« Kristen était très stressée, ce matin. Aujourd'hui, elle intégrait une nouvelle équipe au sein du FBI de New York. Elle apréhendait son arrivée sur les lieux. Etant donné qu'elle occupait à présent la place d'un ancien agent (renvoyé pour faute grave, certes), il est possible que ses nouveaux collègues soient réfractaires à sa mutation au sein de leur groupe. Cependant, elle ferait le nécessaire pour donner une bonne image d'elle-même et se faire accepter au plus vite. Elle était à présent devant son miroir, près de la fenêtre, et essayait de fermer le bouton de son chemisier à fleurs. Impossible. Rapidement, elle le retira et attrapa une longue tunique fluide, couleur caramel, qu'elle enfila au dessus de son jean. Son ventre était déjà bien rond, et il lui était impossible de le cacher. Et puis de toute façon, ce n'était pas son intention. Elle chaussa des bottines d'un marron foncé. Elle attrapa sa veste de tailleur noire, et se dirigea vers la salle de bains. Elle remit ses cheveux en place et s'assura qu'elle était présentable. Puis, elle entra dans la cuisine et saisit un petit carton posé sur le bar. Et enfin, elle alla dans la cour, s'installa dans son 4x4, et quitta la maison après être descendue fermer le portail. Elle connaissait les directions à suivre pour se rendre au FBI, grâce à Google Maps qu'elle avait consulté la veille. Elle se doutait qu'il y aurait des Starbucks Coffee sur son chemin, et elle fut râvie de constater qu'elle avait eu raison. Elle s'arrêta devant le premier SC qu'elle vit, et descendit de sa voiture pour commander des cafés. 5 au total. Puis elle continua sa route. Lorsqu'elle arriva devant le bâtiment, elle se dirgea vers la barrière du parking. Elle fit examiner son badge à l'entrée, et essaya de trouver une place au sous-sol. Dès qu'elle l'eût trouvée, elle se glissa hors de sa voiture, enfila son sac à main sur une épaule, attrapa son carton d'une main, les cafés de l'autre, déposa ces derniers sur le capot, et ferma sa voiture, avant de récuper les boissons. Puis elle se dirigea vers les ascensseurs, et appuya sur le bouton n°5. Elle suivait à la lettre toutes les instructions qui lui avaient été données par téléphone, une semaine plus tôt. Quand elle arriva au 5ème étage, un homme vint à elle. Il avait la cinquantaine, un ventre plutôt imposant, les cheveux poivre & sel, une odeur de cigare sur son costume. Kristen supposa qu'il s'agissait de son interlocuteur téléphonique – et nouveau patron! - Mr David Harris.
D – Agent Griffins, quel plaisir de vous rencontrer enfin. K – Monsieur Harris, c'est bien ça ? Enchantée, monsieur. D – Oh ma petite, appellez-moi David. K – Très bien, David. D – Je suis content de vous acceuillir parmis nous. Nous avions besoin d'un nouveau cerveau. On manque cruellement d'effectif. K – Je me doute bien. D – Je vais vous présenter votre nouvelle équipe, mais avant, j'aurai souhaité vous dire quelques mots. Euh... voilà... J'ai appris, pour votre ami. Mes condoléances. Si vous avez bseoin de quoique ce soit, demandez je vous prie. K – Merci. J'y penserai. Ah, j'allais oublier... Je vous ai apporté un Machiatto. D – Comment avez-vous su que... K – Ah voyons, je ne révèle pas mes sources.
Ils échangèrent un sourire et se dirigèrent vers deux grandes portes vitrées. Quand ils entrèrent, Kristen se retrouva dans une vaste pièce lumineuse, calme, et bondée. Un des murs de la pièce n'était fait que de fenêtres, laissant une immense vue sur les bâtiments voisins. Sur les autres murs étaient disposés des étagères occupées par des livres juridiques, scientifiques, et autres ; des tableaux d'art abstrait étaient également présents, et une ouverture laissait apercevoir l'entrée d'un couloir. Il s'agissait certainement d'un accès aux salles d'intérogatoires ainsi qu'aux salles de réunions. David entraîna Kristen vers un un grand bureau en bois occupé seulement d'un ordinateur, d'une imprimante, et de bien d'autres choses.
D – Et voici votre bureau. J'espère que cela vous conviendra. Face à vous, vous aurez l'agent Eliot. C'est un bon gamin, celui-là.
En effet, un bureau, presque tout aussi vide que le sien, était accollé à celui qui venait de lui être attibué. Au moins, elle aurait un peu de compagnie. Elle déposa son carton et son sac à main, et David l'entraîna dans le couloir qu'elle avait repéré en entrant. C'était plutôt sombre, ce qui correspondait bien à l'humeur des agents lorsqu'ils sont en réunion ou en train d'interroger un suspect. Ils entrèrent d'ailleurs dans une petite salle où une grande table figurait en son centre. Sur les murs, des tableaux à feutres étaient accrochés. Sur ces tableaux, des noms, des mots, des photos... Une affaire était en cours. Il y avait ici 3 personnes : un grand blond aux yeux bleus, assez sexy, il faut bien l'admettre ; un petit jeune aux origines indiennes ; et une femme rousse de taille moyenne, avec des grands et fins sourcils. Kristen se dirigea vers chacun d'eux, leur serra la main, et se présenta rapidement. Puis elle leur tendit chacun un café. Ils furent étonné de voir qu'elle avait tapé juste au niveau de leurs préférences. La rousse par exemple, ne buvait que du chocolat chaud, et Kristen y avait pensé. Elle avait contacté la personne qu'elle remplaçait, afin d'en savoir plus sur l'équipe avec laquelle elle allait travailler. Et c'était grâce à cet ancien agent qu'elle arrivait à faire bonne impression aujourd'hui, et qu'elle avait su à l'avance les noms de ses coéquipiers : le grand blond était l'agent Eliot, l'indien était l'agent Shian, et la rousse était l'agent Mary Bercley.
D – Nous sommes sur une nouvelle affaire. Meurtres en série sans aucun doute. Cinq sans-abris, depuis 2 semaines, et toujours sur Harlem. C'est pas très loin d'ici, c'est pour ça que nous traiterons ce cas en priorité. K – La cause de leur mort ? B – Overdose de morphine. K – Morphine ? Ca pourrait être des suicides. Qu'est-ce qui vous fait penser que ce sont des homicides ? D – Les autopsies ont révélé une présence de Sirop de Rêve dans leur sang, avant l'injection de la morphine. K – Pardon ? Sirop de Rêve ? S – C'est un liquide gris ou blanc, qui rend ses victimes comateuses et leur procure des rêves pendant une durée assez longue pour avoir le temps de leur injecter de la morphine. D – Nous n'avons pas plus d'informations pour le moment. Agent Eliot, je vous charge de vous occuper de Griffins. Mettez-vous au boulot. Et bonne chance, agent Griffins.
Il lui serra la main une nouvelle fois, et quitta la pièce. Kristen se tourna vers l'agent Eliot et sourit, avant de s'asseoir autour de la table. »
Sujet: Re: First Day At The FBI Jeu 28 Jan - 13:59
Trois semaines que Mathéo était arrivé à New York, la vie changeait pas mal de la Thaïlande ou il s’était habitué après avoir vécu deux ans là-bas. Deux années de sa vie qu’il n’oublierait sûrement jamais, il avait pensé à y vivre indéfiniment sauf qu’il lui manquait des personnes. Sa femme n’était pas avec lui, son cousin, ses amis aussi. Il avait personne alors dès qu’il eut l’occasion de prévenir quelqu’un, il le fit sans vraiment hésiter même s’il savait que le retour serait pas si facile étant donné qu’il avait disparu depuis deux ans et qu’il savait même pas si les autres étaient au courant qu’il était toujours vivant. Bref. Il était revenu et c’était ce qui comptait bien qu’il ne s’était pas vraiment attendu à tout ça. Des choses imprévues, des personnes qui avaient changé, il aurait dû sans douter mais il s’était convaincu que rien ne pourrait changer au tant pas en deux ans en tout cas et pourtant… Kiara était bel et bien fiancée à un autre alors qu’elle est toujours marié au jeune homme. Sauf qu’il était censé être mort apparemment et que donc elle en a le droit. Il ne sait pas vraiment quoi faire avec elle, il fait de son mieux pour qu’elle lui revienne mais la petite fille de JJ complique tout. Et il comprend pourquoi elle est adorable comme tout. Mais il avait l’impression de toujours foirer avec elle depuis qu’il était revenu. Elle lui en voulait d’être parti en Irak et surtout pour la suite et il comprenait cela dans un sens. La veille, ils s’étaient disputé à cause des courses de voiture que faisait et qu’avait repris Mat même si c’était plus au moins illégale. Il savait qu’il devrait arrêter sûrement étant donné qu’il était engagé au FBI. Puis ils s’étaient plus au moins réconcilier, il lui avait montré son journal. Là où il avait écrit tout ce qu’il s’était passé en Thaïlande. Bien sûr elle n’avait pas tout lu seulement les passages les plus importants, ce qu’il voulait lui montrer…
Ce matin, il avait eu un peu de mal à se réveiller, heureusement qu’il n’avait pas bu la veille étant donné ce qu’il s’était passé et que ce matin il devait se rendre au bureau pour le boulot. Une nouvelle collègue allait arrivé aujourd’hui même, ce qui ne dérangeait pas Mathéo étant donné qu’il l’était également et que donc il ne serait plus le seul « nouveau » comme on l’appelait encore. Il prit sa douche, puis s’habilla d’un costard noir ainsi que d’une chemise blanche avec la cravate noir, le modèle type d’un agent du FBI. Il avait encore du mal à croire qu’il en était un d’ailleurs. Mais cela lui plaisait pas mal bien qu’il faisait depuis le début de la paperasse. Dylan, sa coéquipière, lui avait promis que dès lundi il commencerait à pouvoir être sur le terrain et il était gâté avec la nouvelle affaire. Meurtres en série. Dylan l’avait mis sur l’affaire avec elle sûrement de un car elle avait eu pitié de lui de le voir si malheureux enfermé dans un bureau et de deux Alyson, l’un de ses amis de vacances qui était également la cousine à Dylan, devait l’avoir convaincu de faire du changement à ce niveau pour le jeune Eliot. Et il ne la remerciera jamais assez sûrement. Quoiqu’il en soit, ce matin là, il arriva dans son bureau posa vite fait son manteau, son écharpe et ses gants puis fila dans la salle ou était disposé tous les éléments liés à l’enquête en cours. L’agent Shian et l’agent Berclay étaient déjà la et la jeune femme ne s’empêcha pas de lui faire une remarque sur l’heure à laquelle il était arrivé. Lui qui croyait être même en avance il s’était complètement gouré. Toute fois, il remarqua que Dylan n’était pas encore là. Il reçu un appel d’elle une demi heure plus tard lui disant qu’elle ne venait pas ce matin car elle était sur une autre affaire et que donc il devrait se débrouiller avec celle-ci. Super ! Ils se mirent tout de suite au boulot quand ils furent coupé par l’arrivée de l’agent Harris qui était accompagné de la nouvelle recrue qui remplaçait un ancien agent viré.
Il fut surpris de voir la personne qui l’accompagnait, il la connaissait de quelque part, il ne savait plus trop d’où mais elle ne lui était pas inconnue. Il lui sourit puis laissa les autres parler tandis qu’il essayait de se souvenir d’où il la connaissait. Mais il n’arrivait pas à mettre la main dessus, il n’était pas très doué niveau mémoire surtout depuis ces trois dernières années. Il fut interrompu par son patron qui l’appelait. Il secoua la tête et l’écouta, c’était à lui de s’occuper de l’agent Griffins. En entendant encore une fois son nom de famille, cela lui revint, elle était la femme de Tom, un ancien ami qui était décédé en Afganistan, il y a quelques semaines à peine et dont Mat avait été à l’enterrement, voilà d’où il l’avait vu. Il fut assez troublé par cela mais hocha la tête avant que l’agent Harris ne parte. Puis il s’approcha de Kristen.
Bah tout d’abord bienvenue à vous ! Et… donc comme vous le savez je suis l’agent Eliot
Il lui sourit. Ici, il avait pris l’habitude de tutoyer les gens sauf l’agent Harris, qui était tout de même le patron. Mais étant donné qu’elle était nouvelle, il ne savait pas si elle préféré qu’on la tutoie ou vouvoie. Bref ! Il s’assit à moitié sur la table comme il avait l’habitude de le faire et sourit.
Et bien, l’Agent Harris vous a décris en gros ce qu’il se passe dans cette affaire et nous sommes en ce moment même sur quelques pistes et un témoin qui doit venir à 10 heure.
Il n’avait pas vraiment le vocabulaire précis qu’utilisaient les agents dans ce bureau, il avait plus celui de l’armée ce qui plaisait d’ailleurs à l’agent Berclay qui ne se lassait pas de le lui montrer. Bref ! Il regarda sa montre avant de reporter son attention sur elle puis prendre son café et de le boire. Il se demandait comment elle savait qu’il aimait celui-ci et pas un autre.
Sujet: Re: First Day At The FBI Dim 31 Jan - 11:28
Kristen appréciait le comportement de l'agent Eliot à son égard. Le fait de la vouvoyer démontrait du respect, et par extention, on pouvait deviner qu'il n'avait rien contre l'arrivée de la jeune femme dans leur équipe.
K - Merci, Eliot. Quant à vous tous ici, vous pouvez me tutoyer. Je serai un peu plus à l'aise je crois. Et m'appeller Kristen.
Ils étaient tous maintenant autour de la table, chacun assis à sa façon. Bercley lui tendit un dossier. Elle la remercia d'un sourire et commença à lire les documents qui s'y trouvaient : rapports du légiste, description de la scène de crime, etc. Il y avait même des photos. Au premier abord, un détail lui sauta aux yeux.
K - Mais, attendez... Ces sans-abris... Comment savez-vous que c'en sont ? Vous avez bien vu... B - Oui, on a vu, merci, répondit-elle comme véxée. Ils ont des vêtements propres et paraissent eux-même niquels. K - Donc ? B - On a vérifié sur les registres de la mairie s'ils faisaient partie du programme d'aide pour les sans-abris. C'était bien le cas. K - Donc notre tueur s'embête à les rendre... présentables ? B - C'est ce qu'on s'est dit aussi.
Kristen ne répondit rien. Sa collègue était plutôt sèche et autoritaire. Kris commença à réfléchir sur les motivations du tueur, et observait ses collègues dans le même temps. Les deux hommes étaient habillés de façon très classe, l'un était absorbé par un document, l'autre cherchait des différences sur les scènes de crime. Bercley, elle, était habillée de la même façon qu'elle, plutôt relax. Elle se sentit un peu moins bête. Une main sur son ventre, elle se leva et se dirigea vers le tableau où étaient aimantées des photos. Puis elle pensa à voix haute.
K - Pourquoi offrir un sirop de rêve, les rendre présentables, et ensuite les tuer. Ca n'a aucun sens. B - Ca en a pour lui.
Kristen, qui commençait à en avoir marre de ses répliques à la noix, s'adressa aux hommes :
K - Vous avez des hypothèses ?
Elle même en avait une qu'elle aurait bien voulu partager. Elle avait travaillé sur une affaire similaire, quand elle avait été appellée à Chicago. Le sirop de rêve, la morphine, tout était pareil. Mais le coupable avait été arrêté et n'était pas prêt d'en ressortir. Seulement, ils leur fallait déterminer le profil de leur tueur pour commencer les recherches. Et pour cela, il leur fallait des suppositions. Elle préférait quand même entendre celles de ses coéquipiers avant de donner son point de vue. Surtout qu'elle imaginait déjà les répliques cinglantes que lui lanceraient Bercley. Au premier abord, cette femme paraissait sympatique. A première vue uniquement.
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