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Plaisir non partagé n’est plaisir qu’à moitié. | Serena & Vit'

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MessageSujet: Plaisir non partagé n’est plaisir qu’à moitié. | Serena & Vit' Plaisir non partagé n’est plaisir qu’à moitié.  | Serena & Vit' EmptyDim 11 Aoû - 21:54

La famille des autres, c'est presque toujours amusant. Le problème, c'est la nôtre.
Serena, Vitaly & Lindsay

Cela faisait déjà plus d’un mois que je vivais chez ma sœur et Vitaly et clairement, c’était plaisant. Certes, même si cela me permettait de voir Vitaly tous les jours, c’était tout de même difficile à gérer. Se voir sans pouvoir s’embrasser, se toucher… C’était en quelques sortes une véritable torture que nous imposait Serena, croyant pourtant rendre service. Elle ne pouvait pas se douter de ce qui se passait réellement entre son mari et moi. Mais au moins, j’avais le plaisir de le voir tous les jours, ce qui, par le passé, ne m’étais pas permis. Et ce n’était quand même pas rien. Ce qui était un peu plus dérangeant, c’était de voir ma sœur avec lui, se montrant parfois telle l’épouse idéale. Clairement, le plus dur était de les voir ensemble alors que je n’aurais, de mon côté, jamais l’occasion de vivre ainsi avec lui. Mais il y avait tout de même des avantages à cette cohabitation. Le simple fait de ne plus avoir à supporter mon père à longueur de temps suffisait à me rendre heureuse. Et le fait de profiter d’une certaine liberté me plaisait aussi. Même si j’avais hésité avant d’accepter, je ne regrettais en rien mon choix, même si cela rendait les choses un peu difficiles entre Vitaly et moi. Et puis, Serena me connaissait suffisamment bien pour savoir quoi faire pour me faire plaisir. Fini les visites de musées et les sorties barbantes avec les parents ! S’ils me laissaient plutôt libre de vivre ma vie comme bon me semblait, Vitaly & Serena me proposaient parfois des sorties bien plus intéressantes que celles faîtes généralement avec mes parents. C’était d’ailleurs le cas actuellement puisque nous roulions en direction de la Movie House afin de profiter d’un Festival revisitant les plus belles oeuvres cinématographiques d’horreur, science-fiction, etc…

Pour moi, qui m’intéressait à l’art sous toutes ses formes et appréciait, entre autres, le cinéma, c’était une sortie fort intéressante. Et je supposais que pour ma sœur et son mari, il en était de même et qu’ils ne se forçaient pas à venir pour moi. En tous cas, j’étais vraiment enthousiaste à l’idée de ce festival. Cela me permettrait sans doute de découvrir ou redécouvrir certains films et surtout, de passer du temps avec ma sœur. Une sortie tous les trois, à l’occasion de ce festival, était une merveilleuse idée. Une fois le trajet terminé, la voiture garée, nous nous dirigeâmes vers la Movie House. Impatiente, je devançais alors un peu ma sœur et Vitaly et me plantais finalement devant le bâtiment où était affiché le programme avec les horaires des films diffusés et tout un tas d’autres informations diverses…  Je scrutais un long moment la programmation avant de me tourner vers ma sœur. « Alors, qu’est-ce qu’on va voir ? Vous avez déjà choisi ? Ou une préférence ? » demandais-je finalement, les laissant tout de même choisir. Personnellement, je n’étais pas très difficile et m’adapterais sans doute à leur choix. Même si j’étais étrangement beaucoup moins attirée par les films d’horreur… Je n’avais jamais été très courageuse. Ce n’était d’ailleurs pas pour rien que jusqu’à présent, j’avais toujours respecté les lois et règles données, de peur de me faire prendre en flagrant délit. Je n’avais, jusqu’à présent, jamais joué avec le feu, par manque, justement de courage. Enfin, il m’avait fallu 17 ans et ce rapprochement avec Vitaly pour changer du tout au tout. Pour oublier ma peur du danger et me lancer dans quelque chose de très risqué et pas vraiment autorisé.



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MessageSujet: Re: Plaisir non partagé n’est plaisir qu’à moitié. | Serena & Vit' Plaisir non partagé n’est plaisir qu’à moitié.  | Serena & Vit' EmptyLun 12 Aoû - 1:51




LINDSAY & SERENA & VITALY
Plaisir non partagé n’est plaisir qu’à moitié.

Un mois ... Ca faisait maintenant un mois que Lindsay logeait chez nous. Et contre toute attente, il semblerait que nous soyons parvenu à trouver un rythme de vie pas trop difficile à gérer. Ne jamais aller trop loin même quand on ne se trouvait que tous les deux, sauf à être sûrs que Serena n'allait pas subitement débarquer. C'était là la principale règle à respecter dans tout ça. Parce qu'il fallait continuer de protéger notre secret, envers et contre tout. Du côté de mon mariage, je voulais croire que les choses s'étaient un tant soit peu calmées. Bien sûr, ce n'était pas le paradis sur terre. Il faudrait encore du temps pour calmer tout à fait les choses et pour éloigner tous les soupçons qu'elle pouvait encore avoir. Parce que je me rendais bien compte de son incapacité à me faire autant confiance qu'avant. Mais il me semblait que c'était le cas depuis la fois où je l'avais trompé. Ce qui remontait pourtant à deux ans plus tôt. Quoi qu'il en soit, je voulais me croire assez bon comédien et même manipulateur, pour achever de faire disparaître ses inquiétudes en tous genres. J'en étais parfaitement capable, aucun doute à ce sujet ! Et contre toute attente, il ne m'était même pas si difficile que ça, de jouer la comédie, même quand sa soeur était dans les parages. Pas même lorsque nous entreprenions diverses sorties tous les trois, comme si nous étions une famille tout à fait normal. Alors que, autant le reconnaître, c'était loin d'être le cas. Mais soit. Ca, tout le monde n'était pas franchement forcé de le savoir. Personne devrais-je même carrément dire. Ce vendredi soir, nous avions décidés de sortir encore une fois tous les trois. Autant éviter à Lindsay de s'ennuyer un peu trop à être chez nous.

Dans le fond, qu'on l'héberge chez, c'était une façon de lui permettre de profiter totalement de ses vacances. Nous étions convenus de participer au festival des meilleurs films des dix sept dernières années, qui se déroulait à la Movie house. Et une fois que nous fûmes arrivés et que nous eûmes quitté la voiture, je me plaçai tout naturellement à côté de Serena, finissant même par glisser ma main dans la sienne. Quand nous fûmes à hauteur de Lindsay, je faillis l'ôter mais songeai que ce serait trop suspect. Alors je la conservai là et évitai de regarder la jeune femme. Le plus étrange dans tout ça, c'était de me dire que nous avions l'air de parents sortant leur fille. Alors que ... Nom de Dieu, les pensées qui m'animaient concernant Lindsay, étaient tout sauf celles d'un père pour sa fille. Loin de là même. J'en arrivais très souvent à me dire que j'avais une chance inouïe que personne ne soit en mesure de lire dans mes pensées. Parce que même alors que je tenais la main de mon épouse, les pensées qui m'assaillirent quand mon regard frôla Lindsay, étaient tous sauf ... Bien catholiques. « Alors, qu’est-ce qu’on va voir ? Vous avez déjà choisi ? Ou une préférence ? » Mon regard alla de l'une à l'autre, avant que je ne hausse les épaules d'un air totalement désintéressé. Et ce, quand bien même j'étais en grande partie responsable de notre présence ce soir là. « La décision revient aux dames. » Me contentai-je de répondre en prenant mon air le plus innocent possible. Oui, ça aussi je savais faire. Enfin j'osais espérer que j'y arrivais au moins un minimum. Ce serait bien bête d'apprendre seulement maintenant, que je n'étais peut-être pas si bon comédien que ça finalement.

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MessageSujet: Re: Plaisir non partagé n’est plaisir qu’à moitié. | Serena & Vit' Plaisir non partagé n’est plaisir qu’à moitié.  | Serena & Vit' EmptyMar 13 Aoû - 16:47



LINDSAY, VITALY, SERENA
« Plaisir non partagé n'est plaisir qu'à moitié...»

Cela faisait environ un mois que Lindsay vivait sous le même toit que Serena et Vitaly et autant dire que cette situation n’était pas pour déplaire à l’ainée des Livingston qui était ravie de passer du temps en compagnie de sa petite sœur. Tout semblait absolument parfait et l’instinct maternel et surprotecteur de la jeune femme à l’égard de Lindsay s’en donnait véritablement à cœur joie. A plusieurs reprises, elle s’était fait la remarque que vivre à trois lui donnait un avant-goût de ce qu’elle pourrait vivre avec Vitaly s’ils se décidaient à fonder une famille. A vrai dire Serena y songeait de plus en plus, à tel point que cela virait parfois à l’obsession. Elle qui autrefois ne prêtait jamais attention aux enfants, se surprenait à gagatiser durant des heures à la vue d’un bébé. Elle savait également que Vitaly ne partageait pas son désir mais il fallait s’attendre à ce qu’elle revienne à la charge d’ici peu, sachant qu’elle avait déjà passé le cap fatidique de la trentaine et qu’elle avait une furieuse envie de materner. De ce fait, Serena reportait toute son affection sur Lindsay et depuis qu’elle vivait chez eux, elle faisait tout son possible pour la combler de bonheur. Rien n’était trop beau pour sa petite princesse et l’éditrice redoutait déjà le moment fatidique où Lin’ retournerait chez leurs parents. La maison allait sembler bien vide … Mais pour ce soir, il était totalement hors de question de songer à tout ça puisque tous les trois avaient décidé de s’octroyer une petite sortie au cinéma qui s’annonçait parfaite. Tout en s’avançant vers le programme et les immenses affiches promotionnelles, Serena caressait délicatement la main de son époux dans la sienne, sans même s’en apercevoir. Depuis quelques semaines, ça allait beaucoup mieux entre eux. Du moins, c’est ce qu’elle pensait … La conversation qu’ils avaient eu lorsqu’ils étaient tombés en panne et les trois jours qu’ils avaient passé en tête à tête par la suite, avaient ravivé des sentiments qu’elle pensait éteints depuis longtemps. Les tensions étaient apaisées et naturellement, la jeune éditrice était loin de se douter qu’elle se trouvait en réalité plongée au cœur d’un mensonge terrifiant.  D’humeur joyeuse, Serena lança un sourire amusé à sa sœur avant de jeter un rapide coup d’œil au programme. Il y avait tant de films que ça en donnait presque le vertige. Mais puisqu’ils avaient décidé de se lancer dans un marathon cinématographique, savoir par quel film ils allaient commencer n’avait pas vraiment d’importance. Ainsi, Serena écouta la question de sa sœur puis la réponse de Vitaly. « C’est vous les spécialistes, moi je ne suis qu’un rat de bibliothèque, le cinéma ce n’est absolument pas mon domaine sauf lorsqu’il s’agit de céder les droit d’un bouquin. A vous l’honneur. » Au même instant, elle lâcha la main de Vit’ pour s’emparer de son téléphone portable sur lequel elle pianota une réponse à un message qu’elle venait tout juste de recevoir. Quand elle leva son regard empreint d’éclats dorés, elle aperçut l’étalage de confiseries en tout genre, véritable mine d’or aux calories. Son sourire s’accentua et elle dévisagea sa petite sœur avec un regard complice. « Hey Lin’, on se prend du pop-corn ou quelque chose dans le genre ? »

Quand ils eurent choisi quel serait le premier film qu’ils iraient voir, Serena se plaça dans la file d’attente pour prendre des billets. Ce n’est qu’à ce moment-là qu’elle reprit la main de Vit’, appuyant doucement sa tête contre le haut de son bras. Face à eux, l’affiche d’un film qu’ils connaissaient plutôt bien et qui serait diffusé au cours de la soirée. Serena esquissa un sourire tendre en se rappelant de sa toute première sortie officielle avec Vitaly. Ils se fréquentaient à peine et il avait décidé de l’emmener voir un vieux film qu’il qualifiait de véritable chef d’œuvre. Même si elle avait tenté de s’y intéresser, elle avait finalement passé la séance entière à le dévisager avec insistance tout en lui proposant au creux de l’oreille des choses difficilement avouables. Aujourd’hui encore, elle ignorait quel était le dénouement de ce film... « Oh tiens … peut-être que je pourrais enfin découvrir la fin de l’histoire. » lança-t-elle innocemment mais avec un regard complice à l’attention de son mari.

La file d’attente avança et ce fut bientôt à leur tour. « Bonjour. Trois adultes s’il vous plait.» L’homme assis derrière son guichet lança un coup d’œil en direction de Lindsay et reporta son attention sur Serena. « Votre fille est-elle mineure ?» demanda-t-il avec sérieux.«  Ma … oui, cela pose problème ? » Après tout, à quoi bon le contrarier ? Ce n’était pas la première fois que l’on prenait Lindsay pour sa fille, elles y étaient habituées aussi bien l’une que l’autre d’où le fait que Serena ne tiqua même pas. « Certains films diffusés ce soir sont fortement déconseillés aux mineurs. Mais puisqu’elle est avec ses parents… » Cette fois-ci, un rictus se dessina sur son visage même si elle ne répliqua pas. Elle le remercia puis se tourna vers sa petite sœur avant de passer un bras autour de son cou, comme on le ferait avec une meilleure amie. « Soit tu ressembles à un bébé, soit c’est nous qui passons pour deux vieux croutons. Dans les deux cas, c’est plutôt vexant. » Un nouveau rire cristallin lui échappa tandis qu’ils se dirigeaient à présent vers la grande salle…



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MessageSujet: Re: Plaisir non partagé n’est plaisir qu’à moitié. | Serena & Vit' Plaisir non partagé n’est plaisir qu’à moitié.  | Serena & Vit' EmptyMar 13 Aoû - 22:45

La famille des autres, c'est presque toujours amusant. Le problème, c'est la nôtre.
Serena, Vitaly & Lindsay

En nous voyant ainsi, tous les trois dans la rue, en direction du cinéma, il était difficile voir impossible de supposer une liaison entre Vitaly et moi. Nous semblions être une famille tout à fait normale, sans soucis apparent. Pourtant, les choses étaient bien plus compliquées. Mais ça, ce n’était pas visible de l’extérieur. Même Serena n’avait l’air de se douter de rien. Et tant que cela fonctionnait ainsi, nous n’allions pas nous plaindre. Et nous nous rendions donc ainsi à la Movie House, profitant de cette vie à trois pour faire des sorties ensemble et profiter d’être réunis. Enfin, surtout Serena & moi. C’était bien pour cela qu’elle m’avait proposé de venir vivre chez elle. Et tandis que nous nous apprêtions à aller voir un film, je me tournais vers eux afin de connaître leur préférence. « La décision revient aux dames. » Je posais alors le regard sur ma sœur, la laissant choisir. « C’est vous les spécialistes, moi je ne suis qu’un rat de bibliothèque, le cinéma ce n’est absolument pas mon domaine sauf lorsqu’il s’agit de céder les droit d’un bouquin. A vous l’honneur. » Même si j’aimais bien le cinéma, j’étais loin d’en être une spécialiste. Et il y avait sans aucun doute certains chefs-d’œuvre que je n’avais pas encore eu l’occasion de voir. Je posais alors rapidement le regard sur Vitaly, songeant finalement qu’il me laisserait le choix final. Je soupirais alors doucement et reportait mon attention sur la programmation. « Je ne suis pas vraiment une spécialiste du domaine mais … celui ci à l’air pas mal, qu’en dîtes-vous ? » demandais-je en désignant l’affiche d’un film fantastique. Nous aurions bien le temps de voir d’autres films par la suite. Et pour commencer, celui-ci semblait sympa. « Hey Lin’, on se prend du pop-corn ou quelque chose dans le genre ? » Je reconnaissais bien ma sœur là. Et naturellement, j’affichais alors un sourire en coin à sa question. Quelle question d’ailleurs ! « Demande à un aveugle s’il veut voir ! Bien sûr qu’on se prend quelque chose… Je te laisse choisir, tant que c’est sucré, ça me va ! » Plaisantais-je, profitant de ne pas grossir facilement pour me faire plaisir. Clairement, je ne me privais de rien et arrivais à garder la ligne facilement. Pas vraiment de quoi me plaindre.

Nous fîmes ensuite la queue. Pendant l’attente, je jetai un énième coup d’œil à la programmation des films, sortant parfois mon portable afin de vérifier mes messages. Bref, je tentai tant bien que mal de tuer le temps pendant que Serena s’occupait des places. « Votre fille est-elle mineure ?» Cette phrase retint alors toute mon attention. Sa ‘fille’ ? Encore une fois, on me prenait pour la fille de Serena. Si lorsque j’étais plus jeune, cela avait tendance à m’amuser et ne me surprenait pas tant que ça, aujourd’hui, cela en était un peu plus vexant. J’avais pourtant l’impression de faire un peu plus que mon âge. Et je n’avais pas l’impression que Serena fasse plus âgée qu’elle ne l’était. Et pourtant, il fallait croire que la confusion se faisait. Cela me rappelait alors rapidement que j’étais suffisamment jeune pour être la fille de Vitaly. Bon sang ! Je préférais ne pas penser à ce genre de détails. Parce qu’étonnamment, lorsque je posais le regard sur lui, ce n’était pas vraiment une possible figure paternelle que je voyais mais plutôt mon amant…  « Certains films diffusés ce soir sont fortement déconseillés aux mineurs. Mais puisqu’elle est avec ses parents… » Parents ? Heu… pas vraiment. Pourtant, ni Serena, ni moi, ne corrigeâmes  le guichetier. Après tout, à quoi bon ? Ce n’était qu’un détail… Je posais cependant le regard sur elle et constatai avec amusement le rictus qui se dessinait sur son visage. Je jetai alors un rapide coup d’œil à Vitaly avant de me retourner vers ma sœur et de me diriger vers la salle. « Soit tu ressembles à un bébé, soit c’est nous qui passons pour deux vieux croutons. Dans les deux cas, c’est plutôt vexant. » Je laissais aussi échapper un léger rire tout en passant mon bras dans son dos. « C’est clair ! Surtout que ça faisait un moment qu’on nous l’avait pas faite celle là ! Je crois qu’on y aura tout le temps droit ! » soulignais-je en prenant soin de ne pas parler maternité. Je savais à quel point elle avait envie d’être maman.. Et à quel point Vitaly ne le souhaitait pas. Il était donc inutile de remuer le couteau dans la plaie en lui disant qu’elle faisait une excellente mère. Nous nous dirigeâmes donc vers la salle dans laquelle nous prîmes finalement place, profitant du peu de monde déjà présent pour nous installer confortablement.




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MessageSujet: Re: Plaisir non partagé n’est plaisir qu’à moitié. | Serena & Vit' Plaisir non partagé n’est plaisir qu’à moitié.  | Serena & Vit' EmptyMer 14 Aoû - 2:04




LINDSAY  & SERENA & VITALY
Plaisir non partagé n’est plaisir qu’à moitié.

A nous voir tous les trois, le choix du film que nous pourrions regarder pour débuter cette soirée à la Movie House, semblait être d'une grande difficulté. Il ne s'agissait pourtant que d'un film ! « Oh tiens … peut-être que je pourrais enfin découvrir la fin de l’histoire. » Oh mon Dieu. Dire ça devant sa petite soeur ? Bon d'accord, ce n'était pas tant ce qui me dérangeait. En fait, le problème résidait surtout dans le fait que je ne voulais pas que celle avec laquelle je la trompais elle, puisse assister à ce genre de ... Eh bien presque jolie scène entre nous. Ce qui était assez con puisque Serena était ma femme et qu'il était donc logique que nous nous comportions ainsi l'un avec l'autre. C'était juste ... Déconcertant. Et je parvins à garder mon air incroyablement hébété, pour moi. Pour ne garder que le côté amusé de ma réaction. « Ca devrait se faire ... » Qu'elle voit la fin du film, oui. Parce qu'avec Lindsay à nos côtés, il ne pouvait même en aller autrement ! Lindsay qui, la minute suivante, passa pour notre fille. Comment une telle chose était-elle possible au juste ? Il me semblait qu'avec Serena, nous faisions tout à fait notre âge. Quant à Lindsay, elle faisait peut-être même quelques années de plus pour sa part. Bref, c'était quand même vexant ! « Soit tu ressembles à un bébé, soit c’est nous qui passons pour deux vieux croutons. Dans les deux cas, c’est plutôt vexant. » Etais-je le seul à trouver ça pire que vexant ? Non, honnêtement, c'était abominable. Et pas seulement parce que j'entretenais une liaison avec celle qu'on prenait pour ma fille ! Non, vraiment ce n'était pas uniquement ça. Il y avait aussi ma fierté qui en prenait un coup là.

Je n'avais que trente quatre ans ! Pas cinquante. Pas même quarante ! J'étais à un âge où les gens normaux commençaient à peine à avoir des gosses à notre époque. Certes, moi je refusais encore d'en parler. Mais à part moi ... Désormais, les gens avaient leur premier enfant dans mes âges. Ce n'était donc pas un âge pour avoir une ado pour fille. Bien que le terme "ado" ne corresponde pas vraiment à Lindsay. « Plutôt vexant ? Ca l'est carrément tu veux dire ! » M'exclamai-je, profondément choqué pour ma part. Un souci avec mon âge ? Oui, je commençais tout juste à en faire un complexe. La faute à Lindsay, en partie. Mais également à cause, tout simplement, du fait que faire plus vieux ne m'intéressait vraiment pas. Ca n'avait même jamais été le cas. Durant les minutes qui suivirent, je demeurai renfrogné et même boudeur. Au point de ne même pas écouter la conversation entre les deux jeunes femmes. J'entendis à peine les mots "pop corn" et "tout le temps". Elles voulaient manger du pop corn, tout le temps ? Non, ça n'avait aucun sens. Quoi qu'il en soit, je les suivis sans un mot jusqu'à la salle où le film que Lindsay avait choisit, serait projeté. Je pris place aux côtés de Serena, lui laissant la place entre sa soeur et moi même. Plus parce que c'était logique compte tenu du fait qu'elle était supposée être le lien entre nous deux, que pour une toute autre raison. Une fois installés, je lâchai doucement la main de Serena. Mais avant ça et pour ne pas lui donner l'impression de ne souhaiter absolument aucun contact physique entre elle et moi, je la lui posai doucement sur ma cuisse. Avant de m'enfoncer tranquillement contre le dossier de mon siège.

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MessageSujet: Re: Plaisir non partagé n’est plaisir qu’à moitié. | Serena & Vit' Plaisir non partagé n’est plaisir qu’à moitié.  | Serena & Vit' EmptyMer 14 Aoû - 12:32



LINDSAY, VITALY, SERENA
« Plaisir non partagé n'est plaisir qu'à moitié...»

Alors qu’elle partageait un instant de complicité avec sa petite sœur, Serena se rendit rapidement compte que quelque chose venait de changer dans l’attitude de Vitaly. Si elle préféra tout d’abord ne rien dire afin de ne pas le mettre dans l’embarras, la jeune femme n’en demeura pas moins étonnée de le voir si songeur. Avait-elle dit quelque chose de mal ? Peut-être était-ce à cause de son allusion à leur première soirée ? Si tel était le cas, Serena ne comprenait vraiment pas pourquoi il en faisait toute une histoire car dans le fond, personne n’était capable de déchiffrer le sous-entendu qu’elle lui avait lancé. Pas même Lindsay. A moins que ce ne soit à cause de la réaction du guichetier qui avait pris Lin’ pour leur fille ? Le fait de passer pour un homme plus vieux qu’il ne l’était en réalité l’offensait-il à ce point ? Ou alors, il y avait autre chose et dans ce cas, elle n’était pas en mesure de savoir ce dont il s’agissait. Désormais installée dans le cinéma, Serena glissa ses doigts dans les cheveux de Lin’, juste au-dessus de son front afin de les remettre en arrière. Pas étonnant qu’on les prenne pour mère et fille, l’attitude de Serena n’était en rien celle d’une grande sœur. « Tout va comme tu veux ? Ca faisait longtemps que nous n’étions pas venues au cinéma ensemble. La dernière fois, tu devais avoir douze ans.» Elle se mit à sourire avec bienveillance, réalisant soudainement qu’elle ne faisait pas erreur. S’occuper de Lindsay avait toujours fait partie de ses priorités mais elle devait bien reconnaitre qu’elle était bien plus présente pour elle pour effectuer les tâches qui, normalement, auraient dû revenir à leur mère plutôt que pour jouer à la grande sœur.

Le cinéma était en train de se remplir peu à peu. Serena se sentait de plus en plus à l’aise assise dans son fauteuil de velours rouges pourpres, bercée par les appliques murales diffusant une lumière feutrée et apaisante, le tout au milieu d’une odeur de renfermé et de pop-corn mêlés. La seule ombre au tableau étant l’éternel silence de Vitaly. « Quelque chose ne vas pas ? Tu as l’air bien songeur tout à coup. On ne t’entend plus.» Elle déposa délicatement sa main sur son avant-bras, dessinant des ronds sur sa peau du bout des doigts. Quand il n’allait pas bien, alors cela se répercutait automatiquement sur elle. Elle n’aimait pas voir que quelque chose le tracassait et c’était clairement l’impression qu’il était en train de lui donner. « Est-ce la remarque du guichetier qui t’a troublé à ce point ?» Elle se pinça les lèvres pour ne pas sourire. Son intention n’était pas de se moquer de lui, mais s’il se sentait réellement offensé par cette remarque, elle avait plutôt tendance à trouver cela adorable. « Si cela peut te rassurer, le temps qui passe t’apporte un certain charme non négligeable. Ton physique est toujours aussi attrayant.» Cette fois-ci, elle ne put réprimer son sourire qui n’avait rien de moqueur. Pourquoi les hommes étaient-ils tous aussi obnubilés par le temps qui passe ? Sans blague, il n’y avait rien à faire contre ça alors autant l’accepter. Sans compter que Vitaly n’était pas trop à plaindre car le temps lui réussissait plutôt bien. Elle n’était pas la seule de cet avis … « Demande à Lindsay si j’ai tort…» Entendons-nous bien, Serena n’était pas DU TOUT en train de demander à Lindsay comment elle trouvait le physique de son mari puisque ce serait vraiment déplacé. Ceci-dit, l’une de ses copines du lycée était passée à la maison quelques jours plus tôt et Serena avait remarqué non sans amusement que la demoiselle en question ne cessait de reluquer Vitaly avec insistance. Sur le coup, ça l’avait vraiment amusé qu’une gamine puisse avoir des vues sur son mari. Car oui, aux yeux de Serena, elle n’était rien de plus qu’une gamine tout comme Lindsay, son bébé. Elle en avait d’ailleurs parlé avec Lindsay, lui faisant remarquer que son amie était loin d’être discrète. C’était amusant. « Je pense que tu étais au goût de sa copine.»



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MessageSujet: Re: Plaisir non partagé n’est plaisir qu’à moitié. | Serena & Vit' Plaisir non partagé n’est plaisir qu’à moitié.  | Serena & Vit' EmptyMer 14 Aoû - 19:46

La famille des autres, c'est presque toujours amusant. Le problème, c'est la nôtre.
Serena, Vitaly & Lindsay

On prenait très souvent Serena pour ma mère. Et pour cause, nous avions une grande différence d’âge et il fallait bien l’avouer, elle se comportait avec moi comme une véritable mère. Qu’elle remplace notre propre mère quand cela était nécessaire, pour des formalités administratives par exemple, me paraissait tout à fait normal. Qu’elle agisse ainsi en dehors de cela, lors de sorties ‘entre sœurs’ était plus surprenant. Je m’y étais pourtant habituée et ne tiquais plus vraiment. Mais cela induisait visiblement les gens en erreur, puisqu’encore aujourd’hui, on la prenait pour ma mère. Ce genre de quiproquos me faisait sourire il y a quelques années, lorsque je n’étais encore qu’une enfant ou préadolescente, d’autant plus que la confusion pouvait réellement se faire en admettant que je faisais moins que mon âge, Serena un peu plus et qu’elle m’ait eu tôt. Mais maintenant que j’approchais les 18 ans, un tel quiproquo le laissait perplexe. J’avais l’impression de faire un peu plus que mon âge. Enfin, c’était ce qu’on me disait souvent. Et Serena, quant à elle, se semblait pas avoir plus que son âge réel. Mais bon, je ne relevais pas et oubliais bien vite ce détail. « Tout va comme tu veux ? Ca faisait longtemps que nous n’étions pas venues au cinéma ensemble. La dernière fois, tu devais avoir douze ans.» Je passais alors ma main dans mes cheveux, essayant de me remémorer la dernière fois où nous étions allées au cinéma ensemble. Et en effet, je devais avoir aux alentours de 12 ans. Je réalisais soudain à quel point nous avions pu nous éloigner ces dernières années. Et à quel point c’était plaisant de passer à nouveau du temps avec elle. « Oui, tout va très bien ! C’est vrai que ça fait un bail qu’on s’était pas retrouvées ainsi… Ca m’a manqué. » soulignais-je en la gratifiant d’un sourire. Ce n’était pas du tout un reproche. J’avais moi même été plus prise par mes études, et puis, je préférais parfois y aller avec des amis plutôt qu’avec elle. Nous avions désormais chacune nos vies et il était donc plus difficile de trouver un créneau pour se voir.

Je songeais alors à tout cela, recommençant à culpabiliser en pensant à tout ce qu’avait fait et faisait encore ma sœur pour moi, tandis que de mon côté, j’entretenais une liaison avec son mari. Et plus je songeais à cela, plus je me sentais horrible. Vraiment horrible. Si bien que j’écoutais à peine leur conversation. « Si cela peut te rassurer, le temps qui passe t’apporte un certain charme non négligeable. Ton physique est toujours aussi attrayant.» Ca par contre, je l’avais très bien entendu. Et je n’allais pas dire le contraire. Et je ne pu retenir un léger sourire en coin. Rien de moqueur. J’étais juste amusée de constater à quel point la remarque du guichetier avait perturbée Vit’ et par la réaction de Serena. Si elle savait qu’elle disait cela devant celle qui n’était autre que sa maîtresse…  « Demande à Lindsay si j’ai tort…» Hein ? Elle était vraiment en train de me demander ce que je pensais de son mari ? Non. J’avais sans doute mal compris. Enfin, je l’espérais. Sinon j’étais vraiment mal. Mais clairement, je ne pouvais pas répondre qu’il était parfaitement à mon goût. Quoi que… Serena trouverait peut-être cela plus amusant que dangereux.  Je restais donc totalement hébétée durant quelques secondes avant de me reprendre et de tenter de masquer mon trouble. « Je pense que tu étais au goût de sa copine.» Et pas seulement au goût de ma copine… Mais ça, c’était une autre histoire. En tout cas, je préférais largement cela. Qu’elle évoque plutôt une de mes amies plutôt que moi-même. « J’ai aussi cette impression là ! Et je suis sûre qu’elle ne doit pas être la seule à le trouver à son goût… enfin, dans le sens où il paraît qu’à cet âge là, les filles auraient tendance à fantasmer sur des hommes plus âgés… » tentais-je de rattraper, en espérant que Serena n’irait pas me demander si, de mon côté, j’avais déjà pu trouver un homme plus âgé à mon goût. Et si oui, lequel…




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MessageSujet: Re: Plaisir non partagé n’est plaisir qu’à moitié. | Serena & Vit' Plaisir non partagé n’est plaisir qu’à moitié.  | Serena & Vit' EmptyJeu 15 Aoû - 0:28




LINDSAY  & SERENA & VITALY
Plaisir non partagé n’est plaisir qu’à moitié.

C'était sans doute grandement stupide de ma part, de m'inquiéter autant pour mon âge. Mais c'était plus fort que moi. Jamais ça ne m'avait inquiété jusqu'au début de ma relation avec Lindsay. Le fait qu'elle soit beaucoup plus jeune que moi, expliquait sans doute le pourquoi de mes craintes concernant mon âge. J'approchais de ma trente cinquième année et je commençais seulement à réaliser que j'avais largement dépassé le cap des trente ans maintenant. Alors qu'elle même n'avait même pas vingt ans.  Donc, oui, ça me travaillait de plus en plus. Et oui, c'était en grande partie du à ça. Pour autant, je parvenais à canaliser ces pensées, plutôt facilement. Jusqu'à ce qu'on me prenne pour le père de Lindsay tout du moins. Je trouvais ça beaucoup moins drôle que les deux jeunes femmes qui semblaient s'en amuser. Elles semblaient vraiment trouver ça marrant. Ca ne l'était pourtant pas du tout. Tant d'ailleurs, que je gardai une moue songeuse durant un bon moment. « Quelque chose ne vas pas ? Tu as l’air bien songeur tout à coup. On ne t’entend plus.» Parce que d'habitude je parlais beaucoup trop ? « Est-ce la remarque du guichetier qui t’a troublé à ce point ?» Je ne pris même pas la peine de répondre à sa question, trop occupé que j'étais à regarder ce léger sourire qu'elle semblait peiner à retenir. Elle trouvait donc ça marrant, également ? En tout cas, elle avait l'air de vouloir se moquer. Je fronçai les sourcils en l'observant avec attention. Ce qu'elle semblait trouver amusant dans la situation, ne l'était pas le moins du monde pour moi. Mais soit. J'en faisais sans doute beaucoup trop à propos de rien du tout. Jusqu'à maintenant, mon âge n'avait jamais été un souci pour moi. Alors pourquoi m'en faire maintenant ? « Si cela peut te rassurer, le temps qui passe t’apporte un certain charme non négligeable. Ton physique est toujours aussi attrayant.» Je souris légèrement en coin et levai vaguement les yeux au ciel, affichant un air amusé contre toute attente. C'était presque logique qu'elle pense ainsi.

« Tu peux difficilement dire le contraire alors que je suis ton époux, Serena. Tu sais ... L'amour rend aveugle. » Remarquai-je le plus naturellement du monde. Et je ne parlais réellement que de mon physique, de rien d'autre du tout. Même si, après réflexion, je réalisai ce que Lindsay et moi pouvions entendre par là. Mais ce n'était pas le moment de se perdre dans ce genre de pensées. Ni même de partir sur une pente bien trop dangereuse pour tous les trois. « Demande à Lindsay si j’ai tort…» Sauf que là, elle ne m'aidait vraiment pas à ne pas glisser. A croire qu'inconsciemment, elle le faisait exprès. Parce que ce n'était pas la première fois qu'en présence de Lindsay, elle lâchait quelques trucs de ci et de là, qui nous touchaient d'un peu trop près. « Je pense que tu étais au goût de sa copine.» Je réalisai que j'avais retenu mon souffle, quand l'inspiration que je pris sembla me redonner vie. Je venais vraiment d'avoir une sacré frousse. Evidemment qu'elle ne demandait pas son avis à Lindsay, sur mon physique. Ce serait tellement tordu ! Sauf si elle avait eut le moindre doute. Ce qui, Dieu merci, ne semblait pas être le cas. « J’ai aussi cette impression là ! Et je suis sûre qu’elle ne doit pas être la seule à le trouver à son goût… enfin, dans le sens où il paraît qu’à cet âge là, les filles auraient tendance à fantasmer sur des hommes plus âgés… » Mouais. Une telle réponse risquait de provoquer de nouveaux questionnements chez Serena. Est-ce que, de son côté, elle avait déjà été attirée par un homme plus âgé ? Si oui, lequel et quel âge ? Bon sang. « Si je commence à plaire aux jeunes, en tant que mec plus âgé, ça prouve seulement que je commence à l'être ... » Remarquai-je sur un ton taquin, en souriant de plus bel. Pas sûr que ça désamorce toute éventuelle question trop dangereuse de la part de Serena pour autant.

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MessageSujet: Re: Plaisir non partagé n’est plaisir qu’à moitié. | Serena & Vit' Plaisir non partagé n’est plaisir qu’à moitié.  | Serena & Vit' EmptyJeu 15 Aoû - 22:38



LINDSAY, VITALY, SERENA
« Plaisir non partagé n'est plaisir qu'à moitié...»

Ces dernières années, la relation fusionnelle qui unissait autrefois les deux sœurs Livingston s’était légèrement amoindrie. D’un côté, Serena avait cessé de vivre sous le même toit que Lindsay, elle avait commencé une nouvelle vie et était désormais très prise par son travail. De l’autre, la petite dernière avait grandi et passait désormais davantage de temps avec ses amies du lycée qu’avec sa grande sœur, ce qui pouvait aisément se comprendre. Si Serena avait déjà conscience que le temps passait à une vitesse effroyable, elle constatait à présent qu’il fallait avoir le sens des priorités. Lindsay était la personne qui comptait le plus dans sa vie. Elle n’avait pas envie d’attendre encore cinq longues années avant de partager une nouvelle séance de cinéma avec sa petite sœur. « Oui, tout va très bien ! C’est vrai que ça fait un bail qu’on s’était pas retrouvées ainsi… Ca m’a manqué. » A elle aussi. Terriblement, même. A force de jeter un regard trop maternel et maternant sur Lindsay, Serena en avait presque oublié qu’elle était avant tout sa petite sœur et qu’une complicité incroyable existait entre elles. Il suffisait juste de prendre le temps de faire des choses à deux pour s’en apercevoir. « Ca m’a manqué également. Et je te promets que nous n’attendrons jamais plus aussi longtemps avant de nous retrouver. Je t’aime trop pour laisser des moments aussi précieux nous échapper.» C’était touchant de l’entendre prononcer ce genre de mots tant ils étaient sincères dans la bouche de Serena. Oui, elle aimait Lindsay et non, elle ne ferait jamais rien susceptible de lui nuire.

L’attention de la jeune femme passa de sa gauche à sa droite, lorsqu’elle remarqua la petite moue songeuse de Vitaly. Par moment, elle trouvait vraiment qu’il ressemblait à un adorable petit garçon qui n’aurait pas obtenu satisfaction à ses caprices. C’est pour cette raison qu’elle souriait et non pas dans le but de se moquer. En l’occurrence, la réflexion peu flatteuse du guichetier semblait l’avoir profondément atteint. Ce n’était donc pas une légende ; passé un certain âge, les hommes espéraient paraitre plus jeunes que leur âge ! Il n’avait pourtant pas à se plaindre car la nature l’avait doté d’un physique à tomber à la renverser et autant qu’elle puisse en juger, la trentaine lui réussissait bien mieux que la vingtaine. S’il était déjà extrêmement séduisant autrefois, il était désormais plus beau qu’un dieu. « Tu peux difficilement dire le contraire alors que je suis ton époux, Serena. Tu sais ... L'amour rend aveugle. » Possible. Serena savait toutefois qu’elle n’était pas la seule à être de cet avis. Il ne s’agissait pas seulement de la copine de Lindsay qui semblait avoir des vues sur lui, mais également de toutes ces femmes qui croisaient son chemin et qui ne pouvaient s’empêcher de le dévorer du regard. Heureusement que Serena n’était pas vraiment jalouse sans quoi, il aurait souvent droit à de pathétiques scènes de jalousie. « C’est possible, oui. Je sais que tu es un grand séducteur dans l’âme et que tu adores plaire aux femmes, mais mon avis n’est-il pas le plus important ? » Mais puisque son seul avis ne semblait pas suffisamment pertinent, Serena n’hésita pas à évoquer la jeune amie de Lindsay qui semblait avoir jeté son dévolu sur Vitaly. « J’ai aussi cette impression-là ! Et je suis sûre qu’elle ne doit pas être la seule à le trouver à son goût… enfin, dans le sens où il paraît qu’à cet âge là, les filles auraient tendance à fantasmer sur des hommes plus âgés… » Inutile de préciser ce qui interpella le plus Serena dans cette phrase … Aussitôt, elle esquissa un sourire en coin et se tourna vers sa sœur en la dévisageant attentivement, l’air de quémander des informations supplémentaires. « Tu m’as l’air de plutôt bien connaitre ton sujet…» Le sous-entendu était évident : elle voulait savoir sur qui elle avait bien pu fantasmer. Serena était très douée pour deviner les pensées de sa petite sœur et si elle avait bien compris que par cette généralité, elle faisait en fait référence à sa propre expérience, elle était en revanche loin d’imaginer que c’était son propre mari qui lui faisait tant d’effet. « Quand j’avais ton âge, j’en pinçais pour Joey, l’associé de maman. A ton tour … » Serena se mit à rire et ce rire s’accentua lorsqu’elle entendit Vitaly continuer ses ruminations. « Si je commence à plaire aux jeunes, en tant que mec plus âgé, ça prouve seulement que je commence à l'être ... » Amusée, elle haussa les yeux au ciel avant de déposer sa tête tout contre son épaule. « T’en fais pas, tu seras un vrai dieu à la maison de retraite. Et je jure que toutes les grand-mères qui oseront fantasmer sur ton dentier, recevront un coup de canne de ma part.»



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MessageSujet: Re: Plaisir non partagé n’est plaisir qu’à moitié. | Serena & Vit' Plaisir non partagé n’est plaisir qu’à moitié.  | Serena & Vit' EmptyVen 16 Aoû - 11:42

La famille des autres, c'est presque toujours amusant. Le problème, c'est la nôtre.
Serena, Vitaly & Lindsay

« Ca m’a manqué également. Et je te promets que nous n’attendrons jamais plus aussi longtemps avant de nous retrouver. Je t’aime trop pour laisser des moments aussi précieux nous échapper.» Pourquoi fallait-il qu'elle soit aussi... parfaite ? Aussi aimante et adorable envers moi ? Cela ne me faisait que culpabiliser davantage de ce que j'étais en train de faire. Je culpabilisais d'ailleurs nettement plus maintenant que je vivais chez eux. Voir Serena tous les jours et passer plus de temps avec elle me rappelait ô combien elle était maternelle avec moi et à quel point je pouvais compter pour elle. Alors que de mon côté, j'étais en train de lui faire la pire des crasses. « Tu as raison... La famille est sans doute ce qu'on a de plus précieux. Il faut en profiter tant que possible..» dis-je songeuse, adressant un bref regard à Vitaly. Clairement, la famille était quelque chose de très précieux. Et j'étais aisément en train de mettre la mienne en péril. Mais il était maintenant trop tard pour avoir des regrets. Peu apès, il fut question du guichetier et de sa remarque, qui m'avait plus amusée qu'autre chose. Même si c'était assez dérangeant de songer que l'homme que j'aimais passait pour mon père. Cela ne pouvait que me rappeler cette si grande différence d'âge qui nous séparait. Mais je ne préférais pas trop songer à tout cela et m'amuser de la situation avec ma sœur. Et puis après tout, ce n'était pas la première fois qu'on nous faisait le coup. Et ce n'était sûrement pas la dernière. « Tu peux difficilement dire le contraire alors que je suis ton époux, Serena. Tu sais ... L'amour rend aveugle. » Je ne pouvais qu'être d'accord sur ce point là, même si je ne montrais aucune réaction. Parce que, tout comme Serena, je trouvais que le temps qui passe rendait Vitaly plus séduisant. Mais clairement, je ne pouvais lui avouer une telle chose.

Et lorsque Serena s'adressa à moi, faisant finalement allusion à une de mes amies, venue à la maison récemment, je me retrouvais tout à coup sur une pente très glissante. Et je savais très bien que ma réponse allait soulever bon nombre de questionnements chez Serena. Et que j'allais donc devoir la jouer fine pour m'en sortir. « Tu m’as l’air de plutôt bien connaitre ton sujet…» Je connaissais parfaitement cet air et ce ton... Et je savais pertinemment que ma sœur voulait en savoir plus. Clairement, elle voulait des noms ! Et il était tout bonnement hors de question que je lui avoue trouver son mari à mon goût. « Oh non, pas spécialement... Je pense juste à Alison et à une autre fille de ma classe qui s’intéressait à notre prof de français. » Tout ce que je venais de lui dire était vrai. J'avais juste omis de lui dire qu'en effet, je connaissais très bien ce sujet. Bien plus qu'elle ne pouvais l'imaginer. « Quand j’avais ton âge, j’en pinçais pour Joey, l’associé de maman. A ton tour … » Si en temps normal, un tel aveu m'aurait fait sourire, j'eus bien du mal à afficher un léger sourire, étant trop occupée à chercher un moyen de me sortir de cette galère. Et il y avait fort peu de chances que Serena me croit si je lui disais qu'aucun homme un peu plus âgé ne me faisait d'effet. Je cherchais alors quelqu'un, que je pourrais mentionner. Mais clairement, donner un nom devant Vitaly me gênait. D'autant plus que, hormis lui, aucun homme plus âgé ne m'attirait. «Oh mais je.. je parlais pas pour moi... » Je doutais que cela suffise à la convaincre. Et qu'il allait sûrement que je lâche un nom. Après quelques secondes de réflexion, mon choix se fit sur Vin, le meilleur ami de ma sœur. C'était sans doute le plus crédible. Il n'était pas trop mal et ce serait plus crédible que je l'évoque lui plutôt qu'un de mes profs ou que le père d'une amie... Ainsi, si elle insistait, je savais quoi lui répondre... « Si je commence à plaire aux jeunes, en tant que mec plus âgé, ça prouve seulement que je commence à l'être ... » Mec plus âgé ne voulait pas dire vieux crouton. Juste.. Un homme, mature, qui avait déjà une certaine expérience de la vie. Mais je ne fis aucun commentaire à ce propos, trouvant cela déplacé, et me contentais d'afficher un léger sourire.

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MessageSujet: Re: Plaisir non partagé n’est plaisir qu’à moitié. | Serena & Vit' Plaisir non partagé n’est plaisir qu’à moitié.  | Serena & Vit' EmptyVen 16 Aoû - 17:49




LINDSAY  & SERENA & VITALY
Plaisir non partagé n’est plaisir qu’à moitié.

« Tu as raison... La famille est sans doute ce qu'on a de plus précieux. Il faut en profiter tant que possible..» Il y eut comme une bourrasque glacée dans mon esprit. Ce fut en tout cas l'étrange sensation que j'eus à ces simples petits mots sortis tout droit de la bouche de Lindsay dont j'évitai le regard quand je sentis le sien voler dans ma direction. Ce qu'il y avait de plus précieux. Oui, sans aucun doute.  Inutile de le rappeler, je ne m'en souvenais que trop bien et culpabilisais bien assez également. Quant à la précision sur le fait qu'il fallait en profiter, c'était peu dire. En profiter tant que les choses étaient en l'état, pour nous. Et histoire de nous enfoncer encore un peu plus sans que Serena ne se rende compte de quoi que ce soit, je lui fis remarquer que l'amour rendait aveugle. « C’est possible, oui. Je sais que tu es un grand séducteur dans l’âme et que tu adores plaire aux femmes, mais mon avis n’est-il pas le plus important ? » Oui, c'était un fait. J'avais toujours éprouvé le réel besoin de plaire à la gente féminine. Au point même où, marié, je continuais à séduire. Sans pour autant aller plus loin que ça. C'était juste comme un besoin de me rassurer sur le fait que, oui, je plaisais toujours. « Le seul qui compte ... » Lui répondis-je finalement, avec un sourire désarmant. Le genre  que j'utilisais quand je jouais au grand séducteur. Je retrouvai ensuite le silence pour laisser les deux jeunes femmes mentionner le fait que de nos jours, les hommes plus âgés attiraient davantage les femmes plus jeunes. Fallait-il vraiment que nous partions sur cette pente des plus dangereuses ? Eh bien apparemment, oui. Lindsay m'apparaissait bien maladroite tout à coup. Ou juste un peu inconsciente. Difficile à dire ! Je doutais qu'elle ait fait ça de façon volontaire en tout cas. Enfin je l'espérais. Parce que si elle comptait sur moi pour rattraper sa légère erreur, je ne voyais pas vraiment que faire ni que dire !

« Tu m’as l’air de plutôt bien connaitre ton sujet…» Oh eh bien voilà nous y étions.  Et la seconde suivante, Serena lui proposa de dire à son tour, pour quel type plus âgé elle pouvait bien en pincer. Je ne pu m'empêcher de lever les yeux au ciel, amusé malgré tout. Mon épouse connaissait trop bien sa cadette pour croire qu'elle avait juste dit ça comme ça. Et puis même son ton était révélateur. « Oh mais je.. je parlais pas pour moi... » Je finis par reposer les yeux sur Lindsay et ne pu m'empêcher d'afficher un sourire à la fois ironique et amusé. Mais bien sûr. Ca se voyait comme le nez en plein milieu de la figure qu'elle mentait. Est-ce qu'elle pensait tromper sa soeur de cette façon ? S'il était vrai que depuis que notre liaison avait débuté, elle mentait plutôt bien, ce coup ci elle n'avait que trop mit les pieds dans le plat. « Ta soeur ment comme un arracheur de dents. » Murmurai-je à l'intention de Serena, juste assez fort pour que Lindsay que je fixais du regard, puisse m'entendre. Quitte à les écouter enfoncer toujours plus le couteau dans la plaie, autant que je me joigne à la partie moi aussi, non ? Ouais c'était assez drôle. Mais pas super intelligent. En même temps, nous n'étions plus à ça près me semblait-il. Je finis malgré tout par enchaîner avec le fait que plaire aux jeunes en tant que type plus âgé, c'était une preuve que je commençais à cumuler le nombre d'années. « T’en fais pas, tu seras un vrai dieu à la maison de retraite. Et je jure que toutes les grand-mères qui oseront fantasmer sur ton dentier, recevront un coup de canne de ma part.» De surprise, j'écarquillai les yeux. Dis comme ça ... Je ne pu m'empêcher de rire, sincèrement amusé. La scène que j'imaginais avait au moins le mérite d'être foutrement hilarante. C'était le moins que je puisse en dire ! « Tu sais, je suis pas certain que la maison de retraite soit pour nous. Tu t'imagines à moitié amorphe ? Non moi je pense qu'à l'âge de la retraite on ira plutôt s'enterrer dans une maison de rêve, dans un coin paradisiaque. » Ne pas penser au fait que ce serait séparément.

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MessageSujet: Re: Plaisir non partagé n’est plaisir qu’à moitié. | Serena & Vit' Plaisir non partagé n’est plaisir qu’à moitié.  | Serena & Vit' EmptyVen 16 Aoû - 22:33



LINDSAY, VITALY, SERENA
« Plaisir non partagé n'est plaisir qu'à moitié...»

L’indécence de la situation échappait totalement au regard de Serena, qui ne voyait-là qu’une manière amusante de taquiner sa petite sœur. Lorsqu’elle s’empressa de prendre pour exemple Alison et une autre fille de sa classe qui en pinçaient pour leur professeur de français, la jeune femme fut parfaitement incapable de réprimer un léger sourire. Elle connaissait suffisamment bien Lindsay pour savoir quand une conversation était en train de la mettre mal à l’aise. En l’occurrence, c’était bel et bien le cas. Le mensonge qu’elle tentait de lui servir sur un plateau d’argent sembla également interpeller Vitaly qui ne tarda pas à la taquiner à son tour. « Allez Lin’ ! Tu ne me feras pas croire que tu n’as jamais eu des vues sur un homme plus âgé que toi ! » Avec Lindsay, il était toujours extrêmement difficile d’obtenir ce genre d’information. La jeune fille était extrêmement discrète concernant sa vie sentimentale et elle semblait protéger son jardin secret avec la même ardeur que le faisait Serena lorsqu’elle avait son âge. De ce point de vue-là, les deux sœurs se ressemblaient beaucoup. Serena n’avait jamais présenté le moindre petit-ami à sa famille. Vitaly avait été le seul, pour la simple et bonne raison qu’elle était convaincue qu’il était le bon. Elle n’allait donc pas reprocher à Lindsay de se monter aussi mystérieuse, même si elle pouvait toujours tenter d’insister légèrement. « Si tu ne veux rien dire, ça signifie que je le connais…» Oh elle ne croyait pas si bien dire. Dans son esprit, Serena passa rapidement en revue la liste des hommes plus âgés qu’elles connaissaient toutes les deux, ne songeant pas un seul instant à y inclure Vitaly. C’était tellement insensé et improbable que l’idée ne l’effleura pas une minute. « J’exige un nom !» Cette exigence était purement ironique, bien entendu. Serena insistait, amusée par la situation mais il semble évident qu’elle n’avait pas l’intention de mettre sa sœur dans l’embarras et encore moins de faire preuve d’une affligeante lourdeur si jamais elle ne voulait pas cracher le morceau.

Imaginer passer ses dernières années en maison de retraite en compagnie de Vitaly, semblait beaucoup amuser la jeune éditrice. Enfin, disons surtout que c’est le caractère comique de la situation qui la faisait sourire. Elle imaginait aisément la scène même si cela ne correspondait en rien à la réalité. Elle fut donc agréablement surprise de constater que pour une fois, les attentes de Vitaly convergeaient étroitement vers les siennes. Vivre une retraite paisible dans un coin paradisiaque, ça c’était tentant !! Encore fallait-il qu’ils parviennent à se supporter jusque-là mais cette question n’était pas à l’ordre du jour. « Une maison de rêve suffisamment grande pour y recevoir nos petits-enfants ?» Oh qu’elle était maligne !! Tout l’art de glisser une nouvelle allusion au fait qu’elle souhaitait avoir des enfants. C’était devenu une véritable manie ces derniers temps et si le message n’était pas suffisamment clair pour Vit’, cela signifiait qu’il y avait un vrai problème de communication entre eux.



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MessageSujet: Re: Plaisir non partagé n’est plaisir qu’à moitié. | Serena & Vit' Plaisir non partagé n’est plaisir qu’à moitié.  | Serena & Vit' EmptySam 17 Aoû - 11:21

La famille des autres, c'est presque toujours amusant. Le problème, c'est la nôtre.
Serena, Vitaly & Lindsay

Comme si la situation n'était pas assez compliquée et dangereuse comme ça, il fallait que quelques allusions à la famille, affirmant que c'était quelque chose de très précieux. Comme pour nous faire culpabiliser de ce que nous faisions à Serena. Et je précisais qu'il fallait en profiter. Et là, seul Vitaly pouvait comprendre ce que je voulais dire. Profiter de sa famille tant qu'elle était ainsi, réunie et soudée. Clairement, le jour où Serena apprendrait notre liaison, il sera bien trop tard pour vouloir profiter de la famille. Songeant à tout cela, je les laisser discuter entre eux. Peu après, Serena & moi évoquâmes un sujet pour le moins particulier et sensible. Du moins pour moi. Et si d'ordinaire, j'arrivais à plutôt bien cacher mon jeu, je devais bien avouer que cette fois ci, c'était raté ! Le pire était sans doute que je m'étais moi-même foutue dans l'embarras ! Quelle idée de parler des hommes plus âgés qui attirent les minettes de mon âge ! « Ta soeur ment comme un arracheur de dents. » Je levai les yeux vers Vitaly et le fusillais du regard. Certes, il ne pouvait pas vraiment m'aider sur ce coup là. Mais était-il pour autant obligé de m'enfoncer ainsi ? C'était tout bonnement sadique de sa part. A croire qu'il se réjouissait de me voir en difficulté. Et qu'il ne réalisait pas à quel point cela devenait dangereux pour nous. « Allez Lin’ ! Tu ne me feras pas croire que tu n’as jamais eu des vues sur un homme plus âgé que toi ! » Ce n'était pas tant le fait de lui avouer que oui, j'avais eu des vues sur un homme plus âgé, qui me gênait mais plutôt le fait que l'homme en question ne soit autre que son mari. Parce qu'il y avait de fortes chances pour qu'elle veuille savoir de qui il s'agissait. Et je ne pouvais pas lui dire la vérité. Même sans évoquer notre liaison, le simple fait de lui avouer que son mari me plaisait était assez risqué. Elle risquerait sans doute de se montrer plus vigilante à notre sujet et ce n'était clairement pas une bonne chose.

« Si tu ne veux rien dire, ça signifie que je le connais…» Elle n'imaginait pas à quel point ! Et j'en étais à un point où je ne pouvais plus faire machine arrière. Je devais donner un nom. Tout ce que je pourrais faire d'autre pour éviter cela ne ferait que m'enfoncer toujours plus. A croire que j'avais le don de me foutre dans des situations toujours plus folles. La seule chose qui me rassurait, c'était qu'elle n'avait pas l'air de se douter une seule seconde qu'il pouvait s'agir de son mari. C'était déjà ça !  Il fallait maintenant que je trouve quelqu'un que nous connaissions toutes les deux. Et ma première idée fut Vin, son meilleur ami. « J’exige un nom !» J'affichais alors une petite moue, sachant très bien que, même si c'était pour plaisanter, elle n'allait pas me lâcher. Sans me harceler non plus. Mais clairement, elle était capable de me demander régulièrement, de faire des sous-entendus et autre, afin que je finisse par cracher le morceau. « Ça va, j'vais te le dire... mais... tu le gardes pour toi, hein ? Et tu te moques pas! » Bien sûr qu'il fallait qu'elle le garde pour elle, puisque ce n'était que mensonge – encore une fois – pour qu'elle ne suspecte rien entre Vitaly et moi. Je prenais alors une profonde inspiration et mon courage à deux mains. « C'est Vin... » glissais-je d'une petite voix tout en lançant un regard vraiment navré à Vitaly - espérant qu'il comprendrait que je faisais cela pour nous protéger et qu'en aucun cas, Vin ne me plaisait - avant de baisser le regard, comme honteuse d'un tel aveu. Enfin, il n'était pas mal. Mais ne me faisait pas rêver. Pourtant, je ne voyais que lui susceptible de me plaire parmi les gens que nous connaissions. Parce que les collègues de boulot de nos parents étaient tout de même bien plus âgés, ou moches. Voire les deux. Bref, il allait donc de soi que Vin était sans doute la personne la plus crédible pour passer pour... l'homme sur lequel j'avais des vues. Ah bon sang ! Quelle idée de m'être foutue dans un tel bordel ! Il fallait vraiment que ma sœur garde ça pour elle. Il ne manquait plus que Vin l'apprenne...  

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MessageSujet: Re: Plaisir non partagé n’est plaisir qu’à moitié. | Serena & Vit' Plaisir non partagé n’est plaisir qu’à moitié.  | Serena & Vit' EmptySam 17 Aoû - 22:59




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Plaisir non partagé n’est plaisir qu’à moitié.

D'accord, à en croire mes paroles et mon comportement, je tenais vraiment à enfoncer Lindsay et à mettre notre liaison en danger. Pourtant, c'était loin d'être le cas. Non, vraiment. Simplement, elle mentait tellement mal, que ça aurait paru foutrement suspect que je fasse mine de la croire. Et puis Serena semblait s'amuser aux dépends de sa soeur. Je ne pouvais pas juste rester sagement dans mon coin et les regarder faire. Ce n'était pas vraiment moi, ça. Bref, j'enfonçai donc le clou et ne pu m'empêcher d'afficher un sourire des plus satisfaits quand elle me fusilla du regard. Plus elle s'agaçait, plus ça m'amusait. Je devais être sacrément maso dans mon genre tiens. De toute façon, ce n'était pas ce qui allait mettre la puce à l'oreille de Serena. Elle n'était pas devin. « Si tu ne veux rien dire, ça signifie que je le connais…» Non, elle n'était pas devin pour un sou. En revanche, elle était sacrément perspicace dans son genre. Ou alors, elle connaissait juste beaucoup trop bien sa petite soeur. Dans un cas comme dans l'autre, elle était épatante pour ça. Et lui mentir était vachement risqué tout de même. « J’exige un nom ! » Pourquoi en arrivai-je à l'imaginer exiger exactement la même chose de moi, le jour où elle en arriverait à réaliser que je la trompais de façon régulière avec une jeune femme. Oui, je l'imaginais parfaitement exiger ça de ma part. Mais avec beaucoup plus de hargne toutefois. Plus de colère. Plus de rage. Parce qu'il était certain qu'elle n'apprécierait que moyennement d'apprendre que j'avais une liaison. Et qu'elle deviendrait absolument intenable si elle apprenait que c'était, tant qu'à faire, avec sa propre soeur. Celle pour laquelle elle semblait vraiment prête à tout. Ce n'était pas pour rien qu'elle se comportait avec elle comme si elle était sa propre fille. « Ça va, j'vais te le dire... mais... tu le gardes pour toi, hein ? Et tu te moques pas! » Je tendis l'oreille, dans l'attente d'une réponse de sa part. J'étais curieux de savoir quel autre mensonge elle allait bien pouvoir débiter.

« C'est Vin... » Vin ? Pourquoi Vin ? Pourquoi citer Vin ? N'aurait-il pas été préférable d'inventer n'importe quoi plutôt que de dire un truc pareil ? Et si c'était un tant soit peu vrai ? Et si par le passé, il lui était arrivé de fantasmer sur lui ? Oh mon Dieu elle avait fantasmé sur le meilleur ami de Serena ? A cette idée, je pinçai les lèvres et détournai la tête. J'aurais préféré qu'elle invente tout mais pas un truc pareil. Pourquoi ne pas se contenter d'un faux fantasme pour apaiser la curiosité de son aînée ? Elle n'aurait pas pu dire qu'elle fantasmait sur un voisin de ses parents ? Ou même l'un de nos nombreux voisins tiens. Mais mentionner Vin. Chouette. Je n'allais pas du tout me monter des films insensés. Non, vraiment pas tiens ... Bon, d'accord, en fait si. Ca allait me travailler pour le restant de la soirée, sans aucun doute. Oui, pour le coup on pouvait songer qu'il m'en fallait peu. Mais ... Ouais non, cette idée ne me plaisait vraiment pas du tout. Raison pour laquelle je fus grandement satisfait du changement de sujet. Mentionner notre retraite ... Aucun sujet plus innocent que celui là, non ? « Une maison de rêve suffisamment grande pour y recevoir nos petits-enfants ? » Quelle idiotie de croire que ce sujet était plus simple et plus innocent. Quel naïf je pouvais être parfois. Serena était vraiment douée pour trouver comment remettre le sujet de nos éventuels enfants, sur le tapis. Et toujours par surprise tant qu'à faire. Histoire que je ne m'y attende pas le moins du monde. Sait-on jamais si ma réponse changeait en cours de route. « Non. Une petite bicoque en bord de mer. Juste assez grande pour deux personnes. » Répondis-je sur un ton vaguement moqueur en l'observant du coin de l'oeil. « De toute façon, la famille ça ne fonctionne pas ainsi. On fait des enfants, on les élève jusqu'à l'âge adulte et ensuite c'est chacun pour soit, non ? » La provoquai-je avec naturel. Non, je ne voyais pas la famille de la sorte. Mais nous en parlions trop peu souvent pour qu'elle le sache.

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MessageSujet: Re: Plaisir non partagé n’est plaisir qu’à moitié. | Serena & Vit' Plaisir non partagé n’est plaisir qu’à moitié.  | Serena & Vit' EmptyDim 18 Aoû - 0:42



LINDSAY, VITALY, SERENA
« Plaisir non partagé n'est plaisir qu'à moitié...»

Vin ?!! Certes il avait beau être un jeune homme au physique extrêmement avantageux, Serena n’avait jamais envisagé une seule seconde qu’il pourrait éventuellement plaire à sa sœur. Bon en un sens, c’était rassurant de découvrir que Lindsay n’était pas dotée d’un goût douteux, comme pouvaient l’être bon nombre de jeunes filles de son âge. Toutefois, Serena n’en demeura pas moins surprise et sa réaction ne se fit pas attendre. « Tu veux dire MON Vin ? » Comme si elles en connaissaient plusieurs ! L’éditrice afficha un sourire amusé et acquiesça tout en fixant l’écran devant elle. Bon, après tout pourquoi pas ! C’était tout de même étrange de découvrir ça maintenant. Elle ne gardait même pas le souvenir d’avoir déjà vu Lindsay s’attarder en sa présence ou même minauder quand il était dans les parages. Non pas que sa petite sœur soit dotée d’un tempérament de séductrice mais certains signes ne trompent pas et elle n’avait jamais rien vu de tout ça chez elle. « A croire que je ne suis pas aussi perspicace que je pensais l’être. En fait, je n’ai jamais soupçonné l’idée qu’il puisse te plaire. Mais en un sens, je dois reconnaitre que tu as plutôt bon goût. Vin est bel homme et adorable en plus de ça. Rassure-toi, je tâcherai de tenir ma langue en sa présence. Quoi que je suis certaine qu’il serait flatté d’apprendre qu'il te plait.» Mais naturellement, Serena était une personne en qui il était possible d’avoir confiance. Aussi, Lindsay n’avait pas à s’inquiéter. Son secret était entre de bonnes mains. « Muette comme une tombe, c’est promis.»

Bien. Maintenant que la conversation dérivait sur son propre avenir, la jeune femme sauta sur l’occasion pour glisser une allusion peu subtile à son désir d’avoir des enfants. Sa façon d’amener le sujet était naturellement une nouvelle manière peu habile de taquiner Vitaly, et la réponse qu’il lui donna sembla aussitôt l’amuser. « Non. Une petite bicoque en bord de mer. Juste assez grande pour deux personnes. »  Serena ouvrit la bouche, faussement choquée par ses propos. Il défendait plutôt bien son non-désir d’enfant mais la lutte risquait d’être intense car Serena n’en démordrait pas. « De toute façon, la famille ça ne fonctionne pas ainsi. On fait des enfants, on les élève jusqu'à l'âge adulte et ensuite c'est chacun pour soit, non ? » Sa vision des choses ô combien fataliste la fit rire de bon cœur, même si elle savait qu’elle devait y voir un message caché qui signifiait clairement qu’elle pouvait toujours courir. « Tu as dit le plus important: on fait des enfants ... c'est déjà un bon début.» Elle haussa les yeux au ciel et machinalement, vint reprendre sa main dans la sienne. Elle n’avait pas encore dit son dernier mot concernant ce bébé qui lui tenait tellement à cœur… « Tu oublies que dans quelques décennies, tu auras besoin d’un héritier pour ton entreprise. Quelqu’un capable de perpétuer ton nom et ton affaire. Mouais je sais … mon argumentation n’est pas terrible mais je n’ai rien trouvé de mieux pour l’instant. Le coup de l’entreprise me semblait pertinent mais … non.» Elle se remit à sourire avec amusement et haussa les yeux au ciel.




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MessageSujet: Re: Plaisir non partagé n’est plaisir qu’à moitié. | Serena & Vit' Plaisir non partagé n’est plaisir qu’à moitié.  | Serena & Vit' EmptyDim 18 Aoû - 14:57

La famille des autres, c'est presque toujours amusant. Le problème, c'est la nôtre.
Serena, Vitaly & Lindsay

« Tu veux dire MON Vin ? » Oui, son Vin. Lorsqu’elle avait suggéré qu’il s’agissait de quelqu’un que nous connaissions toutes les deux, ce fut la première personne qui me vint à l’esprit. Pourquoi ? Aucune idée.  « J’en connais pas d’autre… » lâchais-je un peu sèchement, sentant que je m’enfonçais davantage dans ce bordel sans nom.  Le pire était qu’au fond, il ne me plaisait pas plus que ça. Il n’était pas laid, certes, mais ne me faisait pas d’effet non plus. C’était d’ailleurs bien la première fois que je me posais ce genre de questions à son propos. Je l’avais, il me semble, toujours connu. Et jamais je ne l’avais vu autrement que le meilleur ami de ma sœur. C’était donc assez étrange pour moi de le faire passer soudainement pour l’homme sur lequel j’ai des vues. Mais soit. Si cela évitait à Serena de soupçonner quelque chose entre son mari et moi, et bien, j’étais prête à faire croire qu’il me plaisait. Pourtant, je me demandais si j’avais bien fait de raconter cela en voyant la réaction de mon beau-frère. Il pouvait tout de même bien comprendre que ce n’était que des conneries dans le seul but d’apaiser la curiosité de ma sœur, non ? Et puis, s’il ne voulait pas que je donne un nom, il n’avait qu’à pas m’enfoncer comme il l’avait fait. Le pire était sans doute le sourire satisfait qu’il eut en voyant que cela m’agaçait au plus haut point et me mettait vraiment dans l’embarras. « A croire que je ne suis pas aussi perspicace que je pensais l’être. En fait, je n’ai jamais soupçonné l’idée qu’il puisse te plaire. Mais en un sens, je dois reconnaitre que tu as plutôt bon goût. Vin est bel homme et adorable en plus de ça. Rassure-toi, je tâcherai de tenir ma langue en sa présence. Quoi que je suis certaine qu’il serait flatté d’apprendre qu'il te plait.» Perspicace ? Non, pas toujours. Sinon elle aurait bien vu que je lui mentais là encore. Que non, Vin ne me plaisait pas, mais que son mari, si. Enfin pour le coup, il valait mieux qu’elle croit les salades que je lui disais.

« Déconne pas Serena ! T’as pas intérêt de lui dire quoi que ce soit ! » lâchais-je le plus sérieusement du monde. Il ne fallait surtout pas qu’il sache. Le pauvre risquait de se monter tout un tas de film alors qu’en réalité, il n’en était rien. Et qu’elle honte j’aurais si il venait à penser que je fantasmer sur lui.  « Muette comme une tombe, c’est promis.»   Elle n’était pas du genre à faire des promesses en l’air. J’osais donc croire que mon ‘secret’ était bien gardé. Bon sang, je n’aurais jamais imaginé qu’avoir une liaison avec un homme marié m’obligerait à mentir autant. C’était simple, j’avais l’impression de passer mon temps à mentir à Serena. Et je détestais cela. « Merci. » glissais-je doucement, repensant à toute cette histoire. Mais où avais-je mis les pieds ? La situation me dépassait totalement et je me retrouvais embarquée malgré moi sur cette horrible pente. Pendant ce temps, ma sœur et son mari discutaient, sans que j’écoute vraiment leur conversation, trop plongée dans mes pensées pour me préoccuper d’autre chose. « Tu as dit le plus important: on fait des enfants ... c'est déjà un bon début.» Hein ? Des enfants ? Je tournais alors la tête vers eux afin de suivre davantage leur conversation. Parce que s’ils étaient en train de parler enfant et d’envisager d’en faire, je voulais tout de même le savoir. Vitaly avait-il soudain changé d’avis ? Cela me paraissait pourtant totalement fou. Et l’idée ne me plaisait pas vraiment… L’imaginer père de famille, devenant, pourquoi pas, un mari exemplaire, n’avait rien de plaisant pour moi. Le simple fait de l’entendre parler de l’avenir avec sa femme me gênait et ne me rappelait que trop que de notre côté, nous ne pouvions espérer un avenir ensemble.






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MessageSujet: Re: Plaisir non partagé n’est plaisir qu’à moitié. | Serena & Vit' Plaisir non partagé n’est plaisir qu’à moitié.  | Serena & Vit' EmptyDim 18 Aoû - 23:08




LINDSAY  & SERENA & VITALY
Plaisir non partagé n’est plaisir qu’à moitié.

Depuis l'instant où le prénom de Vin avait été cité, j'avais cessé de prêter attention à la conversation des deux jeunes femmes. Oui, on pouvait dire que j'étais jaloux. Parce que savoir qu'un type, non content d'être le meilleur ami de mon épouse, pouvait également être ou avoir été le fantasme de ... Eh bien de ma maîtresse, c'était loin d'être plaisant. Restait à savoir si Lindsay avait sorti ce prénom sans trop réfléchir ou pour une bonne raison comme un fantasme qui avait bien existé, par exemple. Je me montais très certainement la tête pour rien pourtant. Mais c'était plus fort que moi. Je ne comprenais pas pourquoi Lindsay s'enfonçait encore plus en donnant le nom d'une personne qui était cher au coeur de Serena. Pour un peu qu'elle laisse involontairement échapper l'information devant lui lors d'une séance confessions en tous genres. Là, on pourrait dire que Lindsay se retrouverait dans de beaux draps. Et je ne ferais rien pour l'en sortir. De toute façon, ça paraîtrait suspect si je faisais quoi que ce soit qui serait trop en son sens. « Muette comme une tombe, c’est promis.» Oui enfin ça, ça restait quand même à prouver, qu'elle était capable de retenir l'information devant son meilleur ami. Ce n'était pas que je ne lui faisais pas confiance. Simplement, il semblait être si important pour elle, que je ne l'imaginais pas lui taire une telle information. Même si ça revenait quand même à mettre sa petite soeur dans une bien drôle de situation. C'était même peu dire en fait. Mais sa propre soeur passait avant son meilleur ami pour Serena. Du moins osais-je l'espérer. Mais son comportement semblait prouver que oui, c'était bien le cas. Et fort heureusement d'ailleurs ! L'inverse serait pour le moins surprenant ! Quand ce sujet passa à la trappe, ce fut au profit d'un autre pas forcément plus plaisant et qui ne me mettait pas plus à l'aise non plus. Parler enfants et petits enfants. Ah oui, ça, Serena savait très bien comment remettre ce sujet sur le tapis. Et je décidai de jouer la carte de l'humour ce coup ci.

Quoi de mieux qu'une plaisanterie pour mieux faire passer la pilule ? D'autant plus que, encore une fois, ce n'était ni le moment ni le lieu pour aborder un sujet aussi sérieux que celui ci. « Tu as dit le plus important: on fait des enfants ... c'est déjà un bon début.» Ce coup ci, je ris de bon coeur. Le "on" n'était pas pour nous mentionner nous, elle et moi. Mais simplement une façon de parler. Et je me doutais qu'elle l'avait bien comprit et se contentait de plaisanter elle aussi. Enfin j'osais sincèrement l'espérer. Parce que je n'étais toujours pas prêt à lui faire enfant. Et puis je doutais que ce soit une bonne idée compte tenu de l'état de notre couple et compte tenu de ma liaison extra-conjugale. « Tu es incorrigible ... » Remarquai-je sur un ton légèrement moqueur, alors qu'elle s'emparait doucement de ma main. « Tu oublies que dans quelques décennies, tu auras besoin d’un héritier pour ton entreprise. Quelqu’un capable de perpétuer ton nom et ton affaire. Mouais je sais … mon argumentation n’est pas terrible mais je n’ai rien trouvé de mieux pour l’instant. Le coup de l’entreprise me semblait pertinent mais … non.» De mieux en mieux tiens. Ma foi, elle utilisait toutes les astuces possibles pour me faire changer d'avis. Ce n'était pourtant pas ce qui allait fonctionner. Même si l'on pourrait penser qu'un carriériste comme moi, aurait une telle idée en tête. Avoir un descendant à qui léguer son entreprise. Mais ce n'était pas mon cas. Je n'y avais même jamais songé de la sorte. « Si ce n'est que ça, je pense que je peux toujours renouer avec ma soeur et voir si son gosse n'aurait pas la capacité pour reprendre mon entreprise. » Oui mais non. J'avais perdu contact avec ma famille à cause du temps que je consacrais à mon entreprise. Ce n'était pas pour elle que je les retrouverais. Et puis son fils était peut-être bien incapable de reprendre ma boîte.

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MessageSujet: Re: Plaisir non partagé n’est plaisir qu’à moitié. | Serena & Vit' Plaisir non partagé n’est plaisir qu’à moitié.  | Serena & Vit' EmptyLun 19 Aoû - 0:42



LINDSAY, VITALY, SERENA
« Plaisir non partagé n'est plaisir qu'à moitié...»

Serena n’avait pas la moindre intention de révéler à Vin ce qu’elle venait d’apprendre concernant les fantasmes de Lindsay. Jamais elle ne ferait une chose pareille. Et même s’il est vrai qu’elle confiait pas mal de choses au jeune homme, sa petite sœur passait toujours en priorité et elle n’avait pas envie de rompre sa promesse. Toutefois, elle ne pouvait s’empêcher de trouver cela curieux… Vin venait souvent chez eux à l’époque et Lindsay n’avait jamais manifesté le moindre intérêt pour sa personne. Il était juste le copain sympa de sa grande sœur. Rien de plus. Alors soit Lin’ cachait véritablement bien son jeu, soit c’est elle qui se montrait totalement aveugle. « C’est dingue, j’aurais pourtant juré qu’il n’était pas du tout ton genre. » C’était suspect mais même si Serena trouvait cela étrange, jamais elle ne remettrait en doute la sincérité de Lindsay. Pourquoi le ferait-elle ? Elle n’avait aucune raison de penser que sa sœur était en train de la mener en bateau. Serena n’avait pas l’esprit suffisamment malsain et tordu pour envisager l’hypothèse que l’homme qui prétendait l’aimer puisse s’envoyer en l’air avec celle qu’elle considérait comme sa propre fille. C’était tellement loin d’elle tout ça…

Tellement loin, que même les remarques de Vitaly ne semblaient pas l’atteindre. A aucun moment elle ne comprit le véritable sens de ses propos. Il n’envisageait pas son avenir à ses côtés et ne comptait pas non plus partager cette magnifique maison en bord de mer avec elle. Aux yeux de Serena, tout ceci n’était rien de plus qu’un jeu pourtant. Et c’était vraiment cruel de la malmener de la sorte. Aussi bien d’un côté que de l’autre, elle n’avait jamais rien fait pour mériter pareil traitement. « Si ce n'est que ça, je pense que je peux toujours renouer avec ma soeur et voir si son gosse n'aurait pas la capacité pour reprendre mon entreprise. » A ce point ? Whaou… ça témoignait grandement de son envie de devenir père tout ça. « Ca me semble être une solution, en effet. » Elle souria avec ironie et haussa les yeux au ciel avec amusement. Il était vraiment terrible ! Mais qu’importe, ils avaient encore le temps de revenir sur le sujet par la suite. Elle allait le lui faire remarquer mais déjà, les lumières de la salle commençaient à se tamiser afin de laisser place aux bandes annonces…

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MessageSujet: Re: Plaisir non partagé n’est plaisir qu’à moitié. | Serena & Vit' Plaisir non partagé n’est plaisir qu’à moitié.  | Serena & Vit' EmptyLun 19 Aoû - 11:23

La famille des autres, c'est presque toujours amusant. Le problème, c'est la nôtre.
Serena, Vitaly & Lindsay

Jamais je n'aurais songé que Vitaly pourrait être aussi jaloux, surtout face à un tel mensonge. Vin était l'homme sur lequel je craquais secrètement. Je n'avais rien trouvé de mieux pour apaiser la curiosité de ma sœur. Et c'était justement car elle avait suggéré que nous connaissions toutes les deux cet homme, que mon choix s'était naturellement posé sur lui. Ce n'était pourtant pas le seul homme que nous connaissions toutes les deux, mais dans la précipitation, c'était le premier prénom qui m'était venu à l'esprit. Et j'osais croire que Vitaly était assez intelligent pour comprendre que ceci n'était que pure invention et que Vin ne m'attirait pas plus que ça. « C’est dingue, j’aurais pourtant juré qu’il n’était pas du tout ton genre. » Et elle avait raison, il n'était pas mon genre. Il n'était pourtant pas moche, mais je le voyais seulement comme le meilleur ami de ma sœur. Pour une fois, elle avait raison. Elle n'était pas dupe et avait bien vu que Vin ne me faisait pas rêver. A l'inverse, elle n'avait pas remarqué que son mari, lui, était parfaitement mon genre. Et ce depuis un bon moment... « Il faut croire que je cache bien mon jeu... » répondis-je avec un petit sourire amusé, songeant que cette phrase aurait sans doute un sens bien différent pour Vitaly & moi. Oui, pour l'instant, je cachais plutôt bien mon jeu. Et j'espérais pouvoir continuer ainsi un moment. Il serait dommage que, par une énième maladresse, je mette la puce à l'oreille de Serena. Il fallait donc que je veille à tout ce que je pouvais dire pour éviter de me mettre dans des situations embarrassantes, comme je venais de le faire. Je fus tout de même rassurée lorsqu'elle promit de ne pas en dire un mot à Vin. Et j'espérais vraiment qu'elle tiendrait sa promesse, parce que, même si elle le faisait en temps normal, j'avais bien peur que, face à Vin, l'info lui échappe.

J'écoute ensuite d'une oreille distraite la discussion qui avait prit place entre ma sœur et son époux. Au sujet de leur avenir et surtout, d'enfant. Et je fus plutôt amusée par la détermination dont Serena faisait preuve à ce sujet là. Oui, elle tenait à devenir mère. Cela crevait les yeux. Tout comme le fait que Vitaly y était bien opposé. Et si, dans un premier temps, je cru qu'il pouvait avoir changé d'avis, je constatais ensuite qu'il n'en était rien. Heureusement, son refus fut prit avec humour. Ce n'était, de toute manière, pas vraiment le lieu adéquat à une grande discussion à ce propos. Parce qu'il ne fallait pas se leurrer, il faudrait bien qu'un jour, ils en parlent vraiment. Les lumières de la salles s’éteignirent ensuite doucement avant que les premières bandes-annonces ne démarrent. S'ensuit évidemment le film pour lequel nous étions là, dans lequel je fus rapidement plongée, piochant parfois dans le pot de pop corn que nous avions prit auparavant. Une fois le film terminé, les lumières se rallumèrent petit à petit. Je me tournais alors vers ma sœur. « C'était franchement pas mal je trouve ! La fin était un peu prévisible, mais c'était quand même sympa. Qu'en avez-vous pensé ? » demandais-je alors en m'adressant aussi bien à ma sœur qu'à Vitaly.



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MessageSujet: Re: Plaisir non partagé n’est plaisir qu’à moitié. | Serena & Vit' Plaisir non partagé n’est plaisir qu’à moitié.  | Serena & Vit' EmptyLun 19 Aoû - 20:15




LINDSAY  & SERENA & VITALY
Plaisir non partagé n’est plaisir qu’à moitié.

Pourquoi, à chaque fois que nous nous retrouvions tous les trois, il fallait que la conversation devienne aussi ... Compliquée et même ambiguë ? Parce que là, vraiment, j'étais paumé dans tout ça et en plus, je craignais que Serena ne sente un truc venir. Nos sujets de conversations finissaient invariablement par prendre une mauvaise pente et glisser encore et encore. Ce n'était d'ailleurs pas franchement plaisant. C'était même très compliqué de rebondir sur les dires de l'une et de l'autre, sans rien laisser transparaître ni dire le truc qui ferait tomber notre fragile château de cartes. « Il faut croire que je cache bien mon jeu... » Voilà exactement le genre de remarque qui pourrait tout faire voler en éclats. Je n'étais pas franchement rassuré par la tournure que ça prenait. Ainsi demeurai-je totalement silencieux, me contentant de me désintéresser totalement de leur conversation. C'était bien mieux ainsi selon moi. Pour elles, pour nous, pour moi. Et puis ça m'évitait de nous enfoncer encore un peu plus dans cette situation qui devenait de plus en plus complexe, jour après jour. Surtout avec Lindsay sous le même toit que Serena et moi. Même si ça me faisait beaucoup de bien et réellement plaisir, à côté de ça j'avais toujours peur qu'il arrive un truc qui n'aurait jamais du arriver. Le peu de fois où nous nous retrouvions rien que tous les deux, je craignais de voir débarquer mon épouse par surprise. Ca, pour sûr, ça donnerait suite à la troisième guerre mondiale. Véritable bombe nucléaire qui nous tomberait sur la tête, à Lindsay et à moi. Du coup, je trouvais beaucoup plus simple de voir la jeune femme en dehors de chez nous, quand elle n'y vivait pas purement et simplement. Beaucoup moins de risques de se faire attraper en réalité.

Mais alors que je pensais à Lindsay, c'était notre avenir à Serena et à moi, qui était le sujet principal de la conversation par la suite. Question de notre retraite et d'éventuels petits enfants. Mais pour en avoir, encore faudrait-il avoir les enfants d'abord. Or, nous n'avions pas encore prit le temps d'en discuter de façon tout à fait sérieuse. La faute à moi évidemment. Puisque j'évitais le sujet comme la peste, de façon parfaitement consciente. Quand Serena tenta le tout pour le tout en émettant l'idée d'avoir un héritier digne de ce nom pour reprendre mon entreprise, je lui fis remarquer que je pourrais toujours faire appel à mon neveu si c'était là le seul souci qui demeurait. Bien sûr, je n'y pensais pas de façon sérieuse. Et, compte tenu de mon jeune âge -enfin presque jeune âge-, je n'avais jamais vraiment réfléchis à la suite de mon entreprise. Prendrais-je seulement un jour ma retraite ? Ou crèverais-je juste magistralement dans les locaux de ma boîte ? L'idée n'était quand même pas si terrible que ça. Enfin ... Je ne trouvais pas en tout cas. Au contraire, j'adorais même ça ! « Ca me semble être une solution, en effet. » A l'observer du coin de l'oeil, je la vis bien lever les yeux au ciel et afficher un sourire ironique. Au moins, elle ne semblait pas trop se vexer ni s'énerver outrageusement. C'était déjà pas mal en soit. « C'était une boutade Serena ... » Remarquai-je sur un ton moqueur, avant de retrouver le silence alors que les lumières s'éteignaient progressivement. Le film me sembla durer une éternité. Je parvenais difficilement à tenir en place plus de quinze minutes consécutives. Il suffisait de me voir dans mon entreprise, toujours à courir d'un service à l'autre juste par besoin de me submerger de boulot. Raison pour laquelle, quand le film prit fin et que Lindsay nous interrogea, la seule réponse que je trouvai à dire fut : « Trop long ! »

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MessageSujet: Re: Plaisir non partagé n’est plaisir qu’à moitié. | Serena & Vit' Plaisir non partagé n’est plaisir qu’à moitié.  | Serena & Vit' EmptyMar 20 Aoû - 12:32



LINDSAY, VITALY, SERENA
« Plaisir non partagé n'est plaisir qu'à moitié...»

L’histoire qui se jouait à l’écran était d’une banalité presque affligeante ; il n’y avait aucun suspens et comme il fallait s’y attendre, le réalisateur avait préféré suivre la trame du « tout est bien qui finit bien », laissant aux spectateurs un léger goût amer. Serena n’avait pas particulièrement aimé ce qu’elle venait de voir. Peut-être qu’elle en avait assez des fins heureuses … Peut-être que tout ceci sonnait tellement faux qu’elle ne parvenait plus à y croire. Lindsay qui fut la première à prendre la parole la fit sortir de ses pensées. S’en suivie une réponse de Vitaly à laquelle elle ne manqua pas de surenchérir : « Et trop mièvre. Si l’un de mes auteurs avait l’audace de me présenter une histoire pareille, je pense qu’il irait rapidement signer chez la concurrence. » Bon cinématographiquement parlant, ce n’était pas si terrible que ça. Le réalisateur avait choisi d’enchainer les séquences surprenantes tout en choisissant un montage audacieux et des acteurs charismatiques. Non, c’était juste l’histoire qui était mauvaise. Serena jeta un rapide coup d’œil au mini-programme qui leur avait été remis à l’entrée et désigna un titre du doigt. « Et si nous enchainions avec quelque chose d’un peu plus … mouvementé ? Pourquoi pas ce film d’horreur que Lindsay n’est pas sensée voir ?» Serena les dévisagea tour à tour en attendant leurs avis. Après tout, si le guichetier les avait mis en garde c’était probablement pour une bonne raison. Reste à savoir laquelle des deux sœurs était la plus peureuse. Serena sans doute. En général, la jeune femme n’aimait pas regarder des films d’horreur au cinéma. Elle préférait voir tout cela chez elle, dans son salon, en plein jour et lumières allumées, Vitaly près d’elle de préférence. Mais pour une fois … « A moins que vous n’ayez une autre idée en tête.»



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MessageSujet: Re: Plaisir non partagé n’est plaisir qu’à moitié. | Serena & Vit' Plaisir non partagé n’est plaisir qu’à moitié.  | Serena & Vit' EmptyMar 20 Aoû - 14:43

La famille des autres, c'est presque toujours amusant. Le problème, c'est la nôtre.
Serena, Vitaly & Lindsay

« Trop long ! » Contrairement à Vitaly, le film ne m'avait pas paru trop long. Enfin, disons que c'était supportable.  « Et trop mièvre. Si l’un de mes auteurs avait l’audace de me présenter une histoire pareille, je pense qu’il irait rapidement signer chez la concurrence. » Il fallait croire qu'il n'y avait qu'à moi que le film n'avait pas déplut. Peut-être parce que, contrairement à eux, je n'avais aucune expérience dans ce domaine là. Je ne travaillais pas dans l'édition et n'avait pas non plus un best-seller à mon actif. Et même si, en effet, l'auteur avait prit la voie du 'tout est bien qui finit bien', cela ne m'avait pas déplu. Sans doute car, en ce moment, j'avais plutôt ma dose d'histoires tordues et compliquées. Alors me plonger dans une histoire qui se terminait bien, sans faire de dégât, m'allait à la perfection. Cela me donnait un peu d'espoir et me changeait les idées car avec les différents sujets abordés auparavant, j'avais un peu de mal à avoir la conscience tranquille. Parce que les entendre parler avenir m'avait rappelé qu'ils risquaient bien de devenir parents un jour ou l'autre. Et que, tant que j'étais avec Vitaly, ce n'était pas l'idée du siècle. Je culpabilisais déjà bien assez de mettre en danger un couple, alors ce serait bien pire s'il s'agissait d'une famille.

« Et si nous enchaînions avec quelque chose d’un peu plus … mouvementé ? Pourquoi pas ce film d’horreur que Lindsay n’est pas sensée voir ?» J'affichais une légère moue. Pour être mouvementé, ça risquait de l'être. Surtout si le guichetier nous avait averti. Cela ne représentait rien de bien rassurant. « C'est comme vous voulez, je m'adapte mais je croyais que tu n'étais pas trop films d'horreur... » Et puis, je n'étais moi-même pas très film d'horreur. Enfin, si leur choix se portait sur ce film, je m'y plierai. C'était juste que j'étais aussi assez peureuse. Mais ce n'était qu'un détail. Je pouvais bien faire un effort pour une fois... « A moins que vous n’ayez une autre idée en tête.» Je réfléchissais rapidement, ne voyant rien d'autre à faire. Puis, nous avions décidé de profiter du festival, alors autant le faire à fond. « Pas vraiment donc je vous laisse choisir... » Pour cela, je ne pensais pas être très chiante. Et plutôt du genre à m'adapter à tout.
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MessageSujet: Re: Plaisir non partagé n’est plaisir qu’à moitié. | Serena & Vit' Plaisir non partagé n’est plaisir qu’à moitié.  | Serena & Vit' EmptyMer 21 Aoû - 22:15




LINDSAY  & SERENA & VITALY
Plaisir non partagé n’est plaisir qu’à moitié.

« Et trop mièvre. Si l’un de mes auteurs avait l’audace de me présenter une histoire pareille, je pense qu’il irait rapidement signer chez la concurrence. » Très bien. Nous étions donc plus ou moins d'accord sur le fait que ce film n'était pas un chef d'oeuvre du cinéma. Et même, loin de là. Mais ce n'était pas non plus la pire chose que j'ai pu voir de ma vie. En fait, je n'en pensais pas grand chose. Si ce n'est que je m'étais ennuyé du début à la fin, ou presque. Contrairement à Lindsay qui, de son côté, avait semblé bien aimer l'histoire en elle même et son dénouement. Au moins une satisfaite du film, entre nous trois. « Et si nous enchaînions avec quelque chose d’un peu plus … mouvementé ? Pourquoi pas ce film d’horreur que Lindsay n’est pas sensée voir ?» Si moi j'étais tout à fait partant pour ce film qui ne pourrait qu'être mieux et plus intéressant que celui que nous venions tout juste de voir, il me semblait qu'il en allait tout différemment pour Lindsay elle même, qui afficha une grimace à cette proposition. Apparemment, elle n'était pas vraiment tentée par ce film. Est-ce qu'elle craignait à ce point les films d'horreur ? Ca m'en avait tout l'air en tout cas. « C'est comme vous voulez, je m'adapte mais je croyais que tu n'étais pas trop films d'horreur... » Depuis quelques minutes, mon regard allait de l'une à l'autre sans que je n'ouvre la bouche. Intéressant échange entre les soeurs. Serena détestait les films d'horreur, oui. Alors que lui prenait-il de vouloir en voir un carrément au cinéma ? Est-ce qu'elle comptait me mordre un bras pour compenser quand elle aura de gros coups de frayeur ? J'osais quand même espérer que non.

Je tenais à mon bras. Et à toute autre partie de mon corps. Je n'avais pas non plus très envie qu'elle me griffe ou me saute brutalement dessus pour se planquer ou je ne savais trop quoi. Alors qu'elles continuaient de parler, mon regard naviguait toujours de l'une à l'autre. Trop de préliminaires. Allons donc droit au fait. Elles me faisaient penser à un couple d'adolescents "raccroche" "non, toi" "en même temps ! un, deux, trois !" "t'as pas raccroché" "toi non plus" "hihihi". Bref. Trop de trop. Je grimaçai et levai vaguement les yeux au ciel. « Très bien ! Je décide pour tout le monde alors ! » M'exclamai-je, avant de me lever pour quitter la salle, avec elle derrière moi. Enfin, si elles me suivaient. Mais je doutais qu'elle demeure en retrait et me laisse finalement aller voir ce film seul. Non ? Hm. Ca ne nous prit guère longtemps de nous rendre dans l'autre salle et nous fûmes rapidement, de nouveau installés les uns à côté des autres. « Bien. J'énumère les règles. Pas de hurlement strident. Personne ne m'arrache un bout de bras et on ne part pas en courant. » Enumérai-je en prenant un air le plus sérieux possible, alors que mon regard moqueur allait sans cesse de l'une à l'autre. Une fois que j'eus retrouvé le silence, j'affichai un léger sourire satisfait et m'installai confortablement dans le fond de mon siège. Tout allait très bien se passer. Le film ne leur ferait pas plus peur que ça et j'en sortirais sain et sauf. Tout du moins, je l'espérais vraiment. Mais si les deux n'aimaient pas du tout les films d'horreur ... En fait, je n'étais, comme qui dirait, vraiment pas sorti de l'auberge.

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MessageSujet: Re: Plaisir non partagé n’est plaisir qu’à moitié. | Serena & Vit' Plaisir non partagé n’est plaisir qu’à moitié.  | Serena & Vit' EmptyJeu 22 Aoû - 13:44



LINDSAY, VITALY, SERENA
« Plaisir non partagé n'est plaisir qu'à moitié...»


« C'est comme vous voulez, je m'adapte mais je croyais que tu n'étais pas trop films d'horreur... » Serena se mit à sourire avec amusement. En effet, elle n’était pas une grande adepte du genre. Elle était même carrément trouillarde lorsqu’il s’agissait de regarder un film d’horreur. Généralement, elle tenait à ce que toutes les lumières restent allumées et que le volume sonore soit au minimum. Quand elle sentait que son palpitant allait finir par lâcher, elle plongeait son visage contre le bras de Vitaly et attendait sagement que la scène soit terminée. « Je ne vois pas du tout pourquoi tu dis ça … » Innocemment, elle se remit à sourire. Serena était vraiment réticente à l’idée d’aller voir ce film mais bon, en un sens ce serait sans doute assez drôle de les voir paniquer toutes les deux. Serena attendait donc la réponse de Lindsay qui elle-même, attendait la réponse de Serena. Heureusement que Vitaly prit l’initiative de les emmener dans la seconde salle… « Bien. J'énumère les règles. Pas de hurlement strident. Personne ne m'arrache un bout de bras et on ne part pas en courant. » Serena prit volontairement un air innocent, voire presque offensé. « Ces remarques sont valables pour toi aussi…» Comme s’il avait peur devant ce genre de film !! Serena s’enfonça dans son siège avant de remarquer que quelque chose n’allait pas. Leur disposition était précisément la même que dans l’autre salle, Vitaly placé entre elle et le mur de la salle. Ce n’était pas dérangeant en soi, mais ça l’était lorsqu’elle regardait un film d’horreur. « Mon ange, échange ta place avec la mienne s'il te plait. Je serai plus rassurée en étant contre le mur. C'est idiot, je sais.» Oui, elle était trop trouillarde et avant besoin de se sentir en sécurité. Entre le mur et Vitaly, c’était absolument parfait. Rester à sa place précédente n’était pas une bonne idée car dans l’hypothèse où Lindsay viendrait à sursauter, ce serait vraiment contagieux. Elle allait avoir peur du fait que Lindsay ait peur et inversement. De ce fait, Vitaly se trouvait maintenant placé entre les deux jeunes femmes. Les lumières de la salle s’éteignirent à nouveau et Serena ne manqua pas de prendre immédiatement la main de Vit’. Quoi ? Même le générique était flippant … pas étonnant que le film soit interdit aux mineurs. Ils devraient même l’interdire aux adultes !!




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MessageSujet: Re: Plaisir non partagé n’est plaisir qu’à moitié. | Serena & Vit' Plaisir non partagé n’est plaisir qu’à moitié.  | Serena & Vit' EmptyJeu 22 Aoû - 20:03

La famille des autres, c'est presque toujours amusant. Le problème, c'est la nôtre.
Serena, Vitaly & Lindsay

« Je ne vois pas du tout pourquoi tu dis ça … » Je souris doucement à sa réponse et à cet air faussement innocent qu’elle prenait. Je la connaissais suffisamment pour savoir qu’elle n’était pas une adepte des films d’horreur. A moins qu’elle n’ait soudainement changé ces dernières années…. N’étant que moyennement partante de mon côté aussi, je leur laissais le choix. Il fallait bien dire que j’étais tout aussi peureuse que Serena. Peut-être même plus. Il allait donc de soi que, de moi-même, je ne me serais pas orientée vers un film d’horreur. Mais si cela intéressait ma sœur et surtout Vitaly, je n’allais pas m’y opposer. Et, tandis que ma sœur et moi tergiversions à propos d’aller voir ce film ou pas, Vitaly prit finalement la décision finale. Et évidemment, il décida d’aller voir le film. Tout comme Serena, je le suivis alors jusqu’à l’autre salle, où nous prîmes place immédiatement. Et comme précédemment, Vitaly s’installa près du mur, Serena  à côté de lui et moi, à côté de Serena. « Bien. J'énumère les règles. Pas de hurlement strident. Personne ne m'arrache un bout de bras et on ne part pas en courant. » Je levais les yeux au ciel en riant doucement. Je n’étais pas de ce genre là. Vraiment. A la limite, il pouvait m’arriver de pousser un léger cri sous l’effet de surprise, mais cela s’arrêtait là.

J’étais plutôt du genre à détourner les yeux de l’écran dès que la peur se faisait sentir, et ce, jusqu’à une scène moins effrayante. C’était d’ailleurs sans doute un peu par fierté. Pousser un grand cri n’était pas discret. Et les gens autour de moi auraient bien vite compris que j’avais peur. Alors de détourner le regard – voire fermer les yeux – passerait sans doute inaperçu. Je m’installais alors plus confortablement, pas totalement rassurée tout de même. « Mon ange, échange ta place avec la mienne s'il te plait. Je serai plus rassurée en étant contre le mur. C'est idiot, je sais.»  Au mois, si Serena avait peur, criait ou sursautait, elle ne me transmettrait pas sa peur. Et inversement. Parce qu’au final, cela pouvait faire un léger effet domino. Sauf qu’au final, c’était Vitaly qui allait prendre place à côté de moi. Chose à la fois plaisante et rassurante. Sauf s’il décidait d’être joueur et de se moquer gentiment de moi. Et il avait plutôt l’air joueur aujourd’hui. Les lumières s’éteignirent alors et le film commença. Rien qu’à voir le générique, je n’en menais pas large. Si les premières images étaient aussi flippantes, je n’osais imaginer le reste ! Alors que le film commençait, je m’enfonçais davantage dans mon siège, plaquant mon sac contre ma poitrine.  Je fus même tentée de poser mon bras sur l’accoudoir qui séparait mon siège de celui de Vitaly, espérant qu’il me saisirait la main, mais je venais rapidement à la conclusion que c’était tout de même bien trop risqué. Quoi que, dans le noir et alors que tout le monde aurait les yeux rivés sur l’écran…





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