« Ce qui est à toi est à moi »

Les partiels étaient enfin fini ! Après avoir passé le mois de Mai entre les révisions et les examens, l’étudiante en criminologie était enfin libre. Les vacances pointaient le bout de leur nez et pour les commençait dans la joie et la bonne humeur, rien de mieux qu’un weekend au Canada ! Les parents de la Canadienne l’attendait avec impatience et la jeune femme avait elle aussi hâte d’y être. Elle avait fermer l’agence Kerrigan’s Investigation pour ne pas donner du travail supplémentaire à son parrain, Javier Del Torro, pendant son absence. Retournait dans son pays natal allait lui faire beaucoup de bien. Surtout après l’année qu’elle venait de passer.

Niveau cour et niveau professionnel elle n’avait pas à se plaindre, mais niveau cœur... Cette année, enfin année scolaire d’Août à juin, ça avait était une vraie hécatombe ! Tout d’abord le retour de Luca qui n’avait été que provisoire, l’amour de sa vie qui lui avait préféré la natation. Ensuite sa rencontre avec Dylan qui était devenu par la suite son copain avant qu’ils ne rompre et qu’il parte en Afrique. Et pour fini son histoire un peu compliqué avec Ellyot qu’elle considéré comme un ami et avec qui elle avait finit par coucher. Sans oublier JD, son ex avec qui elle avait remit le couvert pour une nuit... Tout cela faisait que Kennedy ne voulait plus qu’une seule chose : mourir seule ! C’était son père, grand protecteur et agent au F.B.I qui allait être content d’apprendre que sa grenouille adoré était célibataire...

Deux jours plus tard, la jeune Kerrigan revenait du Canada avec le moral au beau fixe. L’avion se vida petit à petit et elle sortit à son tour. Comme tout les autres passagers elle se dirigea vers le tapis roulant pour récupérer sa valise. Elle était noir, classique. Elle se dirigea vers l’escalator mais elle fût bousculer par deux adolescent. Surprise, elle lâcha la valise qu’elle lâcha et s’ouvrit. Kennedy regarda les vêtements avec étonnement. Elle attrapa une chemise et un caleçon, perplexe. Non, plus du doute, ce n’était pas sa valise. Elle s’empressa de remettre les vêtements dans la valise et de la refermer. Elle fit demi-tour et partit en courant vers le tapis roulant. Si elle avait la valise d’un homme, QUI avait sa valise ????

Aaaah, les vacances ! Jeff avait beau adorer son boulot, ainsi que les enfants qui l’entouraient, il devait bien admettre qu’un peu de repos ne pouvait pas lui faire du mal. C’est pour cela que, lorsqu’un ami lui proposa une semaine au Canada, il n’hésita pas et répartit pour sept jours ses gardes à différentes collègues. Il ne le regretta pas. Il s’amusa comme un fou, ne se souciant, pour une fois, que de lui-même, et quand, au bout d’une semaine, il dut rentrer à New York, c’était à la fois frais et dispos. Il descendit de l’avion, traversa le tarmac et se rendit vers le tapis roulant pour récupérer sa valise noire. L’apercevant, il l’attrapa sans problème et se dirigea vers la sortie de l’aéroport.

C’est un temps superbe qui l’accueillit derrière les baies vitrées de l’aéroport. Comme il avait fait un peu frisquet au Canada, il s’était bien couvert et maintenant, il commençait à avoir chaud dans son gros pull. Il posa son bagage à ses pieds et enleva son pull. Ça allait mieux. Il se pencha et ouvrit sa valise pour y mettre son vêtement. Quelle ne fut sa surprise en apercevant un soutien-gorge apparaître sous ses yeux ! Était-ce un geste de son ami canadien, qui, avant son départ, avait voulu lui faire une petite blague ? C’était bien son genre. Mais en ouvrant plus largement sa valise, il n’aperçut que des vêtements féminins et pas un de ses habits à lui. Jeff commençait à comprendre : soit c’était effectivement une blague, et son ami allait entendre parler du pays ; soit il s’était tout simplement trompé de valise. Il soupira, referma le bagage et rentra de nouveau dans l’aéroport, direction le tapis roulant. Avec un peu de chance, il aurait le temps de redéposer la valise et de récupérer la sienne avant que la jeune femme à qui appartenaient les vêtements ne se rende compte de rien.

Tandis qu’il essayait de se retrouver dans l’immensité de l’aéroport, il eut un petit rire au souvenir de sa découverte du soutien-gorge. Il n’était pas prude, mais il devait bien convenir qu’il n’avait pas l’occasion de tenir des sous-vêtements féminins en main tous les jours. Malheureusement, serait-il tenté de dire. Il avait eu des aventures, bien sûr, mais la dernière remontait déjà à quelque temps… Enfin, après avoir scruté moult plans, il se retrouva devant le tapis roulant. Il chercha sa valise du regard, mais pour l’instant, le tapis était bel et bien vide… Si la jeune femme ne s’était pas aperçue de son erreur, comment allait-il retrouver ses affaires ?

© Fiche de Hollow Bastion sur Bazzart

« Ce qui est à toi est à moi »

Kennedy avait déjà tentée de repéré sa valise sur le tapis roulant mais bien sûr elle n’y était plus... Résultat des courses il ne lui restait que deux solution. 1) Se taper la honte en demandant à l’accueil de faire passait un message vocal dans l’aéroport du style « Un échange de valise a eu lieu. L’homme ayant emporté par erreur une valise de femme est priée de se rendre à l’accueil. Merci. »

Bon Kennedy avait connue pire dans son existence et si elle avait survécu lorsque son père lui avait offert une poupée le jour de ses douze ans, pensant qu’elle avait encore l’âge de jouer à ce genre de truc, elle survivrait sûrement à une telle situation. Mais si elle pouvait quand même éviter ce ne serait que mieux.

Du coup il lui rester la solution 2) : priait pour que l’homme qui avait sa valise s’en soit rendu compte ! Si la personne était partit dans les rues de New-York pour capter l’échange qu’une fois rentré chez elle, c’était foutu ! Par contre, si cet homme pour x ou y raison savait qu’il n’avait pas la bonne valise, Kennedy n’avait plus qu’une seule chose à faire : chercher quelqu’un qui cherche quelque chose ! Ensuite elle n’aurait qu’à regardé la valise qu’il tenait et qui devait être identique à la sienne.

La Kerrigan observa alors avec attention les différents voyageurs. Son regard finit par tomber sur un homme plus vieux qu’elle qui scrutait les environs en tenant une valise noir. Un sourire éclaira son visage et elle se rapprocha de lui. « Bonjour euh... » Elle hésita car la situation n’était quand même pas banale. « Je crois que j’ai votre valise ! » lui dit-elle en souriant, amuser, avant de lui montrait la valise en question. « J’peux récupérer la mienne ? Je doute que les vêtements qui sont à l’intérieur ne vous aillent. Au fait... Très jolie caleçon ! » Lui lança-t-elle avec humour. Après tout, il valait mieux en rire qu’en pleuré.