête et se sentit con et blessant, il ne devait pas s'emporter ainsi pourtant, il croyait que plus rien ne pouvait le blesser, et il se trompait une nouvelle fois sur son compte. Il poussa un soupire et releva la tête.
Pedro : Je suis... désolé... je... c'est juste que... c'est dur d'en parler malgré les années et... aimer tue.
Il baissa la voix, que pouvait-il faire maintenant?
« Comme elle s'en doutait, ses excuses ne suffiraient pas à apaiser le mal entendu qui s'était inséré entre les deux personnes. Quand il commença à insinuer qu'elle s'excuser sans vraiment regretter, elle pencha sa tête vers la gauche et croisa les bras. Elle regarda loin derrière l'épaule du jeune homme, en essayant de ne pas prêter attention à sa tirade. Mais quelque chose (elle ne savait pas quoi), l'obligeait à écouter. Comme elle l'avait pensé quelques minutes plus tôt, il n'avait fait qu'assumer ses actes (ses erreurs ? ses choix ?) en accompagnant la future maman. Elle s'était trompée sur toute la ligne. En revanche, elle avait eu raison au sujet de sa femme. Elle n'avait cependant pas pensé qu'il puisse lui répondre. Clara, c'était son nom. Mais elle ne comprenait pas son explication : il s'autorisait à sortir avec d'autres femmes et s'interdisait de tomber amoureux. Pour elle, les deux actions étaient inséparables. Mais chacun a son point de vue, et elle respecte cela. Quand il lança que de toute manière, elle était incapable de comprendre car elle n'avait pas vécu la même chose que lui, et que ceux qui arrivent à faire face à un tel drame n'ont alors pas aimé assez l'être perdu, elle eût l'impression de recevoir une énorme gifle. Son regard se transforma en deux fentes sombres, ses joues se creusèrent, et sa main saisit violemment son sac à main que le jeune homme tenait toujours. Après lui avoir arraché des mains, elle lança sèchement :
K - Je ne sais peut-être pas ce que c'est d'être marié à la personne qu'on aime plus que tout. Mais en revanche, je sais très bien ce que c'est de ne pas l'être, et ce que c'est que de perdre cet être cher. J'ai perdu celui que j'aimais... que j'aime, et le père de mon enfant, il y a une semaine. Et je vous trouve abject de penser que, parce que j'essaie de retrouver une vie normale, je ne l'aimais pas assez. Qu'est-ce que vous savez des sentiments partagés par des milliards de couples sur Terre ? Hein ? Vous en savez quoi au juste ? J'aurai pu me morfondre, et offrir une vie de merde à mon bébé. J'aurai pu aussi lui retirer la vie, en même temps que la mienne. Sauf que moi aussi j'ai tenu une promesse, et croyez-moi, elle est très différente de la votre. Est-ce que vous devez mépriser et manquer de respect à ceux qui font face, franchement ?!
Elle prit sa respiration et lui tourna le dos. Mais il eût le temps de s'excuser. Kristen l'entendit et bloqua sur ses deux derniers mots. Lentement, elle se retourna, et ils échangèrent un regard un peu plus doux que le précédent. Puis elle hocha la tête en signe de désaccord.
K - Au contraire, l'amour rend plus fort. En aimant, vous acceptez l'autre, vous être prêt à soutenir cette personne, qu'il ait ses qualités et ses défauts. En étant aimé, vous avez l'impression de ne faire plus qu'un. Vous formez un couple, une équipe. Et quand on est ensemble, on est plus fort, plus résistant. Et donc forcément, quand l'autre manque, on se retrouve tout seul, à devoir faire face à des responsabilités qu'on gérait ensemble, à devoir prendre des décisions par soi-même, et c'est dur, car on a l'impression de faire quelque chose de mal. Mais il faut se dire que la moitié de nous-même est seulement partie en voyage. Un long voyage, sans moyen de communication. L'amour entre les deux personnes est toujours là, mais celui qui n'est pas parti continue sa vie comme avant. Il profite de la chance qu'il a d'être toujours de ce monde, chance que l'autre n'a pas eu. C'est comme ça que je vois notre nouvelle vie, à nous tous, veufs et veuves.
Elle replaça une mèche de cheveux derrière ses oreilles et poursuivit :
K - J'ai fait la promesse de continuer à vivre. D'élever notre enfant. De faire en sorte qu'il connaisse son père, de lui dire qui il était, ce qu'il aimait. Je vais sûrement le bassiner avec ça, mais j'ai l'intention de lui faire comprendre que c'était un héros, et que même s'il est absent, on peut mener une nouvelle vie, et être heureux. De façon à ce que, quand on le rejoindra, on ne pourra s'arrêter de raconter notre vie sur cette planète.
Elle avait maintenant les larmes aux yeux. Elle venait de se confier à un parfait inconnu avec qui elle s'était disputée, cinq minutes plus tôt. Elle se retourna, et fouilla dans la poche de son manteau à la recherche d'un mouchoir en papier. »
T'en fais surtout pas J'étais pas contente de ma réponse (j'arrivais cependant pas à la transformer) donc je comprendrai si t'avais pas été inspiré . Bonne lecture Quoique tu dois déjà avoir lu...
Sujet: Re: Meeting With The Worst Jackass In The World Dim 7 Fév - 14:09
La violence et la colère qui faisait briller les yeux de la blonde étonna Pedro, il ne s'était pas attendu à une telle rage en retour à son propre coup de colère. Il avait eu besoin d'exprimer la boule qu'il avait eu dans la gorge, mais il l'avait aussi tôt regretter, il n'aimait pas spécialement perdre le contrôle, mais des fois, ce n'était pas possible autrement. Surtout concernant ce sujet... la rage qu'il observait chez cette blonde, c'était une rage qu'il connaissait... il suffisait qu'on lui parle de son "mariage" pour qu'il perde ses moyens et devienne plus agressif... et là, pour la première fois, il assista au spectacle que lui-même offrait quand on le questionnait un peu trop sur ce sujet particulièrement explosif qu'était son premier mariage. Il n'en avait pas honte, il ne le regrettait pas du tout, il avait juste le sentiment d'avoir été trompé et abandonné, il voulait tout offrir pour elle, tout son être... et au final, la vie lui avait pris avant qu'il ait pu tenir ses promesses vis-à-vis d'elle. Il avait voulu des enfants d'elle, partager sa vie et son temps avec elle et puis surtout vieillir avec elle... et il avait cette sensation désagréable de n'avoir rien su faire de ce qu'il prévoyait et d'avoir eu trop peu de temps pour en profiter. Il ne l'avait eu que 4 ans auprès de lui. 4 ans c'était absolument rien sur tout une vie. Il se sentait volé... la vie lui avait pris son bien le précieux.
Puis la blonde commença a parlé, et Pedro se glaça sur place, il baissa les yeux... alors elle aussi, il la comprenait sans la comprendre, c'était assez drôle comme situation en fait... enfin, avec du recul, là pour l'instant, il n'en menait pas large. Il s'en voulait d'avoir fait naitre autant de colère en elle, elle ne méritait pas ça, il culpibalisa encore plus, lui qui n'aimait pas blesser les filles, lui qui était ultra protecteur se trouvait fort con et cruel sur ce coup. Elle était forte, forte comme lui ne l'était pas tout du moins. Lui ne savait comment faire pour se reprendre, et elle s'était reprise en main rapidement. Sans doute son enfant... et Pedro réalisa que lui aussi devait se reprendre en main, pour ses bébés également, mené une vie sans penser au lendemain quand on était sans responsabilité, c'était faisable quand on était célibataire, plus quand on était sur le point de devenir père... et il ne savait pas exactement quoi faire, ni par où commencer pour tourner la page... qu'est-ce qu'il devait faire... Il baissa les yeux sur sa bague... peut-être penser à l'enlever un jour... il avait besoin de temps à lui en somme... Quand elle eut finit sa première tirade, elle empoigna son sac. Elle était aussi en colère que lui. Il sortit alors sa phrase... aimer tue... il eut un pincement au coeur en le disant, Clara, celle qui l'avait le plus aimé et que lui avait aimé devenait la source de son malheur, et ce n'était pas juste, pour eux, pour son souvenir... ce n'était pas ça qu'elle avait voulu lui apporter. Et il réalisa à quel point son comportement avait été erroné depuis toutes ses années.
La blonde lui expliqua alors ce qu'elle pensait être l'amour, longuement, Pedro écouta attentivement mais ne dit rien, durant sa longue tirade, elle replaça une mèche de cheveux derrière elle. Sa bravoure impressionnait l'argentin, il avait rarement vu une fille aussi forte aussi... déterminée. Mais elle était seule... désespérément seule, comme dans la salle d'examen, lui il était avec Felicity, ils avaient été ensemble, il savait qu'il recevrait toujours le soutien et l'aide de la rousse. Et elle, elle devait faire face à tout ça entièrement seule, et ce n'était pas facile, la preuve était qu'à la fin, elle avait eu les larmes aux yeux. Pedro se sentit comme le plus grand crétin du monde, il la vit fouiller dans son sac à la recherche d'un mouchoir mais ses mains tremblaient, elle s'empêchait de craquer mais... Pedro lui attrapa la main et la tira vers lui afin de caler sa tête dans son coup, il la serra délicatement et lui caressa les cheveux.
Pedro : Je suis désolé, sincèrement. Vous êtes une femme forte et courageuse, vous savez pour quoi et qui vous vous battez et j'admets que j'admire votre bravoure. ça fait deux ans qu'elle est morte et j'ai l'impression d'être complètement perdu et dépassé au point de ne même plus me reconnaitre depuis sa mort... Je... j'ai fui toutes les personnes qui voulaient m'aider parce que je pensais que je ne pouvais plus être heureux si elle, elle n'était plus là... mais à la place d'être la personne que j'ai aimé, j'ai fait d'elle... une punition, alors qu'elle était la lumière de ma vie...
L'argentin hésita, il continuait de la serrer contre lui, pour lui montrer son soutien. Il était peut-être con, mais il était un soutien sûr, il ne pouvait pas créer des liens trop profond avec les gens, mais il savait être là quand ils avaient besoin de lui.
Pedro : Vous savez, vous avez beau être forte... vous pouvez craquer de temps en temps. Je sais que je suis un parfait inconnu, mais je pense ne jamais avoir autant partagé aussi vite avec une parfaite inconnue, ironisa-t-il quelque peu. Je m'appelle Pedro.
Ils s'étaient engueulés, confiés mais pas encore présentés. Cette rencontre était la plus étonnante qu'il ait jamais faite depuis qu'il était sur NYC. Mais sans doute une des plus déterminante.
Sujet: Re: Meeting With The Worst Jackass In The World Jeu 11 Fév - 18:19
« Lorsque le jeune homme l'attira contre elle après qu'elle eût vidé son sac, elle s'immobilisa. Il fit en sorte que ses boucles blondes se réfugient dans le creu de son cou. Kris était toujours pétrifiée, plantée comme un I dans le béton new-yorkais. Puis, lorsqu'elle réalisa qu'elle se sentait bien contre lui, elle remonta ses bras dans son dos et s'accrocha à ses épaules. Deux larme surgirent de sous ses paupières et allèrent se cacher dans son écharpe. Pour l'instant, il lui était impossible de pleurer plus que ça. Même s'il l'encourageait dans cette voie, le chagrin ne venait pas... Elle était peiné par le terrible drame qu'elle avait vécu, elle n'avait pas éclaté en sanglots. Pas encore. Et ça n'arriverait pas aujourd'hui. Pas comme ça. Pas ici. Pas avec... lui. Depuis quand Kristen se laissait-elle aller dans les bras d'un inconnu, sous la pluie qui recommenait à taper fort, au beau milieu de Brodway ? Peut-être depuis qu'elle avait réalisé qu'elle était seule à New York. Et que la solitude ne l'aiderait pas à tourner la page. Au contraire. Les gouttes ruiselaient sur son visage, et elle se détacha de l'homme en douceur.
K - Contente de vous avoir rencontré, Pedro. Moi, c'est Kristen. Kris quoi. Vous faites partie du mouvement "Free Hug"*, ironisa-t-elle. En tout cas... Merci. Pour tout ce que vous venez de faire, là. C'est pas commun... Surtout pas à NY, j'imagine.
Elle partit à la recherche d'un mouchoir, dans sa poche cette fois-ci. La pêche fut bien meilleure. Elle essuya les larmes et les gouttes de pluie mêlées sur ses joues, puis lança :
K - Ca vous dit un café ?!, demanda-t-elle avec un sourire. J'vous promets que cette fois-ci, vous pourrez en profiter et le boire jusqu'à la fin. Mais je comprendrais si vous deviez retrouver votre amie...
Kristen s'étonnait elle-même d'avoir fait une telle proposition. Son entourage lui aurait sûrement dit qu'il était trop tôt pour partager un verre avec un homme, mais elle se fichait des préjugés. Ils semblaient avoir beaucoup à se dire, et il avait l'air plutôt smpatique en fin de compte. Et puis, elle avait promis à Tom de continuer. Hors à L.A., c'était fréquent qu'elle rencontre du monde et qu'elle fasse de très belles connaissances. Certes, étant très amoureuse de son chéri, elle l'avait précisé à ses interlocuteurs. Certains étaient restés, pensant la faire changer d'avis, ou acceptant et voulant se lier d'amitié avec la blonde, et d'autres étaient partis. Là, il ne pouvait y avoir d'ambigüité puisque Pedro et Kristen étaient en deuil et toujours attaché à leur conjoint. C'est peut-être pour cette raison qu'elle lui avait proposé de se présenter l'un à l'autre, et pourquoi pas, de fonder une nouvelle relation amicale...»
* Principe consistant à offrir des calins à des passants dans les rues.
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J'étais pas contente de ma réponse (j'arrivais cependant pas à la transformer) donc je comprendrai si t'avais pas été inspiré 
