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the girl next door Ϟ astaria

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MessageSujet: Re: the girl next door Ϟ astaria the girl next door Ϟ astaria - Page 2 EmptySam 21 Fév - 22:32



the girl next door
« Tu le connais bien, dis-donc. En tout cas, si tu passes le voir un de ces jours, n’oublie pas de me faire un petit coucou. » Je n’y manquerais pas, oui. Ça n’arriverait pas de sitôt, mais dans l’hypothèse d’un éventuel retour de moi-même, par ici, oui, il était évident que j’irais voir Lenzo. Peut-être même QUE Lenzo. Histoire de prendre de ses nouvelles, de me renseigner sur l’avancée de sa potentielle histoire avec Grrraou. Une Graouu que j’avais du mal à cerner, une Graou qui m’inquiétait tant elle semblait avoir de l’importance à ses yeux. Je ne voulais pas qu’il souffre. Certes, je ne le connaissais que depuis deux secondes, mais j’avais parfaitement conscience qu’il était quelqu’un de bien, quelqu’un qui ne méritait pas de se faire malmener par une fille, quelle qu’elle soit. « Tu m’estimes probablement trop, tu le sais ça? D’abord, je ne me suis jamais plaint de ton avis. Je te l’ai déjà dit, je t’en suis vraiment reconnaissant, et je garde tes conseils en tête, à la même échelle que ta vision incroyable de l’amour. » J’esquissais un sourire fier. « J’suis un vrai p’tit cupidon. » Au moins, ouais. « T’es une fille bien. Je sais que tu penses pas ça de toi, mais tu l’es. Certes, t’as ton côté bad girl et t’appelles ton bébé Satan ou le monstre, mais heureusement, sinon tu serais comme toutes les autres et tu te serais faite berner en beauté par mon frangin. » Quoi ? Il revenait encore là-dessus ? Mais qu’est-ce qui lui faisait croire, à la fin, qu’il y avait quelque chose entre son frère et moi ? « J’ai pas quinze ans, pour commencer. » je rétorquais, histoire de bien lui faire comprendre qu’il fallait avoir dans ces eaux-là pour se faire berner par Renji. « Ensuite, juste pour info... Je connais ton frère depuis à peu près neuf mois. Neuf mois durant lesquels j’ai été enceinte. J’crois pas que les babybump soit sa came, donc... Tu me vois avec un forme à peu près humaine, là, mais faut m’imaginer avec un ventre repoussant les limites de la normalité, les hormones en vrac, l’appétit d’une poubelle omnivore, l’agilité d’un pachyderme, la validité d’un grand invalide de guerre, le style vestimentaire d’un Kurt Cobain daltonien, et l’humeur d’un bulldog affamé. Je t’assure que j’étais très loin de vendre du rêve ou de susciter un quelconque fantasme lubrique chez quiconque, et surtout pas chez ton frère. Tu peux donc arrêter de t’inquiéter pour moi, je ne suis pas ce genre de nanas à ses yeux. » Evidemment, je passais sous silence notre rencontre, justement, celle qui s’était déroulée juste avant que je ne tombe enceinte et qui... NON ! STOP ! Changement de sujet rapide ! Vite ! « Et c’est Little Satan. C’est plus doux. » Tout à fait. Un Little Satan qu’il réclamait, d’ailleurs, et que je tâchais de lui livrer sans trop de casse, dispensant mes ordres comme un chef d’orchestre totalitaire. « Déjà, on dit assieds-toi. » me reprenait-il. « Le ‘toi’ a été ajouté en dernière minute, à la base c’était juste ‘assis !’, alors estime-toi heureux. » Dans une vie antérieure, j’avais du être un tyran, genre Mussolini, etc... Il n’avait pas l’air très à l’aise, mais j’installais quand même mon fils entre ses bras, poussant le vice jusqu’à l’autoriser à respirer. « Te fiches pas de moi, l’européenne. » « Française, pas européenne. Tu aimerais que je t’appelle l’océanien ? » Non, hein... Je tenais à ma nationalité comme je tenais à mes origines, mon héritage, ou ce qu’il en restait. On ne pouvait pas s’appeler Astaria Sibel Victoire de Salignac de la Mothe Fénelon, sans en conserver quelques cicatrices. Cicatrices insoupçonnées lorsqu’on me croisait, j’en avais conscience. En attendant, je lui laissais mon fils, et m’employais à trouver l’endroit où Renji aurait pu ranger mon matériel. « Essaye la grande armoire. Si ça n’y ait pas, il y a le coffre là-bas. Sinon, il a plusieurs étagères. » hum...? D’accord... Sauf que ce n’était ni dans l’armoire, ni dans le coffre. « Regarde aussi une nouvelle fois à l’endroit où t’as déniché le bout de dentelle. C’est possible qu’il en garde d’autres, ou avec des dvd ou des magazines ou des photos… Enfin, des tas de trucs de ce genre. Ça pourrait bien être dans ce coin. Il aurait pu mettre ton matos au beau milieu de tout ces trucs pour te faire chier et t’exaspérer. » « Tu crois ? » Non, je l’aurais vu, c’était quand même encombrant comme truc... Cela dit, je regardais à nouveau, en vain. « Dis, tu me donnerais ton numéro aussi? » Ha oui, tiens, bonne idée. « Si t’as besoin d’un coup de main, ou d’une baby-sitter, t’auras plus que le droit de m’appeler. » « T’inquiète, tu m’avais déjà eu à ‘dis, tu me donnerais’... » je répondais, en revenant vers lui. Pas besoin d’argumenter, j’avais déjà toutes les raisons du monde de lui offrir mon numéro. Son frère l’avait bien, lui. Du coup, tirant un stylo argenté qui devait valoir une blinde, de sur le clavier d’ordinateur, j’indiquais mon numéro de portable sur un post-it, tout en récupérant le combiné du téléphone, pour le caler entre mon épaule et mon oreille. « Jack ? » Oui, je venais d’appeler le bar, j’en avais marre de chercher. « J’trouve pas. T’es sûr que c’est dans son bureau ? Joue pas au con avec moi, sinon je fais monter les filles dans le bureau, et j’organise une fête là-haut. » En gros, j’allais bien foutre le bordel, et lorsque Renji rentrerait, découvrant son bureau si privé encombré de strip-teaseuses dansant et buvant sur son canapé hors de prix, c’est celui qui m’avait filé les clefs qui prendrait. « Parfait, merci ! » C’était dans le placard fermé à clef, dont la clef se trouvait..... Là ! Sur l’étagère du mur mouvant. « C’est quoi cette habitude de tout enfermer à double-tour ? » j’interrogeais, sans réellement l’interroger, Lenzo. Y avait aussi le tiroir du bas, de son bureau, qu’il verrouillait à chaque fois qu’il quittait la pièce... Bref, ce mec était un peu trop parano pour moi. « Il me rend niais, ce petit. » lâchait-il alors que j’ouvrais le placard pour tomber sur mon matériel, et tout un tas d’autres trucs auxquels je ne prêtais pas la moindre attention. Pas mon business. « Oui, il a cet effet-là sur tout le monde. Sur les femmes, c’est encore pire, elles se mettent à secouer de la tête en faisant des bruits chelous. » je répondais en entassant mon encombrant matériel sur le canapé. « Dis, tu m’aiderais à descendre tout ça jusqu’à la voiture ? » Question rhétorique, puisque dix minutes plus tard, il charriait mes affaires jusqu’à la rue, tandis que je lui collais au train, le porte-bébé sous le coude. Il avait mon numéro, donc ce n’était pas des adieux, et puis... Et puis j’allais le revoir au vernissage, pas vrai ? Je l’espérais. J’avais vraiment envie de connaître la suite des aventures de Graouuuu et Lenzo. En attendant, il me fallu plusieurs longues minutes de conduite en direction de Manhattan, avant de me rendre compte que ce truc pointu, dans ma poche de jean, c’était les clefs du bureau que j’avais oublié de rendre. Oups.



with: Lenzo | date: 17/02/15
cassie at atf.


The End.
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