Sujet: C’est bien de travailler, mais pouvoir profiter de moment entre amis, c’est mieux. Mer 8 Mai - 19:42
Le travail, voilà ce qui faisait tenir Diego. Ce dernier vivait seul désormais. Myrcella était sortit de sa vie. Elle était partit vivre sa vie de son côté et il s’était plongé dans le travail. Ca n’avait pas été facile et il avait encore parfois du mal à remonter la pente, mais il faisait en sorte de ne plus penser à elle. Du coup, il s’occupait uniquement de ses clients. Entre les mariages, les baptêmes, les anniversaires et les communions, il n’avait pas le temps de penser à autres choses. Il avait un bon paquet de travail et c’était ce dont il avait besoin. Jour après jour, il travaillait d’arrache pied et son assistant tenait le rythme. Il était bien le seul à pouvoir le faire. Il savait qu’il pouvait avoir confiance en lui et que c’était un très bon employé. Ce dernier savait toujours anticiper ses demandes et ça lui faisait du bien de pouvoir se relâcher de temps en temps. Seulement, pour le moment, pour relâcher encore plus la pression, était de faire du sport. Diego en faisait régulièrement. Il allait également à ses cours de rééducation. De temps en temps, il avait besoin qu’un médecin s’occupe de lui. Son bras droit n’étant plus là, après cette explosion en Afghanistan, il avait cette prothèse. Malheureusement le syndrome du membre fantôme revenait parfois pour le hanter et le faire souffrir. Il savait comment masser son bras pour qu’il ne lui fasse plus mal. Seulement, parfois, il fallait les mains d’un vrai kiné. D’un vrai professionnel et il y alla. Comme d’habitude on lui demanda de faire attention dans son travail et d’y aller plus doucement. Il n’écoutait jamais, ou presque. Quand la douleur était trop présente, il faisait plus attention. Après sa séance d’une heure chez le kiné, il fila dans sa salle de sport habituelle. Commençant par les tapis de course, il écoutait de la musique, tout en courant à son rythme. Il augmenta petit à petit la vitesse. Finalement, il alla sur d’autres machines et prit le temps de suer le plus possible. Après une bonne douche chaude, il s’habilla et regarda son portable, il avait un message. Fronçant les sourcils, il l’écouta et comprit qu’il était temps de se remettre au boulot. Une jeune femme avec qui il travaillait avait besoin de le voir au plus vite. Demandant donc à son chauffeur de l’amener au travail de cette jeune femme, il entra dans la boutique et l’a chercha du regard.
Toni ?
En la voyant, il se rapprocha. Il n’était pas habillé comme d’habitude. En temps normal, il était en costume cravate. Là, il sortait du sport, il était en jean et tee-shirt à manches longues. Les cheveux encore mouillés, il se retrouva près de la jeune femme et l’a regarda.
Je viens d’avoir ton message.
Il savait qu’elle travaillait sur plusieurs projets de clients qu’ils avaient en commun. Il ne savait pas où était le problème, mais s’il y en avait un, il fallait qu’il soit résolu au plus vite, même si l’évènement à mettre en place était dans plusieurs mois. Diego préférait toujours être en avance sur ses plannings. Au moins, pas de mauvaise surprise de dernière minute dans son travail.
❝ c’est bien de travailler, mais pouvoir profiter de moments entre amis, c’est mieux ❞
Toni ne travaillait pas dans sa boutique de fleuriste depuis plus de quelques mois. Lorsqu'elle était d'abord arrivée à New York, la jeune femme n'avait pas senti bon de se lancer tout de suite dans un travail, surtout qu'elle avait tout juste terminé le lycée avant d'être totalement entraînée par les compétitions de surf et la rééducation, alternativement. Seulement, même si la photographie – une passion qu'elle avait développée après avoir regardé tous les clichés pris par sa mère, photographe de son vivant – prenait une grande partie de son temps, elle s'ennuyait tout de même beaucoup et à New York, à part ça et un peu de nage dans les piscines de la ville qui lui inspiraient confiance... elle avait bien vite fait le tour. Cette boutique, c'était Toni qui l'avait choisie : elle était prestigieuse, et recevait des commandes aussi exotiques que coûteuses. De toute façon, c'était comme ça que la jeune australienne fonctionnait dans la vie, elle se donnait des défis, et se faire engager en avait été un particulièrement culotté. Et pourtant, elle y était arrivée ! A grands renforts des connaissances qu'elle avait acquises depuis son enfance en dévorant les bouquins et les notes fournies qu'avaient laissé son père, botaniste, derrière lui. Elle avait d'ailleurs tellement impressionné le propriétaire des lieux qu'en plus de se faire engager sur le champ, la jeune femme avait rapidement vu sa clientèle de petits fidèles s'élargir, et les gens demander de plus en plus à retravailler avec elle après l'avoir fait une première fois.
Ce matin-là, la jeune femme s'était réveillée à l'aube, prête à continuer une commande sur laquelle elle travaillait depuis déjà quelques jours ; c'était celle de Diego Grey-Arenales, l'un de ses plus fidèles clients depuis qu'elle travaillait à la boutique florale : le jeune homme s'occupait de beaucoup d'évènements &, par conséquent, faisait souvent appel à ses service, pour le plus grand plaisir de Toni. Seulement, en arrivant à la boutique & en regardant l'état de ses commandes, la jeune femme crut bien faire un malaise : une des fleurs commandes, la Tacca Chantrieri, était indisponible, c'était... la fin du monde. Alors, l'australienne avait immédiatement contacté Diego en lui demandant de venir le plus vite possible, cherchant en attendant un autre fournisseur de cette plante si rare.
« Toni ? » entendit finalement la jeune fille après une vingtaine de minutes. Aussitôt, l'interpellée sortit de l'arrière boutique. « Oui, ici ! » déclara-t-elle en déboulant d'une allée de fleurs en pots, remarquant immédiatement l'accoutrement pour le moins original de son partenaire de travail. « Oh, bonjour. » déclara-t-elle avec surprise dans un sourire. « Je viens d’avoir ton message. » l'informa-t-il avant de continuer. « Qu’est-ce qui se passe ? » Aussitôt, Toni passa outre l'accoutrement de Diego pour se concentrer sur la raison de sa présence. « Merci d'être venu aussi vite, c'est la commande pour le mariage de fin juillet ? Le fournisseur de Tacca Chantrieri m'a lâché et en Birmanie, elles sont vraiment peu à exporter, ceux qui le font ont déjà des contrats avec des concurrents... Et c'est le cœur de toutes les présentations florales. » expliqua-t-elle avec panique.
Sujet: Re: C’est bien de travailler, mais pouvoir profiter de moment entre amis, c’est mieux. Sam 11 Mai - 18:08
Le sport permettait au jeune homme de se détendre et ça n’était pas plus mal. Il en avait besoin ces derniers temps. Seulement, quand il allait au travail, c’était pour s’y plonger à fond. Ces derniers mois, c’étaient les communions et les mariages qui arrivaient en tête de liste. Il y en avait un bon paquet, mais ceux prévus aux mois de mai et juin n’étaient pas aussi nombreux que pendant l’été. Du coup, il avait de quoi voir venir. Des rendez-vous avec les futurs mariés, parfois avec leurs familles. Il avait à faire et ses employés également. C’était aussi ça diriger un immeuble entier de plus de 200 employés. C’était un boulot à plein temps, mais ça lui avait toujours paru facile. Parfois, ça avait ses désavantages, surtout quand certains n’écoutent pas les consignes ou se l’a jouent perso, sans écouter leurs collègues. Diego était du genre solitaire, mais il savait déléguer et travailler en équipe. C’était une notion importante pour lui l’équipe. Du coup, il devait parfois hausser le ton et taper du poing sur la table. Aujourd’hui, visiblement, il devait se rendre au plus vite chez un fleuriste. Toni, l’employée avec qui il travaillait le plus avait besoin de le voir. Après sa séance de sport, il entendit son message et fila le plus vite possible au magasin. Une fois sur place, il l’appela et alla vers sa voix. Il est vrai que la jeune femme avait de quoi être surprise par sa façon de s’habiller. Ca n’était pas habituel chez lui. Toujours en costume cravate, le voir habillé différemment devait paraître étrange. Cependant, il se concentra sur les paroles de la jeune femme, hochant la tête, en enregistrant ce qu’elle lui disait. Fronçant les sourcils, il savait que cette fleur était celle que voulaient les futurs mariés.
Si ça ne tenait qu’à moi, j’aurai pû tenter de proposer autre chose à mes clients. Seulement, elles symbolisent apparemment leur rencontre cette fameuse fleur.
Diego était nul en fleur. Lui était bien meilleur en dirigeant. Du coup, c’est pour cela qu’il avait confiance en Toni et son jugement. Se mettant à réfléchir, il soupira doucement, cherchant une solution.
Les concurrents payent beaucoup plus que nous ?
S’occuper d’argent, voilà le domaine du jeune homme. Il était un bon négociateur et si c’était l’argent qui posait problème, il pouvait tenter de trouver un rangement.
Il n’y a pas d’autres moyens pour la trouver cette fleur ?
❝ c’est bien de travailler, mais pouvoir profiter de moments entre amis, c’est mieux ❞
Depuis son plus jeune âge, Toni avait été comme ça : très jeune, elle s'était passionnée pour les souvenirs de ses parents, qui étaient tout ce qui lui restaient. Elle avait arpenté grenier, cave, toutes les boîtes qu'elle avait pu trouver à la recherche de la mémoire de sa mère et de son père, qu'elle n'avait jamais pu connaître et dont les descriptions de ses frères ne la satisfaisaient pas du tout. La botanique, elle la côtoyait depuis qu'elle savait lire, et même avant, elle s'était extasiée sur les magnifiques dessins de son père ou les photos prises par sa mère des fleurs les plus originales du continent australien et du monde entier. Seulement, prise par sa propre passion, le surf, la jeune femme n'avait jamais fait d'autres études que celles des écrits de son père avant de se présenter à la boutique florale, et c'était la raison pour laquelle elle avait souvent peur d'être prise de court par quelque chose (comme à cet instant) tout en le prenant toujours pour un défi. « Si ça ne tenait qu’à moi, j’aurai pû tenter de proposer autre chose à mes clients. Seulement, elles symbolisent apparemment leur rencontre cette fameuse fleur. » Évidemment, le contraire aurait trop facilité les choses, se dit Toni en faisant une légère moue. « Les concurrents payent beaucoup plus que nous ? » continua Diego, faisant cette fois-ci grimacer l'australienne qui pencha légèrement la tête sur le côté. « Disons que... oui. » maugréa-t-elle. « Nos deux plus gros concurrents ont racheté toutes les cultures qui restaient. » lâcha-t-elle. Cette rivalité dans laquelle elle avait plongé en entrant dans ce monde, elle l'avait jusqu'alors totalement ignorée. Elle était compétitrice et ambitieuse, elle savait ce que c'était ! Mais cette petite guerre qui s'exerçait entre les plus grandes maisons de fleuristes du monde était vraiment enfantine et pénalisait une multitude de gens, les abattant comme des dominos ! « Il n’y a pas d’autres moyens pour la trouver cette fleur ? » Abattue, Toni nia de la tête, avant de prendre subitement une mine réfléchie, qui laissa de nouveau bientôt place à son visage abattu. « On pourrait en faire pousser nous-même mais... il faudrait des graines, du temps, un espace approprié... c'est presque mission impossible... » grommela-t-elle. Oui, elle aimait un bon challenge, mais là... elle était la première à savoir que contre la nature, elle ne pourrait jamais gagner.
Sujet: Re: C’est bien de travailler, mais pouvoir profiter de moment entre amis, c’est mieux. Dim 12 Mai - 22:18
Un mariage gâché à cause d’une fleur ? Diego en avait vu ruiné pour bien moins que ça. Quand c’était les futurs mariés ou leurs familles qui s’embrouillaient, ça lui retirait une épine du pied. Seulement aujourd’hui, il fallait qu’il trouve une façon de pouvoir avoir cette fleur. Elle représentait quelque chose d’important aux yeux des futurs mariés, il fallait donc qu’il se débrouille pour en trouver. Si c’était une question, il pouvait s’arranger, mais avec la réponse de la jeune femme, ça n’était pas le cas. Il était battu d’avance sur ce terrain là. Si ça avait été racheté, il savait qu’il allait devoir dépenser une sacré somme pour avoir le nombre de fleurs qu’il désirait et ça ne rentrerait pas dans ce que la famille avait donné comme argent. Après une autre question, il fit la même tête que la jeune femme. Il se mit tout de même à réfléchir. Comment pouvait-il s’en sortir ? Son cerveau pulsait à son maximum, mais il ne s’y connaissait pas assez en fleur pour pouvoir résoudre tout ça.
Je peux peut-être tenter quelque chose niveau financier.
S’excusant, il attrapa son portable, fit quelques pas un peu plus loin et attendit que son assistant décroche.
Leonard, j’ai besoin d’un tas de numéros de téléphone. Mademoiselle Cameron vient de me dire que la Tacca Chantrieri n’était plus disponible. Il me faut les noms et les numéros de tous ceux qui ont rachetés les plantations. Il me les faut pour hier.
Son assistant était très compétent et il s’attendait à avoir le tout en environ un quart d’heure. Se tournant vers la jeune femme après avoir raccroché, il soupira doucement.
Je vais tenter de voir avec eux si je peux les payer de façon à avoir le nombre de fleurs dont on a besoin. Si ça n’est pas possible, il va falloir que je contacte les futurs mariés.
Voilà une perspective qui ne lui plaisait pas du tout. Des mariés mécontents n’étaient jamais une bonne chose et encore moins une bonne publicité. Diego était connu pour faire du bon travail, peu importe l’évènement qu’il devait couvrir. Seulement, il n’avait jamais été battu par une fleur.
Au niveau ressemblance, il n’y aurait pas quelques unes qui pourraient convenir ? Je sais qu’ils veulent celle là à tout prit, mais s’il y avait un lot de consolation, ça pourrait peut-être leur remonter un peu le moral.
Si Toni pouvait l’aider à trouver des fleurs qui y ressemblent, ça serait une maigre consolation, mais au moins il aurait autre chose à proposer à ses clients. Ca prouverait qu’il ne serait pas resté les bras croisés, sans chercher d’alternative.
❝ c’est bien de travailler, mais pouvoir profiter de moments entre amis, c’est mieux ❞
Toni ne savait pas ce qui était le pire : qu'ils n'aient pas les fleurs, ou que la jeune femme soit aussi défaitiste sur le sujet. Évidemment, dès qu'elle avait émis ce fait qu'ils étaient bloqués, elle avait cherché à les sortir de ce dilemme, mais ses idées n'étaient vraiment pas concluantes. Faire pousser les fleurs... étais-ce possible ? Sûrement, mais elle ignorait si Diego, ou même elle en étaient capables. Bien sûr, s'il fallait le faire, Toni se plongerait corps & âme dans cette culture pour pouvoir les délivrer à Diego avant le mariage. « Je peux peut-être tenter quelque chose niveau financier. » proposa-t-il avant de s'excuser pour prendre son téléphone et composer rapidement un numéro. « Leonard, j’ai besoin d’un tas de numéros de téléphone. Mademoiselle Cameron vient de me dire que la Tacca Chantrieri n’était plus disponible. Il me faut les noms et les numéros de tous ceux qui ont rachetés les plantations. Il me les faut pour hier. » déclara-t-il dès que quelqu'un lui répondit, faisant sourire Toni lorsqu'il lâcha sa dernière phrase. Elle savait que Diego était un organisateur impitoyable, dans le sens où il faisait vraiment un bon boulot qui ne lui donnait pas envie d'être l'une de ses compétitrices ! « Je vais tenter de voir avec eux si je peux les payer de façon à avoir le nombre de fleurs dont on a besoin. Si ça n’est pas possible, il va falloir que je contacte les futurs mariés. » Toni hocha la tête, mais sincèrement, elle n'était pas convaincue. Elle ne doutait pas de la motivation de Diego, ou de l'argent qu'il pouvait débourser pour satisfaire ses clients, mais pour le coup, elle connaissait beaucoup trop bien les concurrents de la boutique florale pour savoir que, si ils avaient racheté les plantations, c'était clairement pour les mettre dans l'embarras plutôt que pour en retirer un quelconque avantage financier. « Au niveau ressemblance, il n’y aurait pas quelques unes qui pourraient convenir ? Je sais qu’ils veulent celle là à tout prit, mais s’il y avait un lot de consolation, ça pourrait peut-être leur remonter un peu le moral. » L'australienne grimaça et nia brièvement de la tête. « La fleur chauve-souris est vraiment réputée, elle a une couleur & une forme vraiment particulière... Elle est cultivée dans d'autres régions, mais entre leur éclosion et le moment du mariage... La meilleure solution serait d'acheter des plants, de veiller dessus jour et nuit, mais vous pouvez toujours demander aux fournisseurs birmaniens. » déclara-t-elle doucement, vraiment impuissante.
Sujet: Re: C’est bien de travailler, mais pouvoir profiter de moment entre amis, c’est mieux. Lun 13 Mai - 15:51
S'en sortir sans l’argent de sa famille, voilà ce que Diego avait toujours voulu. Ayant été adopté par des gens riches, après la mort de sa mère toxicomane, il ne s’était jamais sentit à l’aise. Il avait vécu dans la misère, alors se retrouver choyé comme un prince, ça n’avait pas été facile et ça ne le serait clairement jamais. Les Grey sont des gens bien et Diego ne pourrait jamais les remercier assez de l’avoir adopté. Seulement, l’argent n’est pas ce qui plaît à Diego. C’est les affaires. Pouvoir avoir du pouvoir et arriver à ses fins. Il savait parfaitement que sa famille voulait son bonheur, mais il voulait se démarquer des finances de ses parents adoptifs. C’est pour cela qu’il avait crée sa propre entreprise et qu’il avait toujours mit des limites entre son argent et celui de sa famille. Evidemment, ses parents avaient mit de l’argent dans son entreprise, mais quand il avait été en mesure de les rembourser, il l’avait fait et il ne leur devait plus rien, niveau financier. Alors, se démener pour avoir les meilleures affaires et clients, c’était son quotidien et il aimait ça. Aujourd’hui, il devait faire en sorte de pouvoir entrer en contact avec des personnes qui pourraient changer de point de vue selon une somme d’argent conséquente. En tout cas, il l’espérait. Expliquant donc ce qu’il voulait à la jeune femme, il savait que ça pouvait ne pas fonctionner. Il demanda alors s’il n’y aurait pas une fleur ressemblant à celle manquante. A ses paroles, il soupira. Donc en gros, il était dans de beaux draps. Quand elle parla des fournisseurs birmaniens, il envoya un texto à son assistant pour que ce dernier ajoute cela à la liste des personnes qu’il devait trouver. Se passant la main gauche sur le visage, il soupira doucement.
Si rien ne fonctionne, je n’aurai plus qu’à les laisser aller voir ailleurs.
Il savait que c’était la seule solution. D’autres avaient la fleur que les mariés voulaient à tout prit. Donc, il devrait les laisser aller voir les concurrents. Ca ne plaisait pas du tout au jeune homme, mais il n’aurait pas le choix. Ayant prit son sac de sport avec lui, il en sortit une bouteille d’eau et but une longue gorgée.
Pour les autres évènements, il n’y a aucun problème ?
Si c’était le cas, il allait devoir faire en sorte de prendre de l’avance. Mais, il ne comptait pas laisser ses concurrents remporter la victoire. Il savait qui contacter en cas de problèmes. Ca ferait entrer en jeu les connexions de ses parents, mais il en aurait peut-être besoin.
Il vaut que je sois au courant maintenant et que je puisse anticiper, surtout si les mêmes concurrents décident à nouveau de me couper l’herbe sous le pied.
Cette expression était pour lui une façon de parler poliment. Parce qu’il avait bien d’autres mots pour dire ce que ses concurrents lui faisaient actuellement.
❝ c’est bien de travailler, mais pouvoir profiter de moments entre amis, c’est mieux ❞
Depuis qu'elle avait commencé à travailler dans la boutique florale, Toni n'avait de cesse de devoir faire ses preuves et cette histoire de fleurs manquantes pourraient bien lui coûter un bon contrat et lui faire perdre l'estime qu'avait son patron pour elle. En plus de ça, étant d'un naturel particulièrement compatissant, la jeune femme était aussi très conceréne par le sort du mariage des clients de Diego. « Si rien ne fonctionne, je n’aurai plus qu’à les laisser aller voir ailleurs. » déclara celui-ci d'un air défaitiste en passant une main lasse sur son visage. Non, Toni ne pouvait pas laisser faire ça. Elle était une battante, ça avait toujours été comme ça. Elle avait survécu à la mort depuis sa naissance, continuait de se relever à chaque fois que quelque chose la frappait, encore plus convaincue qu'avant de tomber. Elle ne pouvait vraiment pas laisser Diego perdre son client, elle devait faire quelque chose, elle devait trouver quelque chose. « Pour les autres évènements, il n’y a aucun problème ? » reprit le jeune homme. « Il vaut que je sois au courant maintenant et que je puisse anticiper, surtout si les mêmes concurrents décident à nouveau de me couper l’herbe sous le pied. » Toni se sentait vraiment mal ; elle qui avait toujours fait en sorte d'entretenir les meilleures relations possibles avec ses clients & ses fournisseurs se retrouvait désormais avec un gros échec sur les bras, et elle ne pouvait tout simplement pas se résoudre à abandonner Diego comme ça, surtout qu'il semblait très proche de s'emporter contre les fournisseurs responsables du fiasco. « Non, aucun problème pour les autres commandes. » souffla la jeune femme, gênée, avant de soupirer. « Écoutez, je peux vraiment pas vous laisser abandonner cette cérémonie à cause des fleurs. Je propose qu'on parte sur l'achat de quelques plants et qu'on fasse en sorte de les faire grandir à temps pour le mariage. » déclara-t-elle, sûre d'elle. Oui, si elle voulait, elle pouvait. « Il y a une arrière-salle avec l'équipement adéquat, je pourrais venir m'en occuper tous les jours... c'est pas impossible. » continua-t-elle en hochant la tête.
Sujet: Re: C’est bien de travailler, mais pouvoir profiter de moment entre amis, c’est mieux. Mer 29 Mai - 21:35
Le jeune homme sentait qu’il allait devoir abandonner son contrat avec ce couple. Il n’avait pas les fleurs demandées et comme c’était un élément particulièrement important, ça allait faire couler le navire. Il le comprenait, surtout si la concurrence avait décidé de vraiment les faire couler. Il préféra donc savoir si à côté de ça, d’autres avaient également des problèmes, mais selon la jeune femme, ça n’était pas le cas. Il fut rassuré sur ce point là. C’était une bonne nouvelle. Seulement, il fut surprit par les paroles de la jeune femme. Haussant les sourcils, il devait avouer que l’idée était bonne.
Tu es sûre ? Enfin je veux dire, ça serait vraiment prêt pour le jour du mariage ?
Il devait avouer que si c’était faisable, il prendrait cette option avec grand plaisir.
Je n’y connais rien en plantes, mais si tu penses pouvoir le faire, j’irai acheter des plants.
C’est vrai que si ça pouvait les sauver, il acceptait immédiatement la chose.
Il en faudrait combien ?
Au vu du nombre d’invités, il en faudrait sans doute beaucoup, mais lui s’occuperait du côté affaire et il ferait en sorte d’avoir le bon nombre. S’il ne pouvait pas récupérer le marché de ses fleurs, il ferait en tout cas en sorte d’avoir tous les plants demandés, voire un peu plus, si ça pouvait permettre d’en avoir de côté pour un évènement de dernière minute ou même pour la fleuriste.
J’en prendrai même en plus pour vous ici. Comme ça, vous serez sûre d’en avoir quelques uns.
Après tout, elle lui rendait service, il pouvait bien en faire de même. Tout en étant attentif aux propos de la jeune femme, il se déplaça jusqu’à son sac de sport et en sortit sa bouteille d’eau pour en boire un peu. Il avait vraiment soif et il referma la bouteille et la remit dans son sac, avant de croiser les bras sur son torse. Même si sa prothèse rendait son bras droit raide, il faisait toujours en sorte que ça ne se voit pas trop.
❝ c’est bien de travailler, mais pouvoir profiter de moments entre amis, c’est mieux ❞
Toni se sentait juste trop mal pour Diego pour laisser la situation continuer de s'embourber. Il lui avait fait confiance avec ce contrat et elle se devait de respecter cette confiance en faisant tout son possible pour amener les fleurs demandées en temps et en heure. Alors, une idée lui vint, et elle la proposa à Diego : celle de faire les fleurs elle-même, de les planter et de les faire grandir avant le mariage. « Tu es sûre ? Enfin je veux dire, ça serait vraiment prêt pour le jour du mariage ? » Toni sourit légèrement devant le soudain tutoiement de Diego mais ce n'était pas vraiment le moment de relever ça. Est-ce qu'elle était sûre que ce serait prêt pour le mariage ? Pas vraiment, non, elle n'avait jamais fait ça, encore moins à cette envergure, mais elle était prête à tout pour mener ce projet à bien. « Ça le sera. » déclara-t-elle en hochant la tête avec une sincère conviction. « Je n’y connais rien en plantes, mais si tu penses pouvoir le faire, j’irai acheter des plants. » lui assura alors Diego. « Il en faudrait combien ? » Toni fit une légère moue en réfléchissant. Tout ce qu'elle savait des plantes, elle l'avait appris des notes que son père avait laissé derrière lui après sa mort, puisqu'il était botaniste de profession de son vivant. « Au vu des invités, je dirais... un demi-millier, au moins ? » proposa-t-elle. Ca pouvait sembler beaucoup, mais en fin de compte, le prix que ça lui coûterait aujourd'hui serait moins cher que si il devait amener les fleurs prêtes d'Asie. « J’en prendrai même en plus pour vous ici. Comme ça, vous serez sûre d’en avoir quelques uns. » Touchée, Toni secoua pourtant doucement la tête. « Oh, merci, mais si il y a des fleurs en plus, je les garderais en réserve, au cas où les premiers plants ne prendraient pas ou quelque chose comme ça... Ca va être une opération très délicate, peut-être que ça ne marchera pas dès le début, ces plantes demandent un environnement vraiment spécial. » la prévint Toni. « Peut-être qu'on pourrait se tutoyer ? » sourit enfin la jeune femme, s'autorisant enfin à souffler maintenant qu'ils avaient la solution.
Sujet: Re: C’est bien de travailler, mais pouvoir profiter de moment entre amis, c’est mieux. Mar 4 Juin - 22:08
Faire des fleurs. Les faire pousser, voilà quelque chose que Diego n’aurait jamais imaginé. Il savait que les fleuristes faisaient du très bon travail, mais là, il devait avouer qu’avoir les plantes pour les faire pousser soit même était une idée qui le laissait perplexe. Dans le bon sens bien sûr. En effet, si la jeune femme parvenait à avoir les fleurs demandées par les clients, alors là, ça serait vraiment une très bonne chose. Elle serait sa sauveuse sur ce coup là. En écoutant sa réponse assure, il esquissa un sourire. Du coup, il avait besoin de savoir combien de plans exactement elle aurait besoin. En l’écoutant répondre, il en prit note dans son portable, tout en expliquant qu’il en prendrait un peu plus, comme ça elle en aurait de côté pour son magasin. En l’écoutant parler plantes, il fronça les sourcils, notant donc le chiffre dans son portable. Puis à sa question, il leva les yeux vers elle et haussa les sourcils, surprit. Il n’avait pas vu la question venir. Mais, il esquissa un sourire.
D’accord. Ca me va.
Après tout pourquoi pas. C’est vrai que professionnellement, Diego était du genre à vouvoyer, il n’avait même pas fait attention qu’il avait tutoyé la jeune femme.
Pour les plantes, tu auras besoin de quelque chose en particulier ?
Il parlait d’équipements pour le développement des plantes.
S’il faut débourser quelque chose en particulier dis-moi. J’ai de quoi payer si a n’est pas possible pour toi ou la boutique.
C’est vrai qu’ayant de l’argent, il pouvait payer certains matériels particuliers, ça ne le dérangerait pas. Surtout que ça lui sauverait la mise également.
❝ c’est bien de travailler, mais pouvoir profiter de moments entre amis, c’est mieux ❞
Toni était partagée entre l'idée de dire à Diego qu'elle avait tout sous contrôle & celui de partir se cacher sous une table de peur du challenge qu'elle venait de se donner. Non, elle ne pouvait pas reculer maintenant, pas après avoir promis à son client de faire tout son possible pour lui permettre d'avoir ses fleurs à temps. N'étais-ce pas ce qu'elle voulait, plus de responsabilités ? Que le patron lui fasse plus confiance, et que ses clients soient assez fidélisés pour lui confier des tâches aussi difficiles que celles-là ? Il était vrai que depuis qu'elle était arrivée à New York, la jeune femme ne prenait pas son travail très au sérieux, elle se reposait sur les connaissances qu'elle avaient acquises par les notes de son père & sa curiosité naturelle & n'avait jamais cherché à vraiment « faire carrière » dans les fleurs, pour elle c'était plus un passe-temps qu'autre chose, comme la photographie, mais pour le coup, elle ne pouvait pas laisser Diego tomber. « D’accord. Ca me va. Pour les plantes, tu auras besoin de quelque chose en particulier ? » Nouvel obstacle : Toni devait se montrer professionnelle. Son patron l'avait déjà prévenue par rapport à ça, elle devait être sérieuse et devait faire son travail dans son entièreté, en envisageant tous les aspects. De toute façon, elle n'était pas du genre à abandonner, son secret désir de reprendre le surf le montrait parfaitement. « Il me faudra sûrement des lampes, de l'engrais spécial, pour le reste il y a ce qu'il faut ici. » énonça-t-elle en réfléchissant à cet énorme projet dans lequel elle se lançait. « S’il faut débourser quelque chose en particulier dis-moi. J’ai de quoi payer si a n’est pas possible pour toi ou la boutique. » L'argent... Le plus gros problème auquel elle devait faire face. Elle ne comptait cependant pas abuser de la générosité de Diego, et leva brièvement une main vers lui. « Je n'hésiterais pas, mais je ferais aussi mon possible que pour le prix ne soit pas trop différent de ce qu'il aurait été à la base. » déclara-t-elle avec sincérité, toujours aussi peinée d'avoir presque fait perdre un contrat à Diego. « Si tu y parviens, ça me sauveras la vie. » Un nouveau sourire prit place sur les lèvres de la jeune australienne et elle hocha la tête, sentant un peu plus de pression sur ses épaules. « Je ferais tout mon possible, vraiment. » assura-t-elle, avant de changer de conversation ; de toute façon, ils ne pourraient rien faire de plus tout de suite. « Je suis vraiment désolée, encore, de t'avoir dérangé comme ça... » maugréa-t-elle sincèrement.
Sujet: Re: C’est bien de travailler, mais pouvoir profiter de moment entre amis, c’est mieux. Mer 26 Juin - 16:01
C’était bien la première fois que Diego avait des soucis à cause des fleurs choisit par les mariés. Mais Toni lui proposait une alternative qui pouvait clairement l’aider. S’occuper d’acheter des plants et de les faire pousser ici même. Le jeune homme n’y connaissait absolument rien dans ce domaine, mais s’il fallait le faire, il le ferait. Du coup, il demanda à la jeune femme si elle avait besoin de quelque chose en particulier pour pouvoir faire pousser les plantes. Tout en l’écoutant, il nota les choses dans son portable. Il allait se renseigner au plus vite, comme ça, tout serait près dans les temps pour avoir les plants et satisfaire les mariés. Niveau argent, il lui expliqua qu’il avait de la marge pour en sortir autant qu’ils en auraient besoin. Sauf si évidemment le magasin préférait débourser tout cela seul.
D’accord. Je te dis, je te fais confiance. Je n’y connais rien, donc fais comme bon te semble.
Lui niveau argent n’avait pas de souci à se faire. Il avait largement de quoi vivre. Même plus, vu qu’il pouvait arrêter de travailler maintenant et il aurait assez d’argent pour tenir jusqu’à sa mort, il en était certain. Il sourit à la jeune femme quand elle expliqua qu’elle ferait tout son possible. Il savait qu’elle disait vrai et quand elle s’excusa, il secoua la tête. Seulement, il n’eut pas le temps de répondre. Entendant son portable sonner, il le regarda et vit le nom de son assistant écrit sur l’écran. Il décrocha et écouta avec attention tout ce que lui disait le jeune homme. Puis, il indiqua à celui-ci de faire certaines démarches qu’il n’avait encore jamais faites. C’est-à-dire, faire en sorte d’avoir le nombre de plants qu’ils voulaient, mais aussi tout le matériel que la jeune femme avait cités et de tout apporter dans le magasin où il se trouvait. L’assistant ne fit aucune objection, ce qui surprit Diego, mais il n’en dit rien. Après avoir raccroché, il regarda la jeune femme.
C’est partit. Espérons qu’on aura les plants déjà. Pour le matériel ça sera plus rapide.
Regardant la boutique, il soupira doucement. Du coup, il revint sur ce qu’elle avait dit juste avant.
Au fait, tu as bien fait de m’appeler. Je ne faisais rien de vraiment urgent, donc ça n’est pas dérangeant. Juste un peu de sport pour me maintenir en forme.
Il esquissa un sourire. C’est vrai qu’il ne faisait pas de sport pour avoir un superbe corps d’athlète, mais plus pour que sa santé reste bonne.
Sujet: Re: C’est bien de travailler, mais pouvoir profiter de moment entre amis, c’est mieux. Jeu 27 Juin - 3:23
« D’accord. Je te dis, je te fais confiance. Je n’y connais rien, donc fais comme bon te semble. » Toni était à la fois rassurée & inquiète par la responsabilité que mettait Diego sur ses épaules. Mais finalement, n'étais-ce pas ce qu'elle voulait ? Au delà de l'aspect floral des choses, c'était ça qu'elle était venue chercher à New York, elle voulait se détacher de l'autorité de son frère qui l'empêchait de prendre ses propres décisions à cause d'une seule erreur, et pouvoir s'épanouir en réussissant justement assez pour retrouver la confiance que, malgré ce que tout le monde pensait, elle avait tout de même perdu le jour où son nom avait été retiré des surfeuses professionnelles en activité. Même si elle était encore loin de se sentir prête à remonter sur une planche, elle considérait qu'il n'y avait pas de petite victoire, et ça valait d'autant plus dans la boutique où elle travaillait depuis seulement quelques mois.
Ils furent bien vite interrompus par la sonnerie du téléphone de Diego, & Toni le laissa mener à bien son appel. « C’est partit. Espérons qu’on aura les plants déjà. Pour le matériel ça sera plus rapide. » répondit-il lorsqu'il raccrocha, faisant hocher la tête de Toni qui lui adressa un sourire rassuré. « Je suis sûre que tout se passera bien. » répéta-t-elle avec assurance, retrouvant la confidence dont elle avait parfois pu faire preuve avant de s'attaquer à une vague particulièrement périlleuse. « Au fait, tu as bien fait de m’appeler. Je ne faisais rien de vraiment urgent, donc ça n’est pas dérangeant. Juste un peu de sport pour me maintenir en forme. » reprit bien vite Diego. A vrai dire, Toni n'était pas vraiment timide, mais elle savait que les relations entre partenaires de travail avaient certaines règles et en tant que novice, elle ne voulait vraiment pas les transgresser et être mal vue dans le métier. Elle disait souvent qu'il ne fallait jamais regretter ses actions parce qu'en fin de compte, ça faisait de nous ce qu'on était, et elle faisait son possible pour ne jamais rien regretter mais parfois, elle devait bien s'excuser de petites écartades. Elle fut tout de même bien contente que Diego ne le prenne pas mal. « Oh, tu fais beaucoup de sport ? » demanda-t-elle avant de ne pouvoir s'empêcher de lâcher. « Moi aussi. Tu faisais quoi, là ? » demanda-t-elle avait curiosité, devinant sans mal qu'il avait fait la course.
Sujet: Re: C’est bien de travailler, mais pouvoir profiter de moment entre amis, c’est mieux. Sam 29 Juin - 17:58
Quand il n’était pas doué dans un domaine, Diego s’en remettait aux personnes compétentes. Ici, c’était Toni. Elle était fleuriste et venait déjà de lui sauver la mise avec ses idées. Donc pour le reste, il lui faisait également confiance. Elle savait ce qu’elle faisait et il en était content. Il avait bien fait de l’avoir dans ses partenaires professionnels. Lui qui ne prenait que les meilleurs, se rendait compte que la jeune femme en faisait partit. Recevant un appel de la part de son assistant, il écouta ce que ce dernier lui expliquait. Puis, il lui donna plusieurs tâches à effectuer. Ce dernier ne bronchait pas, toujours aussi attentif et près à l’action. En raccrochant, il expliqua donc à la jeune femme que tout allait bien et que dans tout ce qu’ils auraient à faire pour avoir leurs plantes en temps et en heure, le matériel serait le plus simple à avoir. Pour les plants, il faudrait ruser. Il avait confiance en son assistant pour ça. Finalement, la jeune femme s’était excusée de l’avoir appelé de la sorte, mais il lui expliqua que comme il ne faisait rien d’important, ça n’était pas grave. C’était faire du sport, pour garder la forme, rien de bien dérangeant donc. Elle sembla intéressée par le sport. Il en fut surprit, mais hocha la tête.
Je courais. Il y une salle de sport que je trouve pas mal en ville. J’y vais le plus souvent possible.
C’est vrai que ça lui permettait de rester en forme, tout en évacuant le stress et les problèmes. Se vider la tête était une bonne chose et le sport l’y aidait beaucoup, tout comme la lecture. Il était un féru de livres, il en avait un tas chez lui, parfois même des éditions originales.
Sinon, je fais de la boxe et du base-ball. Ce sont deux sports que j’apprécie beaucoup.
Il se mit à sourire. C’est vrai qu’il ne pourrait pas s’en passer. Par réflexe, il tira sur la manche de son haut pour cacher son bras droit, ou plutôt sa prothèse. C’était quelque chose qu’il faisait souvent, surtout quand il parlait sport. Il ne savait pas pourquoi, mais cette fois-ci, il n e s’en rendit pas vraiment compte. Il n’aimait pas que les gens sachent pour son bras, mais il n’en dit rien.
Je préfère le sport pour son côté thérapeutique et entretien de la santé, plutôt que pour me mettre en avant physiquement.
C’est vrai que ça n’était pas son objectif premier quand il faisait du sport. Par contre, mettre sa santé en avant, était mieux selon lui. Tu fais quoi comme sport ?
Il la voyait dans quelque chose de féminin, disons genre équitation ou danse. Il était loin du compte, il allait le découvrir, mais c’était ce qu’il pensait sur le coup.
Sujet: Re: C’est bien de travailler, mais pouvoir profiter de moment entre amis, c’est mieux. Sam 13 Juil - 1:20
Même si Toni ne pouvait pas nier être légèrement stressée par le poids qui reposait désormais sur ses épaules, elle fut ravie de pouvoir enchaîner la conversation avec Diego ; avant de le rencontrer, la jeune femme n'avait jamais vraiment eu l'occasion de faire ses preuves dans son travail, et elle qui cherchait à impressionner son patron avait trouvé un véritable allié en Diego. « Je courais. Il y une salle de sport que je trouve pas mal en ville. J’y vais le plus souvent possible. » Attentive, Toni hocha la tête en l'écoutant, cherchant à savoir de quelle salle de sport il pouvait bien parler ; elle aussi avait eu le temps de les écumer, avant que les beaux jours n'arrivent & lui permettent de faire son sport en extérieur. « Sinon, je fais de la boxe et du base-ball. Ce sont deux sports que j’apprécie beaucoup. Je préfère le sport pour son côté thérapeutique et entretien de la santé, plutôt que pour me mettre en avant physiquement. » Encore une fois, Toni hocha la tête mais cette fois, un petit sourire avait pris place sur ses lèvres. Il y avait une chose qui les démarquaient déjà tous les deux par rapport au sport. Si Toni avait tant persévéré dans le surf, c'était que deux facteurs l'y avaient fortement poussée : sa passion d'abord, bien évidemment, mais aussi son esprit de compétition. Elle était très bonne joueuse, mais elle aimait aussi gagner, et elle s'en donnait toujours les moyens. Le doux arrière-goût de victoire, elle l'avait vécu pendant des années avant de devoir abandonner sa planche... pour un temps, selon elle. Et ça ne l'empêchait pas de continuer à faire du sport à côté. « Tu fais quoi comme sport ? » Voila, la conversation était partie. « J'ai fait du surf pendant un long moment, je suis même passée pro, mais je me suis blessée et... bref, j'ai dû arrêter. » expliqua-t-elle ; en soi, elle n'en avait pas honte, de toute façon elle ne voyait pas comment éviter d'être vue comme la surfeuse blessée, celle qui avait voulu trop forcer le destin ; seulement, elle ne supportait pas qu'on conteste les choix qu'elle avait pris, & préférait toujours expliquer brièvement que de raconter en détail comment elle avait concouru contre l'avis médical & s'était blessée. « Maintenant... Je fais surtout de la natation, j'essaie d'en faire au moins deux ou trois fois par semaine... et même si j'avoue que si avant, je faisais surtout ça pour la passion & la compétition, l'aspect thérapeutique est devenu important aussi & l'eau aide vraiment pour ça. » déclara-t-elle en souriant. « Enfin, je cours aussi un peu, parfois avec mon frère quand il est là... mais jamais de boxe, ça doit être bien ! » s'exclama-t-elle avec enthousiasme, bien vite interrompue par une cliente. Elle s'excusa bien vite auprès de Diego pour rejoindre la jeune femme & commença à prendre sa commande. En revenant vers l'arrière-boutique, elle s'arrêta à hauteur du jeune homme. « Désolée, les affaires reprennent ! »
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