Sujet: sullindia ❝ all you need is scotch ❞ Mer 1 Mai - 1:18
INDIANNA & SULLY
all you need is scotch
Sullivan ne savait plus exactement depuis combien de temps il avait passé la porte de son refuge dans se retourner, laissant derrière lui Indianna, ses peurs, ses questions et tout ce qui se rattachait à sa jolie personne. Les jours s’étaient enchaînés les uns aux autres, se ressemblant comme deux gouttes d’eau, le laissant plus amer que les heures précédentes. Ce soir ne faisait pas exception à tous les autres de la semaine passée, puisqu’il se retrouvait dans ce pub, un verre de scotch devant lui, à ruminer les affres de son existence sans parvenir à vouloir ne serait-ce qu’une éphémère solution. Ce dont il était sûr, c’est que le lendemain, il devait s’occuper de sa fille… Lou allait venir pour le weekend à son appartement et cette simple idée le faisait frémir d’angoisse. Comment allait-il se démerder ? Non pas qu’il soit mal à l’aise en présence de sa merveille, bien au contraire, il adorait sa princesse blonde possédant ses magnifiques yeux et les expressions de sa Jane… elle le rendait meilleur, plus souriant, plus heureux. Mais comme toujours, il n’allait pas savoir comment l’occuper, probablement ressentir une indicible culpabilité et trouver que ces deux jours en compagnie de Lou s’étendraient en longueur. Voilà pourquoi il s’anesthésiait gaiement à grands coups de scotch pur malt, douze ans d’âge, le barman commençant à lui faire de grandes œillades amicales car dernièrement, il était son meilleur client. Une troupe de filles n’avait de cesse de lui jeter de petits regards de biche, ayant probablement une idée derrière la tête sans qu’il ne s’y soit réellement intéressé jusqu’ici… avait-il réellement envie de compagnie féminine ce soir ? Difficile à dire. Sullivan semblait illisible pour quiconque dans ce pub et bien qu’il soit intimement persuadé d’avoir pris la bonne décision vis-à-vis d’Indianna, son caractère lui manquait. Elle avait une façon d’appréhender la vie passablement unique et forcément, il s’était senti dépendant de cet état de fait au final. Sauf qu’elle n’était pas là…
« Patron, un autre ! Je ne veux pas voir le fond de ce verre… » lâcha-t-il sans aucune gaité dans la voix, juste avant d’éclater d’un rire franc, les quelques verres qu’il s’était déjà enfilés pesant probablement double face à la fatigue qu’il ressentait. Il sentait la nuit filer à toute vitesse et pourtant, il n’éprouvait aucunement le désir de rentrer. Mieux, sa solitude dans ce bar lui paraissait différente, moins pesante, beaucoup plus confortable. Il s’accrochait d’ailleurs à cette idée lorsqu’il s’enfila son nouveau verre, avant d’agripper ce qu’il pensait être le bras de l’une des serveuses tout en découvrant avec horreur qu’il était très loin du compte… ce bras fin et gracile n’était autre que celui d’Indianna. Sullivan le lâcha aussitôt, comme s’il pouvait choper une maladie incurable rien qu’en la frôlant, et gomma également son air horrifié sans cesser de le ressentir. Pitié, qu’elle se barre illico presto parce que sa fierté lui dictait d’agir ainsi. Qu’elle ne dise pas un mot, quitte le bar et n’éprouve surtout pas le besoin de s’incruster : surtout que les œillades féminines s’intensifiaient du côté du groupe de demoiselles et que Sully se sentait nettement plus d’humeur à séduire autrui dans cette seconde… surtout si cela pouvait lui éviter d’avoir à parler à la brunette. « Patron, amène-moi carrément la bouteille ! » hurla-t-il tout en regardant près du bar sans porter davantage attention à elle. Après tout, ce n’est pas parce que la chaise en face de lui était libre contre la table ronde qu’il avait réservée qu’elle était libre de s’y asseoir !
Sujet: Re: sullindia ❝ all you need is scotch ❞ Mer 1 Mai - 13:14
give me back my heart.
indianna feat. sullivan
Indianna revenait d'une soirée qui s'était terminée aux alentours d'une heure moins le quart, alors que le ciel avait déjà entièrement revêtu son manteau noir. Etant la fille à suivre, il n'était pas rare qu'elle soit invitée à toute sorte de fêtes avec ses multiples amis. Ce soir-là elle avait évité d'abuser de l'alcool, consciente qu'il allait falloir qu'elle rentre toute seule à pied, jusqu'à l'appartement de Cheyenne, ce qui n'était pas déjà une mince affaire quand elle était sobre, alors si son esprit était embrouillé par trop de boisson, elle n'était pas couchée. Après deux verres elle avait refusé de boire une autre goutte si ce n'était de l'eau. On ne pouvait pas dire que cette fête avait réellement été une réussite, non pas que l'ambiance n'y ai pas été, mais les pensées de l'australienne étaient centrées sur une tout autre chose ; sa "rupture" brutale avec Sullivan. Non pas qu'ils aient été ensemble, mais ils avaient décidé de ne plus se voir, pour le bien être de chacun, pourtant maintenant elle allait mal. Pire encore, elle avait prononcé ces mots dévastateurs de sa propre bouche, décrétant qu'elle tenait à lui et refusait de le blesser plus encore en restant trop près. Maintenant c'était elle qui souffrait, les souvenirs de l'ancien soldat ne cessant de l'hanter jour et nuit comme elle l'avait prédit en s'en allant pour de bon de la vie de cet homme. En revenant de cette soirée, elle eu une irrépressible envie d'oublier ses problèmes et pour cela il n'y avait qu'une seule solution d'après elle ; danser. Seulement, à cette heure-ci et en plein milieu de cette rue déserte il était difficile de s'adonner à ses chorégraphies préférées, par conséquent elle préféra se décider à rentrer chez elle et s'effondrer dans son lit une nouvelle fois. Un obstacle l'en empêchait : elle n'avait aucune envie d'affronter la mine inquiète de sa demi-sœur qui l'hébergeait aimablement. Indianna n'avait pas envie de devoir tout lui raconter pour finalement avoir une fuite de larmes. Non, décidément ce n'était pas ce qu'elle voulait, ce qu'elle aurait voulu c'était remonter le temps. C'était ce qu'elle voulait depuis une semaine mais ce n'était absolument pas possible. Elle aurait voulu pouvoir reprendre cette discussion avec Sullivan et ne pas la laisser l'emmener sur son fauteuil roulant ; elle aurait ainsi gardé cette image de lui étant le pire des salauds. Ou mieux encore ; ne jamais le rencontrer.
Les néons colorés de l'enseigne d'un bar attirèrent son attention. La douce lumière verte et rouge l'incita à regarder plus en détail, à remettre sur le tapis sa décision de ne pas être ivre pour pouvoir rentrer chez elle. Mais, par un étrange hasard, ses yeux se posèrent sur un homme qui buvait à une table, impénétrable. Tout de suite, le cœur de la demoiselle fit un bon dans sa poitrine et, instinctivement, elle pénétra dans le pub. C'était un geste impulsif et incompréhensible qu'elle avait eu, car elle s'évertuait à l'oublier après avoir promis de ne plus le voir pour ne pas lui faire de mal, et maintenant elle se forçait à raviver la douleur en affrontant le visage du néo-zélandais. Dès qu'elle se fut approchée de lui elle senti qu'elle était en train de faire une erreur, une énorme faute qu'elle n'arriverait pas à supporter. Sullivan ne semblait pas réellement en état de parler car il avait visiblement déjà assez bu pour la soirée. A la grande surprise de la jeune fille il s'agrippa soudainement à son bras en fixant le comptoir. Elle arqua un sourcil, qu'était-il en train de faire ? Indianna dégluti avec difficulté tandis qu'il croisait son regard. Dès qu'ils eurent ce contact visuel il enleva sa main de son bras, un air horrifié crispant ses traits avant de reprendre son air indifférent. Patron, amène-moi carrément la bouteille ! beugla-t-il. Maintenant qu'elle se tenait là et que tous les regards d'un groupe de filles s'étaient tournés vers elle, elle était bien embarrassé. Un soupir plus tard, elle se dit que finalement, elle avait son portable à portée de main et qu'elle pouvait toujours appeler Joshua ou Cheyenne pour qu'ils viennent la chercher au plus vite, par conséquent elle pouvait se permettre de prendre un verre ou deux. Elle s'humecta les lèvres avant de s'écarter de Sullivan. Je... je savais pas que tu étais là. mentit-elle en grimaçant. Sa gorge était sèche et quand on déposa une bouteille sur la table de l'ancien soldat, l'étudiante aurait aimé oublier ses problèmes en buvant aussi.
Sujet: Re: sullindia ❝ all you need is scotch ❞ Mer 1 Mai - 21:27
INDIANNA & SULLY
all you need is scotch
Pour avoir un air horrifié, Sullivan eut un air horrifié. Il aurait préféré se couper la main plutôt que de faire l’idiotie suprême qu’il venait tout juste de commettre. Indianna lui faisait face, dans toute sa splendeur, et il ne pouvait pas s’empêcher de prendre une affreuse mine renfrognée. Difficile de lui dire de se barrer sans blesser sa sensibilité et comme il avait autre chose à faire que de se sentir affreusement coupable pendant encore des mois, il conserva un silence digne d’un cimetière. Il avait fallut qu’ils se croisent dans le seul endroit au monde où le jeune homme rêvait de ne jamais la voir… son bar. Ce repère où il s’alcoolisait joyeusement en se foutant éperdument des conséquences, et accessoirement où il séduisait les femmes qui partageaient son lit pour l’espace d’une nuit et d’une seule. Mais ce genre de plan risquait d’être mis à mal si jamais la jeune brunette restait. Serait-elle du genre à lui faire la leçon ? Pas sûr. Après tout, il était plus âgé qu’elle et au final, elle l’avait poussé à s’éloigner. Il se racla légèrement la gorge avant d’empoigner la bouteille sans l’ombre d’une hésitation pour se servir le fond d’un premier verre, qu’il avala cul sec, afin d’amortir le choc. C’était un peu comme ce genre de ritournelle insupportable qui refuse de quitter l’esprit, qui revient sans arrêt, et n’a de cesse de tourmenter. Sullivan avait l’impression que l’image d’Indianna ne le laisserait jamais en paix, qu’importe l’alcool qu’il s’apprêtait à ingérer. Mais plus que tout, il ne pouvait malheureusement pas s’anesthésier au point de ne plus rien ressentir du tout… pas alors qu’il allait être responsable de sa fille pendant tout le weekend à partir du lendemain. « Eeeet oui je suis toujours là où on ne m’attend pas ! » rétorqua-t-il simplement avant de lui offrir un sourire forcé tandis qu’il ne la regardait même plus. Il se disait que puisque la méchanceté n’avait pas fonctionné et la gentillesse pas davantage, il allait tester l’indifférence. Peut-être que ce genre de stratagème serait efficace…
« Je suppose que tu es attendue, je m’en voudrais de te retarder ! » reprit-il sans oublier de se resservir au passage. Après tout, il était venu pour ça, n’est-ce pas ? Quelque part, son petit plan venait de redorer soudainement son blason alors qu’il faisait face à Indianna pour sa plus grande perte. C’était une véritable torture d’être à quelques centimètres d’elle de cette façon, mais puisqu’il ne pouvait rien faire contre cet état de fait… il fallait à tout prix qu’il trouve une sorte de palliatif à son malheur. « De plus il se trouve que je suis en galante compagnie » conclut-il avant de lever son verre pour lui faire comprendre par a+b que de toute façon, une quelconque leçon serait inutile. Pas à moins qu’elle ne veuille se joindre à lui pour boire.
Sujet: Re: sullindia ❝ all you need is scotch ❞ Jeu 2 Mai - 19:39
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indianna feat. sullivan
Indianna ne tenait pas en place, ses pensées non plus. Ses longs cheveux bruns tombaient en cascade sur ses épaules, légèrement décoiffés à cause de sa récente fête, leurs reflets mordorés brillant sous l'éclairage artificiel du bar. Elle ne se demandait ardemment pourquoi ses impulsions l'avaient mené à se retrouver face à Sullivan qui, d'un regard mort et sombre, vidait progressivement la bouteille de verre remplie d'un liquide trouble pendant qu'elle le regardait faire, se demandant pourquoi il était dans un état pareil. Les jeunes filles qui se tenaient u peu plus loin dans le pub ne les avaient pas lâché des yeux, d'un regard désinvolte elle scrutait la scène en espérant qu'un événement passionnant advienne, pourtant c'était une courte discussion désagréable qui s'annonçait bel et bien pour ces deux-là. Indianna aurait aimé qu'il ai été possible que cette altercation prenne une autre tournure, pourtant voilà ce qui allait se dérouler sous ses yeux ; il allait l'envoyer balader, elle le savait pertinemment et ne songeait même pas à une autre manière de se comporter de la part de l'ancien soldat. Pourquoi les mots avec lesquels il la poignardait ne pouvaient-ils se transformer en de simples mots qui ne l'atteignaient plus ? Pourquoi ils ne pouvaient pas simplement s'asseoir l'un en face de l'autre et se raconter leur journée, en toute simplicité ? Pourquoi ne pouvaient-ils pas se regarder dans les yeux sans que dans leur esprit, tout se complique subitement, malgré eux ? Peut-être parce que la vie était cruelle et que si tout avait été si facile, leur existence n'aurait pas eu ce mali plaisir malsain à les torturer ? Ou bien simplement parce que les choses avaient été ainsi et qu'en naissant, la jeune fille ne pouvait pas se douter qu'elle possédait le visage d'une autre personne et que cela lui porterait préjudice à un point qu'elle ne supposait pas..?
Eeeet oui je suis toujours là où on ne m’attend pas ! fit-il pour toute réponse. Il empestait l'alcool et la belle australienne fronça le nez quand ce parfum indélicat pénétra dans ses narines. Depuis combien de temps était-il assis à cette table, à avaler d'une traite verre sur verre, sans se soucier des conséquences ? Elle se le demandait, car l'indifférence dont il faisait preuve était impressionnante pour une personne qui devait être ivre. Indianna avait espéré le voir, pas plus tard qu'une heure plus tôt, tandis qu'elle répondait par un rire forcé à une anecdote qui se voulait drôle d'une de ses amies. Oui, elle avait souhaité de tout son être le croiser, mais dans son imagination ils ne retrouvaient pas dans un bar et il n'avait pas ce même masque qui cachait ses émotions profondes. Elle avait envie de se frapper la tête contre un mur face à sa naïveté, comme si les gens pouvaient changer aussi facilement. Je suppose que tu es attendue, je m’en voudrais de te retarder ! reprit-il en s'emparant de la bouteille pour laisser couler le liquide visqueux dans son verre une nouvelle fois. L'étudiante aurait aimé être attendue, en effet, pourtant, à part chez elle, personne n'était en train de patienter pendant qu'elle échangeait quelques mots avec Sullivan. Elle ne pouvait pas prétendre le contraire, elle livra donc la simple vérité. En réalité, non. Je suis venue seule. répliqua-t-elle avec la même froideur dont il avait fait preuve. J'espérais pouvoir me vider l'esprit. ajouta-t-elle. Et là, elle ne parlait pas que de son souvenir qui la hantait, mais aussi de l'amnésie de sa sœur à son sujet, de son Australie natale qui lui paraissait si loin, de son anxiété quant à la grossesse de Cheyenne et de beaucoup d'autres choses. De plus il se trouve que je suis en galante compagnie dit-il. Elle se retourna pour regarder les autres demoiselles aux joues rosies par l'ivresse qui les épiaient toujours. Indianna hocha lentement la tête et se retourna vers son locuteur. Je vois. répliqua-t-elle sèchement avec un air légèrement narquois. Elle haussa les épaules et se tourna vers le comptoir. Elle était assez blessée de pouvoir imaginer qu'il allait passer une nuit en agréable compagnie, et comptait bien noyer son chagrin dans l'alcool. Un scotch, s'il vous plaît. dit-elle en se hissant sur un des tabourets devant le bar, à quelques mètres de celui qui hantait ses pensées. Après tout, elle aussi avait le droit de se soulager comme il le faisait, et qui sait, peut-être qu'elle finirait elle aussi la nuit avec quelqu'un ? En tout cas si cela pouvait rendre jaloux Sullivan ou avoir un quelconque effet sur lui, elle n'était pas contre.
Sujet: Re: sullindia ❝ all you need is scotch ❞ Jeu 2 Mai - 20:49
INDIANNA & SULLY
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Sullivan ne manqua pas de lever les yeux au ciel d’exaspération. Elle n’avait pas du tout compris là où il voulait en venir : en évoquant une galante compagnie particulière, il entendait par là sa fidèle bouteille de scotch qui ne le laissait pas tomber, n’avait pas d’état d’âme, ne pensait même pas et, surtout, ne l’assommait pas de paroles insupportables. Il soupira donc tandis qu’il voyait tout à fait ce qu’elle avait bien pu s’imaginer, avant qu’un rire narquois n’outrepasse la barrière de ses lèvres. Diantre, il ne s’était plus payé un fou rire aussi franc depuis des lustres. Tout son être se détendit d’un seul coup, comme si ces longs mois de supplice venaient d’être réduit à néant par quelques gouttes d’alcool seulement. Sullivan ne se voyait pas la face, il n’y avait qu’avec un coup dans le nez qu’il se sentait bien. Il n’éprouvait pas de honte, ne souffrait pas le martyr aussi bien physiquement que moralement et ne pensait plus à rien d’autre qu’à sa petite personne, son propre bien-être. Il se servit d’ailleurs un nouveau verre tout en voyant Indianna s’éloigner et commander la même chose, mais au comptoir. A nouveau, il leva les yeux au ciel, persuadé d’être dans son bon droit sans qu’elle n’ait à approuver ou pas son comportement. Il n’avait aucun compte à lui rendre, ils n’étaient pas mariés, ils n’étaient même pas en couple, après tout ! « C’est marrant, tu sais encore moins ce que tu veux que moi ! Merde, c’est toi qui a dit que ce serait mieux, alors viens pas me le reprocher après en montant sur tes grands chevaux, tu ne me feras pas culpabiliser Indianna. » Cette fois-ci, ce n’était pas de cruauté dont il voulait faire preuve mais de franchise. Une fois dans sa vie, la brunette allait avoir les points sur les i et sur les virgules, qu’importe qu’il doive s’exclamer en plein bar et ainsi tourner les projecteurs sur sa personne… rien à secouer !
« Je n’ai pas de compte à te rendre, je couche avec qui je veux puisque de toute évidence tu ne voulais pas de moi. J’me plante ? Je ne crois pas. Ou alors tu es indécise comme pas deux et ça ne m’intéresse pas… les « peut-être » j’ai déjà donné. » Sullivan haussa légèrement les épaules avant de vider son énième verre de scotch sans perdre la main. Il se trouvait désormais d’autant plus dans son bon droit qu’il avait mis les barres sur les t… « j’étais là avant toi, en prime ! Quant à ma galante compagnie, je parlais de la bouteille, pas des espèces de midinettes à peine capables de tenir l’alcool. Tu m’insultes avec tes insinuations silencieuses… »
Sujet: Re: sullindia ❝ all you need is scotch ❞ Jeu 2 Mai - 21:21
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Quand le barman déposa devant elle un verre du liquide trouble, la jeune fille fixa de ses yeux perdus la boisson sulfureuse. Elle tergiversait, d'une part, boire ce verre allait sûrement la mener à en vider bien d'autres encore, mais d'un autre côté, elle avait bien besoin de ce remontant pour faire face à Sullivan sans flancher. Elle déglutit avec difficulté, son regard toujours rivé sur le gobelet d'alcool qui n'attendait qu'elle, indécise. Indianna pensa à toutes ces pensées qui pouvaient s'envoler d'un seul coup et à toutes ces complications qui s'effaceraient d'un seul coup si elle prenait quelques gorgées, mais elle pensait aussi à ce mal de crâne et à l'état pitoyable dans lequel on la retrouverait le lendemain, la gueule de bois qui allait l'attendre et sa chère Cheyenne qui serait sans doute offusquée de voir qu'elle se permettait de se laisser aller à ce point. Le liquide dansait sous les lampes du bar, l'incitant à se libérer. Et puis merde, pensa-t-elle avant que ses doigts n'entre en contact avec le verre froid et ne le porte à ses lèvres. Elle but le contenu d'une traite sans se soucier plus que ça de Sullivan derrière elle. Le whisky écossais coula dans sa gorge et elle grimaça, elle n'était pas réellement habituée à boire. Une de ses paupières cilla quand elle sentit le goût de l'alcool sur ses papilles mais sa petite grimace passa dès qu'elle senti déjà que son esprit se dénouait. La belle australienne s'humecta les lèvres, récupérant ainsi encore un peu de scotch qui s'était attardé dessus. Derrière elle, l'étudiante sentait le regard de l'ancien soldat sur elle, dans son dos. C’est marrant, tu sais encore moins ce que tu veux que moi ! Merde, c’est toi qui a dit que ce serait mieux, alors viens pas me le reprocher après en montant sur tes grands chevaux, tu ne me feras pas culpabiliser Indianna. elle répondit en arquant un sourcil tandis qu'elle pivotait pour lui faire face.
Certes, elle avait tant bien que mal tenté de le faire regretter sa conduite, mais elle se refusait à admettre qu'elle tentait malgré elle de se rapprocher de lui. Elle répondit d'un ton tout aussi cinglant. Oh, mais je ne te reproches rien. Tu fais ce que tu veux de tes soirées. dit-elle d'une voix mielleuse, sarcastique au possible. Dans la voix du néo-zélandais elle ne sentait aucun désir de vengeance ou même aucune envie de lui faire mal, simplement des mots clairs qui semblaient exprimer ce qu'il ressentait. Elle n'aimait pas ça, mais alors pas du tout, heureusement qu'elle tenait l'alcool, autrmeent sa langue se serait déliée au point qu'elle lui avoue tout ce qu'elle avait sur la conscience, notamment ses sentiments toujours présents pour lui. Elle se tourna vers le barman d'un air profondément usé et elle le vit reprendre son verre afin de lui en servir un autre, un sourire compatissant sur le visage. Il avait peut-être deviné que la discussion allait être dure à tenir pour la jeune fille et qu'un autre verre ne lui ferait pas de mal, ou bien il la poussait simplement à la consommation... Je n’ai pas de compte à te rendre, je couche avec qui je veux puisque de toute évidence tu ne voulais pas de moi. J’me plante ? Je ne crois pas. Ou alors tu es indécise comme pas deux et ça ne m’intéresse pas… les « peut-être » j’ai déjà donné. il insinuait alors qu'il avait envisagé la possibilité qu'ils soient ensemble ? Elle s'en fichait pas mal, car son esprit était déjà un peu embrouillé par la boisson et qu'elle se sentait juste assez consciente pour être en colère contre lui. Elle vida son verre d'une traite devant lui, et, se souciant pas mal des filles qui les regardaient encore, elle grimaça une nouvelle fois avant de riposter. Faux. T'as d'abord essayé de me faire déguerpir en faisant le salaud - ce que tu fais très bien, d'ailleurs. Ensuite, t'as essayé de me faire partir en me sortant tes théories comme quoi je serais plus heureuse ailleurs et gniagnia. Donc tes peut-être, je vois pas où tu vas les chercher. s'exclama-t-elle, amère. Il reprit. j’étais là avant toi, en prime ! Quant à ma galante compagnie, je parlais de la bouteille, pas des espèces de midinettes à peine capables de tenir l’alcool. Tu m’insultes avec tes insinuations silencieuses…elle leva les yeux au ciel. En réalité elle était assez gênée d'avoir mal interprétés ses paroles, mais elle le cachait bien et vida un nouveau verre avant de décider de faire une pause. Aurais-je vexé Monsieur Sullivan ? J'en suis sincèrement désolée. fit-elle d'un air moqueur.
Sujet: Re: sullindia ❝ all you need is scotch ❞ Jeu 2 Mai - 21:47
INDIANNA & SULLY
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« Le jour où tu pourras me blesser n’est pas venu, jeune inexpérimentée ! » maugréa-t-il d’un ton nettement plus sec. Il s’agissait pourtant de la vérité, elle ne l’avait pas vexé. Sullivan ne pouvait pas se prétendre totalement indemne pour autant, sans compter qu’il détestait cette façon qu’elle avait de lui faire désormais payer sa raison –bien que celle-ci ait été bien cruelle pour Indianna, il fallait l’admettre–, tant et si bien qu’il se mettait à haïr cette soirée censée l’aider à se détendre et à penser à autre chose qu’à son handicap, son inutilité gravissime ou encore sa relation complexe avec la demoiselle. Ou son absence de relation, plutôt, car celle-ci avait pris fin avant même que d’avoir commencé. « Encore heureux que je peux faire ce que je veux, tiens ! Comme si j’allais te demander la permission, t’es malade ma pauvre… » Il ne fallait pas voir cela comme une insulte, car le jeune homme était capable de bien pire, tant et si bien qu’il valait mieux laisser couler. Il repoussa un instant sa fidèle bouteille tout en se trouvant un point fixe parmi les charmantes demoiselles ne le quittant pas du regard, et pouffant littéralement car elles obtenaient enfin son attention après de longues minutes à jouer des cils le plus indiscrètement du monde. D’un côté, la donne le faisait rire, mais de l’autre, les nouvelles paroles d’Indianna lui arrachèrent une large grimace qu’il se refusa à retenir. Elle voulait qu’il se barre purement et simplement du pub ou quoi ? Très probable. Mais c’était bien mal le connaître : il avait ses habitudes dans celui-ci et ne partirait pas avant d’être totalement anesthésié de la tête aux pieds, quitte à ce que cela lui prenne toute la nuit. « Fallait pas revenir me trouver, ma foi… je t’avais déjà dit que je pouvais être un salaud et qu’il valait mieux pas me fréquenter. Tu as insisté, tu t’es cramé les ailes, ne vient pas t’en plaindre… c’est pas comme si je ne t’avais pas avertie ! Mais soit, pas de peut-être. Alors tu peux aussi bien quitter le bar avant de me reprocher de t’adresser la parole aussi ? Ce serait vraiment top, ça m’éviterait d’avoir à boire trois fois plus pour éviter de t’entendre encore dans cinq minutes. »
Sullivan haussa les épaules avant d’être surpris par une blonde qui s’approchait félinement de lui, ne manqua pas d’énoncer qu’elle pouvait lui faire tout oublier, y compris la jolie brunette, en très peu de temps. Il eut à peine le temps d’arquer un sourcil surpris que déjà, elle s’était fougueusement emparé de ses lèvres, à son plus grand étonnement. Elle alla même jusqu’à s’asseoir contre ses genoux, ne s’écartant qu’au bout de quelques secondes, s’attendant sûrement à ce qu’il réplique quelque chose… diable, il s’y attendait tellement peu et était si peu préparé que ça lui avait coupé la chique ! « Argument pas mal… mais ma bouteille est plus douce avec moi. Tu penses pouvoir faire mieux ? » Dieu qu’il était alcoolisé déjà…
Sujet: Re: sullindia ❝ all you need is scotch ❞ Ven 3 Mai - 18:17
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Indianna avait une irrépressible envie de donner une gifle à cet odieux personnage qui se dressait devant elle, désagréable, froid, imbu de lui-même mais étrangement attirant. Elle ne se comprenait plus, le souvenir enivrant de Sullivan rendait son comportement encore plus impulsif qu'auparavant et elle était constamment indécise, balançant entre deux possibilités, une nouvelle fois : rester ou demeurer devant lui. Tellement de questions restaient sans réponses dans son esprit torturé par ses sentiments opposés. L'étudiante aurait aimé se forcer à le haïr, mais elle en était incapable, on plutôt son palpitant s'y opposait farouchement, animé par une sorte de fureur qu'elle ne lui connaissait pas. Pire, elle se blessait elle-même en se forçant à tenter d'oublier, car ses pensées n'étaient fixées que sur lui, lui et uniquement lui et elle se sentait faible ainsi ensorcelée par la voix grave de Sullivan. Néanmoins, un argument entrait en jeu ; sa ressemblance étrange avec la défunte femme de celui-ci. Qui était-elle pour l'obliger à compliquer son existence avec le sosie de Jane à ses côtés ? Mais qui était-il pour prétendre qu'elle serait plus heureuse sans lui ? Ils avaient chacun leur part de responsabilité dans ces conflits incessants ; elle, était allée bien trop vite, mais lui, en retour, avait réagi d'une manière bien trop forte. C'était tellement difficile de se rendre compte que celle qu'il aimait n'était pas Indianna mais bel et bien son visage qui évoquait celui de la mère de la fille de l'ancien soldat. Il ne l'aimait pas pour ce qu'elle était mais pour sa ressemblance avec Jane. C'était la stricte vérité qu'elle essayait de s'imposer, bien qu'une partie de son être lui criait avec espoir qu'il pouvait aussi l'aimer pour ses différences avec son ancienne femme. Il fallait qu'elle réussisse à faire taire cette parcelle de son esprit qui la forçait à demeurer tourmentée. Si elle voulait passer à autre chose elle devait une bonne fois pour toute détester de toute sa personne le néo-zélandais, pour cela, la seule chose à faire était d'effacer ces foutus sentiments qui venaient raviver la douleur. Le jour où tu pourras me blesser n’est pas venu, jeune inexpérimentée ! gronda-t-il sèchement. Elle serra les dents, encaissant le coup. Elle fronça les sourcils et fixa son verre vide. C'est dommage parce que crois-moi, je rêverais de t'écorcher, ne serait-ce qu'un peu, comme tu t'es amusé à le faire. déclara-t-elle avec un amusement feint.
Encore heureux que je peux faire ce que je veux, tiens ! Comme si j’allais te demander la permission, t’es malade ma pauvre… Fallait pas revenir me trouver, ma foi… je t’avais déjà dit que je pouvais être un salaud et qu’il valait mieux pas me fréquenter. Tu as insisté, tu t’es cramé les ailes, ne vient pas t’en plaindre… c’est pas comme si je ne t’avais pas avertie ! Mais soit, pas de peut-être. Alors tu peux aussi bien quitter le bar avant de me reprocher de t’adresser la parole aussi ? Ce serait vraiment top, ça m’éviterait d’avoir à boire trois fois plus pour éviter de t’entendre encore dans cinq minutes il haussa les épaules et elle le laissa faire, s'humectant les lèvres avec dédain. Alors qu'elle s'apprêtait à répliquer, une sulfureuse blonde s'approcha de Sullivan et vint l'embrasser longuement. La jeune femme en eu un haut le cœur, se vision se troubla un instant, mais, pour ne pas montrer son désarroi, elle se retourna vers le barman rapidement et reprit son expression froide. Indianna refusait de se retourner une nouvelle fois, elle n'avait pas envie de voir l'ancien soldat discuter avec cette espèce de tigresse couverte de maquillage qui s'agitait devant lui. Ivre comme il devait l'être, il n'allait sûrement pas repousser ses avances et elle l'entendit inciter la blonde à recommencer. Un autre scotch, s'il vous plaît. balbutia-t-elle en poussant de l'index son verre vers l'homme derrière le comptoir qui la regarda un instant avant de s'exécuter. Elle ne pouvait pas rester là à se morfondre en buvant verre sur verre, mais ne pouvait pas quitter le bar non plus, elle était bien trop fière pour ça. La jeune fille inspecta son champ de vision - sans se retourner vers le sujet de ses tourments et la blonde qui l'accompagnait, évidemment - et aperçut un groupe de garçons qui buvaient à une table non loin du comptoir. Ils devaient avoir un peu plus que son âge et elle en connaissait un de vue, sans doute rencontré dans une des fêtes dans lesquelles elle avait été invitée. Maintenant il ne restait plus qu'à rendre jaloux Sullivan, où tout simplement éviter de perdre la face. La belle australienne lança donc un petit sourire aguicheur dans l'espoir d'attirer l'attention d'un des quatre qui était tourné vers elle. Il ne fut pas vain et le jeune homme, qui avait vu son geste, lui rendit un sourire. Le brouhaha du bar masquait les discussions mais elle vu juste le garçon en question se lever et échanger quelques mots avec ses amis avant de se diriger vers elle. Lui aussi devait déjà être bien alcoolisé, mais passons. Elle allait l'avoir, sa revanche.
Sujet: Re: sullindia ❝ all you need is scotch ❞ Sam 4 Mai - 20:47
INDIANNA & SULLY
all you need is scotch
Sullivan avait un mal fou à avoir les idées claires, l’alcool commençant joyeusement à anesthésier la majeure partie des membres de son corps, y compris ceux étant blessés. Cette blonde en face de lui donnait l’impression d’en profiter, car il avait du mal à la repousser bien qu’une infime partie de son esprit soit en train de le lui hurler. Qu’avait-il besoin d’embrasser une parfaite inconnue, hein ? Sa bouteille était nettement plus agréable à regarder, en prime. Le beau néo-zélandais ne manqua pas de commencer à la repousser avant que ses yeux d’un bleu puissant ne s’arrêtent un instant sur le comportement d’Indianna. Sans doute cherchait-elle à sauver la face, et sans doute en aurait-il été vexé dans d’autres circonstances, mais là il n’était plus capable d’agir comme dans un état normal. Il s’écarta donc de la blonde en lui faisant comprendre que ce soir, il n’était ni d’humeur ni en possession de l’énergie suffisante, avant d’éclater de rire face à la gifle qu’elle osa lui asséner sans l’ombre d’une douceur. « Toutes des furies » murmura-t-il davantage pour lui-même que pour autre chose, avant de sortir une petite liasse de billets en vue de payer la bouteille qu’il avait largement entamée. Il allait quitter cet endroit pour l’instant, du moins en avait-il l’intention avant que le barman ne l’arrête en chemin : « Hey p’tit gars, laisse-moi t’appeler un taxi… t’as pas l’air bien. » Nouveau rire de la part de Sullivan, à ceci près que cette fois… celui-ci était emprunt de cynisme et d’un brin de moquerie. Aucune importance, le barman le connaissait suffisamment pour savoir qu’il ne fallait surtout pas le prendre au premier degré, surtout pas lorsque l’ancien soldat avait un fameux coup dans le nez. « Un taxi ? Naaaan ça va être tout un bordel pour entrer dedans ça va me prendre trois plombes… laisse béton c’est du ciment, je vais me promener jusque chez moi, l’air frais va sûrement me remettre les idées en place si je rends pas tripes et boyaux en chemin. On risque pas de m’agresser, j’ai pas une tête de porte bonheur ce soir ! J’ai Lou demain chez moi… faut que je dessaoule et plus vite que ça. A plus dans l’bus Ben ! »
Sullivan ne plaisantait jamais de cette façon ridicule, de même qu’il ne serait jamais passé devant Indianna en lui tapotant juste l’épaule avant de quitter le bar d’un air guilleret. Ce manque cruel d’intérêt était très loin de lui ressembler, mais sous tout l’alcool qu’il avait ingurgité, il se sentait mal. Terriblement mal. L’air ambiant du dehors ne lui remettait pas les idées en place, il accentuait ce mal être dont il ne parvenait pas à se débarrasser. Il était à la limite d’appeler sa mère pour qu’elle ne lui vienne en aide, bien qu’elle soit actuellement à Boston… qu’elle lui envoie son chauffeur, son meilleur pote ou même son chien, qu’importe, mais la solitude actuelle de Sullivan lui montait au nez et bientôt, ses yeux débordèrent en de longues larmes qu’il essuyait au fur et à mesure qu’il faisait rouler son fauteuil par la seule force de ses bras. Il devait être… passablement pathétique, mais il ne s’arrêtait pas : il ne tenait surtout pas à faire pitié aux gens qu’il risquait de croiser sur sa route.
Sujet: Re: sullindia ❝ all you need is scotch ❞ Dim 5 Mai - 9:23
give me back my heart.
indianna feat. sullivan
A peine le garçon s'était-il approché de la belle australienne qu'elle entendit que l'on bougeait plus vivement derrière elle. Indianna ne put pas résister à l'envie de se retourner pour voir ce qu'il se passait. Elle vit alors que la jolie blonde se faisait vigoureusement repousser par Sullivan qui avait brutalement changé de comportement. La jeune femme lui asséna une gifle magistrale qui sembla surprendre l'ancien soldat. Elle s'humecta les lèvres, sans savoir comment il allait réagir suite à ce geste démesuré. A côté d'elle, la jeune fille ne faisait déjà plus attention au garçon qui la regardait avec curiosité tandis qu'elle l'ignorait totalement pour s'assurer que Sullivan allait toujours bien. Elle fronça les sourcils, incapable de réfléchir correctement. Déjà que trouver le comportement adéquat avec le néo-zélandais quand elle était sobre était difficile, alors quand elle avait les neurones embrouillées par l'alcool cela se révélait être une véritable épreuve. Bizarrement il éclata de rire en recevant cette douloureuse baffe, chose qui surprit l'étudiante qui s'attendait à le voir répliquer avec froideur des paroles cinglantes. Elle vu ses lèvres remuer doucement comme s'il se parlait à lui même, sans pour autant réussir à saisir le sens de ses paroles à cause des éclats de rires et des voix lointaines mêlés qui lui agressaient les tympans. Indianna ne savait pas quoi faire quand elle le vit sortir un paquet de billets qu'il donna au barman dans le but de payer tout ce qu'il avait ingurgité le soir même. Il semblait bien décidé à partir, pourtant elle n'avait aucune envie de ne plus le revoir car s'il quittait ce bar ce soir, cela signerait leur "rupture" immédiate. Ils n'avaient jamais été ensemble, mais quand elle parlait de rupture c'était avant tout car ils rompraient tous liens. Alors non, la jeune fille ne voulait pas le laisser s'en aller cette nuit. Mais cet orgueil qu'elle avait l'empêchait de le supplier de ne pas partir car de toute façon elle savait bien qu'il lui répondrait par quelques paroles blessantes pour l'éloigner de lui. Hey p’tit gars, laisse-moi t’appeler un taxi… t’as pas l’air bien. dit le patron du bar, bien décidé à ne pas laisser son meilleur client déambuler dans les rues de la Grosse Pomme dans cet état.
Un taxi ? Naaaan ça va être tout un bordel pour entrer dedans ça va me prendre trois plombes… laisse béton c’est du ciment, je vais me promener jusque chez moi, l’air frais va sûrement me remettre les idées en place si je rends pas tripes et boyaux en chemin. On risque pas de m’agresser, j’ai pas une tête de porte bonheur ce soir ! J’ai Lou demain chez moi… faut que je dessaoule et plus vite que ça. A plus dans l’bus Ben ! Indianna écarquilla les yeux, intriguée par ce soudain changement de personnalité qui s'opérait chez l'ancien soldat. Sullivan devenait quelqu'un d'autre quand il buvait, en tout cas c'était ce que semblaient prouver ces paroles houleuses. Et c'est ainsi qu'elle le vit quitter le bar. Tandis qu'il avançait vers la porte elle sentit sa main lui tapoter doucement l'épaule, chose qu'il n'aurait jamais fait s'il n'avait pas avalé les trois quarts de la bouteille qu'il avait commandé. Le regard de l'australienne suivit l'homme jusqu'à la porte avant de le voir disparaître. La jeune fille s'en voulait se rester vissée à son tabouret tandis que tout son être lui criait de courir le rejoindre. Mais au fond elle savait que cela ne servait à rien de lui courir après car elle allait se prendre une énorme douche froide en retour et celle-là, elle ne la supporterait pas. Pourtant, malgré la raison qu'elle tentait de retrouver, elle se leva brusquement de son siège et fixa la porte, prenant une grande inspiration. Avant de s'élancer dans la rue elle se tourna vers le barman, lui assurant qu'elle reviendrait payer. Je... j'arrive. fit-elle le regard dans le vide, elle même pas très convaincue par cette promesse. Il n'eu pas le temps de protester qu'elle ouvrait déjà la porte à la volée et s'engageait dans l'avenue déserte, laissant derrière elle le garçon qu'elle avait maladroitement tenté de séduire et qui ne comprenait pas le comportement étrange de la demoiselle. Elle chercha Sullivan du regard mais ne le trouva pas, elle commença alors à courir dans une direction inconnue sans savoir où elle partait. Au fond d'elle, elle se jura de ne plus jamais tombé si bas. Bordel de merde. fit-elle en prenant un embranchement qu'elle ne connaissait pas. Il sembla que, pour une fois, la chance lui sourit puisqu'elle distingua une ombre imposante et le crissement des roues du fauteuil sur le béton du trottoir. Indianna accéléra encore un peu plus et se jeta devant le fauteuil. Sullivan... réussit-elle à articuler tandis qu'elle tentait de reprendre son souffle, les mains sur les genoux, penchée en avant. La lumière lunaire fit briller quelque chose sur la joue du néo-zélandais ; une larme. La gorge de la jeune fille se serra, incapable de dire quoi que ce soit de cohérent. Elle avait déjà fait un énorme pas vers lui en tentant de le retrouver vers une heure du matin dans les rues sombres de New-York, c'était maintenant à lui de réagir. La douche froide ou autre chose.
Sujet: Re: sullindia ❝ all you need is scotch ❞ Dim 5 Mai - 20:38
INDIANNA & SULLY
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Sullivan se trouvait à mi chemin entre l’hilarité et la tristesse. L’alcool l’aidait à libérer l’intégralité de ses sentiments mais d’un autre côté, cet état de fait n’était pas nécessairement agréable. Il n’y avait pas que du bon dans tout ce qu’il retenait depuis des mois. De la colère, de la détresse… le jeune homme aurait rêvé d’être totalement anesthésié voire même d’être en mesure de perdre la mémoire pour ne plus se souvenir de tout ce qui le blessait ou le mettait dans des états impossibles. Voilà pourquoi il laissait clairement couler ses larmes, chose qu’il ne faisait jamais par excès de fierté bien souvent, sans que son rire ne l’ait réellement quitté au préalable. Hélas, il n’aurait pas imaginé une seconde qu’Indianna soit assez folle pour le rejoindre et se placer juste devant lui alors qu’il n’avait qu’une envie : s’enfermer chez lui, hurler contre son oreiller et finir par s’écrouler de sommeil. La jeune brune semblait en avoir décidé autrement, bien qu’elle soit uniquement capable de murmurer son prénom pour l’instant. Sullivan s’arrêta net, sans forcément la regarder, essuyant les quelques perles d’eau s’échouant encore contre ses joues pâles et froides avant qu’un rire ne le prenne à nouveau. « Un centimètre de plus et je te roulais dessus ! Faut faire gaffe avec ces choses là… » Pâles, ses joues ? La gauche était encore rougie par la gifle monumentale qu’il s’était prise dans le bar, et ce bien que son orgueil ait été le seul véritable blessé. Il déglutit avec difficulté, peinant réellement à mettre de l’ordre dans le chaos formé par ses idées. Pourquoi diable avait-elle toujours le chic pour venir à sa rencontre alors qu’il était incapable d’agir naturellement ? Aujourd’hui plus que n’importe quel autre jour, vu qu’il était particulièrement alcoolisé. « Si t’es venu me baffer j’en ai déjà pris pour mon grade… ça devait être un beau spectacle ! »
Sullivan tenta de calmer son hilarité en se mordillant la lèvre inférieure, puisqu’il n’avait aucune envie ou même énergie pour se mettre véritablement en colère. Il haussa donc les épaules face au pathétisme dont il pouvait bien faire preuve, tandis qu’il évitait soigneusement le regard d’Indianna qui devait très certainement le fusiller au sens figuré. Si elle avait précédemment eut envie de l’étriper sur place, ladite envie devait avoir vu son blason se redorer d’un coup : si elle s’énervait contre lui, de toute évidence, il ne serait pas en mesure de répliquer. Pire, il n’était même pas dit qu’il s’en souvienne le lendemain, pas alors qu’il ne tenait actuellement une sacrée couche. « Je ne sais pas pourquoi tu es venue mais tu m’empêches de rouler. Je fais comment pour rentrer chez moi si je peux pas rouler, hein ? Faut que tu me laisses rouler. T’étais occupée et j’ai rien fait de mal alors laisse-moi rouler ! »
Sujet: Re: sullindia ❝ all you need is scotch ❞ Lun 6 Mai - 21:09
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indianna feat. sullivan
Indianna avait toujours tenu dans un équilibre précaire tout au long de sa vie. Peut-être simplement car tout n'avait toujours tenu qu'à un fil tout au long de sa vie. Seule avec sa mère dans leur jolie maison australienne près de la mer à Townsville, il suffisait de trop poser de question sur son père étant enfant pour que sa mère se terre dans le mutisme et que la jeune fille se triste. Quand elle avait grandit et que sa génitrice était tombée dans le coma, il suffisait qu'Arizona ou elle parle d'une chose qui touche de près ou de loin ce sujet pour qu'elles tombent de nouveau dans un silence presque religieux et que leurs yeux s'embuent de larmes. Et quand elle était arrivée dans la Grosse Pomme cet équilibre avait demeuré inchangé, dans leur appartement dans le Bronx leur existence passée en Australie devait resté oubliée, la mort de leur mère devait ne pas être citée, leur bien être en dépendait. Après la fausse couche de sa sœur il avait été difficile d'éviter le sujet, pourtant elles avaient bien dû pour ne pas en parler, et encore aujourd'hui l'amnésie d'Arizona à son sujet, la grossesse chaotique de Cheyenne, sa vie en Australie, maintenant ses sentiments pour Sullivan, tout cela devait rester en dehors de ses pensées pour qu'elle puisse se sentir bien. Et c'était chaque jours un peu plus dur que son esprit ne s'arrête pas dessus, la danse était alors le seul moyen pour elle de se sentir complètement vidée de tout cela. Et ce soir, l'alcool n'avait même pas été d'une grande aide pour elle, alors qu'il lavait habituellement son crâne de tous les problèmes qui la torturaient. Certainement car un de ces problèmes s'était trouvé juste derrière elle, c'était sûrement pour ça. L'australienne se demandait si, au final, elle devait réellement s'en vouloir d'être entrée dans ce bar miteux. Après tout, même si elle se trouvait sans phrases cohérentes à dire à l'ancien soldat, au moins elle allait encore une fois pouvoir se vider. En lui disant ce qu'elle avait sur le cœur dans le repère secret de celui-ci, la danseuse pensait qu'elle allait enfin se sentir mieux. Pourtant il semblait maintenant qu'elle n'avait pas tout dit car elle ressentait cette étrange envie de se lâcher une nouvelle fois.
Un centimètre de plus et je te roulais dessus ! Faut faire gaffe avec ces choses là… lui fit-il remarquer. Automatiquement, le regard de la brune se baissa en direction de ses pieds qui se trouvaient effectivement à quelques centimètres à peine des roues du fauteuil roulant. Elle grimaça. Elle le regarda un instant, gênée. Maintenant qu'elle l'avait arrêté en plein élan, elle se demandait ce qu'elle allait bien pouvoir raconter qui justifierai qu'elle l'ai raté au risque de se faire écraser ou de simplement se prendre la plus grosse des douches froides. En fait se faire rouler dessus n'aurait pas été une si mauvaise idée... se dit-elle en sentant la gêne s'insinuer encore un peu plus en elle. Ben je suis toujours en un seul morceau donc ça va. répliqua-t-elle sur la défensive. Même si elle avait encore tellement de chose à dire, elle était toujours en colère contre lui vu son récent comportement. Indianna connaissait maintenant les méthodes de Sullivan pour l'éloigner : se comporter en salaud. Malgré tout elle n'arrivait toujours pas l'avaler quand il se conduisait ainsi. La demoiselle le regarda avec le plus de froideur possible, se concentrant pour rassembler tout ce qu'elle avait à dire avant de s'en aller le plus vite pour éviter de fondre en larmes devant lui quand elle réaliserait que ce serait la dernière fois qu'ils se parleraient sans aucun doute - le pire était que c'était une décision "commune" et qu'elle avait prononcé ce souhait de ses lèvres. Si t’es venu me baffer j’en ai déjà pris pour mon grade… ça devait être un beau spectacle ! oh, elle mourrait encore d'envie de le gifler, pour lui faire payer ce comportement - même si elle savait qu'il faisait ça en pensant que cela ne ferait que son bonheur - mais elle n'avait pas piqué un sprint pareil pour ça. J'avoue que j'aimerai beaucoup et qu'effectivement, le spectacle était plutôt pas mal, mais je ne suis pas venue pour ça. s'exclama-t-elle. Elle se racla la gorge. C'était un miracle car pour l'instant elle avait réussi à conserver un comportement à peu près normal malgré l'alcool qu'elle avait bu. Je ne sais pas pourquoi tu es venue mais tu m’empêches de rouler. Je fais comment pour rentrer chez moi si je peux pas rouler, hein ? Faut que tu me laisses rouler. T’étais occupée et j’ai rien fait de mal alors laisse-moi rouler ! Tu me laisses parler, je te laisses rouler, ça te va comme deal ? Après je te promets que tu n'entendras plus jamais parler de moi, que je disparaîtrais de ta vie, promis. répliqua-t-elle aussitôt. Indianna prit une immense inspiration comme si elle s'apprêtait à rester en apnée cinq minutes de suite. Peut-être que dans le fond c'était le cas car elle allait sûrement avoir l'impression d'étouffer en déversant ce flot de paroles. Je sais que tu es amoureux de Jane et que ce visage... ce n'est pas le mien que tu vois mais le sien. D'ailleurs quand tu me vois ce n'est pas moi que tu vois mais elle. Je... j'en suis consciente et je comprends. Je comprends aussi que tu veuilles que je sorte de ta vie parce que ça doit être très douloureux de croire qu'elle est encore vivante alors qu'en réalité... elle n'est plus là et c'est une usurpatrice que tu as devant toi. Je ne prétends pas savoir ce que tu ressens, je peux juste comprendre. Je ne sais pas pourquoi je te dis ça maintenant, c'est peut-être aussi les quatre verres de scotch que j'ai bu qui joue... oui, ça y est, elle se sentait bel et bien perdre le contrôle de ses paroles. Le regard dans le vide, les larmes commençaient à monter sans qu'elle le veuille. Elle se sentait pathétique. Et maintenant je vais m'en aller avant de fondre en larmes devant toi. On va dire que c'est encore un coup des verres de scotch. fit-elle d'une voix enrouée. Contrairement à ce qu'elle avançait, ce n'était pas à cause de l'alcool qu'elle avait cette envie de pleurer, mais bel et bien à cause des mots qu'elle venait de prononcer et qui semblaient dire adieu une bonne fois pour toute au néo-zélandais.
Sujet: Re: sullindia ❝ all you need is scotch ❞ Jeu 9 Mai - 0:01
INDIANNA & SULLY
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Pour une fois, Sullivan joua la carte de la docilité et ne manqua pas de laisser pleinement s’exprimer Indianna. Certes, il peinait à garder les idées claires et à comprendre la totalité de son discours… mais c’était un autre problème. L’alcool ingéré précédemment courait à toute vitesse dans ses veines et lui faisait un tel effet qu’il doutait même du fait de se souvenir de la route vers son appartement… une chance que le pub n’en soit guère éloigné sinon il était parti pour se paumer à Tataouine les oies. Cela étant, il avait beau être à moitié rond comme une queue de pelle et manifestement guilleret, tout ceci n’était rien face aux paroles de la demoiselle et à l’émotion qu’il sentait hautement palpable dans l’atmosphère. Il n’avait rien fait cette fois ! Mais une chose était sûre, elle ne passait pas facilement à autre chose vu qu’elle lui répétait une fois encore ce qu’elle avait déjà dit lors de leur précédente rencontre. Effectivement, Sullivan savait être le pire salaud de l’univers mais n’était pas pour autant dépourvu de cœur… il partait du principe qu’il n’était pas fréquentable. Elle vivrait bien mieux loin de lui et de ses conneries, loin de son corps brisé, de ses souvenirs en miettes et des nouvelles qu’il apprenait au compte goutte concernant sa famille et qui lui déplaisaient toutes sans exception. « Tu fuis tout le temps aussi » rétorqua-t-il sans violence, marquant simplement cette constatation alors que pour une fois, il était parfaitement toute ouïe. Mieux, il écoutait plus qu’il ne l’avait jamais écoutée, à ceci près qu’elle menaçait une fois encore de se barrer et que la donne l’agaçait au plus haut point. Si elle le voulait lui, alors pourquoi ne pas simplement le dire ? Pourquoi ne pas faire en sorte de l’obtenir plutôt que d’être misérable, seule, à pleurer dans une rue sombre avec quelques verres de scotch sous le coude ? Sullivan ne comprenait plus rien. Mais avait-il seulement déjà compris la gent féminine un jour !
Finalement, il la saisit par le bras et plus que de l’inciter, il l’obligea à s’asseoir sur ses genoux en entourant son corps frêle de ses bras. Sa cruauté avait sérieusement pris du plomb dans l’aile et alcool ou pas, il n’estimait pas avoir à justifier ce geste. « Arrête tes conneries. Plutôt que de balancer des trucs pareils et de dire que tu vas fuir commence par arrêter de te poser des questions débiles et de commencer à vivre pour toi. Tu n’es pas Jane et je le sais très bien. Je ne dis pas que je ne suis pas un connard prétentieux doublé d’un salopard qui se connait très bien… mais j’ai des circonstances, j’ai mes raisons. Tu n’as jamais dit clairement que tu voulais être avec moi et jusqu’à preuve du contraire, je ne suis pas devin. Alors si tu continues à parlotter et à dire que tu vas fuir… bah effectivement, je vais camper sur mes positions, me protéger et faire mal parce que personne ne me fait jamais de cadeaux, c’est tout. Je ne vois donc pas pourquoi j’en ferais aux autres. »
Sujet: Re: sullindia ❝ all you need is scotch ❞ Jeu 9 Mai - 0:52
all you need is sctoch.
indianna feat. sullivan
Et cette histoire tournait en boucle, encore une fois, elle répétait ces mêmes mots qu'elle avait déjà prononcé quelques jours plutôt, dans l'antre de Sullivan, alors qu'ils étaient toujours en train de tourner autour du pot sans trouver de réponses aux questions qu'ils se posaient. La jeune danseuse avait toujours eu l'impression qu'il y avait des solutions pour tout, que ce soit les problèmes les plus complexes, pourtant, le dilemme semblait en apparence simple alors qu'en réalité, derrière, s'ensuivait des montagnes de répercutions compliquées. Actuellement elle avait deux choix : partir ou bien attendre sagement que l'ancien soldat dise quelque chose. S'ils voulaient encore discuter un peu, c'était plutôt mal parti parce qu'elle sentait déjà sa gorge se nouer, ses yeux piquer ardemment et ses mains trembler légèrement, signes caractéristiques de cette atroce envie de fondre en larmes dans la minute suivante. Tu fuis tout le temps aussi constata-t-il sans prendre un ton trop brutal ou violent. Cela ne ressemblait pas à de la provocation, mais plutôt à une simple observation de sa part, comme s'il lui faisait juste remarquer ce qu'elle était en train de faire. Etait-il en train de la juger, non sûrement pas. Cette phrase retint son attention, habituellement elle se serait attendue à ces phrases idiotes qu'il lui sortait à tort et à travers sur son futur avec lui, sa place avec d'autres personnes qui lui et toutes ces conneries qu'elle n'avait plus envie d'entendre, pourtant non, il avait simplement lâché ces six mots tranquillement, brisant le silence de la rue alors qu'elle s'apprêtait à s'éclipser une nouvelle fois. Elle tourna ses yeux brillants vers lui, prête à laisser se fendre le barrage et laisser ses larmes se déverser tranquillement. La fatigue combinée à l'alcool et à toutes ces émotions contradictoires faisaient donc un mélange réellement désastreux, au même titre que leur histoire qui n'avait même pas commencée était chaotique. Elle ne savait pas quoi répondre à ça et se contenta de le fixer avec incompréhension.
Indianna sentit la main de Sullivan lui enserrer le poignet pour l'empêcher de faire un pas de plus vers un endroit où elle pourrait déverser ses larmes tranquillement. Elle le sentit accentuer la pression sur son bras et la tirer vers lui afin de l'obliger à s'asseoir sur ses genoux brisés. La jeune avala sa salive avec difficulté dans en sentant les bras du néo-zélandais l'entourer. La belle australienne se demandait ce qu'elle devait faire, pourtant elle resta là à trembler dans les bras du sujet de ses tourments. Que se passait-il à l'intérieur de Sullivan ? Etait-ce l'alcool qu'il avait bu qui rendait son comportement si docile et agréable ou bien y avait-il une part de conscience dans ce geste ? Arrête tes conneries. Plutôt que de balancer des trucs pareils et de dire que tu vas fuir commence par arrêter de te poser des questions débiles et de commencer à vivre pour toi. Tu n’es pas Jane et je le sais très bien. Je ne dis pas que je ne suis pas un connard prétentieux doublé d’un salopard qui se connait très bien… mais j’ai des circonstances, j’ai mes raisons. Tu n’as jamais dit clairement que tu voulais être avec moi et jusqu’à preuve du contraire, je ne suis pas devin. Alors si tu continues à parlotter et à dire que tu vas fuir… bah effectivement, je vais camper sur mes positions, me protéger et faire mal parce que personne ne me fait jamais de cadeaux, c’est tout. Je ne vois donc pas pourquoi j’en ferais aux autres. ces mots atteignirent une nouvelle fois la brune de plein fouet, mais il ne lui firent pas nécessairement du mal, au contraire, elle se sentait légèrement soulagée d'entendre ces mots de la bouche de Sullivan. Il était fort possible que l'alcool lui ai légèrement déliée la langue, mais il n'empêchait pas qu'au fond d'elle, Indianna aurait voulu rester bloquée à cet instant précis, dans les bras du néo-zélandais pour une durée indéfinie. Blottie contre lui, elle esquissait maladroitement des phrases dans son esprit sans parvenir à en former aucune, comme elle le faisait chaque fois qu'elle était embrouillée dans ses idées (et l'alcool ne rendait pas la tâche plus aisée). Pourquoi ? C'est ce que tu aimerais entendre ? Oui, j'aimerai être avec toi, mais tu m'as clairement fais comprendre que ce n'était pas possible. Je ne te demande pas de me faire de cadeau, je suis juste perdue et je n'arrive pas à trouver autre chose à dire que ce que je répète. Je n'ai pas envie d'affronter la réalité parce que de toute façon la vie est la pire des garces, elle n'épargne personne. Au fond, j'en ai aussi marre de tourner autour du pot. J'ai des sentiments pour toi. Manque de bol j'ai le visage de ton ancienne femme. Histoire impossible. Fin de l'histoire. répondit-elle calmement en restant blottie contre lui. Elle retenait encore comme elle le pouvait sa crise de larmes et pourtant elle n'allait vraiment plus tenir longtemps. Ses derniers mots sur sa vision de leur histoire s'étaient révélés être prononcé sur un ton presque ironique. Maintenant elle laissait le silence reprendre sa place.
Sujet: Re: sullindia ❝ all you need is scotch ❞ Lun 13 Mai - 23:12
Indianna & Sullivan
❝ all you need is scotch ❞
Sullivan ne pouvait pas donner tort à Indianna sur un point au moins : la vie est souvent la pire des garces, et implique de souffrir mille tourments avant de n’avoir une très légère éclaircie. L’ancien soldat était diablement bien placé pour le savoir, ayant vécu de grands moments de bonheur avant que ceux-ci ne lui soient sournoisement arrachés par la main du destin. Pourtant, il consolait cette jeune demoiselle en caressant délicatement sa chevelure, se moquant de la fraîcheur de l’air ambiant, de l’alcool qu’il avait ingéré ou même de l’heure qu’il pouvait bien être. Rien ne le retenait pour l’instant, puisque sa fille ne serait pas chez lui avant de longues heures. A vrai dire, Indianna le désarmait avec ses larmes et son manque de volonté qu’il aurait bien aimé avoir. Pouvoir encore se permettre d’avoir des doutes, d’hésiter, de ne plus être seulement régit par l’extraordinaire facilité qu’il avait de s’extirper des pires situations… mais cette fois, cette désarmante hésitation le prenait aux tripes à son tour, comme un vulgaire revers de médaille qu’il avait somme toute mérité. Entre la gifle de la furie blonde dans le bar et le discours d’Indianna, autant dire que Sullivan était servi ! Pour une fois, il ne désirait pas se soustraire à cette difficulté mais bien essayer de la résoudre. La fuite n’avait jamais rendu service à personne, et ce bien qu’elle puisse paraître plus facile et moins douloureuse d’entrée de jeu… « T’es aussi butée que moi, Indianna Thomson » se contenta-t-il de dire alors qu’un long et pénible soupire s’échappait désormais de ses lèvres pâles et froides.
Le côté sentimental fut mis de côté un instant, le néo-zélandais n’excellent guère dans ce genre de domaine, mais il poursuivit son étreinte sans faillir en espérant que les minutes qui filaient apaiseraient au moins un peu la peine de la demoiselle. « Parle-moi de la vie qui n’épargne personne, tiens ! Je te signale que je suis très, très bien placé pour le savoir… mais même quand ça merde de tous les côtés, il faut savoir relever la tête et dire merde à la vie, aussi. » Drôle de façon de dire qu’il ne pouvait rien lui promettre et que ce n’était pas facile pour lui non plus. Quelques soient les efforts qu’il puisse vouloir faire, Jane restait toujours là, dans un coin de sa tête et de son cœur, prête à réapparaître… « Plutôt que de rester ici à se les cailler, je te propose le gite pour la nuit… en échange, tu pourras rencontrer ma fille demain, je dois m’occuper d’elle pour le weekend. » Et Sullivan n’était pas fier de l’état dans lequel il était, d’ailleurs. Mais avec un peu de chances Indianna ne lui ferait pas de leçons en prime !
Sujet: Re: sullindia ❝ all you need is scotch ❞ Mar 14 Mai - 20:16
C'était peut-être l'alcool qui donnait à la scène ce côté onirique. Indianna se sentait extrêmement bien, dans les bras de Sullivan alors qu'il lui caressait doucement les cheveux sous la lumière lunaire. Elle se sentait toujours perdue, empêtrée dans toutes ses pensées qui filaient sans ordre ni raison, dépourvue de la moindre logique, s'entrechoquant entre elles, ne faisant qu'empirer ce calvaire grandissant dans le crâne de la jeune fille. Mais pour une fois, au moins, ils avaient conscience de la complexité des choses mais ne s'hurlaient pas dessus, elle avait l'impression que cette accalmie pouvait peut-être durer, mais qu'il fallait pour l'instant qu'elle profite de la moindre seconde dans les bras de l'ancien militaire, car dans quelques jours il pouvait très bien reprendre son comportement odieux et continuer de prétendre qu'elle serait plus heureuse loin de lui. Peut-être était-ce vrai, mais Indianna ne voulait pas de cette réalité dont elle ne voulait pas. En tout cas, une part de mensonge s'y cachait, soulageant presque l'australienne. Parce que maintenant que ses sentiments étaient voués à Sullivan, elle semblait incapable de détruire ce qui les reliait sans qu'ils le veuillent. La fraîcheur de la nuit n'atteignait plus la jeune danseuse qui restait enfermée dans une bulle de douceur tellement agréable, mais qui risquait à tout moment d'être brisée quand elle prendrait conscience de cette réelle situation précaire dans laquelle ils étaient... Elle sentait les bras tièdes de l'ancien soldat autour d'elle et aurait aimé lui rendre son étreinte, mais dans sa position actuelle elle n'aurait pas voulu casser cet instant de tranquillité auquel ils avaient maintenant droit après tellement de tumultes ces derniers jours... Parce qu'elle avait mal et cherchait constamment un moyen de se raccrocher à Sullivan, elle ne voulait plus qu'il la rejette même si c'était peut-être mieux pour eux deux... Elle n'avait plus envie d'être raisonnable. T’es aussi butée que moi, Indianna Thomson. Butée, ça oui elle l'était, elle ne laissait pas cette affaire lui filer entre les doigts car elle savait qu'elle n'aurait pas d'autre chance d'exprimer pleinement ses sentiments à celui qui l'hantait depuis pas mal de temps déjà... Un faible sourire se dessina sur ses lèvres, mais le néo-zélandais ne pouvait pas le voir car le visage de la brunette était tourné vers la rue, sa joue contre l'épaule de Sullivan.
Parle-moi de la vie qui n’épargne personne, tiens ! Je te signale que je suis très, très bien placé pour le savoir… mais même quand ça merde de tous les côtés, il faut savoir relever la tête et dire merde à la vie, aussi. dit-il en continuant de la serrer contre lui. Indianna ne savait pas réellement quoi comprendre, mais elle comprenait bien qu'il ne pouvait pas lui dire que tout irait bien et surtout, qu'il ne pouvait rien promettre. Le fil des pensées de la jolie brune était encore trop emmêlé pour qu'elle puisse réussir à faire le "bilan" de ce qu'il se passait actuellement, mais elle ne réussit qu'à murmurer quelques mots. Et nous... est-ce qu'on devrait dire merde à la vie ? encore une façon assez étrange de lui demander si elle pouvait, ne serait-ce peut-être qu'entrevoir, une relation entre eux ? Peut-être que la réponse serait non, en tout cas, pour l'instant elle continuait d'espérer. Plutôt que de rester ici à se les cailler, je te propose le gite pour la nuit… en échange, tu pourras rencontrer ma fille demain, je dois m’occuper d’elle pour le weekend. lui proposa-t-il. Était-ce une bonne idée ? Pouvait-elle réellement rencontrer Lou demain ? L'alcool n'y était-il pas pour quelque chose dans tout cela, le lendemain n'allait-il par la renvoyer chez elle le plus brutalement en réalisant sa présence dans son appartement ? Toutes ses interrogations restèrent sans réponse, puisqu'elle se contenta de bégayer quelques mots. Je crois que de toute façon je suis incapable de rentrer chez moi. souffla-t-elle.
Sujet: Re: sullindia ❝ all you need is scotch ❞ Mer 15 Mai - 2:20
Indianna & Sullivan
❝ all you need is scotch ❞
Sullivan était loin d’être un saint ou d’avoir réponse à tout mais malgré la quantité impressionnante d’alcool qu’il avait ingérée, son esprit parvenait encore à être suffisamment synthétique pour lui permettre d’entrevoir une sortie de secours. Il ne comptait pas laisser Indianna en plan dans la fraîcheur de cette maudite ruelle, mais lui proposer de retrouver la chaleur d’un semblant de foyer, sans être l’idée du siècle, pouvait être un début de commencement de quelque chose. Il esquissa un bref sourire à sa question, incapable pour l’instant d’articuler à nouveau une phrase cohérente alors qu’il avait mis toute son énergie et sa raison au cours de son précédent monologue. Diable qu’il était fatigué… l’intégralité de son corps semblait l’abandonner peu à peu, sombrant dans une espèce de semi-songe cauchemardesque duquel il aurait rêvé de s’extraire pour de bon. Non pas que la jeune femme ait quoi que ce soit à voir avec cette vérité… mais Sullivan peinait à reconnaître son caractère profond dans ses actions précédentes et se demandait même s’il ne perdait pas tout simplement l’esprit au passage. Finalement, la première réponse qu’il lui donna fut un haussement d’épaules. Ce n’était rien et aucunement rassurant pour la demoiselle, sans nul doute, mais l’ancien soldat avait bien peur d’être un homme compliqué incapable de changer d’un claquement de doigt. S’il avait prétendu pouvoir s’adonner à ce genre de choseries… alors il aurait tout bêtement mentit. « On l’emmerde déjà, je crois » finit-il par articuler non sans mal, alors qu’il commençait à rouler doucement contre le goudron de l’avenue. Il n’était pas certain de prendre la direction de son appartement, bien que son but ultime soit justement d’y arriver, mais décida de se fier à ce rien de flair restant encore en éveil pour éviter de paniquer tout de suite. Si cela se trouvait, il allait parvenir jusqu’à son bel appartement sans l’ombre d’une difficulté et tout ceci ne serait bientôt qu’un mauvais souvenir à laisser soigneusement derrière lui… derrière eux.
« Mon appart’ n’est pas loin si je ne suis pas définitivement à flinguer, et j’ai une chambre d’ami confortable. » Là encore, il ne s’agissait pas de l’idée du siècle, surtout qu’il la portait à moitié sur ses jambes inertes, roulant tout doucement pour être certain de ne pas la faire tomber… mais pouvait-il se fier au fait qu’elle ait entouré son cou de ses frêles bras ? Après tout, Indianna avait bu de son côté également et il n’était pas certain que l’étreinte actuelle soit des plus fiables. Et pourtant… ils parvinrent miraculeusement jusqu’à l’entrée de l’immeuble, Sullivan se souvenant même de la combinaison sans éprouver la plus petite hésitation. « Je vais juste te demander de descendre si tu peux tenir sur tes jambes trente secondes… ce serait plus simple que tu pousses la porte de l’immeuble et celle de l’ascenseur après. » Ils n’étaient pas encore dans son appart’, certes… mais le jeune homme avait déjà sorti les clefs et était même prêt à les lui donner pour qu’elle puisse ouvrir : c’était bien qu’il avait confiance en elle d’une certaine façon, n’est-ce pas ? « Tu as moins bu que moi, tu auras donc sûrement moins la tremblotte… j’espère. Putain quelle épave… ! »
Sujet: Re: sullindia ❝ all you need is scotch ❞ Mer 15 Mai - 12:42
Sous le ciel d'encre, Indianna perdait peu à peu pied, la fatigue mêlée à l'alcool et à cette habituelle confusion quand elle parlait avec Sullivan la rendait complètement amorphe. En entrant dans le bar elle ne s'était jamais imaginé pouvoir finir dans cette situation-ci ; assise sur les jambes inertes de l'ancien soldat, en chemin vers l'appartement de ce dernier... Quand ils avaient commencé à hausser le ton dans le pub elle pensait qu'au mieux, elle le verrait claquer la porte du petit commerce aux néons colorés et disparaître dans la nuit noire. Mais il avait fallut qu'elle coure après lui, parce que son drôle d'instinct le lui avait instamment dicté, au risque de se prendre une énorme claque. En somnolant dans les bras de Sullivan elle réfléchissait, remuait tout ce qui se trouvait dans son esprit et se demandait pourquoi elle avait l'impression qu'ils faisaient constamment du surplace, qu'ils se disputaient pour en rester au même point et que, même si maintenant elle semblait pouvoir se permettre d'entrevoir un petit quelque chose en eux deux, Jane était toujours là et ils n'avaient pas réellement posé tout clairement. En résumé elle se demandait encore comment ils allaient pouvoir s'entendre alors que son visage était celui d'une défunte ayant eu une place gigantesque dans la vie de l'ancien militaire. Indianna suppliait ses pensées de se taire et de la laisser profiter des bras de Sullivan tranquillement. Le néo-zélandais commença par hausser les épaules en entendant sa question exprimée d'une petite voix enrouée par son état de somnolence. On l’emmerde déjà, je crois. Tant mieux. La vie les avait déjà assez amoché tous les deux pour qu'ils se laissent faire gentiment et lui donner le champ libre pour qu'elle les blesse encore plus. Non, la jeune danseuse crevait d'envie de dire merde à la vie, et en entendant les mots de Sullivan, un petit sourire se glissa sur ses lèvres. Tant mieux. murmura-t-elle en soupirant légèrement. La fraîcheur de la nuit et l'obscurité des environs empêchait la jeune fille de voir où ils allaient quand il commença à faire tourner doucement les roues de son fauteuil. Dans sa torpeur elle ne compta pas les minutes qui passèrent et se laissa guider, se demandait s'il savait réellement où il se dirigeait. Mon appart’ n’est pas loin si je ne suis pas définitivement à flinguer, et j’ai une chambre d’ami confortable.dit-il. Merci... se sentit-elle uniquement capable de répondre d'une voix à peine audible.
Son regard embrassa la grande porte de l'immeuble où il vivait, un sentiment de soulagement s'insinua en elle. Indianna n'avait pas réellement eu envie de tourner dans les avenues de New-York toute la nuit, et à son avis, le néo-zélandais non plus. L'index de Sullivan vint écraser quelques boutons pour entrer le code afin d'entrée dans le bâtiment. Elle releva lentement la tête. Je vais juste te demander de descendre si tu peux tenir sur tes jambes trente secondes… ce serait plus simple que tu pousses la porte de l’immeuble et celle de l’ascenseur après. Indianna hocha doucement la tête avant de faire fonctionner les muscles de ses jambes pour se relever sans montrer trop de peine. Une fois debout, sentait bien que son équilibre était des plus fragiles, elle poussa la porte de l'appartement pour laisser entrer l'ancien militaire avant de s'avancer de la démarche la plus assurée possible vers la porte de l'ascenseur et appuyer sur le bouton. Tu as moins bu que moi, tu auras donc sûrement moins la tremblotte… j’espère. Putain quelle épave… ! s'exclama-t-il. Indianna se frotta un œil de l'index. Déjà que je me sens vraiment pas bien avec mes quatre verres de scotch, je n'ose pas imaginer ce que tu dois ressentir. lâcha-t-elle d'un air compatissant. Les portes s'ouvrirent rapidement, l'australienne laissa entrer Sullivan d'abord avant de se glisser elle aussi dans l'espace exigu. La dernière fois qu'elle s'était retrouvée ici, la brunette venait de quitter le couloir menant à l'appartement du néo-zélandais après s'être prit la gifle verbale la plus grosse de son existence. L'appareil s'ébranla en commençant sa montée alors qu'elle fixait ses pieds d'un air coupable. Elle ferma les yeux un instant. L'ascenseur s'arrêta. Je... Tu veux peut-être que j'ouvre la porte ? demanda-t-elle en avançant sa main vers lui pour qu'il puisse y déposer les clefs.
Sujet: Re: sullindia ❝ all you need is scotch ❞ Jeu 23 Mai - 20:34
Indianna & Sullivan
❝ all you need is scotch ❞
Alcoolisé allait finir par être son deuxième prénom. Sullivan n’avait pourtant pas les mains tremblantes, ni même l’esprit en mode chaos absolu, mais il semblait nettement plus guilleret et même patient que d’ordinaire. Il ne se serait sûrement jamais livré de la sorte s’il avait été sobre, et quelque chose lui disait qu’Indianna en avait conscience puisqu’elle l’avait suivit au travers des rues sombres de New York sans même émettre la plus petite réserve. Certes, elle avait bu mais pas au point que cela change complètement son caractère profond ou sa façon de penser. Sullivan n’avait pas franchement noté une grande différence, elle était toujours cette fragile jeune femme qui se serait brisée si l’on l’avait prise avec un peu trop de dureté. Pour un peu, il se serait presque surprit à considérer que leur relationnel avait pris un tournant décisif ce soir, bien qu’il soit extrêmement dommage qu’ils aient eu besoin d’avoir passé une soirée étrange et passablement arrosée pour se faire. Étrange, vraiment. « La porte est à toi » déclara-il tout simplement en lui remettant ses clefs, la suivant dans ce même couloir où ils s’étaient opposé si durement la fois passée. Le jeune homme préféra mettre cette odieuse idée de côté et attendit patiemment que la demoiselle n’ouvre la porte pour pénétrer à son tour dans son appartement, la laissant refermer ladite porte avant de la devancer pour mieux se placer dans le salon, poussant une sorte de soupire d’aise qu’il ne put retenir tant il avait l’impression d’être enfin dans son petit cocon protecteur. En théorie, personne ne venait jamais en ces lieux, Indianna pouvait donc se considérer hautement privilégiée… mais sans doute l’avait-elle mérité pour avoir supporté Sullivan dans l’un de ses pires moments.
« Je ne vais pas te proposer à boire, ce serait un affront à ton intelligence mais je peux t’offrir quelque chose à manger si tu veux. Ma mère paye un cuistot ultra sympa pour qu’il vienne me faire à manger pour que j’évite de mourir affamé par flemme d’allumer la gazinière, il doit rester plein de plats tout à fait sympas dans mon frigo. Je ne garantis pas que ce sera forcément la caverne d’Ali Baba mais j’ai une faim de loup en ce qui me concerne. » Un mot et ils faisaient feu dans la cuisine. Ou peut-être pouvait-elle aussi prendre les devants et il la suivrait, machinalement… après tout, dans son grand appartement, il y avait également une cuisine des plus spacieuse ainsi qu’une grande table où il se retrouvait parfois pour manger un bout, plongé dans ses pensées ou dans un bouquin poignant. « Je sais, ma mère est insupportable. Mais bon… un chef cuistot, ça pète quand même. »
Sujet: Re: sullindia ❝ all you need is scotch ❞ Lun 27 Mai - 20:07
L'alcool avait toujours été une chose qu'Indianna n'aimait pas particulièrement. La boisson modifiait votre comportement habituel et vous faisait passer pour quelqu'un d'autre, ce qui vous poussait parfois à faire des choses complètement idiotes que vous regretteriez longtemps par la suite. Quand on y pensait, l'alcool n'était pas mauvais en soi, mais c'étaient les effets qu'il pouvait avoir sur vous qui l'étaient. Alors se risquer à être ivre n'était pas quelque chose que faisait souvent la jeune fille, mais elle avait considéré cette soirée comme étant un "cas extrême". Elle avait pu parler à Sullivan comme ça, et relâcher un peu ce qu'elle avait sur le cœur bien qu'elle répétait en fait les mêmes paroles qu'elle lui avait déjà servies lors de leur discussion quelques jours plus tôt. Malgré tout la jeune danseuse se sentait soulagée, mais elle hésitait... après tout, ils étaient tous les deux sous l'emprise de l'alcool quand ils s'étaient parlé dans les rues sombres de New-York ! Elle ne pouvait pas savoir si il pensait réellement ce qu'il avait dit et si elle-même avait réellement eu la force de dire ce qu'elle avait dit. La preuve était qu'elle avait bien lâché ces mots, mais l'alcool l'avait beaucoup aidé, trop peut-être. Les choses lui avaient semblé si faciles quand les cinq verres de scotch qu'elle avait ingurgité lui avait fait tourné la tête... Indianna n'arrivait pas à avoir conscience de la situation, c'était assez complexe quand on avait l'esprit embrumé par ce liquide pourtant si agréables aux premiers abords... Elle fixa le néon fixé au plafond de l'ascenseur pendant quelques secondes puis elle dévia le regard sur ses chaussures de nouveau alors que des petits points noirs commençaient à danser devant ses yeux. Elle cligna des paupières plusieurs fois de suite pour les chasser et s'obliger à se calmer. Avalant sa salive, elle respira un bon coup. La porte est à toi déclara-t-il en lui déposant les clefs dans la main alors qu'elle lui demandait si il désirait qu'elle ouvre la porte.
Le métal froid contre sa peau chaude n'était pas désagréable, elle s'empara des clefs avant d'en enfoncer une dans la serrure lentement. Elle tourna dans un sens avant de réaliser que ce n'était pas le bon. Elle mettait ça sur le compte des cinq verres d'alcool. Une fois qu'elle eu défait les deux tours de verrous, elle ouvrit la porte grand pour que l'ancien soldat puisse pénétrer dans son propre appartement. Elle le vit lâcher un petit soupir de soulagement en se retrouvant sans son salon. Qu'elle sache, la jeune danseuse n'était jamais venue ici. Enfin si, elle connaissait très bien le couloir, mais rien de plus. Un peu trop bien même. Elle aurait aimé ne pas avoir ces affreux souvenirs en tête quand elle aperçut la moquette qui recouvrait le sol de cet endroit qui avait été le théâtre de leur grande dispute tout en refermant lentement la porte de l'appartement. Pour une fois, la vraie pile qu'était l'australienne fonctionnait totalement au ralenti. Je ne vais pas te proposer à boire, ce serait un affront à ton intelligence mais je peux t’offrir quelque chose à manger si tu veux. Ma mère paye un cuistot ultra sympa pour qu’il vienne me faire à manger pour que j’évite de mourir affamé par flemme d’allumer la gazinière, il doit rester plein de plats tout à fait sympas dans mon frigo. Je ne garantis pas que ce sera forcément la caverne d’Ali Baba mais j’ai une faim de loup en ce qui me concerne. proposa-t-il. En effet, lui proposer à boire n'aurait pas été la meilleure idée qui soit, même ivre on pouvait s'en rendre compte. Il lui arracha un sourire sincère quand elle entendit ces mots. Sa mère lui avait engagé un chef cuisiner pour lui seul, alors ? Si ça ce n'était pas l'amour maternel... Même si c'était peut-être un peu excessif. Indianna n'était pas particulièrement douée en cuisine, enfin elle savait faire des omelettes, voilà tout, ce n'était pas si mal après tout ! Elle n'allait pas abuser de la gentillesse de Sullivan en se servant des plats initialement préparés pour lui seul. Merci, j'avouerai que moi aussi j'ai très faim. Mais si tu veux je peux préparer moi-même quelque chose ? Je n'ai pas envie d'abuser de ton hospitalité. Je crois que je sais faire des omelettes et... des pâtes probablement. Le choix n'est pas large, je sais bien. glissa-t-elle, le sourire aux lèvres. Déjà que sobre, elle réussissait souvent à faire des erreurs en cuisine, alors avec ces quelques verres sous le coude, bonjour la catastrophe. C'était aux risques et périls de leur estomac respectif. Je sais, ma mère est insupportable. Mais bon… un chef cuistot, ça pète quand même. ajouta-t-il au sujet du chef cuisiner. Elle laissa un échapper un petit rire léger. C'est clair ! Tu peux t'estimer heureux ! Moi quand je veux manger, mes plats je me débrouille toute seule pour les faire. Je crois que c'est pour ça, d'ailleurs, que je ne mange jamais grand chose le midi... dit-elle, le sourire aux lèvres. Elle embrassa la pièce du regard en attendant le verdict de l'ancien militaire. Alors, voulait-il risquer l'indigestion ?
Sujet: Re: sullindia ❝ all you need is scotch ❞ Jeu 30 Mai - 20:45
Indianna & Sullivan
❝ all you need is scotch ❞
Pour la première fois depuis des lustres, Sullivan éclata volontiers de rire. Il faut dire qu’ils étaient passablement disparates, tous les deux : l’un se voyait affublé d’un chef cuistot, à qui incombait sûrement la tâche de surveiller l’ancien soldat, et l’autre se débrouillait avec ses blanches mimines, ses dix doigts affutés et… les moyens du bord, probablement. Pourtant, cette différence l’amusait plus que de le déranger. Le jeune homme savait être plus insupportable qu’une pluie glaçante en plein mois d’août, mais il savait également reconnaître la valeur d’une personne, y compris si celle-ci ne devait se résumer qu’à savoir faire une omelette et des pâtes sans faire cramer les œufs ou l’eau mise à chauffer. Vraiment, il se trouverait presque dans la peau d’un homme ne sachant rien faire et se sentant plus assisté qu’il ne l’avait jamais été dans sa vie. Dérangeant, comme situation… « Ouais, bon, dit comme ça j’ai l’impression d’être un manche ! Mais si tu veux tenter le coup, après tout… j’ai un estomac de compétition, moi, m’dame ! Et puis les hommes au boulot les femmes aux fourneaux, ça te dit quelque chose ? » En geste préventif et défensif, Sullivan se couvrit rapidement de ses bras pour éviter la gifle, bien trop « traumatisé » par celle qu’il avait reçue un peu plus tôt dans la soirée, mais lorsqu’il se découvrit, c’est un sourire aussi insolent qu’amusé qui peupla ses lèvres. Sans doute Indianna n’allait-elle pas le frapper, mais il voulait faire valoir que le machisme ne faisait pas partie de sa très longue liste de défauts rédhibitoires. Une chance !
« Tiens, avant que tu nous régales des fameuses pâtes de nuit blanche, j’avais une question à te poser : si tu avais été privé de tes jambes pendant un long moment, que tu savais qu’une opération existe mais qu’il y a de grandes chances pour que tu y restes une fois sur la table… tu continuerais à vivre une vie de merde en te disant qu’au bout du compte tu es en vie, ou tu tenterais le tout pour le tout en te disant qu’au pire des cas, tu n’en n’as rien à secouer des conséquences ? » Voilà bien le cruel dilemme auquel faisait actuellement face Sullivan et qui peuplait ses nuitées de longs et pénibles cauchemars. D’un côté, il pouvait mourir et laisser sa fille sans aucun parent vivant, avec pour seule protectrice sa grand-mère, mais de l’autre… vivre une éternité dans ce fauteuil lui pesait affreusement sur le moral. Pas étonnant qu’il soit odieux, ou pire, qu’il se rende quotidiennement dans un bar pour oublier tout ce qu’il trouvait dérangeant dans sa vie. « Je veux un avis objectif. »
Sujet: Re: sullindia ❝ all you need is scotch ❞ Lun 3 Juin - 17:35
Indianna s'étonnait vraiment qu'ils aient réussi aussi facilement à passer d'un bar miteux dans lequel ils s'envoyaient des remarques cyniques à un vaste appartement spacieux dans lequel ils se prenaient à plaisanter sur les compétences culinaires de la jeune danseuse qui n'était pas très expérimentée. C'était tellement étrange de se retrouver dans cette situation alors que la minute d'avant elle était encore dans la rue, les bras enroulés autour de la nuque de l'ancien militaire, peinant à lui avouer qu'elle aurait aimé être avec lui. Si l'environnement avait brutalement changé, lui, l'état de la belle australienne n'avait pas changé le moins du monde ; son esprit était toujours habité par l'épaisse brume distillée par l'alcool. Elle ne réfléchissait pas correctement et au lieu de se demander si Sullivan n'allait pas trouver cela un peu malpoli de s'inviter comme ça chez lui - bien qu'il ai proposé elle se sentait coupable -, elle réfléchissait à la recette de l'omelette qui ne devait pas être très difficile mais qui, pourtant, n'arrivait pas à émerger de cette marée de choses auxquelles elle pensait. Des œufs, déjà c'était un fait, il fallait des œufs. Du lait, sans doute. Pour le reste, elle improviserait. Peut-être du beurre pour graisser la poêle ? Après tout cela n'avait pas une grande importance, quoi qu'ils mangent ils auraient quelque chose dans l'estomac et cela serait toujours mieux que de rester éveiller avec seulement cinq verres de scotch avalés. Ouais, bon, dit comme ça j’ai l’impression d’être un manche ! Mais si tu veux tenter le coup, après tout… j’ai un estomac de compétition, moi, m’dame ! Et puis les hommes au boulot les femmes aux fourneaux, ça te dit quelque chose ? s'exclama-t-il après avoir ri un bon coup. Indianna ne l'avait que très rarement vu rire et c'était agréable de voir que pour l'instant, ils pouvaient oublier un instant les problèmes et pleinement profiter du temps qu'ils avaient. Instinctivement il leva les bras pour se protéger d'une éventuelle baffe que la jeune fille aurait pu vouloir lui donner. Elle fronça les sourcils et mis les poings sur les hanches. Dis-moi, Sullivan, tu veux vraiment que je t'en colle une, en fait ? demanda-t-il avec un sourire en coin. Evidemment, c'était uniquement pour la taquiner et elle le savait bien. Quant à son estomac résistant, il allait en avoir besoin d'après la belle australienne.
Elle jeta un coup d’œil derrière elle vers la cuisine. Comment allait-elle se débrouiller pour cuisiner ? Après tout elle pouvait simplement faire des pâtes, ça ne serait pas si mal et ce serait sûrement une grande récompense pour toutes ces heures passées à se faire taper sur doigts par Cheyenne qui lui expliquait qu'il ne fallait pas s'y prendre comme ça et que si on ne laissait les pâtes que ce temps-là, forcément elles seraient limite crues. Mais elle ne lui en avait jamais voulu, elle l'avait patiemment écouté en hochant lentement la tête calmement, essayant d'énumérer mentalement toutes les règles pour réussir de simples coquillettes. Bon, dans ce cas, si tu crois que ton estomac est capable de tenir le coup je vais peut-être aller m'y mettre ? demanda-t-elle d'un air interrogateur en commençant à pivoter vers les fourneaux. Mais quand elle vit Sullivan prêt à dire quelque chose elle se ravisa, jugeant plus poli de l'écouter avant de répondre aux caprices de son ventre qui criait famine. Tiens, avant que tu nous régales des fameuses pâtes de nuit blanche, j’avais une question à te poser : si tu avais été privé de tes jambes pendant un long moment, que tu savais qu’une opération existe mais qu’il y a de grandes chances pour que tu y restes une fois sur la table… tu continuerais à vivre une vie de merde en te disant qu’au bout du compte tu es en vie, ou tu tenterais le tout pour le tout en te disant qu’au pire des cas, tu n’en n’as rien à secouer des conséquences ? la première réaction de la jeune fille fut d'ouvrir de grands yeux épouvantés. Mais elle se ressaisi bien vite en réalisant que si c'était un choc pour elle, cela devait être très dur pour l'ancien militaire qui attendait patiemment sa réponse. Elle déglutit avec difficulté. Je veux un avis objectif. Indianna plongea son regard dans le sien avant de se baisser lentement pour être à sa hauteur. Je... c'est super compliqué comme choix. Je crois que, quitte à vivre, mieux vaut que ce soit comme on l'entend. Donc, j'opterais pour l'opération. elle détourna le regard un instant et laissa s'écouler un long silence avant de reprendre. Mais avant ça, si jamais je devais ne pas me réveiller de cette opération je ferais toutes les choses que j'ai envie de faire, pour être sûre d'avoir fait mon maximum pour avoir profité comme je le pouvais dans ma condition présente.
Sujet: Re: sullindia ❝ all you need is scotch ❞ Sam 15 Juin - 21:20
Indianna & Sullivan
❝ all you need is scotch ❞
« Tu n’es pas obligée d’attendre que je ne te donne le top départ, tu peux commencer à préparer ton fameux plat de pâtes si tu le souhaites ! » proposa-t-il aussitôt, bien conscient de l’avoir perturbée dans son intention première et inébranlable. Sullivan sentait son propre estomac crier soigneusement famine de son côté également, mais sa question lui semblait bien au dessus d’une simple faim. Il s’agissait d’une possibilité potentielle pour lui de recouvrer la pleine possession de ses jambes, de se garantir un avenir bien moins sombre que celui auquel il aspirait au jour d’aujourd’hui et, avant toute chose, l’opportunité de pouvoir se défendre devant un juge afin d’obtenir la pleine garde de sa fille, sans que sa mère n’ait son mot à dire ni même le plus petit argument à opposer à cela. L’ancien soldat ne voulait plus avoir l’impression de n’être qu’une loque humaine sans espoir d’environnement glorieux. Il voulait redevenir lui-même, décider de sa vie, de son boulot, de sa vie sentimentale même ! Tout ceci était malheureusement lié et sans doute Indianna l’avait-elle compris en entendant sa question. Sullivan n’avait pas souhaité la voir mal à l’aise, bien évidemment, mais obtenir un nouvel avis autre que celui d’un professionnel de santé n’étant pas censé avoir le plus petit penchant émotionnel restait primordial pour lui. La jeune brune verrait sûrement la chose d’un autre angle, et pourrait donc, potentiellement, guider le néo-zélandais vers une décision qu’il se devait de prendre : se faire opérer ou risquer d’être ad vitam eternam dans ce maudit fauteuil ? « Tu opterais pour l’opération en jouant la carte du tout pour le tout, c’est bien ça ? » lui demanda-t-il de répéter, comme s’il voulait être bien sûr d’avoir compris ou, à défaut, qu’elle appuie la décision qu’elle prendrait de son côté en se retrouvant dans sa peau d’handicapé. « Profiter, profiter… je voudrais bien ! Mais le problème c’est que tout ce que j’aime comporte des risques et n’est plus à ma portée justement. Il faudrait que je sois à nouveau valide pour piloter une fois encore un F37, pouvoir faire du saut à l’élastique ou en parachute, par exemple. Tu entendais quoi de précis par « faire tout ce que je n’ai pas pu faire » exactement ? Là encore, désolé mais je vais te demander ton avis… c’est mieux d’obtenir la façon de penser de quelqu’un qui n’est pas toubib. Ils sont trop en retrait pour ne pas se lier à leurs patients et résultat, toutes les questions que je me pose, je peux les flanquer au placard ils n’y répondront jamais ! »
Sorryyyyyyyyyy pour le retard, mais examens + reprise en agence + là je suis malade = je suis suuuper lente u.u là je vais essayer de me rattraper promis
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