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« Rien ne desserrera nos mains, rien n’éteindra l’éphémère » ▬ Jéricho.

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MessageSujet: « Rien ne desserrera nos mains, rien n’éteindra l’éphémère » ▬ Jéricho. « Rien ne desserrera nos mains, rien n’éteindra l’éphémère » ▬ Jéricho. EmptyMer 23 Jan - 20:25

Des semaines à se préparer. Choisir un costume. Une nouvelle alliance. Chercher une église. Puis une voiture. Un hôtel. Des rubans. Appeler les invités. Désigner les témoins. Prévenir un semblant de famille. Passer des jours et des jours à ne vivre que pour le mariage et le rendre tel qu'il doit être : le plus beau moment de notre vie. Avoir, l'espace de quelques heures, la sensation de revivre et sentir naître de nouveaux espoirs, bien plus prometteurs. Je me suis marié plusieurs fois avec Jéricho, pourtant, aujourd'hui, le stress atteint son paroxysme. Les battements de mon cœur sont si rapides que j'ai l'impression de fondre devant ce miroir. Une femme refait le nœud de ma cravate sans cesser de me parler, pourtant, ses paroles n'atteignent pas mon cerveau. Déconnecté, je fixe inlassablement mon reflet. Un frisson traverse ma colonne vertébrale lorsqu'en face de moi, le toxico n'est plus. « Jack ? Tu m'entends ? » Retour sur terre. « La voiture t'attend. C'est l'heure. » Mon corps s'embrase à cette annonce tandis que mes pas, encore sûrs d'eux me dirigent vers la sortie. Je ne sens même pas le vent froid caresser ma peau. La vérité c'est que je ne sens plus rien. Chaque respiration est destiné à mon union. Et les secondes qui s'écroulent ne représentent plus rien. Tout se passe à une vitesse incontrôlable. Perdu dans le décor de ma nouvelle vie, à l'entrée de l'église, je cherche du regard Jéricho. L'idée qu'il ne vienne pas me traverse même l'esprit. Et non putain, c'est pas le moment de t'en faire Jack. Il va pas te faire ça … pas maintenant. Mais merde, tout ne tient qu'à un fil, on m'a arraché à lui tellement de fois que j'en deviens parano. Si possessif et apeuré que la simple idée de le laisser seul à l'appartement me ronge. Vous savez, cette sensations dégueulasse et douloureuse … celle de le perdre, encore.

C'est la respiration coupée et au bord de la suffocation que j'entre dans l'église. Le bruit de mes pas résonnent dans la pièce alors que, autour de moi, les regards s'accrochent à ma silhouette. Mes jambes tremblent tellement que j'hésite à avancer plus. C'est pas le moment de se casser la gueule. La gorge nouée, le temps n'est plus qu'une éternité alors que je fixe inlassablement l'entrée. Mes mains moites se serrent. Mon cœur joue aux montagnes russes sous ma cage thoracique. Et tous ces symptômes s'intensifient lorsqu'en fin, la ligne de Jéricho illumine soudainement mon regard. Un sourire presque niais se dessine sur mes lèvres, dissimulant ainsi à la perfection le stress et les incertitudes pour laisser place à une véritable tornade de bonheur. Quelque chose de si grand et magnifique que je suis à nouveau l'adolescent qui découvre pour la première fois le visage de son amour. Si je m'écoutais, je serai déjà dans ses bras, à l'embrasser comme un pauvre fou à lui dire comme il peut être beau. Nan, même mieux que ça. J'suis sur le point de me marier avec l'homme le plus incroyable que j'ai eu de rencontrer dans ma vie. Mes yeux imprégnés d'étoiles se posent sur sa silhouette sans jamais la laisser, même pas une seule seconde. Je plane, enfermé dans ma bulle, à la recherche d'une vie dont j'ai réellement envie. Celle d'une famille … une vraie. Avec Jéricho. Enfin. Après toutes ces années de galère.
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MessageSujet: Re: « Rien ne desserrera nos mains, rien n’éteindra l’éphémère » ▬ Jéricho. « Rien ne desserrera nos mains, rien n’éteindra l’éphémère » ▬ Jéricho. EmptySam 26 Jan - 18:40

« Je suis certain, arrête. » Un soupir s'échappe de mes lèvres pendant que mon téléphone portable est calé entre mon oreille et mon épaule. Fébrile, je tente au mieux de faire le nœud de cette cravate. Je l'ai pourtant fait des milliers de fois pour aller bosser, mais aujourd'hui mes doigts tremblent tellement que je dois m'y prendre plusieurs fois. La conversation au téléphone n'arrange pas les choses. « Si je te dis que c'est pas un caprice. Et je me fiche de ce que tu peux penser, j'ai perdu suffisamment de temps avec tes conneries. » Un rire amer brise le silence de la pièce, l'envie de jeter le combiné contre le mur devenait oppressant. Mais malgré tout, dans ce moment important, j'avais besoin d'entendre sa voix, peu importe son opinion. « Je t'aime aussi. Je viendrai bientôt te voir, laisse moi encore un peu de temps. On se parle demain, bye. » C'est un pincement au cœur mélanger à un certain soulagement que je fait disparaître le son de sa voix. Et même à quelques minutes du mariage, les secrets ne cessent jamais. Ou du moins, que je juge encore une fois bon de ne pas tenir informé mon mari de cette relation.

Mon cœur va imploser sous ma poitrine lorsque je me retrouve devant l'église. Face aux grandes portes en bois, je me sens soudainement minuscule. Une souris qui a juste envie de se cacher dans le premier trou qu'elle trouve afin de fuir aux griffes du prédateur. Peut-être que Jack n'était pas l'intérieur. Qu'il avait changé d'avis. Ou même, que je délirais complètement. J'ai l'impression de me dissoudre littéralement. C'est pas le moment de douter JJ. J'inspire profondément comme pour étouffer mes pensées. Pourtant rien y fait, l'incertitude empoisonne mes pensées. Le moindre de mes pas est hésitant. Jusqu'à ce que je vois dans son costume, mon mari et son sourire d’adolescent amoureux sur ma silhouette. Tout me revient à la gueule. Ce qu'on a pu vivre ensemble depuis des années. Autant les épreuves que les bons moments. Et alors que je remontre cette allée, notre vie défile sous mes yeux. Ce qu'on a pu traverser. La souffrance qu'on a pu vivre. Mais malgré tout, on en était là. Dans cette église à vouloir se dire: oui. Le regard tourné vers un avenir dont on avait jamais eu conscience. L'autodestruction qui se complaisait dans notre couple basculait dans un autre univers. Tellement différent dans celui où on avait vécu depuis toujours. On changeait de planète. De cosmos. On aspirait à un autre destin. Loin de la souffrance. Plus proche l'un de l'autre pour ne plus jamais se lâcher. Les doutes étaient loin, ils n'avaient jamais existé. Depuis que j'ai posé mes yeux sur lui, rien n'avait changé. Ça avait toujours été cet homme en face de moi. Avec qui je voulais partager tout. Ma vie aussi bien que la mort. Alors que les minutes défilent, je ne fais que m'attacher à son regard en écoutant vaguement les paroles du prêtre. J'aurais bien pu l'épouser dans une ruelle, que je n'aurais même pas vu la différence. C'est au moment de la question fatidique que mes lèvres se délient naturellement. « Je déclare, Jack St- » Merde. « Jack Nobody, te prendre pour époux. Dans la santé comme dans la maladie. Dans la richesse comme la pauvreté. Je te jure fidélité. De t'aimer et te chérie jusqu'à ce que la mort nous sépare. Selon le décret de Dieu, et je t'en donne ici ma foi. » Le même sourire niais se glisse sur mon visage tandis que ma voix résonne encore. Aller Jack, répète juste et on sera marié pour le meilleur et pour le pire. Mais surtout le meilleur.
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MessageSujet: Re: « Rien ne desserrera nos mains, rien n’éteindra l’éphémère » ▬ Jéricho. « Rien ne desserrera nos mains, rien n’éteindra l’éphémère » ▬ Jéricho. EmptyDim 27 Jan - 0:21

Le grand moment arrive. Et le stress monte d'un cran, dissout mes organes au point de me rendre aussi fragile que le cristal. Le regard de Jéricho me transperce à l'instant même où il se pose sur le mien. Pourtant, malgré l'intensité des choses, je ne parviens pas à effacer mon sourire. Ouais, là, tout de suite, le ciel pourrait bien nous tomber sur la gueule que je ne bougerai pas d'un cil. Trop occupé à contempler le visage de mon amant pour pouvoir capter quoi que ce soit d'autre. Les traits de son visage, usés par la vie me rappellent qu'il ne nous reste que peu de temps. La tâche de peinture laissée tomber par mégarde sur le tableau. Aussi discrète soit-elle, on la remarque tout de même. Un tremblement possède mon corps jusqu'à ce que, du bout des doigts, j'effleure la main de mon mari pour me rassurer. Non, tu rêves pas Jack, il est bien là, à côté de toi. Et quand je le regarde, je peux pas m'empêcher de le trouver beau. Beau comme il ne l'a jamais été.

La voix du prêtre m'arrache à ma contemplation. Et merde, je tremble de plus belle. Tombe dans un trou sans fond, la chute est vertigineuse, magnifique. « Jack Nobody, te prendre pour époux. Dans la santé comme dans la maladie. Dans la richesse comme la pauvreté. Je te jure fidélité. De t'aimer et te chérie jusqu'à ce que la mort nous sépare. Selon le décret de Dieu, et je t'en donne ici ma foi. » Mon cœur explose. Mes veines se dilatent. Je peux même sentir mon sang s'épaissir. La magie s'insinue sur chaque parcelle de mon corps meurtris. Pour la première fois, ce n'est pas sur du goudron que je me suis cassé la gueule mais sur de la mousse. Et l'atterrissage n'a jamais été aussi agréable qu'aujourd'hui. Ma gorge nouée peine à donner de la force à mes cordes vocales pendant que mon esprit perdu cherche un à un ses mots. Je prends une longue inspiration pour me donner du courage. Nouvelle vague d'espoirs en pleine gueule. « Je déclare Robin Barron. » Ma voix se brise, les murs de l'église semblent se refermer sur moi au point de m'étouffer. Mes entrailles remuent tellement au point d'avoir l'impression que des vers sont en train de bouffer ma chair, ils grouillent en moi tel un poison mortel. « Te prendre pour époux. Dans la santé comme dans la maladie. Dans la richesse comme la pauvreté. Je te jure fidélité. De t'aimer et te chérie jusqu'à ce que la mort nous sépare. Selon le décret de Dieu, et je t'en donne ici ma foi. » Mes yeux se ferment quelques secondes pour prendre conscience de l'importance de mes paroles. C'est plus du vent. Plus une connerie faite pour faire plaisir à Jéricho. Non, cette fois, c'est foutument réel. Du bonheur à l'état brut. Gravé dans une roche jusqu'ici vierge de toute beauté. Les paroles du prêtre s'enchaînent tandis que je suis déconnecté. C'est à peine si je peux les entendre mais lorsqu'entre mes doigts, se trouvent l'alliance de Jéricho, je peux comprendre que nous arrivons à l'ultime étape. Un sourire intimidé prend place sur mes lèvres tandis que j'attrape délicatement sa main. Je passe le morceau d'or autour de son doigt avec une telle douceur que j'ai l'impression d'y jouer ma vie. Fin oui, je la joue. Mais on s'en balance. Je me fous à briller de tous mes éclats lorsque, à son tour, mon mari passe l'anneau. Nos lèvres se scellent tandis que derrière nous les spectateurs se lèvent. Moi qui ne voulait même pas tenir sa main en public, nous sommes aujourd'hui le centre d'attention. Et ce moment est de loin le plus beau jour de ma vie. Encore plus lorsque nous nous retrouvons les marches de l'église, sous une pluie de grain de riz. Au milieu des acclamations, ma bouche s'approche tout de même de son oreille pour lui murmurer un « je t'aime » suivit d'un baiser posé sur sa joue. Finalement, on aura réussit à l'avoir notre putain de mariage. Je lève mon majeur à tous ces connards qui voyaient notre histoire comme morte née.
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MessageSujet: Re: « Rien ne desserrera nos mains, rien n’éteindra l’éphémère » ▬ Jéricho. « Rien ne desserrera nos mains, rien n’éteindra l’éphémère » ▬ Jéricho. EmptyDim 27 Jan - 1:41

« je t'aime »

Je n'avais plus le moindre doute sur ses sentiments. Les mots autre fois étaient écris sur le sable, souvent balayés par la montée des eaux soudaine. Effacés et oubliés à force de les réécrire inlassablement sans jamais se lasser. Pour qu'on finisse par les graver à même la pierre, à l’abri des éléments de la nature. Pour que, cette fois, plus jamais ils ne s’effacent, qu'importe les tempêtes à affronter. Ces trois mots résisteront, ainsi que la flamme ardente qui brille aux creux d'eux. Les plaies ouvertes dans cet océan de sel se refermaient une à une. Les cicatrices étaient encore présentes, et forgeaient même ce que nous étions. Ceux pourquoi on était là aujourd'hui. Mais elles appartenaient a un passé tandis qu'aujourd'hui, nous regardions l'avenir. Mes yeux se ferment à l'instant même où nous quittions l'église. Quelques secondes. Avant de les ouvrir sur mon mari. Un mot auquel je trouvais un sens nouveau. Le véritable sens. Et sous ses tatouages, au delà de cette carapace, je voyais à présent l'homme qu'il était devenu. Et qu'il allait être. Un homme dont j'étais éperdument amoureux.

Pas la moindre fête n'avait était prévue. Ou du moins, simplement nous. L'envie de me retrouver seul avec lui était oppressante. Étouffante. L'oxygène me manquait. J'avais besoin de respirer. Ma main l'entraîne jusqu'à notre petit appartement. Pas d'hôtel luxueux rien de tout ça. Simplement notre minuscule deux pièces. Chez nous. Dans notre lit. Entre ses bras. Il me faut peu de temps pour l'entraîner directement dans la chambre, et pourtant j'avais l'impression que le temps semblait indéfiniment long. Jusqu'à ce que enfin, je le pousse du bout des doigts dans le lit. « J'ai une surprise. » Ma main sort de ma poche de costume une unique seringue tandis que je grimpe à califourchon sur lui. « Pose pas de question. Tu verras bien. » Un sourire malicieux vient ajouter une part de mystère à cette surprise qui n'était autre qu'un mélange de drogues aphrodisiaques, hallucinogènes, et anesthésiante. Un cocktail qui promettait d'être explosif entre nos mains. Délicatement, je retire sa veste et déboutonne cette chemise, effleurant ses lèvres avec délicatesse. Un bout de tissu sert de garrot que j'enroule enfermement autour de son bras. Ses veines sont encore explosées, pleines de bleues et de ses nuances. « C'est à peine s'il te reste une veine potable. » A cette phrase, ma voix est devenue beaucoup plus froide que je ne l'aurais voulu, jusqu'à ce que je trouve le Graal. C'est sans hésiter que j'enfonce généreusement la seringue de sa veine. Mes lèvres viennent s'échouer au creux de son oreille, lui susurre avec lenteur. « Je te promets les orgasmes les plus longs et les plus intenses cette nuit. Tu vas mourir de jouissance. » La moitié de la seringue se voit vidée directement dans le sang de mon amant sous mon regard langoureux. Et comme pour sceller notre union, j'exécute exactement le même traitement que je venais de lui infliger. Avec la même seringue. Une façon de lui prouver que nous étions liés à jamais. L'aiguille encore recouverte du sang de Jack s'enfonce dans mon bras, et libère le reste de son contenu. « Je t'aime aussi mon amour » Je ne prends même pas la peine de retirer la seringue encore enfoncée dans ma chair, non, au lieu de ça, je m'allonge sur mon mari pour retrouver ses lèvres avec une envie démesurée. Addictive.
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MessageSujet: Re: « Rien ne desserrera nos mains, rien n’éteindra l’éphémère » ▬ Jéricho. « Rien ne desserrera nos mains, rien n’éteindra l’éphémère » ▬ Jéricho. EmptyDim 27 Jan - 15:41

Mon corps s'échoue enfin dans notre lit dans un grincement discret. Depuis que je suis entré dans l'appartement, c'est un peu comme si mon être ne vivait plus que pour celui de Jéricho. Désireux de s'unir à lui, mes mains s'accrochent à son t shirt pour l'obliger à me suivre et ne surtout pas laisser entre nous la moindre trace de vide. Ses lèvres posées contre les miennes éveillent mes sens. Ravivent d'avantage la flamme. Je stoppe quelques secondes la danse de nos langues pour le fixer en silence. « J'ai une surprise. » Curieux, mon regard se pose sur la seringue qu'il tient et fronce les sourcils à cette image. Pourtant, soumis j'autorise Jéricho à enlever les couches de vêtements pour chercher l'une de mes veines. Fin, pour ça, faudrait qu'il en reste une potable. Les ravages du temps n'ont épargné personne, encore moins pour elles. Un frisson possède mon bras lorsque enfin l'aiguille épouse ma peau usée. Pendu aux lèvres de mon mari, je ne tente même pas de me débattre ou bien poser la moindre question. Il pourrait bien m'envoyer un poison mortel que je le laisserais faire. Ma vie entre ses mains semble avoir trouvé un bonheur total. Et si pour cela, Jéricho doit me tuer alors je laisserai faire. C'est ça l'amour. Un don total de son âme à l'être que l'on aime. Allez, mon amour, mets moi cet inconnu dans les veines. « Je te promets les orgasmes les plus longs et les plus intenses cette nuit. Tu vas mourir de jouissance. » Mon cœur, impatient, rate un battement à ces paroles. Un sourire se dessine sur mon visage déjà illuminé par le mariage alors qu'à son tour, Jéricho s'envoie une dose de drogue. « Je t'aime aussi mon amour »  Mes bras l'entourent pour le serrer fermement contre moi. Là, tout de suite, j'ai juste envie de le posséder comme je ne l'ai jamais fait. Au point de l'épuiser. De le crever entre mes bras. C'est d'un mouvement violent que je me retrouve au dessus de lui pour échanger les rôles.

Mes mains nerveuses déboutonnent sa chemise pour découvrir son torse que je semble voir pour la première fois. Éperdument accroc à son corps, mes lèvres se posent sur son épiderme pour y déposer des baisers sur chaque parcelle. Ne rien laisser de côté. « Oh. » Ma main se perd dans mon boxer et y capte mon sexe tendu comme si nous venions de faire les préliminaires les plus fous de notre vie. « T'as foutu quoi ? » Sans vouloir réellement de réponse, je déboutonne mon pantalon puis le sien. Brûlé par le désir, je lui enlève son boxer ainsi que le mien. Ma langue caresse le torse de Jéricho, se perde sur ses tétons pour finalement descendre sur le bas de son ventre, encercler son sexe et entamer de langoureux vas et viens. Surexcité, je remonte vers sa bouche et goûte à sa langue une nouvelle fois. Je crame un peu plus en l'obligeant à poser ses jambes sur mes épaules alors que, sans hésiter une seule seconde, je le pénètre. J'y suis peut-être allé un peu fort mais sur le coup, il m'est impossible de contrôler mon corps. Ma bouche s'ouvre légèrement lorsque mon sexe, à l'étroit, n'hésite pas à faire des allers et retours. Mon bassin claque contre sa chair pendant que mes mains caressent sa peau. Mon cœur s'emballe à notre union. Je deviens aussi bestial qu'un lion en cage. J'accélère le mouvement. Mes coups de reins sont si violents et rapides que le lit agonise. Les grincements qu'il laisse résonner sont si bruyants qu'ils possèdent la pièce. « Faudra penser à se marier plus souvent. » Au milieu de mes gémissements, je laisse s'échapper le son de ma voix sans jamais cesser de le pénétrer toujours un plus fort et profondément. Mes ongles s'enfoncent dans sa peau pour le posséder encore un peu plus. Comme si Jéricho pouvait disparaître à tout moment, je ne lui laisse pas une seule seconde pour reprendre sa respiration. Allez, faisons l'amour comme des bêtes.
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MessageSujet: Re: « Rien ne desserrera nos mains, rien n’éteindra l’éphémère » ▬ Jéricho. « Rien ne desserrera nos mains, rien n’éteindra l’éphémère » ▬ Jéricho. EmptyDim 27 Jan - 18:26

Ça faisait tellement longtemps qu'une seringue n'était pas venu piquer ma veine pour y rependre son poison. Qu'aucun cristaux blancs n'étaient venus chatouiller mes cavités nasales. Mon corps était presque totalement sevré de la drogue au point même d'en oublier ses addictions. Mais quand on vit avec un toxico, on replonge beaucoup plus facilement. A peine le liquide s'est glissé tel un serpent dans mon corps, que je ressens instantanément des sensations oubliées. Exacerbées par le cocktail. Sous mes pieds, une chute contre le béton m'attends. Je saute sans hésiter. Sauf qu'au lieu de tomber brutalement, je tombe sur du coton aussi léger qu'un nuage. Je plane. Je suis dans une bulle de paradoxe. Dans un monde lointain. Déconnecté. Les baisers, les caresses, son regard, tout est tellement démesurés. Un simple toucher fait naître un désir qui me consume. Ce n'est pas ma peau qu'il embrasse, mais littéralement l'intérieur de mon corps. Mon âme s'embrase. Ses lèvres étaient devenues un orgasme à elles seules. Il suffisait de s'imaginer dans l'espace, où l'attraction terrestre n'existait plus pour comprendre. Tout était nouveau. Les limites n'étaient plus les mêmes. Je me cambre. Je gémis. J'en demande toujours plus. Sa bouche autour de mon sexe n'était plus suffisante. Je le voulais en moi. Les secondes étaient blanches. Interminables, jusqu'à ce qu'il écarte mes jambes. Et que je le sente venir en moi, enfin. J'avais l'impression d'attendre ça depuis une éternité. C'était comme avoir soif sans pouvoir l'étancher, et ne jamais en mourir. La douleur est totalement sourde avec les anesthésiant dans le sang. Je ne ressent que le plaisir indescriptible de ses vas et viens plus violents et passionnés que jamais. Il est soumis aux caprices de son corps, tout comme moi. Des animaux. Des bêtes. Dans un état second, j'écarte un peu plus les jambes pour mieux m'offrir à lui tandis que je lève mon bassin. De ma bouche s'échappe des cris de plaisir à en faire trembler les murs, qui étouffent ses paroles. C'est a peine si au milieu de tout ça, j'en oublie pas de reprendre mon souffle qui ne cesse de s'accélérer. Au bord de suffoquer. Inexorablement, je le sens me remplir de son orgasme que j'accompagne en serrant les fesses. Je me redresse pour pouvoir sucer son cou. Lui laisser une marque de ce premier orgasme. Et de un.

Ce n'est pas pour autant que cette fois-ci, je sens fatalement son sexe perdre de la vigueur, au contraire. Viagra et autres aphrodisiaques tenaient leurs promesses. Refusant encore de le laisser m'échapper, je ne lui laisse pas souffler et échange les rôles. Je roule sans me détacher de mon mari, et me glisse au dessus. Assis sur lui, j'entame encore une danse lente et sensuelle. Profonde. Mon regard plonge dans le sien, le transperce pour voir au delà alors que je me retire enfin. Loin de moi l'idée de nous octroyer une pause, ma bouche parcours son corps. Aucun centimètre de sa peau n'est laissé au hasard. Tout est exploré dans les moindres détail que ce soit avec mes lèvres, ma langue ou le bout de mes doigts. Un sourire en coin se glisse lorsque dans la commode, j'attrape un gode. Voilà tout l'intérêt de ne pas aller à l'hôtel. Je voulais lui offrir une soirée de sexe sans limite, ni tabou. Ma main vient écarter ses fesses pendant que j'occupe sa bouche de ma langue provocatrices. Et l'autre main, sûre d'elle, enfonce l'objet avec délicatesse en lui. Tellement lentement, qu'on avait l'impression d'un film passé au ralenti. C'est une fois en lui que je quitte ses lèvres pour sa queue, lui offrant les deux sensations en même temps. Ma bouche va et vient sur sa queue au même rythme que le gode entre en lui. De plus en plus rapidement et profondément. Pour une fois patient, j'attends qu'il me demande de lui même de venir en lui. Quitte à devoir freiner mes envies pour le rendre fou.
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MessageSujet: Re: « Rien ne desserrera nos mains, rien n’éteindra l’éphémère » ▬ Jéricho. « Rien ne desserrera nos mains, rien n’éteindra l’éphémère » ▬ Jéricho. EmptyDim 27 Jan - 20:45

Mes mouvements restent les mêmes, impétueux, violents, irréguliers. Sauf que cette fois, je ne ressens même pas la fatigue. Ma respiration saccadée témoigne de l'effort mais mon corps reste le même, un petit centre chaud de force, incapable de perdre de la vitesse. Chaque mouvement est au nom de notre mariage, de la vie qui nous attend. De cet amour qui n'a cesse de grandir de jour en jour. J'ai juste envie de dépasser les limites. Donner du plaisir comme il n'en a jamais reçu. Et lorsque ses cris se mêlent à mes soupirs et aux grincements du lit, j'y mets encore plus de force et de passion. Comme pour lui prouver que seuls ses sentiments parviendront à me faire vivre, respirer, sourire. Que le monde pourrait bien s'écrouler dans un fracas insupportable, je n'entendrai que lui. Les lèvres de Jéricho contre mon cou me décroche un frisson brûlant, un peu comme la vague de lave d'un volcan à peine éveillé. Douloureuse, marquante. Je cherche une nouvelle fois sa bouche pour détecter chaque soupir. Posséder chacun de ses gémissements et faire naître les miens. Drogué à son corps, je laisse mon amant prendre le dessus sans m'y opposer. Ses coups de bassin font monter le plaisir. Ma lèvre inférieure se retrouve ensanglantée à mes dents nerveuses qui s'efforcent de retenir mes râles. Pour l'inciter à ne pas partir, mes doigts se posent dans son dos tandis que mes ongles laissent une trace rouge le long de sa colonne vertébrale pour finalement se perdre sur ses fesses. A la réaction de Jéricho, je peux capter qu'il va se retirer. C'est certainement pour ça que j'accentue mon étreinte en soupirant d'une voix basse. « Non, non, pars pas. Je veux rester en toi. » Mais il n'écoute pas, et ce ne sont pas mes supplications qui suffisent à le laisser contre moi. La caresse du froid sur ma peau humide me fait frissonner alors qu'enfin, j'ose à nouveau ouvrir les yeux.

L'éloignement entre mon mari et moi, aussi éphémère soit-elle parvient à me faire languir son corps. Mes mains réclament déjà de caresser son épiderme. Heureusement, après quelques secondes seulement, Jéricho met fin à mon agonie en plaquant ses lèvres contre les miennes. Ses mains qui parcourent mon être me font trembler de plaisir alors que je ne peux retenir mes doigts de se perdre contre lui. Un sursaut m'arrache à ce baiser enflammé lorsque l'objet me pénètre. J'ai pas le temps de penser à quoi que ce soit que déjà, la bouche de mon amant encercle mon sexe. L'humidité de sa langue me fait frémir de plaisir alors que j'autorise des gémissements à quitter mes lèvres perdues dans le vide de cette pièce qui n'a cesse de rétrécir. Mes mains, aussi impatientes que le reste de mon âme, attrapent le visage de Jéricho pour ramener son visage contre le mien et l'embrasser langoureusement. « Prends moi. » Le timbre de ma voix n'est que supplication, accompagné par un coup de bassin fou. Je fonds sous son corps, crame à l'idée de le sentir si proche de moi sans qu'il ne me pénètre pour autant. « Prends moi, j'en peux plus. Fais moi l'amour. Je t'en supplie. » Je suis tellement ailleurs que je ne me rends même pas compte de mes paroles. Je ne vis plus que pour cette pénétration qui se fait de plus en plus longue et douloureuse. Allez, Jéricho, je t'en supplie, t'entends ? Et je l'embrasse à nouveau, pour lui prouver que j'ai besoin addictif de le sentir en moi. Ma langue se lie à la sienne pour rendre l'attente supportable bien que mes jambes me trahissent à s'enrouler autour de son bassin.
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MessageSujet: Re: « Rien ne desserrera nos mains, rien n’éteindra l’éphémère » ▬ Jéricho. « Rien ne desserrera nos mains, rien n’éteindra l’éphémère » ▬ Jéricho. EmptyLun 28 Jan - 13:24

Ma bouche rejoint la sienne, nos langues entament une danse à l'unisson. Dans un même rythme frénétique où la passion nous entraîne pour seule musique. Ma folie pour cet homme se fait sentir dans mes mouvements, dans mes soupirs et mes caresses. Le moindre contact n'est que pure dérision. Je me perds sur son corps, dans son cou pour y goûter encore son épiderme tatouée. Je n'attends pas longtemps que déjà, il brise le silence. « Prends moi. » Le timbre de sa voix suffit à me faire jubiler. J'accompagne instinctivement son coup de bassin en attrapant ses fesses fermement pour l'attirer encore plus contre mes hanches. «  Prends moi, j'en peux plus. Fais moi l'amour. Je t'en supplie. » Je crois que ses supplications me font jouir à elles seules. Je suis dans un état second. Mon cœur joue aux montagnes russes. Rate des battements. Il est même plus capable d'irriguer mon cerveau correctement, au point où je suis incapable de penser. Il n'y a que l'envie implorante de lui obéir. De le prendre. Je retire le gode alors qu'il enroule ses jambes autour de mon bassin. J'attrape fermement celles-ci. Et malgré le désir, je continu de jouer avec jouer avec lui. Mon sexe vient caresser ses fesses, sans se décider à le pénétrer. Au lieu de ça, je l'embrasse encore et encore, en oubliant qu'on devait reprendre notre souffle. « Pas comme ça. » A ces mots, je retire ses jambes et le retourne sur le ventre. Puis, à quatre pattes. Lui montrer qu'il était définitivement qu'à moi. Qu'il m'appartenait. L'envie de le posséder totalement animait mes pulsions animales. A la première pénétration, j'y met tellement de force dans ce simple coup de rein, que je manque de me casser la gueule sur lui. De justesse, je me rattrape une main sur le mur en poussant un grognement de plaisir. Le reste de mes vas et viens n'est qu'une violence passionnée mêlée à des soupirs de plus en plus forts. La tête de lit claque contre le mur au rythme de mes reins contre ses fesses. Je n'entends même plus les voisins frapper à leur tour contre le mur de notre chambre. Ni même la sonnette quelques minutes plus tard. Sourd au monde extérieur, je n'existe que pour être en lui toujours plus profondément. Avec plus de bestialité. Entre deux cris, ma gorge se dénoue pour lui rappeler que je l'aimais, qu'il avait toujours été qu'à moi et personne d'autre, qu'il me rendait accroc à lui. L'épuisement ne me gagne même pas. L'orgasme est plus long à atteindre avec ce que j'ai pu nous injecter mais surtout, beaucoup plus intense. Et alors que je donne le dernier coup, mes lèvres s'échouent dans son cou pour y laisser une seconde marque. Quant à mes ongles, ils s'enfoncent sur ses hanches tandis que j'éjacule en lui.

Le soleil devait être levé depuis longtemps lorsque j'ouvre enfin les yeux difficilement. La drogue s'est dissipée pour laisser place qu'à une douleur lancinante. Mes corps entier n'était que souffrance. Le moindre geste un supplice, témoignant qu'on avait du passer des heures, voir même des jours dans ce lit. La notion du temps m'avait échappé depuis ces jours-ci. Et chaque fois que je pensais mon corps incapable de se donner une seconde fois à mon mari, il suffisait de sentir ses caresses pour en avoir encore envie. De le sentir en moi pour en oublier la fatigue. « Debout la belle au bois dormant, faut se nourrir. » Un chuchotement à son oreille tandis que je le regarde dormir. Je détaille son cou, y pose le bout de mes doigts pour caresser toutes les marques de suçons que j'ai pu lui faire à chaque orgasme. « T'as du dormir toute la journée. » Épuisant le peu de force qu'il me reste, je me redresse pour l'embrasser avec tendresse.
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« Rien ne desserrera nos mains, rien n’éteindra l’éphémère » ▬ Jéricho.

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