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Ava & Jamie ‹ I've got a war in my mind

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MessageSujet: Ava & Jamie ‹ I've got a war in my mind Ava & Jamie ‹ I've got a war in my mind EmptyMar 14 Avr - 23:45




I'VE GOT A WAR IN MY MIND.

when you’re a kid, they tell you it’s all… grow up. get a job. get married. get a house. have a kid, and that’s it. but the truth is, the world is so much stranger than that. it’s so much darker. and so much madder. and so much better.


« Tu fais quoi ? » Jamie arqua un sourcil et se tourna en direction de son collègue. Il était bien curieux. Après tout, c’était sa pause déjeuner et elle faisait ce que bon lui semblait. « Je t’en pose des questions ? » répliqua-t-elle tout sourire en attrapant sa veste. Il ne se vexerait pas pour si peu. Il était habitué. Elle n’aimait pas vraiment qu’on s’immisce dans sa vie. Même lorsque c’était seulement pour savoir où elle comptait déjeuner. Sauf que là, elle ne comptait pas déjeuner. Pas tout de suite. Elle prendrait surement un sandwich ou une salade sur le chemin du retour. D’abord, elle allait se rendre dans le Bronx. Ce n’était pas vraiment le quartier qu’elle appréciait le plus. Sauf lorsqu’il s’agissait d’y retrouver Leo. A vrai dire, c’était la seule raison valable qui la faisait aller dans ce quartier. Aujourd’hui, elle s’y rendait pour des raisons professionnelles. Ou personnelles. Elle ne savait plus tellement. Ça commençait à se mélanger dangereusement. Mais elle avait besoin de ce face à face. Pour savoir ce qu’elle attendait réellement de Leo. Il ne lui avait pas tellement laissé le choix dans cette affaire. Il avait tout faire pour la faire changer et pour qu’elle soit d’accord avec le fait qu’il aide la dénommée Ava. Soit. Elle s’y était résignée à contrecœur. Mais elle ne comptait pas en rester là. Jamie avait besoin de savoir dans quoi il s’engageait. Cela faisait désormais plusieurs années que la jeune Irlandaise avait investi le FBI. Elle savait ce que c’était qu’avoir un indic’ et comment, parfois, ça pouvait tourner. Elle avait aussi vu nombreux agents ou flics entuber leurs indics. Leur promettre monts et merveilles mais n’aboutissant sur une relation qu’à sens unique. Elle voulait mettre les choses au clair avec cet agent. Elle n’aimait pas qu’on interfère dans sa vie –ça allait forcément la toucher d’une manière ou d’une autre- de manière volontaire ou non. Mais si c’était inévitable, elle souhaitait connaitre un maximum de détails, pour savoir à quoi s’attendre.  

Jamie se retrouva devant un bar sordide. Apparemment c’était ici que la dénommée Ava Widgerson avait investi pour les besoins de sa couverture. Si c’était impulsif comme décision de venir la trouver ici ? Complètement. Mais Jamie n’était pas stupide. Elle avait appris à se fondre dans la masse et à faire profil bas. Après tout, ça avait été son truc pendant quelques années. En y repensant, elle avait l’impression que c’était dans une autre vie. Elle s’attendait à trouver l’endroit plutôt vide. Fallait croire qu’ici, il n’y avait plus aucune notion de temps. Ça sentait l’alcool. Le whisky bas de gamme, du genre de ceux qu’elle avait testé dans ce village près de Tralee, en Irlande. Infecte. Elle repéra la jeune femme derrière le comptoir. Elle la reconnaissait de la photo de son dosser. Evidemment, la tenue dans laquelle elle se trouvait jurait quelque peu avec l’idée qu’on se faisait d’un agent respectable. Les joies du travail sous couverture. Jamie s’installa sur l’un des tabourets, attendant qu’elle ne vienne vers elle. Elle n’allait clairement pas l’alpaguer aux yeux de tous, lui demandant de s’isoler dans un coin loin d’oreilles pouvant trainer. Il y avait mieux niveau discrétion.

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MessageSujet: Re: Ava & Jamie ‹ I've got a war in my mind Ava & Jamie ‹ I've got a war in my mind EmptyMer 15 Avr - 12:21

Been tryin' hard not to get into trouble
   

On ne peut pas dire de moi que je suis la personne la plus patiente de la planète. Déjà presque trois semaines que je moisissais dans ce trou à rats sans débusquer les sbires de Morello, à croire que la « chasse à la pute » s’avérait en hiatus pour le moment. Bon sang, j’étais clouée ici et cela me rendait dingue. Certes cette « vacance » de recherche de nouvelles prostituées me permettait d’asseoir ma couverture, j’avais pu faire de nombreuses « sorties » de nuit pour asseoir l’idée que j’étais nouvelle dans le coin, pour vendre mon corps. Certains « pontes » locaux avaient pu me voir au Devil’s hands depuis mon « embauche », la nouvelle barmaid du bar, celle qui semblait en bout de course financière, qui se laissant peloter les fesses contre un pourboire généreux. Tout cela m’était profitable. Sauf que je devenais dingue ici, à enchaîner les heures de boulot sur des talons aiguilles vertigineux, sans nouvelles de Cooper et des avancées de la mission. Il gérait mes autres affaires, il devait me prévenir lorsque mon « indic » se manifesterait, s’il acceptait mon offre : Léo était ma seule chance de voir les choses évoluer plus rapidement. Il saurait auprès de qui m’introduire, où aller, sans que forcément j’aie à attendre que les hommes de mains de Morello fassent une rafle.  Mais Léo ne se manifestait pas. Et j’étais bloquée ici, attendant le bon vouloir de Morello. Ce bar était sordide, la clientèle tout aussi miteuse mais ... ce n’était pas le pire bouge du coin. « AVA ! » C’était la partie que j’aimais le moins dans mon « nouveau » job, mon patron. Benny était un petit « escroc » sans envergure qui avait ouvert ce bar pour blanchir de l’argent pour la mafia italienne. S’il était encore là, c’était principalement car il avait passé un accord au bon moment. Il restait sur le « marché » en échange d’informations et de sa collaboration. En l’occurrence il collaborait en m’aidant à étoffer ma couverture. Mais, il profitait un peu trop de sa « liberté » avec moi ... Cela l’amusait d’avoir un détective sous ses « ordres ». Je m’approchais de lui, roulant des hanches à l’attention de la clientèle de la salle, m’approchant de la table du fond où Benny avait pris ses quartiers. « Vire moi cette femme enceinte de mon bar ! Je ne veux pas de ce genre de femme dans mon établissement ! » Son établissement rien que cela ? Je tournais la tête en direction du bar et aperçu en effet un ventre rebondit accoudé au zinc. « C’est certain qu’elle ne pourrait que redresser un peu le niveau ici. » Je marmonnais à son intention en retournant au comptoir. C’est ce moment qu’elle choisit pour pivoter légèrement sur son tabouret, m’offrant son profil. OH PUTAIN DE MERDE ! Mais qu’est-ce qu’elle foutait là ?! Jamie Mayfair. La petite amie enceinte de mon potentiel indic. Rien sur mon visage ne laissa deviner ma surprise ou ma colère. Bon sang mais que venait-elle faire là ? Ça ne pouvait être une coïncidence, sur tous les bars du Bronx, elle atterrissait ici ? Dans son état ? Mais comment avait-elle pu me retrouver ? Cooper ne me l’aurait pas envoyé sans me prévenir et Léo, vu ses instincts protecteurs, ne l’aurait pas laissé y aller à sa place. Que foutait-elle là ? Elle devait sortir d’ici, maintenant. Parce que Benny me l’avait demandé et aussi parce que si elle était là ... Elle devait connaître mon identité ! Au bon sang ! Je m’approchais d’elle et m’accoudait au bar, prenant ma mine ennuyée, blasée, mon accent du Bronx mêlée d’une pointe d’accent italien (couverture oblige). « M’dame, le p’tron veux que vous partiez ! Votre p’tit bidon c’est pas le genre de la maison. » La prenant par le bras je l’aidais à descendre de son tabouret. On avait pas idée de venir ici enceinte jusqu’aux yeux. « Bailey, j’accomp’gne la d’me pour trouver un taxi, remplace moi tu veux mon mignon ? » Je lançais à l’un des serveurs avant d’entraîner la jeune femme vers la rue. Bon sang, bon sang, bon sang. Une fois la porte franchit je l’entraînais dans une allée toute proche avant d’exploser à voix basse. « Qu’est-ce que vous foutez là ! »

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MessageSujet: Re: Ava & Jamie ‹ I've got a war in my mind Ava & Jamie ‹ I've got a war in my mind EmptyDim 26 Avr - 16:42




I'VE GOT A WAR IN MY MIND.

when you’re a kid, they tell you it’s all… grow up. get a job. get married. get a house. have a kid, and that’s it. but the truth is, the world is so much stranger than that. it’s so much darker. and so much madder. and so much better.


« M’dame, le p’tron veux que vous partiez ! Votre p’tit bidon c’est pas le genre de la maison. » Jamie ne put s’empêcher d’afficher une mine embêtée. Elle oubliait encore parfois, qu’avec son ventre, elle ne faisait pas toujours de la bonne pub à des établissements pareils. Comme elle oubliait parfois qu’elle n’avait pas les mêmes capacités avec un ventre aussi rond.   « Bailey, j’accomp’gne la d’me pour trouver un taxi, remplace moi tu veux mon mignon ? » lança-t-elle à son collègue alors qu’elle lui tenait le bras pour l’amener vers la sortie. Jamie détestait avoir l’air d’une assistée, et pourtant, c’est ce qu’elle ressentait à chaque fois qu’elle ne pouvait bouger comme elle le pouvait.  « Qu’est-ce que vous foutez là ! » Ah c’était beaucoup mieux sans l’accent. Ça lui donnait plus de crédibilité… Mais elle comprenait… Garder sa couverture jusqu’au bout. Ça lui manquait beaucoup trop, elle soupira. « J’avais besoin d’une explication, de mettre les choses au clair… Comme vous préférez. » avoua-t-elle en haussant les épaules. Elle jeta un coup d’œil aux alentours, pour voir s’il n’y avait pas d’oreilles indiscrètes. Les accidents arrivaient tellement vite. « Ce n’est pas à vous que je ne fais pas confiance…. On ne se connait pas. Je connais juste beaucoup trop le métier. Et… J’suis méfiante de nature. » C’était la stricte vérité. Elle l’avait toujours été. Plus encore avec le métier qu’elle faisait.  Seulement, elle savait qu’une erreur de jugement pouvait lui couter la vie. Alors à force, ça lui était resté. Et puis, comme elle venait de lui dire, elle savait ce que c’était qu’avoir un indic’. Evidemment, chaque cas était différent. Mais elle avait vu certains accords mal tourner, ou il n’y avait qu’un des deux partis satisfaits. Autant dire qu’il s’agissait toujours du côté « autorité ». Elle aimait son métier et les affaires dont elle s’occupait, mais depuis qu’elle avait rencontré Leo… Elle avait remis beaucoup de choses en question. Ça n’avait pas été simple, mais ils avaient fini par former une véritable famille. D’abord à trois, avec Owen… Et maintenant, avec la petite merveille qui était dans son ventre. Jamie n’avait jamais franchement réfléchie à avoir un deuxième enfant. Oui, peut-être, un jour… C’est ce qu’elle s’était souvent dit, avant d’avoir d’autres choses plus urgentes à régler. Mais désormais, ça fonctionnait, et plutôt bien. Elle ne voulait pas que tout soit foutue en l’air parce qu’il s’amusait à jouer les indics. Elle comprenait sa décision au fond, même si elle restée persuadée qu’elle pouvait gérer ces… complications par ses propres moyens. Elle n’appréciait pas vraiment de mêler une personne étrangère à sa vie, à ses problèmes.  « Et… vous en faites pas, je comptais pas faire sauter votre couverture. J’sais la merde que ça peut être. » Par réflexe, Jamie passa sa main sur ventre plus que rebondi désormais, avant de jeter un énième coup d’œil à l’allée dans laquelle elles se trouvaient. Elle finit par reporter son attention sur Ava et ne put s’empêcher de la détailler. Elle était mignonne. Trop pour qu’elle soit franchement rassurée à l’idée que Leo ne soit en collaboration avec elle. Sérieusement, il n’aurait pas pu tomber sur une mégère de 45 piges qui n’avait pas un physique de mannequin ?

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MessageSujet: Re: Ava & Jamie ‹ I've got a war in my mind Ava & Jamie ‹ I've got a war in my mind EmptyDim 26 Avr - 19:20

Been tryin' hard not to get into trouble
   

Je n’avais pas pour habitude de prendre des indics. J’étais trop nouvelle dans le service, dans la ville pour avoir dénicher des contacts redevables mais, j’avais appris à gérer ceux de Cooper et je disposais de bons « tuyaux » par des jeunes auquel je reversais toujours un petit truc. Bref, Leo allait être mon premier véritable « contact » de ce type. L’approcher m’avais demandé un sacré travail de fond, j’avais enquêté sur lui, remonté sa trace aux Etats-Unis lorsqu’il avait été évident qu’il pouvait me rencarder sur la famille Morello. Le retrouver avait demandé un travail de longue haleine, tout comme le scénario d’approche que nous avions tissé avec Cooper. Je voulais aussi m’assurer de pouvoir tenir les engagements que je lui proposerai, que je pourrais assurer son anonymat, sa sécurité, la sécurité de sa femme et de ses enfants. Je ne serai pas le flic qui ferait mourir son indic par ses conneries, c’était hors de question. C’était ma condition pour « approcher » ce milieu via un informateur. Je ne voulais pas de mort sur ma conscience, je risquais ma vie, uniquement la mienne. Alors, imaginer ma surprise en la voyant débarquer ici, en la reconnaissant. Elle n’était pas supposée être là. Il devait faire ça pour la mettre en sécurité, venir me trouver ici dans son « état » n’était clairement pas ma vision de la sureté. Heureusement que la patron était un crétin fini, il m’offrait la possibilité de la sortir de là, de m’absenter assez longtemps pour lui parler. La prendre à part dans la ruelle était risqué. Pour moi comme pour elle. « J’avais besoin d’une explication, de mettre les choses au clair… Comme vous préférez. Ce n’est pas à vous que je ne fais pas confiance…. On ne se connait pas. Je connais juste beaucoup trop le métier. Et… J’suis méfiante de nature. » Nous avions obtenu assez d’info sur elle pour comprendre qu’elle bossait pour le gouvernement, de toute évidence on avait loupé le coche, vu qu’elle se trouvait là. Elle devait avoir plus de contacts que moi. Clairement. « Et… vous en faites pas, je comptais pas faire sauter votre couverture. J’sais la merde que ça peut être. » Mais alors bon sang que foutait-elle là ? La porte du bar s’ouvrit et se referma, les bruits de pas, d’une conversation. Je l’entrainais plus au fond de la ruelle, disparaissant dans le noir. « On ne peut pas parler ici. Rejoignez-moi au n°81 dans Brooklyn Heights. J’y serai dans trois heures. » Chuchotais-je avant de la laisser là. Si elle était venue ici, elle serait rentrée seule. Bon sang qu’est-ce qui m’avais pris de lui fournir mon adresse personnelle ? Elle ne pouvait décemment pas se présenter à mon adresse de « couverture ». Ce serait ardu de rejoindre mon appartement et risqué mais avais-je le choix ?

(...)

Pour me rendre chez moi je m’étais complètement métamorphosée dans les toilettes d’une station-service entre mon « logement de planque » et mon « boulot de planque ». Une perruque, d’autres fringues plus passe partout, genre « femme rentrant du bureau ». La pluie était l’alliée idéale pour camoufler mon visage sous un parapluie et une capuche. Je gravis les marches menant à mon immeuble rapidement, m’enfermant vite dans le hall. Au troisième se trouvait mon appartement et dès le premier étage, je pu entendre les aboiements de Bogart. Il reconnaissait toujours mon pas dans l’escalier. Elle était là, sur le palier. Je sortais rapidement mes clés de ma poche et ouvrais la porte, lui faisant signe d’entrée alors que je baissais pour rattraper la boule de poils en furie qui me faisait une fête digne de ce nom. Se taisant aussitôt. Brave chien. Le tenant toujours dans mes bras je fermais la porte et vérifiait qu’un coup d’œil circulaire que les stores étaient baissés et aucune lampe d’allumée. Cooper n’était pas encore venu nourrir et sortir le chien. Je lui donnais un os à ronger que je planquais dans une armoire de la salle de séjour avant d’abandonner mes « couches » sur une chaise, trench, lunette sans verre, veste, écharpe. Redevenant moi. Après une dernière gratouille au chiot, je me tournais vers ma visiteuse. « Vous vouliez me parler. Parlons. C’était imprudent de venir me trouver au bar. Leo a ma carte, pourquoi ne pas m’avoir contacté ainsi ? Pourquoi êtes-vous venu seule dans votre état dans un repère réputé de la mafia ? Quelles explications attendez-vous de moi ? si vous êtes là c'est que Leo vous a parlé de moi, du marché que je lui offre. » Je n’étais pas franchement en colère, plus déconcertée par cette visite. Elle n’était pas celle que j’attendais et cela me perturbait sérieusement.

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