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Ebba & Yoshi - It's so fluffy i'm gonna die

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MessageSujet: Ebba & Yoshi - It's so fluffy i'm gonna die Ebba & Yoshi - It's so fluffy i'm gonna die EmptyLun 28 Juil - 6:11

Ebba + Yoshi
It's so fluffy...
Le réveil avait sonné trop tôt. Pas plus tôt que d’ordinaire, mais d’ordinaire je me couchais rarement si tard. Du moins, je m’endormais rarement si tard. Je ne dormais jamais beaucoup, mais toujours un peu plus que cette nuit. Ce fut donc ma blondeur en vrac et un seul oeil d’ouvert que je me cognais l’orteil dans le pied du lit en voulant me rendre jusqu’à la salle de bain. Le reste du trajet se fit sur un pied et le tout saupoudré d’une nuée de jurons russes. Et si j’annulais ? J’aurais aimé être capable de le faire, mais ça aussi c’était au-dessus de mes forces. J’avais horreur de décevoir, et annuler à la dernière minute c’était prendre le risque d’engendrer une forme de déception. Non ? Et puis, vu le temps que j’avais mis à m’extraire de mes draps possessifs, il était probablement déjà en route. Mais peut-être que je pourrais le convaincre de rester ici, bien immobile dans le canapé plutôt que d’aller s’activer dans les rues bondées ? Non, même ça, ça aurait été le décevoir. Après tout, n’était-ce pour cela qu’il passait me chercher ? Il avait déjà la gentillesse d’accepter ma compagnie, je n’allais pas en plus exiger de lui qu’il change son programme parce que j’avais passé une mauvaise nuit suite à un caprice de petite fille. Au sortir de la douche, ça allait mieux. Au sortir de la salle de bain, beaucoup moins. La poubelle avait été renversée, totalement vidée de son contenu à travers l’appartement, et la nouvelle déco laissait quelque peu à désirer. L’objet du délit accroché à ma serviette, j’étais entrain d’entreprendre un peu de rangement lorsque les coups retentir à la porte d’entrée. Zut ! Il était très en avance ou bien j’étais très en retard ? À moins que j’ai été victime d’un black-out ? C’était possible, une danseuse m’en avait parlé un jour. Elle avait juré n’avoir passé que quelques instants dans la salle de bain, et pourtant n’en était ressortie qu’une bonne heure plus tard. D’ailleurs, pourquoi toujours dans la salle de bain ? Un pot de yaourt vide dans une main, l’autre maintenant ma serviette en place, j’ouvrais armée du sourire le plus large que j’avais en stock. “Tu crois que ça existe les failles spacio-temporelles ?” je lui demandais, très sérieuse, en lui refilant le pot de yaourt vide afin de gratifier le berger allemand l’accompagnant d’une gratouille sous le museau. “Et si oui, est-ce que tu penses que l’eau peut-être une forme d’amplificateur de phénomène ?” j’enchainais, toujours sans lui laisser le temps d’en placer une. Je parlais trop, c’était un de mes défauts. Babouchka disait que c’est parce que j’étais toujours trop nerveuse, et que je meublais l’espace sonore par appréhension de ce que l’autre pouvait avoir à me dire. Ou alors, option bien plus recevable, je pensais à voix haute, offrant à l’oreille de l’autre tout ce qui me passait par la tête. Le meilleur comme le pire. “Oh ! Et j’ai une surprise pour toi !” je me souvenais brusquement, peut-être à cause de ma poubelle toujours renversée. Sauf que, j’avais beau tourner sur moi-même, la surprise avait du prendre le fuite en l’entendant arriver. Ma surprise n’aimait pas les surprise. Ma surprise n’était pas vraiment le courage personnifié. “Je dois te présenter quelqu’un.” je me justifiais, à défaut de pouvoir satisfaire sa curiosité dans l’immédiat. A quatre pattes, je vérifiais sous chaque meuble, du canapé jusqu’aux fauteuils, de la bibliothèque jusqu’à la table basse avant de me dire que, peut-être, ma tenue n’était pas la plus appropriée pour ça, et qu’éventuellement ma surprise ne se cachait pas là. “Je reviens... Bouge pas.” Je m’étais relevée, et m’apprêtais à retourner à la chambre avant de stopper net. “Enfin si, tu peux bouger, mais... tu pars pas. C’est ce que je voulais dire.” je rectifiais avant de filer, parfaitement réveillée désormais. J’en ressortais moins d’une minutes plus tard, en tenue, cheveux attachés, et boule de poils entre mes bras serrés. Bowser fut le premier à réagir, cherchant à renifler ce qui s’y trouvait tandis que ma surprise se mettait à aboyer de manière pas très impressionnante. “Je te présente ma catastrophe ambulante.” J’annonçais pompeusement en le lui fourrant entre les bras. “Tu noteras le souci du détail, j’en ai pris un avec les mêmes yeux que toi.” j’achevais en tentant, en vain, de garder mon sérieux, tandis que, un coude sur la table, le menton dans ma paume, j’observais l’homme et le chiot faire connaissance...   
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MessageSujet: Re: Ebba & Yoshi - It's so fluffy i'm gonna die Ebba & Yoshi - It's so fluffy i'm gonna die EmptyMer 30 Juil - 15:46

Armé de ses cafés, tenant fermement la laisse de son fidèle Bowser, Yoshi escaladait les marches qui le menaient à l’appartement de son amie avec énergie. Il avait toujours été très matinal et il ne lui fallait jamais longtemps pour démarrer, c’était une qualité très, très utile et agréable. Tout était mieux le matin, selon lui. Tout était plus agréable, plus calme, bien que dans une ville que New York la notion de calme soit relative. Il aimait le matin parce que c’était bien le seul moment de la journée où il pouvait courir. Au calme, une fois de plus. Il courait tous les matins, il se vidait la tête, faisait le point, respirait. C’était idéal pour commencer sa journée. Depuis quelques temps, il ne courait plus seul avec Bowser. Il avait Ebba. Il n’en revenait toujours pas, d’ailleurs. Il avait eu un véritable coup de foudre amical pour elle et c’était vraiment… rafraichissant d’avoir quelqu’un comme elle dans sa vie. Ça lui faisait du bien. “Tu crois que ça existe les failles spacio-temporelles ?” … C’était une façon comme une autre de dire bonjour. Tout de même un peu surpris, le jeune homme haussa les sourcils, regardant son amie d’un air perplexe. Sans qu’il n’ait eu le temps de dire quoi que ce soit, elle lui donna un pot de yaourt – vide, rempli cela aurait pu être un peu plus intéressant, à la limite – et l’oublia pour se concentrer sur son chien. Il remarqua alors sa serviette. « Est-ce que je suis en avance ? » Si c’était le cas il ne l’avait pas fait exprès. Mais elle semblait trop absorbée par son problème de faille“Et si oui, est-ce que tu penses que l’eau peut-être une forme d’amplificateur de phénomène ?” Et elle enchainait, ne lui laissant même pas le temps de réagir. C’était déroutant mais il avait fini par s’y faire, il aimait même bien ça en fin de compte. « Euh… J’ai apporté du café ? » répondit-il finalement en lui tendant les gobelets cartonnés. Ce genre de sujet n’était pas fait pour lui, c’était le truc de Robynn. Il n’était pas tellement intellectuel en fait et c’était bien pour ça qu’il admirait autant sa petite amie et qu’il se demandait toujours ce qu’elle faisait avec lui. Eh, peut-être qu’Ebba et elle auraient pu s’entendre, mais comme elle était loin, il n’avait pas encore eu l’occasion de les présenter. “Oh ! Et j’ai une surprise pour toi !” Et voilà qu’elle dérivait sur un autre sujet. Mais c’était déjà un peu plus agréable ça, il aimait assez les surprises, et avec la jeune femme elle ne pouvait pas être mauvaise. « Une surprise ? » demanda-t-il curieux, les sourcils à nouveau haussés, espérant ne pas avoir à attendre trop longtemps avant de la découvrir. “Je dois te présenter quelqu’un.” Il hocha la tête, la regardant ensuite s’activer et se mettre à arpenter son appartement à quatre pattes. « Tu as besoin d’aide ? » hasarda-t-il, ne sachant comment réagir face à ce spectacle. “Je reviens... Bouge pas. Enfin si, tu peux bouger, mais... tu pars pas. C’est ce que je voulais dire.” Yoshi se mit à rire mais hocha la tête, la rassurant sur le fait qu’il n’allait pas partir. Il n’allait pas la planter là, quand même ? En l’attendant, il alla s’installer à table et entama son café, Bowser assis à ses pieds, droit comme un i. Ebba ne tarda pas à refaire son apparition, une boule de poils dans les bras. Avant qu’il n’ait pu réagir, Bowser avait presque attaqué la jeune femme pour faire connaissance avec le chiot, qui se mit à aboyer. “Je te présente ma catastrophe ambulante.” Yoshi prit la bête dans ses bras et commença à jouer avec. “Tu noteras le souci du détail, j’en ai pris un avec les mêmes yeux que toi.” « Et j’en suis très touché. » répondit-il en relevant la tête vers son amie. Voilà, c’était comme ça qu’il aimait qu’on le traite. Juste comme il le méritait, comme un Dieu. Pippa n’avait qu’à en prendre de la graine. « Enchanté catastrophe ambulante, moi c’est Yoshi. T'es vraiment, vraiment adorable. » Bowser tenta à nouveau d’approcher la petite chose qui aboyait toujours. « N’aie pas peur de lui, il n’a pas l’air comme ça mais ce n’est rien d’autre qu’une grosse peluche inoffensive. » Il caressa affectueusement son chien, comme pour se faire pardonner de ce qu’il venait de dire, puis reporta son attention sur Ebba. « Il a un nom ? »
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MessageSujet: Re: Ebba & Yoshi - It's so fluffy i'm gonna die Ebba & Yoshi - It's so fluffy i'm gonna die EmptyMer 30 Juil - 19:49

Ebba + Yoshi
It's so fluffy...
Bon, d’accord, ma manière de l’accueillir n’était peut-être pas très conventionnelle. D’habitude je l’attendais impatiemment, en tenue, en souriant, et pleine d’entrain. Là, j’étais toujours aussi souriante et pleine d’entrain, mais pas pour les mêmes raisons, et clairement pas dans la bonne tenue. Il allait s’y faire, je n’en doutais pas un seul instant. C’était Yoshi, après tout. S’il avait pu se faire à ce prénom, il pouvait se faire à tout. Un peu préoccupée par mon chien disparue, j’avais l’esprit et le regard ailleurs, cherchant à mettre la main sur cette boule de poils avant qu’elle ne fasse une nouvelle bêtise ou qu’elle se fasse bouffer par Bowser. Au choix. Il parlait (Yoshi, pas Bowser, ça aurait été inquiétant) mais je ne l’écoutais que d’une oreille très distraite, répondant par des “Hum...” et des “hin hin...” avant son fameux « Tu as besoin d’aide ? » qui me fit me redresser. Aide ? C’est-à-dire ? Psychologique ? Non, probablement pas. Il voulait juste m’aider à retrouver la surprise, cette personne que je voulais lui présenter et qui était suffisamment minuscule pour que je la recherche sous les meubles. J’espère qu’il ne s’attendait pas à un elfe de maison, sinon il allait être déçu. Je lui demandais de patienter, et m’exilais vers la chambre où je retrouvais le monstre étalé sur mes draps. Du coup, j’en profitais pour me changer, enfilant ma tenue de grande joggeuse, avant de le retrouver, ma terreur entre les bras. Il ne se fit pas prier pour récupérer le monstre tandis que je l’invitais à remarquer la couleur des yeux du chien, sensiblement identique à la sienne. « Et j’en suis très touché. » répondit-il en relevant le nez vers moi. “Tu penses, c’est la moindre des choses.” je renvoyais sa remarque d’un mouvement de main, comme s’il était parfaitement normal que je choisisse un chien en fonction de sa ressemblance physique avec mon ami. Mais c’était ainsi que j’avais choisi d’être avec lui. Non, d’ailleurs, je n’avais rien choisi, ça s’était fait naturellement, j’entrais dans son jeu, je surenchérissais chacune de ses remarques, allant toujours dans son sens et poursuivant tellement loin que la chute s’avérait systématiquement d’un ridicule comique. « Enchanté catastrophe ambulante, moi c’est Yoshi. T'es vraiment, vraiment adorable. » disait-il au chiot tandis que je récupérais le café qu’il m’avait apporté et de m’autoriser ma première vraie pause de la matinée. « N’aie pas peur de lui, il n’a pas l’air comme ça mais ce n’est rien d’autre qu’une grosse peluche inoffensive. » ajouta-t-il en tentant une nouvelle approche entre Laurel et Hardy. “Fais attention à ce qu’il ne bouffe pas Bowser.” j’intervenais, faussement paniquée. “Il n’a pas l’air comme ça, mais c’est un killer.” Oui, bien sûr ! D’ailleurs, même son aboiement façon couinement craintif était très très très impressionnant. J’en ricanais bêtement. « Il a un nom ? » “Probablement, oui.” je lui répondais dans un froncement de sourcils, avant de... Oh. “Oh, tu veux dire...? Ha oui, bah non. Je t’attendais.” Ca faisait vingt-quatre heures que je l'appelais ‘trou de balle’ en fait. “On est d’accord qu’aucun être vivant sur cette Terre, ne devrait être baptisé sans ton aval.” Qu’est-ce que je disais ? Aller dans son sens, surenchérir jusqu’à frôler l’absurde. En réalité, j’étais nulle à ce petit jeu-là. Trouver un nom original que mon chien pourrait porter avec fierté avait quelque chose d’insurmontable à mes yeux. Comme gravir l’Everest en Louboutin. “Trouve-lui un nom s’il te plait...” je gémissais alors, désespérée, en m’étalant sur la table nous séparant pour attraper sa main sans une once de fierté. Il allait m’aider, pas vrai ? Il valait mieux puisqu’il s’agissait de son chien à lui aussi. Bon, il ne le savait pas encore, et j’attendais un peu avant de le lui annoncer, mais il était hors de question que mon bébé grandisse sans père. En attendant, je préférais le flatter encore un peu, savourant le café avant de l’éloigner de ma bouche pour en étudier le logo Starbucks. “Merci, au fait. Il est excellent ce café. Tu l’as fait toi-même, je présume ?” Absurde. Toujours très absurde. Rien de très inhabituel quoi.  
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MessageSujet: Re: Ebba & Yoshi - It's so fluffy i'm gonna die Ebba & Yoshi - It's so fluffy i'm gonna die EmptyDim 3 Aoû - 17:40

Yoshi s’était très vite habitué à Ebba. Tant à sa présence qu’à sa façon d’être et il était à peine étonné du spectacle qu’elle lui offrait ce matin. Au début il aurait trouvé ça inquiétant, mais il y était habitué et trouvait ça plus adorable qu’autre chose. Puis il avait hâte de voir la surprise qu’elle lui réservait alors il n’allait quand même pas la faire internet avant de l’avoir eue. Et en fait il ne la ferait pas internet du tout. Il alla s’installer à table pour patienter, accompagné de Bowser et de son café. Son amie ne tarda pas à le rejoindre, habillée cette fois, un… chiot dans les bras ? Il ne s’était pas attendu à ça. Il ne savait même pas à quoi il s’était attendu en fait. Son amie avait en tout cas pensé à tout, elle avait choisi son chien en fonction de lui. C’était absolument parfait pour son égo tout ça, enfin quelqu’un qui l’appréciait à sa juste valeur et qui le couvrait de petites attentions comme il le méritait. “Tu penses, c’est la moindre des choses.” répondit-elle comme si c’était tout à fait normal alors que ce n’était pas un critère que les gens normaux recherchaient absolument. Quoi qu’il en soit tout ça n’allait pas le rendre plus supportable, au contraire. Pippa allait apprécier. Le jeune homme gratifia la blonde d’un baiser sur la joue. « Tu es trop bonne avec moi. » soupira-t-il d’un air dramatique. Si seulement tout le monde était comme elle. « J’ai la vie dure quand tu n’es pas là, tu sais. » Il était très à plaindre ce pauvre petit.

Il fut ensuite l’heure des présentations avec le chiot à son effigie. Avec lui-même d’abord, puis avec Bowser qui était déjà très intéressé par cette petite chose. Enorme comme il l’était, il lui faisait plus peur qu’autre chose alors qu’en réalité, il était totalement inoffensif. “Fais attention à ce qu’il ne bouffe pas Bowser. Il n’a pas l’air comme ça, mais c’est un killer.” Comme s’il avait compris, Bowser aboya avec puissance. Il était peut-être gentil mais ce n’était pas pour ça qu’il avait peur de tout. Yoshi lui caressa la tête pour le rassurer. « Elle a raison mon grand, ces petites bêtes sont très vicieuses. » C’était bien pour ça qu’il avait choisi d’adopter un gros chien. Après peut-être que celui de son amie serait tout aussi gentil et adorable. D’ailleurs, il était curieux de savoir s’il avait un nom. Il n’allait pas l’appeler catastrophe ambulante toute sa vie même si ça avait l’air de très bien lui correspondre. “Probablement, oui.” Yoshi répondit à son froncement de sourcils par un froncement de sourcils. “Oh, tu veux dire...? Ha oui, bah non. Je t’attendais.” Ses sourcils restèrent dans la même position. « Tu m’attendais ? » Pour nommer son chien ? C’était un peu inattendu même s’il aimait croire qu’il donnait toujours de très bons conseils. Encore une chose qu’elle avait correctement cerné chez lui. “On est d’accord qu’aucun être vivant sur cette Terre, ne devrait être baptisé sans ton aval.” Ouais enfin s’ils allaient jusque-là il ne s’en sortirait pas. Il viendrait à en manquer cruellement d’inspiration aussi, même lui avait quelques failles. « Naturellement. » répondit-il tout de même avec assurance. Il n’avait pas le droit de la décevoir, surtout s’il voulait qu’elle le mette sur un piédestal dès qu’elle en avait l’occasion. “Trouve-lui un nom s’il te plait...” Demandé comme ça, le non n’était clairement pas une option… Mmh. Voyons voir. Il avait nommé Bowser en référence aux jeux Mario, pour aller avec son prénom. Qui lui n’y faisait pas référence – ou en tout cas c’était ce que sa mère lui avait dit. Après, pour la bête d’Ebba… C’était un peu plus compliqué mais il allait trouver. « Tu devrais l’appeler Yoshi. » finit-il par dire au bout de quelques instants d’intense réflexion. « Ou Yoshi Junior, mais il a mes yeux et tu l’as clairement choisi en pensant à moi… » Il trouvait s’en être très bien tiré. Après, il ne fallait pas qu’elle refuse. « Je serais toujours un peu avec toi comme ça. » Si avec ça elle disait non, il abandonnait. C’était le meilleur argument de tous les temps. En attendant, il accompagna son amie dans sa dégustation du café, toujours aussi chaud. “Merci, au fait. Il est excellent ce café. Tu l’as fait toi-même, je présume ?” Il baissa le regard sur l’énorme logo Starbucks de son gobelet et hocha la tête. « Evidemment. J’insiste toujours pour le faire moi-même, je n’ai confiance en personne. Il suffit que ma tête ne revienne pas au vendeur ou à la vendeuse, et hop, un petit crachat ni vu ni connu dans ma boisson. » C’était une idée absurde mais sait-on jamais. Certains clients étaient tellement insupportables qu’à leur place il n’hésiterait pas.
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MessageSujet: Re: Ebba & Yoshi - It's so fluffy i'm gonna die Ebba & Yoshi - It's so fluffy i'm gonna die EmptyDim 3 Aoû - 21:39

Ebba + Yoshi
It's so fluffy...
Lui. Lui, je ne me l’expliquais pas. J’avais toujours énormément de mal à apparaître à l’aise en la compagnie des autres. Il me fallait du temps, beaucoup de temps, avant d’y parvenir. Avec lui, ça avait été différent et rapide, trop rapide. Comme s’il savait déjà ce que j’attendais, et comme si je comprenais ce qu’il recherchait. Peut-être la rencontre de deux âmes un peu trop solitaires ou trop seules. Avec lui, je ne me posais pas de questions, je ne cherchais pas à savoir si j’avais bien interprété ou non ses paroles, ses gestes, ses actes. De son côté, il ne s’offusquait pas de mes maladresses, il ne les pointait pas du doigt, se contentant de les vivre comme si elle était absolument normales et banales. Et moi... Et bien moi, en contrepartie, je le traitais comme Adonis tombé de l’Olympe. Mais avec suffisamment d’exagération pour qu’il ne me prenne pas au sérieux, pour qu’il ne s’imagine pas que, le soir, après son départ, je brûlais un cierge sur l’autel que j’aurais construit à son effigie. Non. « Tu es trop bonne avec moi. » Je sais... Je sais... C’est ce que mon hochement de tête signifiait, après qu’il eut déposé ses lèvres sur ma joue. « J’ai la vie dure quand tu n’es pas là, tu sais. » Ho, pauvre bichon... La mine faussement attristée, j’étendais un bras jusqu’à lui, déposant une paume contre sa joue, décrivant une légère caresse de mon pouce. « Je sais, moï kotik, je sais... C’est tous des vilains. » Régressif, vous avez dit ? Je dégageais une mèche de son regard de sale gosse, puis me retirais le temps qu’il fasse les présentant entre Bowser et Padenom. Enfin, je le mettais en garde, tout de même, parce que ce type de bestiaux étaient de redoutables tueurs de... mouches. « Elle a raison mon grand, ces petites bêtes sont très vicieuses. » Voyez ? Il me comprenait si bien... Enfin, du moins, jusqu’au moment où il me demanda si le chiot avait un nom, et que nous nous retrouvâmes à froncer les sourcils d’incompréhension d’un bout et l’autre de la table. Oui, il avait un nom, mais il n’avait pas encore été trouvé. Je l’attendais pour ça. « Tu m’attendais ? » Bah oui, j’allais pas le nommer sans lui, je n’étais pas totalement inconsciente. « Naturellement. » Voilà. Alors, il se mit à réfléchir, mais plutôt intensément au vu du petit pli se formant entre ses deux sourcils. Et puis, il observait bien Padenom, cherchant, probablement, à entrer dans une sorte de télépathie avec lui, pour que le chiot lui donne son nom. « Tu devrais l’appeler Yoshi. » Lâcha-t-il au bout d’un moment de silence. « Ha bon ? C’est ce qu’il t’a dit ? » je demandais, très sérieusement, jetais un regard inquiet sur ce chien et sa santé mentale. « Ou Yoshi Junior, mais il a mes yeux et tu l’as clairement choisi en pensant à moi…Je serais toujours un peu avec toi comme ça. » « Ooooh, mais t’es toujours avec moi... » je répondais avec attendrissement, allant même jusqu’à pencher la tête sur le côté pour plus de crédibilité. « Sans blague, t’es, vraiment, toujours avec moi. Pour de vrai. » j’ajoutais alors, cessant ma comédie en m’emparant du café qu’il m’avait apporté. « J’ai compté, rien qu’hier, sur les 24h d’une journée, j’en ai déjà passé douze avec toi. Si tu soustrais les huit heures de sommeil... » que je n’avais pas eu. « ... Ça me laisse que deux heures sans toi, que j’ai passé avec Yoshi-le-chien. Non pas que je craigne de me lasser de toi, soyons honnête, ce n’est pas quelque chose qui est de l’ordre du possible dans cette vie... Mais juste pour dire que je ne peux pas ne pas penser à toi. » Logique, en fait, non ? Non ? Bon. J’avalais une gorgée de café avant de le remercier pour ça, aussi. Bien évidemment, j’en profitais pour en rajouter une petite couche sur son égo.« Evidemment. J’insiste toujours pour le faire moi-même, je n’ai confiance en personne. Il suffit que ma tête ne revienne pas au vendeur ou à la vendeuse, et hop, un petit crachat ni vu ni connu dans ma boisson. » Je laissais échapper un rire, avant de nuancer d’un simple : « Un vendeur alors... Les vendeuses c’est pas vraiment envisageable. » Franchement... Il suffisait de l’observer pour s’en rendre compte. Une femme, quelle qu’elle soit, ne pouvait pas avoir envie de cracher dans son gobelet, juste de lui tendre son numéro de portable en bégayant. Je le voyais bien lorsqu’on sortait, quelque soit notre destination, le parc pour courir, le supermarché pour quelques courses, les regards suivaient tous le même parcours, d’abord lui avec éblouissement, puis moi avec rancoeur. Peu importe, j’avais appris à ne pas me sentir directement visée. Après tout, ce n’était pas moi que ces personnes n’appréciaient pas, c’était ce qu’ils s’imaginaient que j’étais. Et je ne l’étais pas. « Dis... Tu veux bien qu’on emmène Yoshi-le-chien pour courir ? » je demandais, toujours avec ce petit éclat de désespoir dans la voix. Ça marchait toujours avec lui. « Tu seras épaté par son obéissance et tout... » j’ajoutais, tandis que le principal concerné, toujours sur la table, s’occupait à grogner et planter ses crocs microscopiques dans la montre de son homonyme. Oui, très obéissant. Très calme. Absolument parfait.  
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MessageSujet: Re: Ebba & Yoshi - It's so fluffy i'm gonna die Ebba & Yoshi - It's so fluffy i'm gonna die EmptySam 9 Aoû - 14:56

Yoshi n’était qu’un pauvre petit que personne n’aimait. Personne sauf Ebba. Son amie était la seule qui sache l’apprécier à sa juste valeur et qui soit toujours pleine de petites attentions pour elle. Il était parfait, selon ses propres termes, et il méritait qu’on le traite comme un dieu tout simplement. Seulement, la blonde était la seule qu’il l’avait compris. Ce n’était pas faute de le crier sur les toits, pourtant… « Je sais, moï kotik, je sais... C’est tous des vilains. » dit-elle en lui caressant la joue, le flattant comme elle savait si bien le faire. Elle devait aimer se prendre au jeu, sinon elle aurait eu vite fait de l’envoyer balader. Il avait conscience d’être insupportable mais pour le moment, il était bien trop content pour s’en soucier. Il avait réussi à se faire plaindre, juste comme il l’avait voulu. Pour la peine, il aurait pu ronronner. Mais il avait autre chose à faire, là, Ebba venait de lui confier une mission très importante sur laquelle il devait se concentrer. Il n’avait pas le droit à l’erreur, il ne voulait pas la décevoir. Or, nommer un chien ce n’était pas aussi évident qu’on aurait pu le croire. Après quelques instants d’intense réflexion, le jeune homme se décida enfin : le chien de son amie devait s’appeler Yoshi. « Ha bon ? C’est ce qu’il t’a dit ? » Ce qu’il lui avait dit ? Yoshi haussa un sourcil, son regard faisant des aller-retours entre Ebba et Yoshi deuxième du nom. Entrer dans son jeu à elle aussi, c’était important, la moindre des choses. « Non, pas besoin. Le courant passe déjà très bien entre nous. » Il le comprenait donc d’un simple regard. Mais oui Yoshi, mais oui. Bien sûr. Yoshi Junior restait quand même une excellente idée. Il serait toujours un peu avec Ebba comme ça. Et… Peut-être qu’il allait adopter un chaton aussi, qui lui rappellerait son amie. Bowser apprécierait. « Ooooh, mais t’es toujours avec moi... » L’intéressé fronça les sourcils, réfléchissant un peu plus sérieusement à la question, parce qu’il avait plus dit ça comme une blague qu’autre chose. « Sans blague, t’es, vraiment, toujours avec moi. Pour de vrai. » Ils se voyaient souvent, certes… Mais toujours, vraiment ? Il faisait d’autres choses quand même, non ? « J’ai compté, rien qu’hier, sur les 24h d’une journée, j’en ai déjà passé douze avec toi. Si tu soustrais les huit heures de sommeil... Ça me laisse que deux heures sans toi, que j’ai passé avec Yoshi-le-chien. Non pas que je craigne de me lasser de toi, soyons honnête, ce n’est pas quelque chose qui est de l’ordre du possible dans cette vie... Mais juste pour dire que je ne peux pas ne pas penser à toi. » Ah oui, quand même. Il n’avait pas réalisé que c’était à ce point. Mais c’était tellement facile, tellement naturel avec elle qu’il ne s’en lassait pas et qu’il en voulait toujours plus. Il était un peu surpris, il devait l’admettre, mais il finit par hocher la tête. Il avait énormément de chance que Robynn ne soit pas jalouse, même s’il faisait attention depuis l’histoire avec Pippa. Il n’y avait rien entre Ebba et lui, aucune ambiguïté, et c’était très clair dans leur esprit à tous les deux. « Deux heures c’est énorme, quand même. » finit-il par répondre. Bah oui, il était tellement bien avec elle qu’il n’en avait jamais assez. Après, se voir plus reviendrait à vivre carrément ensemble. Et bon, c’était peut-être un peu tôt pour ça ? « Un vendeur alors... Les vendeuses c’est pas vraiment envisageable. » corrigea la jeune femme lorsqu’il parla du café qu’il faisait toujours lui-même partout où il allait. C’était possible que sa tête ne revienne pas à quelqu’un, et c’était encore plus plausible quand il ouvrait la bouche. Le jeune homme secoua la tête en souriant, elle le flattait encore trop. Enfin, ouais, il était conscient de ses atouts et il faisait un peu tout pour entretenir son apparence mais il ne s’attendait pas non plus à ce que toutes les filles de la terre bavent devant lui. C’était trop de travail et… il ne tenait pas à se noyer. « Ouais mais crachat ou bave, ça revient au même, non ? » Il avait un point, elle ne pouvait pas le nier. Son excuse tenait donc toujours. « Dis... Tu veux bien qu’on emmène Yoshi-le-chien pour courir ? » lui demanda-t-elle ensuite, sur un ton désespéré qui ne lui donnait pas le droit de refuser. De toute façon, qu’il en ait le droit ou pas, il n’en avait jamais vraiment envie. « Tu seras épaté par son obéissance et tout... » ajouta-t-elle comme pour finir de le convaincre. Là par contre il n’était pas très sûr de vouloir la croire. Il y avait toujours le bénéfice du doute mais Yoshi Junior ne lui avait rien montré de cette qualité pour le moment… « Bah écoute je veux bien, mais juste… Une fois qu’il aura laissé ma montre tranquille quoi. » Sa magnifique montre que Robynn lui avait offerte. Mais ouais, il se voyait mal courir avec un chien accroché au poignet. Sur ce, il décrocha Yoshi Junior de sa montre et le posa au sol. « Montre pas bon. Interdit. » lui dit-il en le regardant d’un air très sérieux qui se voulait autoritaire. Il se leva ensuite et récupéra la laisse de Bowser, lançant au passage un regard insistant à son amie, histoire de voir si elle avait fini et était prête. « J’espère juste qu’il ne nous retardera pas trop. » ajouta-t-il en regardant le chiot d’un air un peu perplexe. Il prenait son jogging quotidien très, très au sérieux.

J'avais pas réalisé que ça faisait une semaine, faut me disputer quand je suis trop longue Ebba & Yoshi - It's so fluffy i'm gonna die 1656269883 et quand je te fais du tout moisi comme ça gla
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MessageSujet: Re: Ebba & Yoshi - It's so fluffy i'm gonna die Ebba & Yoshi - It's so fluffy i'm gonna die EmptySam 9 Aoû - 23:06

Ebba + Yoshi
It's so fluffy...
« Non, pas besoin. Le courant passe déjà très bien entre nous. » Donc Yoshi parlait le chien ? Ou le chien parlait le Yoshi ? C’était pas plus étonnant que ça, dans un cas comme dans l’autre, les deux étant des êtres totalement exceptionnels, ça va sans dire. Cela dit, désormais, j’allais devoir appeler mon chien ainsi. Oh, non pas que je trouve à ce prénom quelque chose à redire, mais... On risquait pas de les confondre à force ? Si je hurlais dans la rue à Yoshi-le-chien de venir au pied, est-ce que Yoshi-le-vrai s’étalerait sur le bitume ? C’était un risque qu’il fallait prendre en considération, surtout si la celle raison de cette dénomination soit de faire en sorte que je n’oublie jamais Yoshi. Comment serait-ce possible alors qu’on passait le plus clair de notre temps ensemble ? Bon, pas quand je travaillais, évidemment, mais lors de mes congés, il était bien rare que je ne prévois pas mes journées en fonction des siennes, et de manière totalement naturelle. Je n’y réfléchissais pas vraiment, je ne passe pas qu’il le fasse non plus, c’était juste... ainsi. Si un jour il en avait marre de moi, il me le dirait, je suppose. D’ailleurs, lorsqu’il avait des impératifs ou autre, il n’hésitait pas, et je ne m’en offusquais pas. J’en profitais simplement pour faire des choses de mon côté, et souvent voir des gens qui me reprochaient de ne plus être suffisamment disponible. Je ne sais pas, je ne m’en rendais pas compte. Alors j’avais compté... Seulement deux heures d’éveil, pour la journée d’hier, sans qu’il soit à mes côtés ou, à défaut, au bout du fil. « Deux heures c’est énorme, quand même. » Je laissais échapper un rire. Évidemment qu’il trouvait ça énorme, deux heures loin de lui. « Insurmontable, même. » j’ajoutais en fin d’éclat de rire. Surtout pour lui, finalement, puisque d’après ce qu’il avait l’air de dire, la quasi totalité du monde lui en voulait suffisamment pour cracher dans son café. Je voulais bien le croire, à l’exception de la population féminine. J’avais beau être naïve, je n’étais pas aveugle, et esthétiquement il était assez proche de la perfection. La symétrie, vous savez ? Celle qui n’est pas supposée exister dans un visage. Chez lui, elle existait. Hormis son nez, ce détail ne faisant que le rendre un peu moins irréel, finalement. Oh, je ne m’intéressais pas à lui de cette manière là, c’est juste que... L’esthétique faisait partie intégrante de mon métier, et si tout un chacun pouvait observer et dire que oui, il était beau, moi je savais pourquoi. Après... La beauté ne fait pas le charme, évidemment. « Ouais mais crachat ou bave, ça revient au même, non ? » Hein ? Ha oui, pardon, j’étais ailleurs. Si bien que je ne répondais pas, me contentant d’hocher la tête parce que oui, c’était pareil, même si je ne voyais pas très bien où il voulait en venir. Ma naïveté, encore et toujours, très certainement. Au lieu de quoi, je lui demandais la permission d’emmener Yoshi courir avec nous. Enfin, demander la permission pour la forme, évidemment, puisqu’il ne savait rien me refuser. Et puis, partant du principe que le chiot hurlait à la mort sitôt que je le laissais seul, c’était ça ou Yoshi-le-vrai irait courir seul. « Bah écoute je veux bien, mais juste… Une fois qu’il aura laissé ma montre tranquille quoi. » « C’est parce qu’il t’aime déjà, ça. » je rétorquais immédiatement. Mais il ne m’écoutait plus, tout occupé qu’il était à reposer le chien au sol et entamer son dressage. Quel bon papa... Oui, enfin ça, il ne le savait pas encore. Pas le bon timing. « Montre pas bon. Interdit. » répétait-il tandis que je récupérais nos gobelets vides pour... Ha bah non, j’avais plus de poubelle, zut ! J’observais la fenêtre ouverte avec intérêt, avant de me rappeler que j’étais pour la protection de l’environnement, et de déposer les deux gobelets vides dans l’évier. Je m’en occuperais plus tard. « J’espère juste qu’il ne nous retardera pas trop. » Yoshi ? Yoshi retarder Yoshi ? Ce ne serait pas yoshièsque. « Il court très vite. » je me justifiais en attrapant la laisse de mon propre chien. Vrai ! Il courait très vite lorsqu’il s’agissait de l’attraper pour qu’il se tienne immobile. Mais est-ce qu’il accepterait de courir lorsque c’est ce qu’on lui demandait, justement ? Il ne s’appelait pas Yoshi pour rien. « Et puis, je me répète mais... il t’aime tellement. » j’en rajoutais une couche en cadenassant la petite bestiole dans son harnais. Je le relâcherais lorsqu’on serait dans le parc, mais en attendant, tant qu’il y aurait des voitures sous lesquelles il pourrait se jeter pour le fun, il resterait solidement accroché au bout de mon bras. « On y va ? » j’interrogeais alors, l’air de rien, comme si j’étais celle qui attendais depuis quelques minutes. Je le suivais dans le couloir, ne fermais pas la porte à clef, pas besoin, puis récupérais le chiot entre mes bras après le premier aboiement en direction des marches. « Il est scalaphobique. » j’expliquais, très sérieuse, utilisant le mot que j’avais moi-même construit en utilisant mes connaissances très rudimentaires de latin. En gros, mon chiot avait la trouille des escaliers, ou plus précisément des marches puisque ça fonctionnait même sur un perron ou un estrade. Deux marches et Yoshi-le-chien en perdait ses moyens. De toute manière, y a pas d’escalier dans un parc, donc c’était quoi la raison de ce regard-là, hein, Yoshi-le-vrai ? Et puis, de quoi se plaignait-il ? Je ne lui demandais pas de le porter. Trois étages plus bas, je relâchais la bestiole et m’attachais les cheveux. « On y va en courant ? » En général, ça dépendait de l’affluence dans la rue, si les trottoirs étaient trop encombrés ou non. Aujourd’hui, ce n’était pas le cas, juste quelques passants. Mais, connaissant mon chien... Choisis, Yoshi ! Mais choisi bien, en ton âme et conscience. Regarde ma petite tête et devine la bonne réponse... Si tu pouvais m’éviter de jouer à la laisse-à-sauter avec la moitié des passants...
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MessageSujet: Re: Ebba & Yoshi - It's so fluffy i'm gonna die Ebba & Yoshi - It's so fluffy i'm gonna die EmptyVen 29 Aoû - 15:27

Voilà, c’était fait. Yoshi avait réussi à convaincre Ebba d’appeler son chien Yoshi. Ce petit allait faire de grandes choses avec un nom pareil, c’était certain. Yoyo avait beau avoir placé la barre très haut, il savait que le chiot serait à la hauteur. Eh, il n’avait jamais dit que ce serait un nom facile à porter, juste qu’il était parfait pour lui. Il n’arrivait pas à dire si l’animal appréciait, cependant. Il était actuellement en train d’essayer de manger sa montre qui, la dernière fois qu’il avait vérifié, n’était pas comestible. Et même si elle l’avait été, il n’aurait pas laissé quelqu’un d’autre que lui manger un cadeau offert par sa petite amie. Ça ne se faisait tout simplement pas. Mais Yoshi, homonyme ou pas, ne l’entendait pas de cette oreille. Qu’en était-il de la solidarité entre Yoyos hein ? Il se le mettait dans la poche et hop, il le trahissait aussi sec ? C’était dur, très dur. En plus, à cause de lui, il allait rater sa séance de jogging tant attendue. Parce qu’il s’imaginait mal courir avec un chiot accroché au poignet. « C’est parce qu’il t’aime déjà, ça. » Ah ouais ? Son air surpris n’échappa sans doute pas à son amie. Yoyo chien était peut-être adepte du qui aime bien châtie bien… Soit. Admettons. Il y avait plus urgent que de tenter de voir si c’était vrai ou non. Il devait lui apprendre à ne plus manger sa montre, pour commencer. Et n’importe laquelle de ses affaires en fait. Le chiot sembla l’écouter puisqu’il ne le quitta pas du regard. Soit il était très bon soit Yoshi chien attendait simplement le bon pour attaquer à nouveau. Il avait déjà constaté qu’il était fourbe, alors… Mais comme il était sage pour le moment, l’homme caressa vivement la tête du chiot, avec un sourire en prime. « Bon chien. Il ne faut pas non plus toucher aux affaires de maman, hein. » Comme il avait son attention pour le moment autant en profiter.

Une fois cette très urgente mission accomplie, Yoshi homme se leva de sa chaise et attrapa la laisse de son chien. Il était plus que temps d’aller courir, il s’impatientait. Son amie allait le suivre, bien sûr. Quant au chiot, ça restait à voir. Il n’avait déjà plus l’air si obéissant maintenant qu’il ne s’intéressait plus à lui. Et s’il le retardait hein ? Il ne comptait pas passer son temps à courir après lui parce qu’il se serait sauvé. Quoi que, ça restait de la course en un sens… Mais il préférait la discipline, il faisait toujours les choses de la même manière et il préférait s’y tenir, surtout pour quelque chose d’aussi important. « Il court très vite. » Ouais, il n’en doutait pas. Mais ce n’était pas tellement ça qui inquiétait le japonais en fait. « Et s’il décide de de ne pas courir en fin de compte ? » Comment allaient-ils faire dans ce cas ? Le forcer ? Le trainer derrière eux ? Il était hors de question qu’il fasse l’impasse sur son jogging. Au pire, il n’aurait qu’à montrer les dents un peu. Lui montrer qui était le chef comme il l’avait fait plus tôt. Même si ce n’était même pas son chien. « Et puis, je me répète mais... il t’aime tellement. » « Ouais ça, c’est peut-être un peu tôt pour le dire. » Ce n’était pas parce qu’elle l’aimait énormément qu’il en serait de même pour son chien. « On y va ? » Yoshi hocha la tête d’un air sans doute soulagé. Il n’y croyait plus ! Mais maintenant tout le monde était prêt alors il ne se fit pas prier pour sortir de l’appartement, Bowser ouvrant la marche. Il n’attendit pas non plus pour commencer à descendre les escaliers. En revanche, Ebba avait l’air un peu plus longue, et Yoshi chien qui aboyait ne l’aidait sans doute pas à se dépêcher. Lorsqu’il l’entendit, Yoshi humain se tourna vers elle pour voir quel était le problème. « Il est scalaphobique. » Qué ? « Connaissais pas. » répondit-il en fronçant les sourcils, sans même savoir ce que cela voulait dire. Mais il n’y avait pas le temps de demander, ils devaient encore rejoindre le par cet il imaginait que ce ne serait pas simple. « On y va en courant ? » lui demanda son amie dès qu’ils mirent un pied dans la rue. Le jeune homme jeta un coup d’œil rapide autour de lui. Il n’y avait pas grand monde pour le moment, c’était donc tout à fait quelque chose qu’ils pouvaient faire. Et qu’ils devaient faire, surtout. « C’était l’idée, oui. » Mais il voyait bien que ça avait l’air de lui poser problème. Il pinça alors les lèvres, essayant de peser le pour et le contre. Ils avaient déjà un peu de retard, alors… Compromis, il devait faire un compromis. C’était facile, en théorie. « Ça pose problème ? » demanda-t-il histoire de vérifier s’il ne s’était pas fait de fausses idées. Il força un peu sur le regard de chiot, beaucoup plus larmoyant que si ça avait été celui de Yoshi chien. « Yoshi pose problème ? » corrigea-t-il en réalisant que c’était très probable pour que ce soit lui le problème.
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MessageSujet: Re: Ebba & Yoshi - It's so fluffy i'm gonna die Ebba & Yoshi - It's so fluffy i'm gonna die EmptySam 30 Aoû - 21:56

Ebba + Yoshi
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« Bon chien. Il ne faut pas non plus toucher aux affaires de maman, hein. » Voilà qui était très altruiste de la part de Yoshi. Tant et si bien que je l’observais un instant avec surprise, avant d’en prendre conscience, et de me remettre en mouvement. Non, mais vraiment, c’était assez surprenant qu’il m’intègre dans son programme d’apprentissage canin. Qu’il s’inquiète pour ses propres affaires c’était évident, et relativement commun, mais les miennes ? Ha moins que... Attendez, c’était bien moi, ‘maman’, hein ? Qu’il attribue cette appellation à quelqu’un d’autre n’aurait pas été très cohérent, mais pas impossible non plus. Avec Yoshi, il fallait parfois laisser le rationnel derrière soi. Mais, ça m’allait. Souvent. Le reste du temps, je me contentais d’hocher la tête comme si tout ce qu’il disait faisait parfaitement sens dans mon esprit. Ce n’était pas le cas, mais Yoshi savait s’en contenter. En attendant, monsieur semblait plus que prêt pour aller courir, et même limite impatient. C’était bien le seul mec au monde à aimer courir autant et tout le temps. Je n’allais pas m’en plaindre, ça me rendait bien service, mais... Il avait été hamster dans une vie antérieure ? Du coup, je tentais d’argumenter en faveur de mon chien, lui affirmant qu’il courait vite. C’était vrai, il courait même très vite, seulement il courait rarement dans une seule et même direction. Simple détail. « Et s’il décide de de ne pas courir en fin de compte ? » Il en avait des questions, lui. Et si le parc s’avérait fermé ? Et si la fin du monde nous surprenait en chemin ? « C’est un chien, il est pré-programmé pour vouloir courir. La nuit que je viens de passer m’en est témoin. » Il n’avait pas cessé, partout, tout le temps, dans mon petit trente-cinq mètres carré, dérapages et prise de vitesse, vagabondage d’un meuble à l’autre, p’tits sprints dans le seul et unique couloir. Non, définitivement, ce chien aimait courir, ce ne serait pas un problème. Et puis il aimait tellement son homonyme qu’il ferait tout ce qu’il lui demanderait, n’est-ce pas ? « Ouais ça, c’est peut-être un peu tôt pour le dire. » « Pas du tout ! Le coup de foudre, ça existe, je te ferais dire ! » Même entre un chien et son maître. Et qu’il ne commence pas à me briser tous mes rêves, parce que moi j’y croyais, ou du moins je m’efforçais d’y croire, histoire de m’offrir un petit brin d’espoir. En attendant, le chien en laisse et dans mes bras, je m’efforçais, à présent, de justifier le fait qu’il se trouvait incapable de descendre le moindre escalier. Scalaphobique. « Connaissais pas. » Evidemment, puisque je venais d’en inventer le terme. « La peur des escaliers, tu connais pas ? C’est pourtant assez récurent comme phobie. » Oui, bien sûr, au moins autant que celle des poignées de porte. Cela dit, le chiot à peine reposé sur le bitume du trottoir, j’envisageais un nouveau problème : le faire courir dans les rues. Ok, elles n’étaient pas super fréquentées en ces heures très matinales, mais ce chien ne courait jamais dans une seule et même direction, je rappelle... Donc... Est-ce qu’on pouvait aller jusqu’au parc tranquillou et... « C’était l’idée, oui. » Ou pas. Punaise, son footing était vraiment sacré pour Yoyo. Pour Noël, j’allais lui offrir un tapis de course. Un truc surpuissant qui l’épuiserait avant qu’il ne passe me chercher. Comme ça, j’aurais peut-être un peu de chance d’être au même niveau que lui, au moins une fois. J’étais sportive, j’étais même nettement plus sportive que le commun des mortels, c’était un peu évident vu mon emploi, mais comparée à lui j’étais comme une enfant potelée s’essayant à la course pour la première fois. « Ça pose problème ? » Est-ce que ça posait réellement problème ? Baissant le nez jusqu’au chien, je l’observais me tourner autour en enroulant, au passage, sa laisse autour de mes chevilles, avant de se mettre à aboyer contre une poubelle. « Non, pas du tout. Je me renseignais, juste. » Crédible ? Je l’espérais, et forçais même un sourire pseudo serein dans sa direction. J’avais voulu ce chien, je devais l’assumer sans en faire, pour autant, payer le prix à mon partenaire de footing. « Yoshi pose problème ? » Visiblement, pas super convaincant, mon sourire. « Un Yoshi ne posera jamais problème. » je le corrigeais avant de tournoyer sur moi-même pour me défaire de la laisse encombrant chevilles, genoux et cuisses, désormais, avant de me baisser pour récupérer le chiot. Mon problème, mes solutions. « Aide-moi, tu veux bien ? Tire sur mon débardeur. » je demandais en désignant ma poitrine du menton. Quoi ? C’était étrange comme demande ? Pourquoi il me regardait comme ça ? Il nous faisait perdre du temps, là. Il était pas supposé être pressé à la base. Attrapant sa main, je l’obligeais, du coup, à tirer sur le tissu élastique de mon haut. Pas de panique, je n’étais pas nue en dessous, loin de là. Et j’allais même être plutôt bien couverte dans les secondes à venir, puisque relâchant sa main en le prévenant de « Ne lâche surtout pas, hein. Tiens bien. », je récupérais le chiot à deux mains pour le glisser dans l’espace entre mon buste et le tissu, aménagé par la main de Yoshi-l’humain. Une fois le canin bien coincé, je récupérais me débardeur des mains de l’humain pour laisser revenir le tout à sa juste place. Maintenant, seule la tête du chiot ressortait, et il n’avait pas vraiment l’air de se plaindre de son nouveau coin. « Maintenant, on est prêt ! » j’affirmais, avant de partir en sprint. « Allez, fainéant ! Bouge un peu, tu nous retardes ! » j’élevais un peu la voix, afin de me faire entendre par celui resté à la traine. Mon chien n’était même pas un handicap, trop petit et pas assez lourd pour réellement m’encombrer. Qui plus est, il se tenait sage. À croire qu’il aimait son nouveau spot. Miracle ! Heureusement que Bowser ne posait pas autant de problème, j’aurais eu quelques difficulté à me le caser dans le décolleté. Même avec toute la bonne volonté du monde, il n’y aurait jamais eu la place.
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