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Tapage Nocturne [Samuel & Polina]

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MessageSujet: Tapage Nocturne [Samuel & Polina] Tapage Nocturne [Samuel & Polina] EmptyJeu 7 Aoû - 15:02


Tapage nocturne Tapage Nocturne [Samuel & Polina] K2ppmtf

Sam Tapage Nocturne [Samuel & Polina] Qxshmfu Rina



- Laisse-moi encore ... laisse-moi encore les dévorer de baisers ... . Ce n'est qu'un chuchotement soufflé tout contre ses lèvres alors qu'elle semble se plaire à s'éloigner de moi, visiblement par jeu. Mais un jeu qui ne fait que renforcer ma frustration alors que j'ai besoin du contact de ses lèvres comme un foutu camé. Polina ... mmhhh reviens bébé ... viens ... . Ses lèvres se rapprochent lentement des miennes alors que je l'attire au dessus de moi par le bras alors que je suis étendu sur le dos dans un lit quelconque d'une pièce que je ne reconnais que très vaguement. Mais peu m'importe ce qui se trouve autour et où nous nous trouvons alors, je n'ai d'yeux que pour elle tandis que nos corps cherchent bientôt plus de contact encore, habités par cette passion féroce. Je t'ai tellement voulu ... . Ce sont là les derniers mots qui s'échappent d'entre mes lèvres alors que je me réveille soudain ... seul.

- Putain de merde ! jurais-je en frappant le lit de mes deux poings.

Étendu sur le ventre, je plonge un instant le visage dans l'oreiller. Mais bon sang, voilà qu’elle vient m'enquiquiner jusque dans mes rêves ! Déjà qu'elle ne quitte plus mes pensées depuis la dernière fois, ça commence à bien faire. Ça fait un moment que je suis sans nouvelles de sa part depuis. Bon, certes je n'ai pas donné de nouvelles non plus depuis ce qui s'est passé ce fameux soir. Quand je repense que je l'ai embrassé, qu'on s'est embrassés. Et puis ensuite, silence radio. Ni l'un ni l'autre n'a été foutu de l'ouvrir jusqu'à ce qu'on arrive devant chez elle et comme un con, je l'ai laissé sortir de la voiture sans même chercher à lui glisser un mot ou la retenir. Et depuis, c'est comme si elle n'avait jamais existé. Pas dans le sens où je l'aurais oublié, malheureusement non, loin de là ... mais plutôt de par cette absence de contact entre nous. C’est pour dire, on ne s'est même pas recroisés alors qu’elle habite pas très loin dans le même quartier. Merde, on est quasiment voisins si ce n'est qu'une rue coupant en perpendiculaire nous sépare.
En même temps, mon job me fait commencer aux petites heures du matin et rentrer assez tard le soir, du moins quand je suis dans le coin. Je me trouvais deux États plus loin une partie de la semaine. Enfin bref.






Incapable de retrouver le sommeil après cette petite sieste du début de soirée alors que je me suis endormi devant un film, je songe à aller peindre un peu histoire d'évacuer ma frustration et surtout penser à autre chose. Ce que je fais ne tient pas pour moi d’œuvre d'art mais j'y trouve là un bon défouloir, c'est en général le plus sûr témoin de mes pensées, de mon stress et de tout ce qui me ronge la plupart du temps. Des noires pensées que je transferts sur une toile qui se teinte alors de cette même couleur sombre que j'affectionne. Certains y verront peut-être quelque chose d'artistique ou d'intense. Pour ma part, j'y vois parfois de la beauté mais surtout quelque chose de particulièrement évasif. Ma femme me disait souvent autrefois que j'arrivais à mettre de la beauté et de la majesté dans mes élans de rage. Mais au final, ce n'est que la toile désormais vide de ma vie où je balance des coups de pinceaux ou des jets de couleur à l'arrache, un peu comme si je cherchais à me défouler en tapant comme un forcené sur une batterie. J’en ai d'ailleurs joué plus jeune et j’ai parfois envie d’aller récupérer celle restée chez mon père à Telluride. J'ai joué dans un ou deux groupes de rock fut un temps et j'adorais ça. C’est encore quelque chose qui me fait envie à l'heure actuelle. Enfin soit. Évocation du passé terminée.





Me voilà devant une nouvelle toile que j'ai décidé d'intituler "Frustration extrême". Ridicule quand j'y pense. Aussi ridicule que les jets de peinture que je balance en tout sens sur cette dernière. Et sans doute plus ridicule encore au vu des rasades de Whisky que je balance tour à tour dans ma gorge plus souvent que mes coups de pinceaux. Le temps défile alors que ma frustration ne fait que se renforcer, incapable que je le suis de la sortir de mes pensées. Alors finalement, passé minuit, je décide de sortir. Ouais je sais, c'est pas une heure pour aller embêter une jeune femme mais c'est mon côté impulsif, que voulez-vous. Et puis je suis trop beurré pour prendre réellement conscience de mes actes. C’est maintenant, rien à foutre ! Vous faites chier à la fin !!

Sortant de la baraque armé de mon fond de bouteille, je fais bientôt demi-tour en remarquant qu'il n'y a quasiment plus rien. Je balance la bouteille sur la pelouse près de mon allée avant d'aller en prendre une toute neuve. Je me débarrasse du bouchon en chemin, et me dirige d'une démarche sûre ... enfin presque mais en tout cas déterminée, vers chez elle. Je croise un type qui promène son chien tardivement pour un "popot" et lui adresse un regard noir alors qu'il me regarde d'un drôle d'air. Je m'envoie une nouvelle rasade de Whisky sous ses yeux et lui balance Quoi ?! Un problème mec ?! Mais le type a tôt fait de baisser la tête et de s'éloigner. Tsss ... .

J'arrive un instant plus tard devant chez Polina. Je me rends compte que je ne me suis même pas changé. Mon tshirt blanc est bariolé de peinture noire et on dirait que j'ai plongé mes bras dans le cambouis. Avec ça, j'avais passé un jean à moitié déchiré en sortant du pieu - dans le style grunge on ne fait pas mieux ... - ou dans le style douteux. J'ai l'air d'un camé doublé d'un alcoolique et d'un vagabond. Putain, rien à foutre ! Je suis sûre qu'elle me trouvera sexy comme ça.
Je remarque sa voiture garée dans l'allée et je vais alors me poser sur le capot, déclenchant exprès l'alarme au passage. Les pieds posés sur le pare-choc de sa voiture, je suis installé nonchalamment, attendant que l'alarme la pousse à sortir de la baraque. Plus discret, tu meurs ... .
Et quand je la vois alors sortir et débouler vers moi en coupant l’alarme de la voiture, je lui adresse un sourire très fier.

- Hey poupée ! J'me suis dis que j'allais passer te faire un coucou depuis le temps. Ça me démangeait, tu vois ? Jolie entrée en matière Samuel ... . Ouais bah j'suis bourré, j'fais pas dans la finesse ! Pas de nouvelles bonnes nouvelles, c’est ce qu'on dit pas vrai ?! lui balançais-je ensuite comme un reproche qui sort de nulle part.

Ce qu'il y a de sûr, c'est que Polina n'est pas franchement ravi de me voir débarquer à cette heure-ci chez elle et encore moins du tapage que je mène car soyez certains que je suis tout sauf discret.

- Tiens, j'suis pieds nus ! J'avais même pas remarqué ... me fis-je la réflexion à voix haute. T'en veux ? lui dis-je en lui tendant la bouteille après m'être envoyé une nouvelle goulée plus longue que les autres. Allez, lâche-toi un peu bordel de Dieu !

Le ton commence à monter alors qu’elle me jappe littéralement dessus et tente de me faire descendre de sa voiture. Voiture qui se prend une lichette de Whisky lorsqu’elle parvient à me tirer vers elle. Baptisée ! Au nom du Père, du fils et du saint machin ! beuglais-je en balançant des rasades de Whisky sur le capot en m'appliquant à faire le signe de croix. Polina elle, vocifère telle une furie à côté de moi, et bientôt, un jeune type d'environ la vingtaine alerté par le tapage vient à notre rencontre.

- Hep, il vous cause des ennuis madame Levachov ?

Mais Polina n'a le temps de rien dire que je saute du capot contre lequel je m'étais ré-appuyé et fais face au type que je menace en le choppant d'une main par le col.

- Mêles-toi de tes affaires connard. On s'amuse, tu vois pas ?!

Je secoue un peu le type qui menace alors d'appeler les flics.

- Mais appelle-les, foutu connard, appelle ! J’en ai rien à carrer ! J't'aurais déjà salement mis sur la gueule le temps qu'ils se ramènent !

Polina intervient alors et insiste pour qu'il n’en fasse rien. Elle cherche alors à me tirer vers elle en m’attrapant le bras tandis que je menace le type de lui écraser la bouteille sur la gueule. C’est un de ces jeune mecs aux allures de racaille, et il pense pouvoir faire son kéké et arrêter un type comme moi. Mais viens mec ! Viens !!! Polina glisse bientôt sa main dans la mienne alors que je me défais de sa prise autour de mon poignet, et la façon dont elle entrelace nos doigts détourne mon attention un instant. J'abaisse la bouteille que je brandissais jusqu'alors et lui adresse un regard vacillant. Le ton de sa voix est plus doux tandis qu’elle cherche à me convaincre de la suivre à l'intérieur.

- Ok bébé ... ok, j'te suis ... . lui lâchais-je fin beurré tandis qu'elle signifie au type que tout va bien et qu’elle s'occupe désormais de moi.

Mais ce sale fils de pute balance alors le mot de trop et je me dégage soudain de la prise de Polina pour aller lui coller une beigne. Sauf que je me loupe suite à une perte d'équilibre et que c'est lui qui m'en colle une en pleine face. Je sors alors littéralement de mes gonds et il faut alors l'intervention du type croisé avec son chien un peu plus tôt dans la rue pour nous séparer.
La suite, je n'en ai qu'une vague idée alors que je me retrouve bientôt étendu sur un canapé. Polina est là près de moi, nettoyant mes "égratignures".


- Mmmhhh toi ... ça faisait une paye que je voulais te mettre la main dessus ! Pourquoi t'étais ... putain, où t'étais passé bébé ... ?

Je suis tellement beurré que ce petit surnom affectif franchit tout naturellement la barrière de mes lèvres. Bon sang, je me comporte comme un vieil ivrogne.



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MessageSujet: Re: Tapage Nocturne [Samuel & Polina] Tapage Nocturne [Samuel & Polina] EmptyJeu 7 Aoû - 18:42


Tapage nocturne



Trois semaines étaient passées depuis mon fameux accident, et ma rencontre avec Samuel. Trois semaines, et je n'avais aucune nouvelle. En un sens, cela ne me choquait pas. Il n'avait pas l'air du genre à recontacter une femme pour quoi que ce soit. Il avait ce caractère d'ours qui m'exaspérait fortement, et qui ne me manquait pas. En revanche, je n'arrivais toujours pas à me défaire de ce regard. Il me hantait, nuit et jour. Il me poursuivait même dans mes rêves, c'est pour dire ! Non, je devais l'oublier, il n'était pas question que ce soit moi qui le relance. Ma fierté m'en empêchait. J'avais longuement hésité à aller le saluer, mais je me rendais vite compte que je ne savais finalement pas grand chose de lui, et qu'il ne m'avait même pas indiqué où est-ce qu'il habitait. Rah, rien que de penser à tout ça me met les nerfs à vif, et ceci se voyait fortement. D'ailleurs, il avait fallu peu de temps à Willa pour se rendre compte de mon état et de me demander à quoi il était du. En effet, à l'accoutumée, j'ai plutôt calme et posée, mais depuis, j'étais tout en nerf. J'avais l'impression de retrouver le caractère de mes quinze ans. Je regressais et cela n'était pas de très bonne augure... Willa avait donc fait sa petite enquête, et c'était Ivanov qui lui avait parlé de Samuel. Bien entendu, une fois qu'elle fut au courant de sone existence, elle ne put s'empêcher de venir me questionner à son sujet. Mais je l'expédiais rapidement et gentiment, lui faisant comprendre qu'il n'était que celui qui m'avait sauvé la vie, et qu'il avait refusé mon invitation à dîner, ce qui faisait de lui un rustre. Non, effectivement, je lui avais pas donné une bonne image de cet homme... Mais après tout, il n'avait pas été des plus corrects envers moi, et dans ce genre-là, j'avais assez donné. Je ne désirais pas retomber sur le même type d'homme... Je n'ai pas fui mon mari pour retomber dans les pattes d'un agressif. Non, très peu pour moi. Et pourtant, il avait quelque chose qui m'attirait implacablement à lui, et je ne savais pas comment me défaire de cette emprise qu'il pouvait avoir sur moi.

Mes journées étaient on ne peut plus remplies par les cours que je donnais, mais afin de le sortir de ma tête, je décidais d'en faire encore plus. Ainsi me mis-je à composer comme je l'avais jamais fait auparavant. Je passais une grande partie de mes nuits à composer, et la journée, je rectifiais en appliquant ce que j'avais écrit la nuit, soit au piano ou à l'alto. Piano pour la basse continue, et l'alto pour tous instruments accompagnant, et toute les fiortures qui allaient avec. J'étais très adepte du mouvement baroque, et ainsi, je recherchais de consonnances de cette époque-là, tout en restant un minimum contemporaines, et inattendues. Ivanov ne m'avait jamais vue à ce point acharnée, et très vite, il me demanda ce que je comptais faire de toutes ces partitions qui traînaient un peu de partout dans la maison. C'est donc à ce moment-là que je décidais de me mettre sur un florilège. Que j'éditerai peut-être un jour. C'était mon nouvel objectif. Par ce travail acharné, j'aidais aussi Ivanov, qui continuait à prendre des cours de musique durant l'été, et grâce à cela, il faisait des progrés phénoménaux.

Un soir, à ma grande habitude, je me servis un bon verre de vin blanc, et me remis à composer. Après quelques heures concentrée, je pris conscience de l'état dans lequel j'étais. Tremblante et sueur, comme si je venais de courir un marathon. Je montais alors à l'étage pour ainsi me glisser sous ma douche. Je laissais couler l'eau fraîche sur ma peau brûlante, ce qui me provoqua un doux frisson... Le temps d'un instant, les yeux mi-clos, je me mis à m'imaginer Samuel se plaçant tout contre mon dos, et me... Mais non ! Mais c'est pas possible, non ! Ma pauvre fille, il te faut arrêter de fantasmer telle une gamine de vingt ans ! Je sursautais alors de ma propre bêtise, et sortis de la douche précipitement. J'enfilais la première nuisette qui me tomba sur la main, avant de redescendre au salon, et de me remettre à plancher.

Spoiler:

J'ouvris la fenêtre au passage, me permettant de profiter du petit air frais désormais la nuit légèrement avancée. Mais alors que je me réinstallais à la table qui faisait office de bureau, j'entendis un homme brailler au loin. Ô joie, entendre les ivrognes s'en prendre aux passants. Enfin bref, je ne relevais pas. Ceci était assez fréquent, je m'étais quelque peu habituée... Cependant un instant après, c'est l'alarme de ma nouvelle voiture que j'entendis retentir. Oh ça non, il n'avait pas intérêt à s'attaquer à ma voiture ! Je remontais alors en vitesse dans ma chambre pour me mettre un peignoir sur le dos, et je vérifiais au passage si tout ce grabuge n'avait pas réveillé mon fils. Fort heureusement, non.
Bon, à nous deux satané alcoolique venant me déranger dans mes élans artistiques.

Qu'elle fut ma surprise lorsque je reconnus là, Samuel étendu sur mon capot, complètement ivre. Alors c'était lui qui avait crié contre le passant, et qui venait maintenant me déranger en pleine nuit !? Cet homme est totalement dérangé. Je m'approche alors de lui, en furie.

- Samuel ! Mais qu'est-ce que... !? Venir me voir en pleine nuit, mais t'es complètement malade... lui balançais-je, sans crier, ne désirant pas réveiller tout le quartier. Je coupais l'alarme et m'approchais de lui. Descend de là immédiatement.
- Tiens, je suis pieds nus ! J'avais même pas remarqué ...


Je me frappais alors le front, dépitée. Il puait l'alcool à dix mille, et en plus de cela, il était ivre au point de sortir sans ses chaussures. Ca n'allait plus du tout.

- Samuel, reprend tes esprits, et descend de mon capot !

Le ton montait. Il était saoûl, pas sourd aux dernières nouvelles. Mais alors qu'il se décida à descendre enfin, il s'amusa à baptiser ma voiture, et se prendre pour un prêtre. J'aurai tout vu ! J'allais devoir m'en occuper... Comme si je n'avais que ça à faire !

- Mais pousse-toi de là ! Elle est neuve, pousse-toi !avais-je hurlé assez fort pour que tout le monde m'entende.

Merci Samuel, franchement merci. Dans le genre discret, on ne peut faire décidément pire !
Un jeune homme s'approcha de nous, désirant m'aider, mais je n'eus rien le temps de dire que Samuel l'agressait déjà alors qu'il n'avait rien fait. Je tentais alors de m'interposer entre les deux, et de le sommer de le lâcher, il n'y avait rien à faire, il ne lâchait rien. J'essayais tout de même de les séparer, mais je ne faisais pas le poids face à eux. J'attrapais alors tendrement sa main tout entrelaçant nos doigts, espérant que ceci le calmerait. En effet, il n'en fallut pas plus pour qu'il rapporte son attention sur moi. Je tirais donc pour le ramener à la maison, qu'il puisse décuver sans d'autres bêtises, plus graves que celle-ci. Pourtant, la bagarre reprend rapidement lorsque le jeune homme le provoque bêtement... Chose à ne pas faire avec lui... Je pensais alors qu'il ne me restait plus qu'à appeler la police afin qu'elle puisse les décoller, mais bien heureusement, un homme promenant son chien passa par là, et réussit à les calmer. Je le remerciais vivement avant de tirer Samuel à l'intérieur. Mais quel bagarreur, je vous jure !

Je l'allongeais alors sur l'un des sofas du salon, et revins avec une compresse et du désinfectant. J'agissais avec délicatesse et douceur, j'espérais ne pas lui faire trop mal en taponnant gentiment contre ses blessures. Même si j'étais soulagée, j'étais tout de même inquiète de son état. Il s'en était prise une bonne... Qu'il avait mérité, certes, mais une bonne.

- Mmmhhh toi ... ça faisait une paye que je voulais te mettre la main dessus ! Pourquoi t'étais ... putain, où t'étais passé bébé ... ?

Je lui claquais alors gentiment la joue, mais assez fort pour qu'il la sente et reprenne un peu ses esprits. L'odeur de l'alcool ne s'était pas encore dissipée, et je songeais à combien de bouteilles il avait pu s'enfiler avant d'avoir la brillante idée de venir à ma rencontre à une pareille heure. Il n'y avait que lui pour avoir des telles idées.

- Tu ferais mieux de te taire, tu commences vraiment à raconter n'importe quoi... Oh, en plus de ça, tu empestes l'alcool. C'est répugnant ! J'esquissais une grimace avant de poser la compresse souillée sur la table à côté. Je me tournais vers lui : Qu'est-ce qu'il t'a pris de vouloir venir chez moi en pleine nuit ?

Mon ton était plus doux, et instinctivement, j'avais délicatement posé ma main sur sa joue. Accroupie pour être à sa hauteur, je plongeais mes yeux dans les siens, comme à mon habitude. Je retrouvais ce regard, et je n'en étais que plus ravie... Même si j'aurais préféré que cela ne se fasse dans d'autres circonstances. Après un moment en silence, et l'envie furieuse de l'embrasser, je me levais pour ne pas y céder et lui déclarais, en allant lui chercher un verre d'eau :

- Tu as besoin de boire. De boire de l'eau, hein. Je préfère préciser. Et également de te rafraîchir. Alors une fois que tu te sentiras de te lever, la douche est à l'étage... Verre apporté. Oh, et le dentifrice, c'est pas optionnel. rajoutais-je.

Je m'installais de nouveau à mon bureau et tentais de reprendre mon écriture. Je sentais son regard sur moi, et un sentiment étrange me parcourut. J'étais gênée, et en même temps... une certaine excitation m'électrisait le corps. Je n'en revenais pas, il me faisait de l'effet. Cet homme peint de noir, accoutré comme un punk, et ivre me faisait de l'effet ! La chose était improbable. Je déglutis un instant, et je tournais mon regard vers lui pour encore une fois, planter mes azures au fond de ses pupilles. Oh la la, alerte rouge, alerte rouge, reprend-toi ! Je revenais à ma partition afin de ne pas me laisser aller à certaines envies incongrues.


© Narja - S. Amakusa pour Never Utopia
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MessageSujet: Re: Tapage Nocturne [Samuel & Polina] Tapage Nocturne [Samuel & Polina] EmptyJeu 7 Aoû - 22:08


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- Mmmhhh toi ... ça faisait une paye que je voulais te mettre la main dessus ! Pourquoi t'étais ... putain, où t'étais passé bébé ... ?

Hein ?! Cette petite baffe marquée n'est pas la réponse que j'attendais, mais au moins a-t-elle le mérite bien que bref de me remettre un peu les idées en place.

- Tu ferais mieux de te taire, tu commences vraiment à raconter n'importe quoi... Oh, en plus de ça, tu empestes l'alcool. C'est répugnant !

Sa grimace me fait sourire d'un air que je devine particulièrement con tandis qu'elle me demande alors ce qui m'a pris de me ramener ainsi chez elle en plein milieu de la nuit.

- Tu me manquais ... quoi d'autre ? Trois ... foutus semaines ! Ma voix s'éteint légèrement alors que je sens sa main se poser doucement sur ma joue et que mon regard se perd un instant dans le sien. Alors qu'elle est accroupie à mon niveau, j'ai juste envie de m'emparer de ses lèvres postées à cette si courte distance des miennes, si tentatrices, si douces ... comme dans mon souvenir. Mais elle se redresse soudain l'air de revenir à elle qui semblait tout aussi perdue que moi dans ses pensées. Putain pars pas .... Mais finalement, elle revient avec un verre d'eau. J'observe un peu autour de moi en me redressant dans le canapé. Il y a des partitions ça et là dans la pièce, de ce que je peux voir. C'est vrai qu'elle m'avait dit quel était son domaine. Un piano à queue se trouve plus loin dans un coin de la pièce.

- Tu as besoin de boire. De boire de l'eau, hein. Je préfère préciser. Et également de te rafraîchir. Alors une fois que tu te sentiras de te lever, la douche est à l'étage... Oh, et le dentifrice, c'est pas optionnel.

- Déconne pas, c'est pas de boire de l'eau qui va éponger, t'as rien à grignoter ? lui demandais-je avant de me décider à me sortir de ce foutu canapé dans lequel je risque de m'endormir si j'y reste une minute de plus. Une douche froide me fera le plus grand bien et je rejoins ainsi la salle de bain selon ses directives en lui balançant un Chef oui chef ! accompagné d'un salut militaire. C'que je peux être con quand je suis bourré mais au moins suis-je carrément plus sociable.
Arrivé dans la pièce d'eau de l'étage, je me débarrasse de mes fringues et me dirige droit dans la douche où je m'affale un instant contre la paroi carrelée en fermant les yeux. Bon sang ce que ça fait du bien ! Une petite dizaine de minutes plus tard, je rejoints Polina dans le salon, juste paré de mon jean au vu de la crasse qu'il y avait sur mon t-shirt.

J'espère juste qu’elle ne s'offusquera pas de me voir débarquer torse nu de la salle de bain. Je termine de me sécher les cheveux en descendant doucement l'escalier avant de jeter la serviette sur un meuble au passage. Puis en passant près du piano, je caresse les touches de ce dernier du bout des doigts avant de jouer un semblant de mélodie à mon bref passage près de ce magnifique instrument. J'ai toujours adoré le piano et s'il y a un instrument dont j'ai pu apprendre un peu à jouer tout môme, c'est celui-là. Ma femme m'a ensuite ré-appris un peu lorsque j'ai perdu entre temps. Disons que je n'ai jamais été doué en solfège mais que je jouais à l'oreille, comme on dit.

Installée à son bureau, Polina est visiblement concentrée sur une partition et je l'observe alors un instant dans le plus grand calme. Elle est vraiment séduisante dans ce peignoir fin et cette nuisette. Putain, c'est moi ou elle est encore plus belle que la dernière fois ? Je suis trop con d'être venu ici alors que ... en fait non, je crois que j'ai plutôt bien fais ?! A croire qu'elle a capté mon regard insistant ou bien même mes pensées car elle se retourne soudain vers moi, plantant ses magnifiques yeux bleu dans les miens.

Arrête ça ... c’est une vraie torture .... Yep, une torture tant physique que morale alors qu'à chaque fois, comme en cet instant précis, elle fait naitre ce désir au fond de moi. Désir qui en l’occurrence dépasse l'ivresse.

Elle se détourne soudain vivement, un peu comme tout-à-l'heure et je décide alors de ne pas insister. Je me glisse sur le banc deux places installé face au piano et pose mon avant bras sur le dessus de l'instrument en y appuyant mon front, effleurant à peine les touches. Puis je sens Polina s'installer un instant plus tard à côté de moi et lorsque sa jambe frôle la mienne, je suis parcouru d'un délicieux frisson. La tête toujours appuyé sur mon bras, je tourne le visage vers elle et lui adresse un petit sourire tandis que l'une de mes mains se glisse sur la sienne et la guide jusqu'aux touches.

- Quand je t'ai dis que tu m'avais manqué ... c'était sincère. J'ai passé trois semaines épouvantables. Tu m'obsèdes littéralement depuis tout ce temps. Un sourire mutin prend place sur mes lèvres alors que je me rends compte du côté étrange de mes propos. J’ai l'air louche là ?! plaisantais-je en prenant alors ensuite des airs de gros crevard en manque de sexe. Puis je redeviens un instant plus sérieux et attrape sa main avant d'y déposer un baiser alors que je porte cette dernière à mes lèvres sans quitter Polina des yeux. Tout comme lorsque ma main se glisse dans sa nuque pour la rapprocher de moi tandis que l'autre caresse l'autre côté de son visage et que je réduis alors doucement la distance entre nos ourlées.

- J'peux te garantir que tu devais sacrément me manquer pour que j’en vienne à me mettre dans pareil état.

Le désir qu’elle anime en moi alors qu'elle capture à son tour mes lèvres se mue bientôt en un véritable brasier. Pour rien au monde je ne regrette la tournure qu'a pris cette soirée à partir de l'instant où je suis sorti de chez moi.



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MessageSujet: Re: Tapage Nocturne [Samuel & Polina] Tapage Nocturne [Samuel & Polina] EmptyVen 8 Aoû - 15:00


Tapage nocturne



Samuel n'était pas des plus frais, et je ne savis pas trop comment lui faire éponger tout cet alcool qu'il pouvait avoir dans le sang. Cela faisait bien longtemps que je ne m'étais pas mis dans un état tel que le sien, ainsi ne savais-je pas quoi lui donner à un part d'eau et l'inviter à prendre une bonne douche. Tandis qu'il se décide enfin de se lever du sofa, il me fait part de son envie de grignoter quelque chose. Soit, j'allais voir ce qui pouvait faire l'affaire. Fin de semaine, il ne restait plus grand chose dans le frigidaire. Mmmh, il était temps de faire quelques courses. Je lui préparais alors un plat de pâtes. Avec ça, je ne pouvais pas trop me tromper. Je lâchais un léger rire avant qu'il ne monte à l'étage se doucher, face à son salut militaire. Quel pître, mais quel pître ! Je venais d'en pêcher un beau, tiens. Je préparais tranquillement son plat pendant qu'il se rafraîchissait à l'étage...

De nouveau installée à mon bureau, je laissais cuir les pâtes qui devraient être prêtes d'ici une bonne vingtaine de minutes. Pendant ce temps, je tentais de reprendre, encore une fois, l'écriture de mon andante... Mais en le sachant sous la douche, non loin de moi, je ne pouvais empêcher mon esprit de s'évader et d'imaginer mille et une choses. C'en devenait grave. J'avais hâte qu'il descende, que mes idées tordues puissent se dissiper, c'est pour dire ! Après plus d'une dizaine de minutes, je sentis un regard se poser sur moi. Bien, il était là, et je le sentais me dévorer des yeux... Je ne savais si c'était une bonne idée de me retourner et de l'affronter au vu de l'état dans lequel il me met... Oh et puis, tant pis ! J'étais d'humeur à suivre mes envies. D'un mouvement vif, et peu discret, je lui fis face et plongeais mon regard bleu azur au fond du sien. Oh bon sang !! Oh non, mais non ! Il avait osé, il avait vraiment osé ! Il était là, tout à proximité, torse nu ! Je sentis le feu embraser mes joues, devenant cramoisie. J'étais repérée, grillée, cuite. Dans tous les sens du terme. Je ne sais combien de temps nous nous sommes regardés de cette façon, mais lorsque je revins à moi, je me détournais vivement, pour lui faire dos. Je tentais de remettre de l'ordre dans ma tête, et dans mon corps. Je sentais mon coeur battre à la chamade, et ma respiration saccadée... Une fois remise, je pouvais enfin me rapprocher de lui en espérant demeurer la plus neutre possible.

Je l'avais entendu jouer une douce mélodie qui m'était inconnue, et je compris par là qu'il devait sûrement avoir de légères notions de musique et solfège, ce qui me ravie. Je m'installais à ses côtés sur le banc du piano. Nos corps n'avaient jamais été aussi proches... Tout du moins, pas que je m'en souvienne. Nos jambes se frôlaient doucement, ce qui me provoquait une sensation des plus agréables. Tête posée contre l'instrument, j'observas le moindre de ses gestes... Lentement, il tourna son minois vers moi, et m'offris un doux sourire, que je lui rendis avec joie. A ma grande surprise, il attira ma main sur les touches et instinctivement, je me mis à jouer doucement, en prenant soin d'appuyer sur la pédale permettant d'étouffer le son. Je ne voulais pas que Ivanov se réveille. Une tendre mélodie que j'improvisais au fil de mes envies accompagnait la sincérité de ses paroles. Je ne pus me retenir de rire lorsqu'il se rendit compte de la tournure étrange de ses propos qui le faisaient passer pour un malade obsessionnel - son faux air pervers m'amusait plus qu'autre chose... Il entrelaça ma main se baladant sur les touches de mon piano pour la porter à bouche, et y déposer un délicat baiser. Un silence planait entre nous, mais il n'avait rien à voir avec celui qui avait pu exister dans la voiture, l'autre jour. Nous étions de nouveau envoûté par le regard de l'autre, et il semblait que le temps soit suspendu. J'avais l'enivrante impression de flotter...

Il glissa lentement une main dans ma nuque, rapprochant de ce fait, nos visages et comblant la distance entre nos lèvres. Je mourrai d'envie de les sentir de nouveau se poser contre les miennes avec la fougue si caractéristique de ses baisers. Mais cette fois-ci, la douceur est de mise, et je découvre alors un nouveau Samuel... Plus doux, plus... sensuel.

- J'peux te garantir que tu devais sacrément me manquer pour que j’en vienne à me mettre dans pareil état.

Je lâchais un souffle fébrile trahisant l'effet que ses paroles pouvaient avoir sur moi. Je voulus lui faire partager également toute la force de ce que j'avais ressenti durant tout ce temps sans lui, mais aucun mot n'arrivait à passer le pas de mes lèvres. Je restais un instant, bouche entrouverte, à tenter de me faire violence pour trouver les mots justes - mais rien. Je me décidais alors de l'attirer à moi, et de rencontrer de nouveau ses lèvres. Tout en lenteur et sensualité. Un frisson me parcourut l'échine à cet instant de merveille. Très vite, cette tendre sensualité se mue une passion plus féroce, qui m'amena à laisser glisser le bout de mes doigts sur son torse brûlant, avant de l'inciter à me retirer mon peignoir...
Mais alors que ce dernier tomba de mes épaules pour s'échouer sur le banc du piano, je repensais aux pâtes qui étaient en train de - trop, cuir. Je sursautais alors vivement, nous séparant brutalement et courus dans la cuisine en maugréant.

- Oh mince, mince, mince ! Les pâtes !

Je me précipitais alors pour sauver son repas... J'étais toute chamboulée par cet échange fièvreux, et faisais un boucan phénoménal. Si mon fils dormait encore, c'est que j'avais de la chance ! Repas sauvé, je m'apprêtais à lui apporter son assiette lorsque je sentis ses chaudes mains m'enlacer la taille. Je ne pus retenir un nouveau souffle franchir la barrière de mes lèvres. J'essayais de garder l'esprit clair, mais ce n'était pas chose facile...

- Je... je t'ai... Je t'ai préparé des pâtes... Tu... m'as dit avoir faim...

Il avait le don de m'embraser en moins de temps qu'il ne fallait pour le dire. Aucun homme ne m'avait fait un tel effet depuis bien longtemps. Je retrouvais d'anciens frissons que je pensais ne jamais ressentir un jour encore. Je fermais doucement les yeux, et me délectais de ce touché... De ses mains vagabondant sur mon corps.

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MessageSujet: Re: Tapage Nocturne [Samuel & Polina] Tapage Nocturne [Samuel & Polina] EmptyDim 10 Aoû - 11:15


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Tes lèvres m'ont tellement manquées, ta simple proximité, ce regard qui capte si sûrement le mien. Ce même regard qui me trouble au vu de tout ce qu'il m'inspire, le bon comme le mauvais. Si j'entends par mauvais le fait que tu me rappelles la façon dont me regardait ma femme. Mais aujourd'hui, je suis arrivé à ma limite. Je ne peux décidément pas me dissimuler derrière ce prétexte. Quelque soit le tumulte que tu provoques en moi, la joie que tu m'inspires est encore plus manifeste et je souffre plus de ton absence que de tout ce que j'ai pu prétexter jusqu'ici pour m'éloigner de toi.

Un délicieux frisson me parcoure l'échine tel une onde électrique alors que tu scelles à ton tour tes lèvres tout contre les miennes et que tu forces le barrage de mes lèvres pour venir caresser ma langue avec cette langueur emprunte de tant de sensualité que j'en ferme les yeux comme pour me laisser plonger plus sûrement dans le plus doux et sensuel des rêves. L'instant est presque irréel. Tout mon être est réceptif à tes caresses, autant que toi des miennes je l'espère. Mais à te sentir ainsi fébrile entre mes bras, je devine très bien que c'est le cas. La preuve en est plus manifeste lorsque nos lèvres cherchent avec plus encore d'acharnement le contact de celles de l'autre. Tu m'arraches un soupir alors que tes doigts glissent lentement le long de mon torse et qu'un instant plus tard, tu guide mes mains sur tes épaules pour m'inciter à faire glisser le tissu satiné de ton peignoir le long de tes bras. L’étoffe glisse alors au fur et à mesure que mes mains découvrent ta peau douce et laiteuse au grès de mes caresses. Tu es tout simplement divine. Aussi divine que je me l'imaginais. Et j'ai faim d'en découvrir plus encore, de te découvrir nue ... complètement nue.

Mes lèvres courent en même temps le long de ton cou alors que ton peignoir s'échoue à moitié sur le sol.
Puis tu sursautes soudain, rompant la magie de l'instant pour courir en direction de la cuisine. Mais peut m'importe désormais cette petite faim qui me titillait l'estomac un moment plus tôt car mon désir pour toi lui a fauché la place.

Tu es là, à quelques mètres de moi tandis que je t'observe, appuyé contre l'encadrement soulignant l'ouverture donnant sur la cuisine. Tu ne me remarques pas, affairé à sauver ce que tu as eu la gentillesse de me préparer. C'était moins une, cependant, j'ai autre chose en tête. Je ne saurais détourner mon attention de tes si délicieuses courbes. Il est définitivement trop tard pour cela. Tu as fais naitre un tel désir en moi qu'il sera difficile de calmer l'étalon fougueux qui se rue littéralement en moi. Difficile d'éteindre le brasier dont tu es l'unique source.

Mes bras entourent alors ta taille tandis que je me glisse derrière toi et d'une main, je te retire l'assiette des mains pour la poser plus loin sur le côté de l'évier. Le soupir qui s'échappe d'entre tes lèvres alors que je me presse toujours plus contre ton corps comme pour mieux en épouser les formes, me rend plus fou encore. Je ne suis pas décidé à m'arrêter là, quoi qu'il arrive. Les mots qui s'échappent de ta bouche, entrecoupés par ton souffle qui se fait plus court ne m'inspire qu'une seule réplique ... J'ai faim de toi ... désespérément faim de toi. Mes mains glissent le long de tes cuisses pour remonter le tissu sur le haut de tes hanches. Ta peau est tellement douce que je m'enivre de chaque caresse. Mes lèvres elles, parcourent ta nuque en dégageant tes cheveux sur le côté avant de te pousser à pencher légèrement la tête en arrière pour pouvoir de nouveau atteindre tes ourlées. Je désire te posséder là maintenant. Je veux que tu m'appartiennes ... je veux te marquer à tel point que tu n'oublieras jamais ces étreintes et que tu en réclameras encore. Je veux devenir l'objet unique de ton désir mais pas n'importe quel désir. Je veux qu'il surpasse tout ce que tu as connu jusqu'alors.


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MessageSujet: Re: Tapage Nocturne [Samuel & Polina] Tapage Nocturne [Samuel & Polina] EmptyLun 11 Aoû - 13:42


Tapage nocturne

Il m'est impossible de désamorcer la bombe qu'il a réactivé par toute la sensualité qu'il dégage. Je suis tout simplement dans l'incapacité de contenir le désir que j'éprouve pour lui à cet instant. Cela faisait des années que mon corps n'avait pas tant tremblé pour un homme... Je ne savais comment il s'y prenait, mais il faisait cela une manière des plus exquises. Il venait difficile d'ordonner une quelconque pensée qui n'était pas en rapport avec lui. Tout me ramenait à lui, à ses mains, à ce corps se pressant un peu plus contre le mien. Un lourd frisson m'ébranla de la tête aux pieds lorsqu'il me fit part de la toute la puissance de son envie en un souffle on ne peut plus érotique. Je lâchais de nouveau un soupir empli de sens. Je n'avais nul besoin d'exprimer mes envies par des mots. Mon être tout entier réagissait parfaitement au sien. Et nous avions envie de la même chose... Il faisait naître en moi un feu qu'il s'amusait à attiser. Doucement, je sentais le tissu de ma nuisette remonter sur mes hanches, découvrant ainsi mes jambes, et je n'ai qu'un seul désir : qu'il me la retire totalement. De délicieux vertiges me tenaillent alors qu'il me pousse à pencher la tête pour réunir nos lèvres, et c'est donc à cet instant que je me retourne pour enfin lui faire face, et l'embrasse à pleine bouche lui témoignant ainsi toute la force de mon désir pour lui. Instinctivement, et sans vraiment le calculer, je l'oblige à se poser contre le frigidaire...

Je laissais mes mains se balader sur sa peau dévoilée. Je découvrais ce torse qui attira mes lèvres, et mes multiples baisers. Je couvrais sa peau de nombreuses attentions, avant de me concentrer sur son cou, que je me plaisais à dévorer gentiment. Avide d'en découvrir, mes doigts tombèrent au niveau de la ceinture de son pantalon, que j'hésitais encore à défaire. Je n'avais pas l'habitude de prendre autant d'initiatives... Cela faisait tellement longtemps que je n'avais pas eu de relations avec un homme. Je devais avouer que je me laissais guider par mon instinct, et me demandais bien si c'était la bonne démarche à suivre. J'allais prendre mon courahe à deux mains, et suivre mon envie sans me poser des questions lorsque j'entendis un bruit venir de l'étage. Ce ne pouvait être qu'Ivanov, et je refusais qu'il me voie dans une telle situation... Il n'avait pas à connaître cette partie de moi. Je songeais alors que nous avions peut-être fait trop de bruit et de ce fait, nous l'avions réveillé. Je délaissais donc la ceinture de Samuel que j'avais quelque peu défaite, et me décollais de lui. Je lui faisais signe de me pardonner de nous interrompre de la sorte avant de monter à l'étage. Mais bon, il devait comprendre que j'étais déjà mère, et que mon fils passait avant tout. S'il ne l'acceptait pas, ce n'était pas la peine d'aller plus loin.

A pas de loup, je m'approchais donc de la chambre de mon fils... La porte était entrouverte, il n'était plus dans son lit. J'espérais qu'il ne descende pas et ne découvre pas Samuel à moitié dénudé. Je ne pense pas qu'il soit encore prêt à ce qu'un nouvel homme fasse partie de ma vie, je ne voulais pas qu'il imagine qu'il allait remplacer son père. Antoine était ce qu'il est, mais je ne pouvais le remplacer aux yeux de mon fils, et je n'en avais pas le désir. Je me dirigeais jusque ma chambre, il n'était pas là non plus. C'est quasiment somnambulique, que je le vis sortir des toilettes. Je soufflais enfin. Je le surveillais se recoucher pour m'assurer qu'il dorme paisiblement. Bien. Tout allait bien. Je refermais doucement la porte de sa chambre, et restais là un instant. Je craignais que l'on ne fasse du bruit, et cela me dérangeait qu'on puisse le réveiller... Je redescendis alors, légèrement calmée... Ce qui ne devait pas être son cas. Eh bien, tant pis. Il allait devoir s'y faire. Mon fils avant tout, un point c'est tout.
A peine revenue dans la pièce à vivre qu'il se rua sur moi pour me faire basculer dans l'un des canapés. Sa simple présence m'embrasait de nouveau, sans que je ne puiss rien n'y faire. Mais je devais me calmer, et lui parler. Ce n'était certes pas le bon moment, mais je me devais de le faire et de lui expliquer certaines choses.

- Samuel, s'il te plaît... Stop... Je le vis se décomposer sous mes yeux, il se redressa alors. On... On ne peut pas. Pas comme ça, pas maintenant. Mon fils est en haut, et je... je ne peux pas, c'est au-dessus de mes forces.

Je le poussais légèrement pour me relever. J'attrapais mon peignoir, et l'enfilais rapidement.

- Il... Il vaut mieux que tu rentres chez toi...

Oui, je me rendais compte de ce que je faisais. Je le jetais pratiquement dehors alors que nous étions sur le point de faire l'amour. Ca n'allait pas lui plaire, j'en étais plus que persuadée... Ca n'allait vraiment pas lui plaire. Mais en mon for intérieur, j'espérais qu'il comprenne le fait qu'il m'était difficile de m'abandonner dans les bras d'un homme en la présence de mon fils... Je n'avais jamais vraiment vécu la situation avec mon mari - rapidement après la naissance de Ivanov nous avions cessé d'avoir des rapports. Ceci était tout nouveau pour moi, et je ne savais comment gérer tout ça. Je croisais les bras, et me mordais nerveusement les lèvres. Je craignais la suite...

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MessageSujet: Re: Tapage Nocturne [Samuel & Polina] Tapage Nocturne [Samuel & Polina] EmptyLun 11 Aoû - 18:49



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Alors qu'on entend soudain du bruit là-haut, Polina est forcée d'aller voir ce qui se passe à l'étage, chose qui est parfaitement compréhensible. Il s'agit de son fils et elle doit s'assurer qu'il ne débarque en effet pas au mauvais moment. Ça serait particulièrement malsain dans le genre et ça me mettrait assurément aussi mal à l'aise qu'elle. Toutefois, lorsqu'elle redescend, je la fait basculer sur le sofa un instant pour l'embrasser à nouveau avant d'être prêt à prendre la direction de sa chambre ou de quelconque autre pièce nous assurant ainsi de ne pas être surpris et de pouvoir nous montrer discret. Mais Polina me coupe avant que je n'ai justement l'occasion de lui demander le lieu susceptible de nous assurer la plus grande discrétion.

- Samuel, s'il te plaît... Stop... Je ne sais pas quelle expression passe sur mon visage à l'instant mais je me redresse sagement sans prononcer un mot. On... On ne peut pas. Pas comme ça, pas maintenant. Mon fils est en haut, et je... je ne peux pas, c'est au-dessus de mes forces.

- J'avais pas l'intention de courir ce genre de risque, lui dis-je en lui expliquant alors que j'étais prêt à l'embarquer là où elle jugerait que ce serait le mieux pour la suite. Mais elle semble désormais complètement fermée à l'option tandis qu'elle se relève pour enfiler son peignoir dans un geste rapide.

- Il... Il vaut mieux que tu rentres chez toi...

- Attends ... Quoi ?!

On n'est pas obligés d'en arriver là quand même ?! C'est pas le tout de me chauffer et d'ensuite ainsi se fermer alors que je lui présente pourtant une autre option. Enfin dans un sens, je comprends parfaitement qu’elle soit gênée par la présence de son môme et qu'elle craigne cela même si on s'assure de ne pas se faire "attraper", mais dans un autre, elle ne pouvait pas y songer avant ??!! C’est ma frustration qui parle là. Mais aussi sa façon de se poster face à moi, prête à m'expédier dehors.

- C'est toi qui ne sait pas te gérer ou c'est moi là ? Parce que si tu me demandes de rester en prenant sur moi pour me calmer, je suis prêt à le faire. Enfin j'crois ... . A moins que ce soit un prétexte parce que t'as peur de le regretter ? dis-je alors que finalement, je prends la direction de la porte.

Polina me suit dehors tandis qu'on discute encore un peu. Elle tente de me rassurer mais elle se rapproche un peu trop près. Trop près pour que je parvienne à retenir cette nouvelle vague de désir qui me fouette le creux des reins. L'attirant à moi pour me contenter de lui dire bonne nuit, je ne parviens toutefois pas à mettre un terme à ce baiser qui n'en finis plus. Bordel prends sur toi Sam ... .



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MessageSujet: Re: Tapage Nocturne [Samuel & Polina] Tapage Nocturne [Samuel & Polina] EmptyLun 11 Aoû - 20:24


Tapage nocturne


- Attends … Quoi ?!

Je savais parfaitement qu'il allait réagir de la sorte. Tout le monde aurait eu la même réaction. Je le somme de partir, et ce, après avoir attisé son désir. On ne peut faire plus sadique. Il est vrai que je n'avais pas pensé à Ivanov avant que tout ne s'emballe. Tout est allé si vite et j'en avais tellement envie. Envie qui était toujours présente, même si je tentais de gérer cette excitation qui remontait en moi alors qu'il offrait encore son torse nu. Je l'écoutais exprimer sa frustration, muette... Il émet alors l'hypothèse que je puisse regretter de me donner à lui, ce qui provoque une totale négation de ma part, en levant les yeux au ciel. J'éprouvais pour lui une attirance des plus intenses et malgré son mauvais caractère, je me sentais bien en sa présence. Sous ses airs un peu bruts, un peu ours, il me semblait sensible, et attentionné... Je ne pouvais pas regretter. Mais alors que je m'apprêtais à répondre, il se lève et se dirige déjà vers la porte. Je le suis, et lui déclare, d'une vois faible :

- Jamais. Je ne regretterai jamais... C'est juste que...

Je soupirais profondément, ne sachant quoi lui dire. Je n'avais aucune excuse valable, après tout. Certes, je ne désirais pas que mon fils nous surprenne, mais inconsciemment, cela me faisait quelque peur. Ma dernière relation avec un homme devait remonter à plus de neuf mois... Comment savoir si je n'allais pas avoir mal, ou si je n'allais pas être gauche ? La trentaine et je me retrouve avec des interrogations de gamine... C'est à rire.
L'on discutait de tout et de rien, mais je sentais bien qu'un malaise s'était installé entre nous, et je ne savais pas comment alléger l'atmosphère et faire retomber la pression. Je tentais donc d'entretenir la conversation de manière avenante afin que ne s'insinue aucun froid. J'en voudrais trop si – à cause moi, nous en arrivions à ne plus nous entendre. Une fois quasiment hors de mon jardin, je me postais face à lui...

- Bon hum... J'espère que tu... enfin... Rentre-bien, Samuel.

Je n'arrivais à m'exprimer tel que je le voulais, et ainsi préférai-je couper en lui souhaitant une bonne nuit. En guise d'au revoir, il m'attira doucement à lui, et souda de nouveau nos lèvres. Mais ce que je pensais n'être qu'un baiser d'au revoir, se révéla devenir plus sensuel, et passionné. L'on ne pouvait se séparer l'un de l'autre. J'avais beau tenté de me raisonner, je n'étais guidée que par mes pulsions et mes envies. Et d'ailleurs, celles-ci me poussèrent derechef à venir achever ce que j'avais commencé à l'intérieur, un peu plus tôt. En effet, je repassais mes mains au niveau de la ceinture de son jean, et commençais à lui défaire. Je sentais mon pouls s'accélérer alors que je défaisais lentement son pantalon... L'envie était tellement forte. Je le désirais tant. Je le voulais. Je le voulais là, tout de suite, maintenant. Tout était si nouveau. Je n'avais jamais eu l'occasion de le faire en extérieur, et encore moins là où l'on pouvait nous surprendre. En Russie, ces choses-là se font bien cachées, et il ne faut surtout pas en parler.

J'étais ivre. Ivre de son corps. Ivre de sa peau. J'aspirais connaître chaque pore de son être, de mes mains, de ma bouche. Je voulais me risquer à de nouvelles caresses dont je ne connaissais pas grand chose. Il me donnait envie de goûter à de nouvelles expériences, à des... extravagances. Sans savoir pourquoi, je n'avais pas honte de mon désir entre ses bras. Sûrement parce qu'il m'en témoignait tout autant...
Nos baisers n'en finissaient pas, et je cherchais gauchement à déboutonner son jean d'une main, tandis que l'autre se nichait dans ses cheveux, appuyant et approfondissant nos chauds baisers. Ce ne fut qu'avec son aide que j'atteignis enfin mon but. Je lâchais alors un soupir d'aise contre ses lèvres avant de glisser une main timide contre le tissu de son boxer. Quelle agréable sensation que d'avoir sous mes doigts son membre empli de désir.

Le temps d'un instant, je revins à moi, et lui demandais en un murmure :

- Tu as... ce qu'il faut ?

Mon dieu, faites qu'il en ait... Je n'avais pas encore eu la présence d'esprit d'en acheter depuis ma venue aux USA. Je dois dire que je ne m'attendais pas à rencontrer quelqu'un... J'avais laissé ma vie sentimentale de côté privilégiant ainsi la vie de mon fils, et mon travail. Il était temps que cela change...
Je frottais toujours ma main contre sa masculinité, et je me délectais de ma vue que j'avais : son visage crispé par le plaisir ne faisait que décupler mes envies.  

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MessageSujet: Re: Tapage Nocturne [Samuel & Polina] Tapage Nocturne [Samuel & Polina] EmptyMar 12 Aoû - 12:02


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- Jamais. Je ne regretterai jamais... .

Ses paroles d'un peu plus tôt me reviennent en tête alors que le désir s'impose de nouveau à nous. Puissant, irrésistible, dément. Tellement dément que cette fois-ci, Polina ne fait plus preuve de la moindre once d'hésitation alors qu'elle entreprend de défaire la fermeture de mon jean. Sa gaucherie liée à son empressement me tire un soupir amusé tandis que je profite de sa caresse dans mes cheveux autour desquels elle enroule doucement ses doigts. Passant ma main par-dessus la sienne après l'avoir incité à reculer vers l'arrière de la maison contre le mur de laquelle je la plaque, je l'aide à ouvrir les derniers boutons avant qu'elle ne glisse sa main par-dessus le tissu de mon boxer. Elle me rends complètement fou tandis que l'intensité du désir qu'elle provoque en moi me gorge tout entier d'un désir plus manifeste encore.
C'est dans un souffle, tout contre mes lèvres qu'elle me formule sa requête. De ce côté-là pas de problème.

A voir son visage se tordre de plaisir alors qu'un moment plus tard nous ne faisons plus qu'un, je serais prêt à vendre mon âme pour chaque minute de plus passée là, à me repaitre de sa peau, de ses caresses sur la mienne, de son souffle de plus en plus court alors que je m'immisce toujours plus profondément en elle à chaque coup de reins et tout simplement du plaisir démentiel qu'elle me procure. Je vendrais mon âme pour sentir sa langue brûler ma peau en traçant des lignes de feu, et ne serait-ce que pour simplement la voir jouir plus intensément encore ainsi que pour la voir étouffer ses cris contre ma peau au point de me traduire son plaisir par des morsures aussi douces que douloureuses. Je vendrais mon âme pour elle ... . Juste pour elle et ces instants que nous partageons fiévreusement. Cette même fièvre qui habite mon corps alors que je la possède toujours plus nerveusement tandis que nous approchons peu à peu du plaisir ultime. Plaisir qui nous fauche un temps plus tard, plus intense que tout ce que j'ai connu jusqu'alors.
Il n'y a pas de mots pour le traduire, c’est juste l’extase absolue.

Comment te quitter après ça ... ? Il le faut bien pourtant. Tu dois rejoindre ton fils qui dort paisiblement et songer à dormir toi aussi. Tout comme je le devrais assurément de mon côté au vu du tumulte qu'a été cette soirée ainsi que ces dernières semaines passées sans toi. Toi pour qui je n'aurais jamais cru succomber de manière aussi instantanée et à ce point en dehors de toutes ces contradictions que tu faisais naitre en moi. Mais une chose est certaine, si je dois réellement vendre mon âme pour toi, je crois bien que je suis on ne peut plus prêt à le faire.


FIN
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MessageSujet: Re: Tapage Nocturne [Samuel & Polina] Tapage Nocturne [Samuel & Polina] EmptyMar 12 Aoû - 21:43

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