Aujourd’hui, il faisait beau, vraiment très beau. Et surtout, il faisait très chaud. Je transpirais sans bouger, et j’étais dans l’appartement, c’était surement le pire. Il n’y avait même pas une petite brise d’air pour me rafraichir, non il n’y avait rien. Soupirant fortement, je me levais avant de filer sous la douche. Frottant bien mes cheveux, je fis attention aux agrafes. Ça me faisait un mal de chien, j’espérais qu’une chose, que rien ne s’infectent. Ça serait le comble là… Une fois hors de la douche, je pris mon temps pour me sécher, me désinfectant la plaie avec un peu d’alcool. Aie, aie, ça faisait mal. A en frapper quelqu’un ! Mais au moins là, je n’avais pas de bactérie, et j’étais sûr que j’étais bien désinfecté ! Frissonnant, j’écoutais dans l’appartement avant d’entrouvrir la porte. Riku était assis sur le fauteuil en train de lire. Putain si j’avais voulu vivre avec un vieux, j’y serai allée… Passant derrière lui, nue comme un ver, je filais dans ma chambre avant d’enfiler un débardeur a lui. On voyait un peu mes seins. Pinçant mes lèvres, j’attrapais le débardeur pour le serrer bien contre mon ventre et faire un nœud pour qu’il ne soit plus ample du tout. Parfait. Un short à lui, qui faisait plus bermuda qu’autre chose sur moi, j’étais prête. Enfilant ma pair de tong, je pris mes affaires, à savoir, clé et portefeuille, ainsi que des cv’s et des lettres de motivations, et je quittais les lieux après un simple à tout à l’heure. Je cherchais toujours du boulot. C’était dur de trouver, plus dur que je ne l’aurais cru, surtout que sans diplôme, les gens étaient plus intransigeant… et le fait de parler Japonais, n’avais pas l’air d’intéresser les gens… Lunette de soleil sur le nez, je me mis à marcher alors dans les rues de la grosse pomme avant de faire plusieurs endroits. Supermarché, fastfood, et j’en passe. Je devais vraiment trouver un travail pour pouvoir me payer un studio et quitter cet appartement. Je n’allais tout de même pas rester au crochet de l’homme qui a causé ma perte non ? Car au fond, c’était tout de sa faute si aujourd’hui j’avais tout perdu… école comme maison… Tellement Pathétique… Secouant ma tête, je m’arrêtais en chemin pour m’acheter une glace à l’italienne et une boisson fraiche, histoire de ne pas mourir sur la route, avant de reprendre le chemin. J’avais l’impression de ne faire que ça de ma vie, chercher du boulot, encore et encore… Mais ça allait payer, un jour ou l’autre, je savais que je trouverai du boulot. M’arrêtant devant un poste de police –bande de connard- je vis une annonce de recrutement, pour former les jeunes. Concours à passer pour par la suite aller à l’école. Comme si des gens pouvaient faire ça. Plissant les lèvres, je continuais ma route avant de donner un franc coup de langue à ma glace. Une main dans la poche, je sifflotais faiblement avant de me faire doubler par un gosse haut comme six pommes. Il ne devait même pas avoir six ans. Le suivant du regard, je le vis se diriger vers la route. Oh c’était rouge ! Il est fou le petit ! Jetant ma glace je l’attrapais par le col de son haut en le tirant d’un coup en arrière. « Dis donc, on t’as jamais appris à traverser au vert ? Les voitures sont dangereuses. Ou sont tes parents ? » Demandai-je en le lâchant et arranger ses vêtements. Me relevant je regardais ma glace. Et merde. Elle était bonne. « Ah ! J’ai perdu ma glace à cause de toi ! » soufflai-je en relevant la tête pour tomber face à face sur Cléa. Oh. Tiens. Ça faisait un moment que je ne l’avais pas vu. Souriant faiblement, je lui fis un signe de la main comme bonjour.
« Maman, tu avais promis. » gémit Mattéo en faisant une tête de chat bottée. Il arrivait toujours à l'avoir comme ça. Enfin non, pas toujours, Cléa savait dire non quand il le fallait. Mais souvent quand même, il arrivait à la faire céder. Là, il en prenait bien le chemin. Son téléphone sonna et Cléa secoua la tête. « Après ça, je t'emmène faire un tour ok. » trancha-t-elle alors. Son fils laissa échapper un cri de joie avant de disparaître. Il n'allait pas tarder à revenir. C'était juste pour ça que Cléa commençait à avoir hâte que les vacances soient fini. Elle avait beau beaucoup aimer son fils, c'était fatiguant de toujours l'avoir à la maison. Et ce n'était pas les quinze jours de vacances qu'il avait passé chez son grand-père à Savannah qui avait suffit à ce que la brune se repose. Soit. Sa conversation au téléphone dura un moment. C'était pour le boulot et elle n'avait aucun intérêt à écourter la communication. Plus long ça durait, plus elle gagnait d'argent. Enfin la compagnie. Mais elle aussi gagnait plus au bout d'un moment. Ce n'est que quarante-cinq minutes qu'elle put aller retrouver son fils qui était assis sur le canapé, la laisse de Parfait à la main. « Enfin ! » fit-il alors. Il s'approcha ensuite d'elle avec un sourire malin et prit la parole sur un ton de conspirateur. « Parfait m'a dit qu'il voulait venir avec nous. » Cléa secoua la tête, vaguement désespérée. « Si Parfait t'as dis qu'il voulait venir alors... »
C'est ainsi que la jeune femme se retrouva cinq minutes plus tard dans la rue en tenant Mattéo par une main et en ayant la laisse dans l'autre. Ce n'était vraiment pas une partie de plaisir en fait parce que ni son chien, ni son fils n'écoutait vraiment ce qu'elle disait et elle avait peur de finir par perdre l'un des deux. A choisir, elle préférerait que ce soit le chien. Mais ce fut Mattéo qui, le premier, lâcha sa main et parti en courant devant. Gosh ! Cléa se mit à courir à sa suite aussitôt (pour le plus grand plaisir du chien qui en profita pour renverser plusieurs passants au passage auprès desquels la jeune femme n'eut même pas le temps de s'excuser). Elle vit finalement son fils s'arrêter. « Mattéo ! » fit-elle furieuse. Elle arriva bientôt à sa hauteur et vit qu'il n'était pas seul mais avec Ichigo. Une fille que Cléa avait croisé quelques semaines plutôt. « Oh... bonjour. » fit Cléa à son attention tandis que Parfait lui reniflait les pieds. « Je crois que vous avez quelque chose qui m'appartient. » ajouta-t-elle alors en indiquant son fils.
New-York, grande ville connue pour ses foutues taxie jaune merdique absolument partout… Pourquoi jaune ? C’est moche le jaune en plus. C’est comme Londres et ses bus et cabines téléphonique rouge. Pourquoi rouge ? Pourquoi jaune ? Parfois, je me surprenais quand même à me poser des questions existentielles un peu bizarres… Mais ça c’était tout à fait moi, alors bon… On n’allait pas me changer comme ça non plus… Mais pour le moment j’avais d’autres chats à fouetter que de penser à ce genre de détails ! Je voulais que cette ville au taxi jaune puisse m’accorder un travail… Merde après tout j’y étais née, alors elle pouvait bien faire un effort non ? Un tout petit peu ? Non c’était trop demandé ? Fallait croire ouais… Soupirant faiblement, je mangeais ma glace en m’activant, plus vite je serais rentrée à l’appartement, plus vite je pourrais être au frais, parce que là, il faisait une chaleur à crever, je n’en pouvais plus de cette fournaise… et pour couronner le tout, je n’eus même pas l’occasion de finir ma glace. Non… c’est le trottoir qui en profita en la recevant dessus… Tout ça à cause d’un gosse qui courait et qui aurait pu traverser alors que c’était rouge… Puis tout à coup, je vis Cléa, qui aurait cru que je puisse tomber sur elle ? Ce fut une sacrée surprise, pour moi, comme pour elle je présume. « Oh... bonjour. » Baissant mon regard, je vis un chien, renifler mes pieds. Hum. J’espère qu’ils sentaient bon tout de même. [color:24e4= »990099]« Je crois que vous avez quelque chose qui m'appartient. » Hein ah bon ? Baissant le regard sur le petit, je le relevais vers Cléa. Alors c’était lui le petit Mattéo ? Il était tout mignon tout plein, mais bon, s’il courait comme ça n’importe où, un jour il allait avoir un accident. Lâchant le petit, je le laissais retourner auprès de sa maman. « Pardon. Je vous le rends. Mais il a failli traverser la route, alors je l’ai arrêté. » soufflai-je en le regardant à nouveau. « Le monde est vraiment petit, on se recroise à nouveau. » soufflai-je en souriant faiblement. C’est vrai, je n’aurai jamais cru la croiser aujourd’hui. Fallait dire que nous ne vivions pas dans un village…Mais une ville… et ce n’est pas pour dire, mais New-York c’était quand même très grand, vraiment…
Cléa avait à peine mis un pied dehors qu'elle regrettait déjà d'avoir accepté tout ça. Amener Mattéo faire un tour. Avec Parfait en plus. Il était évident qu'elle n'allait pas pouvoir suivre bien longtemps. Son fils ne tarda d'ailleurs pas à lui donner raison en partant en courant devant. Gosh ! Elle l'avait pourtant prévenu un million de fois de ne pas faire ça. Mais il n'y avait rien à faire, il avait souvent du mal à la comprendre. Il fallait toujours qu'elle finisse par le punir pour qu'il l'écoute. La jeune femme avait donc couru à la suite de son fils et elle vit bientôt, soulagée, qu'il avait été stoppée dans sa course par une personne. Une personne qu'elle connaissait en fait pour l'avoir déjà croisé une fois : Ichigo. Après avoir salué la brune, Cléa l'informa qu'elle avait quelque chose qui lui appartenait en indiquant son fils. Celle-ci le lâcha alors et Mattéo revint vers elle, l'air penaud. Cléa lui lança un regard noir avant de reporter son attention sur l'autre jeune femme. Ils régleraient ça plus tard. « Pardon. Je vous le rends. Mais il a failli traverser la route, alors je l’ai arrêté. » Cléa pencha la tête. « Mais vous n'avez pas à vous excusez... » commença-t-elle alors. Elle trouvait même que c'était une drôle d'idée en fait. « Vous avez bien fait. Merci. » Elle méritait bien ça pour le coup. Un sourire s'étira ensuite sur les lèvres de la brune. « Décidément. Je ne sais pas ce que je ferais si vous n'étiez pas là. » C'était vrai, la dernière fois aussi, elle lui était venue en aide (même si Cléa n'en aurait pas eu forcément besoin). En tout cas, pour aujourd'hui, elle lui était vraiment redevable. Elle ne voulait pas imaginer ce qui aurait put se passer si son fils avait déboulé sur la route alors qu'il ne pouvait pas traverser encore. « Le monde est vraiment petit, on se recroise à nouveau. » Cléa se mit à rire. « Mais on vit dans la même ville, c'est des choses qu'arrivent dans ce cas-là. » fit-elle remarqué. Certes, New-York était une grande ville et ce genre de choses devaient arriver moins souvent qu'à Savannah par exemple mais bon quand même. « Est-ce que je peux faire quelque chose pour vous remercier ? » demander alors la jeune femme. « J'habite tout près, si vous voulez boire quelque chose... Parce qu'il fait chaud là. » Elle porta ensuite son attention sur Mattéo et le chien. « Et aucun des deux ne mérite vraiment cette promenade. » ajouta-t-elle en faisant la moue.
« Mais vous n'avez pas à vous excusez... » Oh, d’accord. Mais d’autre aurait pu mal le prendre que je puisse réprimander un peu son enfant. « Vous avez bien fait. Merci. » Hochant la tête pour la remercier de me remercier, je lui fis un faible sourire. C’était normal, je pense que de pouvoir sauver quelqu’un qui n’avait pas fait attention. Si tout le monde faisait cela, le monde se porterait mieux, je pense. M’enfin, nous vivions dans un monde d’égoïste. New-York était loin d’être comme la petite ville au Japon ou j’avais passé mon adolescence. Ou tout le monde connaissait tout le monde, ou nous nous aidions tous mutuellement. C’était une autre culture. « Décidément. Je ne sais pas ce que je ferais si vous n'étiez pas là. » Riant faiblement sur le coup, je me mordis alors les lèvres avant de faire un signe négatif de la main, je n’avais vraiment rien fait qui méritait une telle phrase. « N’en faite pas trop, il se serait surement arrêté, pas vrai ? » demandai-je à l’attention du petit en lui faisant un sourire confiant. Je ne voulais pas non plus l’effrayer. Il ne manquerait plus que ça tiens. « Mais on vit dans la même ville, c'est des choses qu'arrivent dans ce cas-là. » Oui enfin on vit dans la même ville, mais quand même, la ville debout était loin d’être petite quand même… Croiser une personne en si peu de temps revient à un exploit. Je crois. S’il faut nous nous sommes déjà croisé dans cette ville qui ne dort jamais, plus d’une fois sans le savoir. Mais maintenant que nous nous connaissions, nous y faisions attention, je présume. « Est-ce que je peux faire quelque chose pour vous remercier ? J'habite tout près, si vous voulez boire quelque chose... Parce qu'il fait chaud là. » Oh, elle m’invitait chez elle ? Je ne m’attendais pas à ce qu’elle en fasse tant à la vérité. Déglutissant, je suivis son regard, qui fixait alors son fils et son chien. Ils avaient l’air complice les deux. Cruels petit garnement. « Et aucun des deux ne mérite vraiment cette promenade. » Elle avait raison, ils avaient été méchant pour le coup, si je n’avais pas sauvé son fils comme un super héros en mode Batman qui sauve les habitants de Gotham, il aurait peut-être eu un accident. Enfin, je n’avais pas le droit de penser cela, j’espérais tout de même intérieurement que ce petit se serait arrêté en voyant qu’il allait arriver sur la route. Oui il valait mieux que je pense ainsi. « Eh bien, pourquoi pas oui, on sera mieux au frais que sous cette chaleur accablante. La grosse pomme est une ville étouffante en cette saison. » soufflai-je en éventant un peu mon visage. Laissant tomber mon bras, je les fixais tous les trois avant d’hausser un faible sourcil. « Vous voulez que je tienne l’un d’eux durant le trajet ? À deux on devrait les contenir si jamais l’un d’eux tente de fuir, non ? » soufflai-je en ébouriffant les cheveux du petit qui n’avait pas forcément l’air d’être ravi.
Evidemment, Cléa aurait dut se douter que partir toute seule avec Mattéo et Parfait en promenade n'était pas une bonne idée. C'était pour ça d'ailleurs qu'elle ne prenait jamais le chien avec eux quand elle amenait son fils au parc. Il n'était juste pas gérable. Et ce qui devait arriver ne tarda donc pas à se produire. Mattéo profita d'un bref moment d'inattention de la part de sa mère pour partir en courant devant. Cléa réagit presque aussitôt en se mettant à courir à sa suite (pour le plus grand plaisir du chien) mais le petit avait prit assez d'avance pour arriver jusqu'à la route. Heureusement, quelqu'un l'empêcha de traverser alors que les voitures s’apprêtaient à redémarrer. En arrivant à sa hauteur, Cléa s'aperçut qu'il s’agissait d'Ichigo, une jeune femme qu'elle avait déjà eu l'occasion de rencontrer plus tôt et qui l'avait déjà sauver d'un faux pas cette fois là. Elle la remercia aussitôt et lâcha qu'elle ne savait pas ce qu'elle ferait sans elle. « N’en faite pas trop, il se serait surement arrêté, pas vrai ? » La jeune femme prit un air sceptique. « Je n'en suis pas si sûre. » Et ce n'est pas son fils qui hochait la tête pour approuver les paroles d'Ichigo qui arriverait à la convaincre plus en fait.
Finalement, Cléa voulut faire quelque chose pour l'autre jeune femme. C'était la moindre des choses après tout, c'était la deuxième fois qu'elle lui venait en aide et on lui avait apprit que c'était plus que suffisant pour vouloir remercier une personne. Elle demanda donc à l'autre si elle voulait venir chez elle pur boire un verre. Parce qu'il faisait vraiment très chaud. Elle ajouta également que de toute façon, le petit ne méritait plus ça problème. Pas plus que le chien d'ailleurs (c'était lui qui l'avait distraite pour permettre à Mattéo de s'échapper après tout. « Eh bien, pourquoi pas oui, on sera mieux au frais que sous cette chaleur accablante. La grosse pomme est une ville étouffante en cette saison. » Cléa hocha la tête. « Légèrement. Enfin, je trouve que ça va encore. » Elle se souvenait que c'était pire en Georgie en général donc bon, elle ne se plaignait pas trop à propos de ça. Soit, l'américaine s'apprêta donc à faire demi-tour. « Vous voulez que je tienne l’un d’eux durant le trajet ? À deux on devrait les contenir si jamais l’un d’eux tente de fuir, non ? » Cléa se mit à rire. « Si vous y tenez oui. » Elle lui tendit la laisse du chien. « Parfait semble déjà beaucoup vous aimez, je vous laisse la ramener si vous voulez. » Elle était vraiment très aimable comme ça.
« Je n'en suis pas si sûre. » Me pinçant les lèvres, je tournais un vague regard vers le fils en question. A cet âge-là… Je pouvais comprendre qu’elle ait des doutes. « Moui, de toute façon je l’ai arrêté c’est ce qui compte. »[/color] soufflai-je avant qu’elle ne me propose d’aller chez elle pour boire un verre, car ici il faisait trop chaud. Elle avait raison, le soleil commençait faiblement à cramer ma peau. « Légèrement. Enfin, je trouve que ça va encore. » oui… Enfin, avec les hauts immeubles et tout ça… La chaleur stagnait dans la ville à mon gout. Et c’était loin d’être plaisant. Je préférais amplement dans u village ou la chaleur n’était pas concentré et ou l’air pouvait passer. Là c’était un four. Pire qu’un four pour moi, c’était un crématorium. On allait tous finir comme des petits porcs là. Cuit à point. « Moui aujourd’hui il ne fait super chaud non plus. Le pire c’est la nuit. Pour dormir c’est loin d’être plaisant. » soufflai-je en plissant le nez. Mais pour le moment nous décidions, enfin, surtout elle puisqu’elle m’invita, à aller chez elle, donc il fallait que nous partions de là. Et pour le coup, au vu des deux petits garnements qui nous accompagnaient, j’en vins à lui proposer d’en prendre un. Entre le petit et le chien autant dire qu’il fallait doublement être vigilent et c’était loin d’être du gâteau à ce que je pouvais voir. « Parfait semble déjà beaucoup vous aimez, je vous laisse la ramener si vous voulez. » Parfait ? Il s’appelait parfait le chien ? Oh trop cool ! Ça me donnait faim ! Parfait une bonne pâtisserie française là… Hum… Bizarrement je regardais le chien d’un autre œil. Il me paraissait sous forme de petite pâtisserie bien grasse bien délicieuse et sucré à souhait. Me baissant pour lui faire des caresses et des papouilles je me mis à lui attraper les joues avant de rire doucement. « Mon joli parfait, comme la pâtisserie. Tu serais presque appétissant tu le sais ça ? » soufflai-je avant de me lever et la suivre pour partir en direction de son appartement. « Il a quel âge votre chien ? Il est trop chou. Ma mère n’a jamais voulu qu’on ait d’animaux. Je devrais convaincre mon hébergeur de m’en acheter un. Vous croyez qu’il voudrait ? » Demandai-je en fronçant les sourcils sous cette question qui a mon avis ne plairait pas du tout à Riku. Mais en soi, je suis sûre qu’il accepterait enfin, non, c’était trop un maniaque, il péterait un plomb pour les poils sur le parquet… « Sinon comment ça va au boulot ? Vous n’avez pas trop de travail ? » demandai-je un peu curieuse. Je ne l’avais pas rappelé depuis ce jour, j’avais arrêté d’appeler les voyantes tout court… Au fond, ça ne servait pas à grand-chose…
Ichigo avait un peu 'plaidé' la cause de Mattéo en disant qu'elle pensait que le petit n'aurait pas traversé la route même si elle ne l'avait pas arrêté. Cléa était plus que sceptique à ce propos en fait et ne se gêna pas pour lui faire savoir. Elle était très bien placé pour savoir à quel point son fils pouvait ne pas faire attention à ce qui l'entourait quand il voulait quelque chose. Or, là, il semblait avoir voulu plus que tout la semer. « Moui, de toute façon je l’ai arrêté c’est ce qui compte. » La brune hocha la tête. Bien sûr que oui. Elle n'osait pas imaginer ce qui aurait pu se passer sinon. Soit, c'était passé et son fils allait bien, Cléa n'avait pas à imaginer ce qui aurait pu se passer ou non. A la place de ça, elle ferait bien mieux de songer à ce qu'elle pouvait pour la jeune femme pour se faire remercier et elle lui suggéra de lui payer à boire chez elle vu la température. C'est ce qui amena les deux jeunes femmes à parler du temps ensuite d'ailleurs et de la température étouffante dans la ville. Cléa était d'avis de dire que ça allait encore mais l'autre ne semblait pas d'accord là-dessus. « Moui aujourd’hui il ne fait super chaud non plus. Le pire c’est la nuit. Pour dormir c’est loin d’être plaisant. » Cléa haussa les épaules. « Je vous avouerais qu'avec deux piles comme ça. » Elle indiqua successivement Mattéo puis Parfait. « J'ai rarement de problème pour m'endormir même quand il fait chaud. » Soit, du coup, elles pouvaient y aller. Ichigo proposa de prendre en charge l'un des deux monstres et Cléa lui tendit la laisse de Parfait en prétextant qu'il avait l'air de l'aimer déjà beaucoup. La jeune femme se pencha avec lui pour se mettre à la caresser. Le chien était ravi maintenant, il aimait tellement être au cœur de l'attention. « Mon joli parfait, comme la pâtisserie. Tu serais presque appétissant tu le sais ça ? » Cléa se mit à rire en l'entendant dire ça et prit ensuite la direction de l'appartement. « a quel âge votre chien ? Il est trop chou. Ma mère n’a jamais voulu qu’on ait d’animaux. Je devrais convaincre mon hébergeur de m’en acheter un. Vous croyez qu’il voudrait ? » Cléa pencha la tête. « Je ne sais pas. Je ne le connais pas. Essayez toujours, vous n'avez rien à perdre je pense. » Après tout, on disait bien que qui ne tentait rien n'avait rien non ? « Et il a un tout petit peu plus d'un an. » Elle regrettait d'ailleurs un peu le temps où il était tout mini, il était plus simple à gérer dans ce temps-là, même s'il était déjà pénible. « Sinon comment ça va au boulot ? Vous n’avez pas trop de travail ? » La jeune femme haussa les épaules. « Oh ça va, normal, pas plus que d'habitude. » Elles arrivèrent devant son immeuble et Cléa poussa la porte et la tint pour laisser la brune passé. « Et vous, vous appelez toujours les voyantes ? »
« Je vous avouerais qu'avec deux piles comme ça. » Fixant les deux concernés, je me mis doucement à sourire. « J'ai rarement de problème pour m'endormir même quand il fait chaud. » En effet, si j’avais les deux même à la maison, je n’aurai pas de souci pour dormir aussi, ce que je pouvais comprendre. Ça devait franchement exténuer d’avoir un gosse à la maison… plus un chien. Moi la seule chose qui m’extenué c’était la chose qui servait de sœur à Riku. Qui l’aimait au point où ça tournait à l’inceste pour moi. Je serais même prête à parier qu’il s’est passé des trucs entre eux. Berk écœurant. « Je vois, c’est pas plus mal, au moins vous dormez bien ! » soufflai-je en les regardant une dernière fois tous les deux. Partant vers chez Cléa, je proposais de prendre l’un d’eux, et elle me donna Parfait le chien, qui du coup me donnait affreusement faim au vu nom… « Je ne sais pas. Je ne le connais pas. Essayez toujours, vous n'avez rien à perdre je pense. » Moui mais à mon avis c’était peine perdu. Connaissant Riku et sa propreté. Il ne voulait même pas que je mange debout en marchant sinon, attention ça allait mettre des miettes partout... « Et il a un tout petit peu plus d'un an. » Oh il était tout jeune le petit. Je comprenais mieux pourquoi il pétait la forme alors… « C’est encore un petit bébé... » soufflai-je en le caressant une dernière fois. « Hum…je le vois déjà me dire, Oh un chien mais quelle bonne idée ! » Marquant une pause, je soupirais longuement. « Mais son regard me dirait, si tu l’achète je te bute. » ajoutai-je en secouant la tête. C’était foutu d’avance. Par la suite, je lui demandais alors comment ça allait le boulot, mais je me doutais bien que de ce côté-là, tout allait pour le mieux. « Oh ça va, normal, pas plus que d'habitude. » Si tout allait bien c’était ce qui comptait non ? Tant qu’elle gagnait bien sa vie, et pouvait subvenir à ses besoins ainsi que ceux de son fils, c’était super. Ouvrant le portail, Cléa me laissa de la place pour que je puisse passer ce que je fis, tirant un peu sur la laisse de Parfait pour qu’il suive le mouvement. « Et vous, vous appelez toujours les voyantes ? » Secouant la tête de façon négative je m’arrêtais pour l’attendre. « Non, j’ai décidé de ne plus appeler… Je n’ai pas trop d’argent, et puis il serait tant que je fasse ma vie comme je le veux et non pas en fonction de ce que l’on me dit… » marmonnai-je faiblement en souriant en coin. Si Riku savait tout l’argent que j’avais dépensé pour les voyantes il me tuerait à coup sûr, et ça je voulais à tout prix l’éviter c’était mieux pour moi mine de rien. « Ça a l’air sympa comme coin ! Je ne connaissais pas. » soufflai-je en regardant tout autour de moi. Il fallait dire que moi je connaissais bien plus les recoins de Brooklyn que de Manhattan. Baissant un faible regard sur parfait, je le vis me faire de gros yeux tout mignons là et remuer la queue. Il voulait quoi ? Pas besoin de Minauder, je n’allais rien faire, on rentrait à l’appartement point barre. Je n’étais pas sa maitresse pour décider quoi que ce soit.
Les deux jeunes femmes étaient en train de parler de la chaleur étouffante qu'il pouvait faire à New-York en saison d'été et Cléa lui assura que pour elle, ce n'était pas un problème pour dormir. Elle dépensait en effet beaucoup d'énergie pour s'occuper de son fils, et de son chien et même d'Elia parfois quand elle s'y mettait. C'était beaucoup de boulot pour elle. « Je vois, c’est pas plus mal, au moins vous dormez bien ! » La jeune femme se mit à rire. « Oui voilà. » fit-elle en hochant la tête. « Enfin parfois, j'aspirerais peut-être à un peu plus de calme quand même. » Ou peut-être qu'elle s'ennuierait et que ça lui manquerait vite de ne pas avoir autant d'animation autour d'elle, elle ne savait pas trop. En même temps, ce n'était pas comme si c'était bien important de savoir ça. Elles parlèrent ensuite du chien et Cléa répondit à la question de la brune concernant l'âge de celui-ci. « C’est encore un petit bébé... » Cléa jeta un coup d'oeil à Parfait fit la moue. « Bébé je veux bien mais petit, ça me laisse perplexe. » fit-elle alors. « Si vous l'aviez vu quand on l'a eu. » Là, c'était certain, il était petit à ce moment-là. Alors que maintenant... Ca ne se voyait plus vraiment. « Hum…je le vois déjà me dire, Oh un chien mais quelle bonne idée ! » Cléa fronça les sourcils avant de comprendre qu'elle était revenue sur son histoire de logeur qui voulait ou ne voulait pas de chien. « Mais son regard me dirait, si tu l’achète je te bute. » Ah, il n'en voulait pas apparemment. Cléa prit un petit air désolé. « Essayez quand même. » Elle était de très bon conseil comme ça.
Finalement, elles arrivèrent devant l'immeuble de Cléa et celle-ci la fit entrer. Ichigo se renseigna alors sur le boulot de l'américaine et après lui avoir répondu, celle-ci voulut savoir si elle appelait toujours les voyantes. « Non, j’ai décidé de ne plus appeler… Je n’ai pas trop d’argent, et puis il serait tant que je fasse ma vie comme je le veux et non pas en fonction de ce que l’on me dit… » « C'est une sage idée. » fit la jeune femme avec un petit sourire. « Surtout que c'est de l'arnaque la plupart du temps. » ajouta-t-elle l'air de rien en haussant les épaules. Si Ichigo était un peu censée, elle devait bien s'en douter par elle-même. Personne ne pouvait vraiment prétendre voir l'avenir. « Ça a l’air sympa comme coin ! Je ne connaissais pas. » « Ca l'est oui. » approuva-t-elle. Cléa la fit ensuite rentrer dans l'appartement. « Oh, autant vous prévenir, apparemment c'est hanté ici. » C'est pour ça qu'elle et Elia en payaient vraiment pas cher. Cléa jeta un regard à son fils ensuite. Mattéo n'avait vraiment pas l'air contente d'être déjà rentré en tout cas. Il prit un air boudeur avant de disparaître dans sa chambre. Tant pis pour lui. Elle récupéra ensuite le chien qu'elle détacha sans qu'il ne bouge pourtant. Cléa soupira et lui servit un peu d'eau avant de s'adresser à nouveau à Ichigo. « Donc... vous voulez boire quoi ? »
« Oui voilà. Enfin parfois, j'aspirerais peut-être à un peu plus de calme quand même. » « Je me doute bien, vos parents vivent loin ? Ils pourraient le garder de temps en temps non ? Ou ils le font déjà ? Ça vous ferez un peu de vacances. » marmonnai-je doucement. Tant qu’elle ne faisait pas comme ma mère, qui m’avait littéralement abandonné en me refourguant à sa mère… Mais Cléa n’était pas comme ça, et ça se voit, elle prenait le temps de sortir avec son fils elle. Pas comme ma mère… Par la suite, on se mit à parler de son chien, je voulais savoir l’âge qu’il avait et je fus surprise de constater qu’il était si jeune, tout juste un an. « Bébé je veux bien mais petit, ça me laisse perplexe. Si vous l'aviez vu quand on l'a eu. » Oui bon certes, le mot petit était mal approprié, il était loin d’être petit de taille quand on le regardait… Il devait être cent fois plus mignon il y a quelques mois quand il était tout petit et tenait encore dans une petite main… « Je me doute qu’il devait être bien plus mignon il y a quelques mois… » marmonnai-je en regardant la belle bête. Ça me donnait envie d’en avoir un, mais, je ne savais pas si Riku serait d’accord pour qu’on en ait un. Du moins, moi en avoir un chez lui… « Essayez quand même. » Oh que oui, j’allais le soudoyer s’il le fallait. Mais je ne voulais pas non plus trop m’imposer chez lui, du moins lui encore, je n’avais pas peur, mais ce qui lui servait de sœur là, était presque flippant à en fuir à vive allure… « La prochaine fois que l’on se croisera, je vous dirais si j’ai réussi ou pas. » soufflai-je en me disant que c’était peine perdu d’avance. Par la suite, elle me demanda si je continuais d’appeler pour savoir mon avenir, ce à quoi je répondis que non. J’avais abandonné, ça me revenait trop cher. « C'est une sage idée. Surtout que c'est de l'arnaque la plupart du temps. » Esquivant un faible sourire, je me pinçais les lèvres. Elle avait raison, j’avais d’ailleurs été stupide de continuer à appeler autant de fois et dépenser autant d’argent là-dedans. Mais bon, parfois on a besoin de quelque chose de quelqu’un à qui s’accrocher… Ce n’était pas ma faute… « Vous avez raison de l’avouer… » soufflai-je en souriant un peu plus. Une fois chez elle, j’annonçai alors le fond de ma pensée, à savoir que ça semblait un coin plutôt pas mal ici. Je ne connaissais pas. « Ca l'est oui. » Entrant dans l’appartement, je regardais rapidement autour de moi. « Oh, autant vous prévenir, apparemment c'est hanté ici. » Nié ? Sérieux ? Hanté ? Sugoi ! Trop fun ! Mais pourquoi ça devrait être hanté au fait ? Quelqu’un était mort dans cet appartement ? Ou pire, c’était suicidé ou un truc du genre ? Quand je pense qu’au Japon, quand quelqu’un se suicide ou meurt dans une maison, on détruit la maison pour la rebâtir, histoire qu’elle ne soit pas hanté. Comme si ça allait changer la donne… Je ne pensais pas. « Hanté ? Sérieusement ? Quelqu’un s’est suicidé ? Il y a eu un meurtre ici ? Vous y croyez ? » Demandai-je un poil fasciné par la chose tout de même. Je devais paraitre surement impoli, surtout vis-à-vis de la personne qui avait dû mourir dans ces lieux… Mais bon, c’était comme ça. J’étais loin d’être effrayé par ce genre d’histoire, moi tant que je ne vois ni fantôme ni esprit, ou dieu sait quoi, je n’y crois pas. Je suis un peu comme saint Thomas quoi. La regardant donner à boire a son chien, j’avançais dans l’appartement, il était coquet et douillé je trouvais. « Donc... vous voulez boire quoi ? » Me tournant vers elle, j’haussais faiblement les épaules. « Ce que vous avez, j’aime tout, je ne suis pas difficile. » soufflai-je en souriant en coin. Moi tout m’allait, de l’eau, du jus de fruit, du coca, ou toute autre boisson. Chaud ou froid… J’étais vraiment loin d’être difficile. Pour ça j’étais loin d’être une fille chiante. « Vous ne travaillez pas aujourd’hui ? Ou vous n’avez pas d’horaire fixe ? »
Cléa venait d'avouer à Ichigo que parfois, elle aimerait bien pouvoir avoir le droit à un peu plus de calme. Mais bon, elle s'en remettait, ce n'était pas grave. Elle était à peu près sûre que ça lui manquerait en fait sinon. « Je me doute bien, vos parents vivent loin ? Ils pourraient le garder de temps en temps non ? Ou ils le font déjà ? Ça vous ferez un peu de vacances. » « Hmm. » Cléa secoua vaguement la tête. « Mon père vit à Savannah donc bon, ce n'est pas tout près. » commença-t-elle alors. Même s'il prenait son petit-fils en vacances de temps en temps, il aimait beaucoup à ça. « Quant à ma mère... » C'était une très très longue histoire en fait. « Disons qu'elle ne s'est pas occupée de moi donc je me vois mal lui confié mon fils. » Et ce même si elle habitait à New-York. Mais ce qui la rebutait surtout était plus le fait qu'elle n'était ps capable de s'occuper d'elle-même et rendait folle Jillian plus que tout autre chose. Soit, ça n'avait pas grande importance. Ils parlèrent ensuite du chien et la jeune femme avait du mal à voir en quoi Ichigo pouvait bien le trouver petit. Ce n'est pas le premier qualificatif que l'américaine aurait choisi. « Je me doute qu’il devait être bien plus mignon il y a quelques mois… » La jeune femme haussa les épaules. « Pas vraiment, il était juste plus facile à promener. » fit-elle en se mettant à rire. Elle encouragea ensuite à nouveau la jeune femme à tenter de convaincre son logeur si vraiment elle voulait un chien parce qu'elle n'avait rien à y perdre. « La prochaine fois que l’on se croisera, je vous dirais si j’ai réussi ou pas. » « Cool. » répondit Cléa avec un sourire aux lèvres. Cléa demanda par la suite si la jeune femme appelait toujours les voyantes. Elle fut contente d'apprendre que ce n'était pas le cas et avoua même qu'il s'agissait souvent d'arnaque. « Vous avez raison de l’avouer… » Cléa eut un petit sourire. « Vous devez bien vous en douter non? » Elle l'espérait en tout cas. Parce que c'était n'importe quoi. Un peu comme cette histoire de maison hanté que Cléa évoqua auprès de la jeune femme lorsqu'elle la fit entrer chez elle. « Hanté ? Sérieusement ? Quelqu’un s’est suicidé ? Il y a eu un meurtre ici ? Vous y croyez ? » Cléa fronça les sourcils. « Je n'en sais rien. » fit-elle alors. « Et je n'y crois pas trop non, mais ma colocataire si. Du coup, on a appelé le fantôme Casper. » Ce qui paraissait tout à fait normal comme ça et qui démontrait une profonde originalité de leur part. Maintenant qu'elle était dans l'appartement, Cléa servit de l'eau à Parfait avant de demander à la jeune femme ce qu'elle voulait. C'était bien pour ça qu'elle l'avait invité après tout. « Ce que vous avez, j’aime tout, je ne suis pas difficile. » Cléa hocha la tête et alla jusqu'au frigo pour voir ce qu'elle pouvait trouver dedans de buvable. « Jus de fruits ? » demanda-t-elle en relevant la tête. « J'ai de l'eau et du sirop sinon. » Elle avait le choix en bref. « Vous ne travaillez pas aujourd’hui ? Ou vous n’avez pas d’horaire fixe ? » Cléa alla sortir trois verre (on ne savait jamais si Matéto se décidait à revenir parmi elles) et prit ensuite la peine de répondre à la question de la jeune femme. « Ils sont flexibles oui mais là je ne travaille effectivement pas. »
« Hmm. Mon père vit à Savannah donc bon, ce n'est pas tout près. » En effet ce n’était pas du tout près, au contraire, c’était même très loin. « Quant à ma mère... Disons qu'elle ne s'est pas occupée de moi donc je me vois mal lui confié mon fils. » Oh… Je pouvais parfaitement comprendre… Après tout ce n’est pas ce que ma mère s’était occupé de moi, alors je ne pouvais que la comprendre. Je ne sais pas si je pourrais amener mes enfants chez elle et les laisser avec elle si j’en avais. Avec tout ce qu’elle m’avait fait. Clairement que non… C’était une chose affreuse, je pense, que d’avoir une mère qui ne sait pas s’occuper de ses enfants. J’espérais de tout cœur, si j’ai des enfants un jour, de ne pas être comme elle. Purement et simplement l’inverse. « Je vois… Je comprends un peu votre sentiment… Ma mère ne s’est jamais occupé de moi non plus, a part pour me foutre à la rue. » soufflai-je de façon ironique. Ouais… La seule chose de bien qu’elle ait su faire été de me virer deux fois de chez elle. La première pour m’envoyer au Japon chez sa mère et la seconde pour me mettre à la rue… Passant le sujet de nos mères, j’appris alors que le chien n’avait qu’un an et qu’il était bien plus petit avant. Il devait être si mignon ce petit chien. « Pas vraiment, il était juste plus facile à promener. » Riant doucement, j’imaginais bien oui. Une si petite bête, c’était toujours plus facile à promener, qu’une très grosse. « Vous avez des photos de lui petit ? » Demandai-je par curiosité, ça serait bien si je pouvais le voir tout bébé. Mais moi aussi je voulais un chien, mais ce n’était pas demain la veille que j’allais l’avoir avec Riku… « Cool. » Il ne restait vraiment plus qu’à espérer… Mais bon, je n’y comptais pas trop dessus. Par la suite, le sujet changea, parlant alors du fait que les voyantes c’était purement et durement de l’arnaque. Et que je n’appelais plus pour ma part, j’avais de l’argent à mettre de côté au lieu de le claquer là-dedans. « Vous devez bien vous en douter non ? » Moui, bon depuis qu’elle me l’avait dit je m’en doutais oui, car avant j’étais plutôt aveuglé, si je puis dire quand même. Mais maintenant que je savais que c’était de l’arnaque oui. Même si je pensais quand même que dans ce monde, il devait y avoir des gens qui devaient réellement voir l’avenir, ou sentir des choses, fin, avoir une sorte de sixième sens ou un truc du genre quoi. « Oui, depuis notre dernière discussion, je m’en doute. » souffla-je en souriant faiblement. Par la suite, on rentra chez elle, et c’est là, qu’elle m’annonça qu’il y avait un fantôme il parait. Chose super bizarre, mais qui me donnait la pêche, j’aimais les histoires de fantôme moi. « Je n'en sais rien. Et je n'y crois pas trop non, mais ma colocataire si. Du coup, on a appelé le fantôme Casper. » Casper ? Tiens que c’était original comme prénom pour un fantôme. Souriant faiblement, je me remémorais le film, ou à l’époque j’avais voulu être cette jeune fille pour pouvoir sortir avec Casper, c’est qu’il était mignon Casper. « Casper est mignon dans le film, j’espère que si le fantôme existe vraiment, il est aussi adorable que Casper. Ça serait dommage que ça soit un fantôme comme dans Ghost Buster. » soufflai-je l’air de rien. Mais ça serait tout de même un peu marrant. Enfin, pas pour elles ceci dit. Par la suite, elle proposa de quoi boire, j’annonçais que tout m’allait alors qu’elle donnait de l’eau à Parfait, le beau petit chien. « Jus de fruits ? J'ai de l'eau et du sirop sinon. » « Hum, jus de fruit s’il vous plait. » soufflai-je en souriant. Les sirops, ça me rappellerait trop le Japon. Par la suite, je lui demandais si elle avait fini le travail, ou si elle avait des horaires plus ou moins flexible. Ce qui devait surement être le cas au vu de son travail. « Ils sont flexibles oui mais là je ne travaille effectivement pas. » C’était bien d’avoir des horaires flexible je trouvais. Au moins ça lui permettais de pouvoir faire pas mal de chose et de ne pas trop se fatiguer. De toute façon, je doutais que tout le monde dans New-York appelait pour avoir son avenir non ? Enfin, je voyais la chose comme tel pour ma part. Ça devait être cool d’avoir ce genre d’horaire. « Ça doit être cool d’avoir des horaires flexible. Ah j’aimerai avoir un travail. » Marmonnai-je doucement en plissant le nez. J’avais beau chercher je ne trouvais pas. Ce n’était pas facile quand on avait même pas le bac. Aucun diplôme en poche, autant dire que je ne servais à rien pour certains.
Cléa venait d'expliquer à Ichigo pourquoi elle ne laissait pas si souvent son fils à garder à ses parents. Son père, c'était juste parce qu'il était un peu trop loin. En dehors de ça, il ne disait jamais non, il était toujours ravi de voir son petit-fils et Samantha aussi adorait quand Mattéo était là. Le cas de sa mère était un peu plus compliqué en revanche mais Cléa résuma rapidement la situation en disant que celle-ci ne s'était jamais vraiment occupé d'elle. Elle préférait l'alcool à ses enfants, c'était comme ça et c'était toujours un peu vrai en fait. Contrairement à sa sœur, l'américaine ne se voilait pas la face à ce sujet. « Je vois… Je comprends un peu votre sentiment… Ma mère ne s’est jamais occupé de moi non plus, a part pour me foutre à la rue. » Cléa fit la moue. « Certaines personnes ne devraient vraiment pas avoir le droit d'être mère. » fit-elle alors en secouant la tête. Surtout pas si c'était pour mettre son enfant à la porte. Ca craignait franchement beaucoup. Les deux jeunes femmes parlèrent ensuite de Parfait et l'américaine informa l'autre que le principal avantage quand il était petit était surtout qu'il était bien plus facile à promener. « Vous avez des photos de lui petit ? » La jeune femme hocha la tête. « Oui. » Mattéo insistait pour qu'elle le prenne sous tous les angles encore maintenant. « Je vous montrerais à l'appartement si vous voulez. » Comme elles allaient chez elles là.
Arrivée à l'appartement, Cléa évoqua qu'apparemment, elles vivaient dans un endroit hanté avec Elia. Elle avoua également ne pas y croire mais ce n'était pas le cas de tout le monde. C'est pour ça qu'elles avaient donné un nom au fantôme : Casper pour faire original. « Casper est mignon dans le film, j’espère que si le fantôme existe vraiment, il est aussi adorable que Casper. Ça serait dommage que ça soit un fantôme comme dans Ghost Buster. » Cléa fit la moue. « S'il existe vraiment il n'est pas mignon je crois non. Elia a l'habitude de le blâmer pour tout les bruits et dès qu'on ne trouve pas quelque chose. C'est un esprit diabolique. » Ou elles étaient juste un peu désordonnées, ce qui était la version la plus proche de la réalité en fait. Cléa servit ensuite le verre de jus de fruit qu'Ichigo avait demandé quand elle lui avait laissé le choix et la conversation glissa ensuite à nouveau sur le le boulot de l'américaine. « Ça doit être cool d’avoir des horaires flexible. Ah j’aimerai avoir un travail. » « Vous n'en avez pas ? » Cette question était un peu bête, si elle disait ça c'est qu'effectivement elle n'en avait pas. « Enfin oui, évidemment. Pardon. Vous cherchez depuis longtemps ? »
« Certaines personnes ne devraient vraiment pas avoir le droit d'être mère. » Elle avait totalement raison. Certaines personnes ne devraient vraiment pas avoir le droit d’être mère. Et dire qu’on refuse l’adoption à des personnes qui mériteraient d’avoir des enfants… C’était un scandale. Si les associations savaient à quel point de parents délaissaient leur enfant… Soupirant faiblement, je me demandais si parfois on ne pouvait pas qualifier la rencontre entre le papa et la maman de malencontreuse. Mais au fond, s’ils ne s’étaient pas rencontrés, on ne serait pas là. Alors que valait-il de mieux ? Ça ou ne pas exister ? Bonne question. « Vous avez raison. Et dire qu’on empêche a des gens fabuleux d’adopter par manque d’argent. Comme si les gens pauvres on les empêchait de se reproduire. Le système est trop con. » ça pour être con il l’était. Par la suite, on se mit à parler de son chien, et du fait qu’il était bien plus mignon quand il était bébé. Ça je voulais bien la croire. Pour le coup je lui demandais alors si elle avait des photos de lui. « Oui. Je vous montrerais à l'appartement si vous voulez. » Bien sûr que je voulais voir, j’aimais bien regarder les photos moi, ça montrait la vie, l’évolution. Moi je n’avais même pas de photo. C’était surement pathétique n’est-ce pas ? Oui surement. Mais c’était ainsi, ça aurait été surprenant de ma mère de prendre des photos de moi… J’en avais au Japon, que ma grand-mère ou mon oncle avaient pris, mais c’était à eux, donc je n’avais rien sur moi. Dans un sens tant mieux. Si certains ici me voyaient en mode fille ils seraient surement foutrement choqués. « D’accord, je veux voir. » soufflai-je enthousiaste. Une fois arrivés chez elle, elle me parla alors du fantôme qui vivait apparemment dans l’appartement ou elle vivait. Surprise, j’annonçais alors le fait que j’espérais qu’il était comme Casper. Il était mignon, ce fantôme, on n’avait pas vraiment envie de le chasser. Au contraire, on voudrait même limite le garder auprès de nous. Pauvre petit Casper… « S'il existe vraiment il n'est pas mignon je crois non. Elia a l'habitude de le blâmer pour tout les bruits et dès qu'on ne trouve pas quelque chose. C'est un esprit diabolique. » Hmm. Peut-être que c’était un esprit malin oui. Au Japon, plein de gens croyaient aux fantômes. Me pinçant les lèvres, je regardais autour de nous avant de soupirer lentement. « Au Japon, quand quelqu’un se suicide dans sa maison, on détruit la maison pour la reconstruire, pour que l’esprit s’en aille. » Annonçai-je comme si ça l’intéressait. « Mais au fait… Qui est Elia ? Une colocataire ? » Demandai-je curieuse. Non parce qu’elle parlait d’elle depuis tout à l’heure, mais j’avais du mal à comprendre de qui il s’agissait en fait. Une fois qu’elle eut servi le verre de jus de fruit, elle me le donna alors que nous avions repris le sujet de conversation sur le travail. Dieu que j’aimerai avoir un travail moi aussi. J’avais vivement besoin d’avoir un travail. Pas que mais je vivais quand même chez Riku depuis maintenant quatre mois… ce n’était pas non négligeable. « Vous n'en avez pas ? » hm ? ce n’est pas ce que je venais de dire ? « Enfin oui, évidemment. Pardon. Vous cherchez depuis longtemps ? » Souriant faiblement, je secouais la tête de façon négative. Ça ne faisait que quelques mois depuis que je n’étais plus à la rue. Donc quatre mois. Mais sans aucun diplôme autant dire que c’était littéralement mission impossible… Dès que j’annonçais que je n’avais pas le bac, pouf, on me disait au revoir… Je n’étais pas non plus stupide pour autant. Bon ok, je n’avais jamais eu de notes faramineuse, mais je parlais anglais et japonais, je pensais que ça pouvait tout de même être une bonne chose, mais ici, ça ne servait à rien apparemment. « Ne vous inquiétez pas. Et bien je cherche depuis quatre mois. Mais sans aucun diplôme c’est dur. Je n’ai pas de bac et je n’ai jamais fini le lycée alors… Je ne sais pas. Peut-être qu’un jour je trouverai du travail… » Marmonnai-je en me grattant la joue. Oui peut-être. Portant le verre de jus de fruit à mes lèvres, j’en bus une gorgée. Délicieux ça rafraichissait mon palet.
Quand il s'agissait de sa mère, Cléa pouvait se montrer très dure. Elle n'était pas une mère admirable. Mais celle d'Ichigo avait l'air bien pire encore. Elle l'avait déjà un peu compris la fois précédente mais la jeune femme venait de le confirmer. C'est ce qui fit dire à Cléa que certaines personnes ne devraient pas avoir le droit d'avoir d'enfant. Elle était un peu dure dans ses paroles encore mais elle savait de quoi elle parlait. « Vous avez raison. Et dire qu’on empêche a des gens fabuleux d’adopter par manque d’argent. Comme si les gens pauvres on les empêchait de se reproduire. Le système est trop con. » Cléa eut un petit sourire blasé en l'entendant dire ça. C'était tout à fait vrai mais bon, qu'est-ce qu'elle y pouvaient hein ? Elle n'allaient pas refaire le monde. Heureusement, la conversation glissa sur un sujet un peu plus léger et elles évoquèrent Parfait. Cléa promit de lui montrer une photo du chient petit lorsqu'elles seraient à l'appartement. Elle en avait tellement là-bas. « D’accord, je veux voir. »[/color] Cléa hocha aussitôt la tête, son enthousiasme faisait plaisir avoir. Toujours en fait.
Elles arrivèrent chez Cléa et celle-ci évoqua alors le fait que c'était hanté et parla un peu de Casper. Qui, contrairement à ce qu'aurait pu vouloir dire son nom, n'était pas un gentil fantôme. C'était en tout cas l'avis d'Elia vu que l'américaine, elle, ne croyait pas vraiment à cette histoire de fantôme. « Au Japon, quand quelqu’un se suicide dans sa maison, on détruit la maison pour la reconstruire, pour que l’esprit s’en aille. » Cléa fronça les sourcils. Elle avait du mal à voir le rapport entre ça et ce qu'elle venait de dire mais bon... Elle décida de ne faire aucun commentaire à ce sujet et prit seulement un air intéressé. Parce qu'elle l'était au moins un peu. « Mais au fait… Qui est Elia ? Une colocataire ? » « Oui, c'est ça. C'est ma colocataire. Parce que je n'en qu'une seule hein. » Heureusement qu'elle n'en avait pas plus parce que l'appartement pourrait vite se montrer trop petit sinon. Cléa servit finalement à boire ainsi qu'à elle-même et elles parlèrent ensuite boulot. La japonaise évoqua le fait qu'elle aimerait en trouver un et Cléa demanda stupidement si elle n'en avait pas. Ce qui, en fait, était évident. Elle se rattrapa un peu en demandant si elle en cherchait depuis longtemps. « Ne vous inquiétez pas. Et bien je cherche depuis quatre mois. Mais sans aucun diplôme c’est dur. Je n’ai pas de bac et je n’ai jamais fini le lycée alors… Je ne sais pas. Peut-être qu’un jour je trouverai du travail… » « Ah oui je comprends. » Elle, elle avait eu du mal alors qu'elle avait le bac alors bon. « Mais vous faisiez quoi avant ? » Parce que si elle ne cherchait que depuis quatre mois, elle devait bien faire autre chose avant.
« Oui, c'est ça. C'est ma colocataire. Parce que je n'en qu'une seule hein. » Oh, ça devait être cool d’avoir une colocataire, enfin, j’espérais pour elle qu’elle était sympa, que ce n’était pas la même ambiance que je me tapais quand la sœur de Riku était là. Mais je présume que si ça avait été le cas, elles ne seraient plus colocataire depuis le temps. « Oh ça fait longtemps que vous êtes colocataire ? » Demandai-je par simple curiosité. Par la suite, on se mit à parler du fait que je n’avais pas de boulot. Il me tardait vraiment d’en avoir. Ce n’était pas facile de nos jours avec tout ce taux de chômage… Mais j’espérais quand même un jour en trouver un rapidement. Je ne voulais pas continuer de vivre au crochet de Riku, c’était loin d’être acceptable pour ma fierté, déjà qu’il m’avait trainé chez lui en me menottant pour me forcer à le suivre… Comme si j’étais une délinquante ou une sdf car monsieur avait eu honte de moi… ça je n’étais pas prête de l’oublier… C’était carrément croquignolesque comme situation… Saleté de mec. « Ah oui je comprends. » Pinçant mes lèvres, je souriais faiblement. On était plus ou moins tous dans la même galère, car on le savait tous, même avec un diplôme parfois ce n’était pas facile à trouver un travail… ça devenait de plus en plus rare… « Mais vous faisiez quoi avant ? » Ah… C’était si compliqué à expliquer… Si seulement il n’y avait pas eu ce problème, jamais je n’aurai été dans cette situation aujourd’hui… au contraire, je serais encore à l’école et j’aurai eu mon bac… Dur loi de la vie je présume. Enfin c’était surement ma destinée, je ne savais pas si je devais y croire ou pas à ce genre de chose, mais je me doutais bien que quelque part, je devais avoir une vie de merde jusqu’au bout. La chance n’avait jamais fait partie de mon vocabulaire… « En fait avant, j’étais au lycée… en dernière année, puis j’ai eu un souci, comme vous le savez je me battais souvent… Et j’ai été renvoyé du lycée encore… Et ma mère m’a viré de la maison, du coup, je suis sans le sous pour pouvoir payer une école ou quoi que ce soit… Donc je cherche du travail… » Soufflai-je un peu mal à l’aise. J’avais quand même une mère indigne. « J’ai vécu dans la rue un petit moment… avant qu’un ami ne me voit… Il m’héberge le temps que je trouve un job… » rajoutai-je en souriant faiblement. Ce n’était pas trop super de parler de sa situation, surtout quand on voyait qu’au final j’étais clairement que sdf squattant chez quelqu’un…
En évoquant Casper, Cléa avait été forcé d'évoqué Elia aussi. Parce qu'après tout, c'était surtout elle qui croyait à cette histoire de fantôme et de maison hantée. Personnellement, l'américaine était beaucoup plus sceptique à ce propos mais bon, elle écoutait quand même toujours sa colocataire quand celle-ci avait des plaintes à faire au sujet du fantôme. « Oh ça fait longtemps que vous êtes colocataire ? » Cléa pencha la tête et se mit à réfléchir à la question. « Euh... un an et demi. Je pense... » Elle n'était plus exactement sûre mais ça devait être à peu près ça. Un an et demi qu'elle avait rencontré Elia aussi, de la plus étrange des manières quand on y pensait bien. Mais bon, c'était cool. Elle était contente d'avoir la brune dans sa vie et l'autre était devenue très importante pour elle. Cléa voulait juste la protéger maintenant et que tout ailles pour le mieux mais elle savait que quoiqu'elle fasse, ce serait toujours insuffisant pour que l'italienne aille aussi bien qu'elle le méritait.
Elles parlèrent ensuite travail et quand Ichigo évoqua le fait qu'elle en cherchait un et que donc elle n'en avait pas (avec son formidable pouvoir de déduction, Cléa avait put trouvé ça d'elle-même) et la jeune femme voulut savoir ce que la japonaise faisait avant. « En fait avant, j’étais au lycée… en dernière année, puis j’ai eu un souci, comme vous le savez je me battais souvent… Et j’ai été renvoyé du lycée encore… Et ma mère m’a viré de la maison, du coup, je suis sans le sous pour pouvoir payer une école ou quoi que ce soit… Donc je cherche du travail… » Cléa hocha la tête. Oui, elle voyait bien. « J’ai vécu dans la rue un petit moment… avant qu’un ami ne me voit… Il m’héberge le temps que je trouve un job… » Cléa prit un air très sérieux, pauvre petite. Elle n'avait vraiment pas la vie facile. Très attendrie, l'américaine aurait voulu pouvoir faire quelque chose pour elle mais elle ne voyait vraiment pas comment elle aurait put l'aider. « C'est bien qu'il y ait au moins une personne qui se soucie de vous en tout cas. » Parce qu'elle imaginait que ça devait être le cas si i l'hébergeait.
« Euh... un an et demi. Je pense... » wow, super. D’ici à ce que je fasse autant niveau colocation… Enfin, pour le moment… Je vivais toujours chez Riku sans travail, il allait surement péter un plomb d’ici peu, dû au fait que je ne trouvais pas de travail. La faute à qui si je n’avais pas pu finir et avoir mon bac, avec ce petit bout de papier, je suis sûre que j’aurai déjà du travail… aish… « C’est bien ça permet d’alterner pour le ménage et tout suivant les envies et les humeurs… » marmonnai-je faiblement en souriant en coin. Par la suite, on se mit à parler de ma situation, de savoir ce que je faisais avant, alors je pris le temps de lui expliquer comment j’en étais arrivé là, histoire qu’elle comprenne un peu mieux. Même si ma vie était loin d’être intéressante. « C'est bien qu'il y ait au moins une personne qui se soucie de vous en tout cas. » Oh non. Riku ne se souciait pas du tout d’elle. Absolument pas même. Au contraire, s’il avait fait ça c’était tout simplement car il se sentait surement coupable et con car c’était de sa faute. Ni plus ni moins. S’il n’avait pas fait le con et s’il ne m’avait pas arrêté sous supposition, je n’en serais pas là aujourd’hui, car bien évidemment ce n’était pas moi qui lui avais tiré dessus la dernière fois. Je détestais les armes à feu. Il le savait plus que tout et pourtant m’avait accusé… Sans cela, ma mère ne m’aurait jamais viré, je n’aurais jamais été en garde à vue… J’en avais marre, il ne se souciait pas de moi, il faisait ça par simple remord ce con. « Non pas vraiment. S’il s’occupe de moi ce n’est pas par souci, mais par remord. Car c’est la faute de ce mec si j’en suis là aujourd’hui. Il a juste accusé la mauvaise personne. Il doit être rongé de remord, ou un truc du genre, fin bref. » crachai-je en avalant une gorgée de mon verre avant de me baisser pour caresser à nouveau le chien. « C’est que je t’aime déjà toi mon mignon ! » soufflai-je en lui faisant un gros bisou sur le front avant de sourire à ses léchouilles. Me redressant, je fis un sourire à Cléa avant de dire. « Et si vous me montriez les photos du petit monstre ? » Proposai-je en sachant qu’elle avait dit qu’elle me les montrerait.
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