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Monsters are real, and ghosts are real, too. ▬ jéricho

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MessageSujet: Monsters are real, and ghosts are real, too. ▬ jéricho Monsters are real, and ghosts are real, too. ▬ jéricho EmptyDim 6 Jan - 16:25

C'est comme boucler la boucle, revenir au point de départ pour tout recommencer, éternellement. Ça se passe toujours comme ça avec la vie. Tu te décides à arrêter la drogue puis, un beau jour, sans que tu saches pourquoi, tu te retrouves avec de la poudre dans le nez. Un peu comme un aujourd'hui. Une déception et voilà, tout part en vrille. Et moi avec. Je me laisse emporter au large sans plus me battre. Je me défonce la gueule pour oublier toutes ces choses qui me rendent si con et vulnérable. Ça m'apprendra à vouloir repousser les limites au plus loin pour voir ce que ça peut donner. Tenter de se libérer de l'emprise de nos addictions. Sauf qu'on se rend compte trop tard qu'il est impossible de s'en sortir. Prisonniers de nos propres dépendances, Jéricho et moi finissons toujours par nous perdre. On se brise puis on s'unit à nouveau. Pour mieux se briser encore et se retrouver dans des conditions bien plus jouissives. Sauf que cette fois, et comme à chaque séparation, c'est tellement douloureux que j'ai envie de tout plaquer. De ne plus continuer. Pourtant, par réflexe, j'active la pompe à survivance, comme pour éviter le tant redouté the end. Même si soudainement plus rien n'a de valeur, que le peu de flamboyance en moi n'existe plus je garde l'espoir de le retrouver, encore. Ce soir, j'ai pas la trouille de sa réaction mais plutôt de la mienne. Après avoir été volé de toute fierté, je ne sais plus comment revenir la tête haute sans me dire que je suis un moins que rien. Si j'avais accepté de faire l'amour à mon mari, on en serait pas là. Tout est une énième fois de ma faute. A vivre dans l'incapacité de tourner la page on finit par se perdre dans les chapitres de notre histoire. Je suis ici mais mon esprit est bloqué entre deux pages. Je ne sais plus lesquelles ont été arrachées, recollées. Tout n'est qu'un délicat mélange de paranoïa et de jalousie. Vertiges dans ma tête et douleurs viscérales dans mon cœur. La sachet de poudre vide s'échoue au sol, s'envole dans un mouvement d'air glacé. Abandonné par son propriétaire qui détale de cette ruelle comme si la mort lui courait après. Explosés par la coke et la honte, mes yeux cherchent un point de repère dans un panneau ou un simple bar. New York, la ville de tous vos rêves. Depuis mon arrivée ici, tout n'avait été que débauche et illégalité. Dans chaque recoin se trouve un sale truc prêt à vous tomber dessus. Oui, un truc, je ne sais comment le nommer. Une sorte de fatalité peut-être. Pourtant tout semble irréel lorsqu'elle s'échoue sur vous. Des regards se posent sur moi, comme s'ils savaient que je venais de faire une connerie. Et s'il étaient au courant de toutes ces choses ? Non, c'est impossible. Arrête de délirer.

J'ai du m'absenter trois heures ou peut-être quatre depuis le viol. Juste assez de temps pour trouver un dealer et de la bonne came. Courir jusqu'aux premiers chiottes publics, se préparer des lignes blanches avant de se les envoyer dans les cavités nasales. Et enfin, faire le chemin en sens inverse, sans plus aucun repère. Sans plus aucune source de lucidité. La porte d'entrée claque légèrement derrière moi pour prévenir de mon arrivée. Mon blouson s'échoue au sol tandis que ma gorge se noue comme jamais. J'essuie d'un geste rageur de la main mes yeux pour tenter d'y enlever le rouge qu'ils portent mais rien n'y fait. Je retrouve ma mine de toxico et les molécules empoisonnées qui l'accompagnent. Mon cœur s'arrache alors que mon premier pas résonne dans la minuscule chambre de ce minuscule appartement. Jéricho y semble si petit et mal à l'aise à l'intérieur que je me sens coupable de son malheur. J'ai jamais été le type riche et réglo qu'il mérite. Juste un pauvre branleur qui passe sa vie à chercher sa dose. Mon corps glacé s'assoit sur le lit dans un silence morbide. Je n'ose pas le regarder, du moins, pas tout de suite. Peut-être parce que je veux pas qu'il voit que j'suis défoncé ou juste pour pas qu'il capte ce qui peut se tramer au fond de mon âme. Ce que je cache sous ma boîte crânienne. Pourtant, après une longue inspiration, je me décide à faire preuve de courage en attrapant du bout des doigts ses mains. Enfin, mes yeux sombrent dans les siens. Mon regard n'est qu'un éternel gouffre. « Jéricho … j'ai quelque chose à te dire. » Par où commencer ? Comment ne pas le mettre en colère. Ou du moins essayer. Nan, c'est impossible, pas sûr ça. Fin si peut-être j'en sais rien. Puis ta gueule Stride. « Je sais absolument par pourquoi j'ai fait ça. J'avais aucune raison. » C'est bon, il a vu que t'étais défoncé, pas la peine d'en faire tout un plat. « Je … je t'ai trompé. Je sais pas pourquoi, la drogue peut-être ou le désespoir. » Mes doigts se resserrent instinctivement sur sa main au point de la broyer à moitié. « Je t'aime Jéricho, je voulais pas. » Le mensonge le plus absurde vient soudainement de s'échapper de mes lèvres. Je ne sais même pas pourquoi je lui ai raconté ça. Fin si, peut-être pour lui faire oublier que j'ai de la coke dans le sang. Pour voir sa réaction, aussi. Me réconforter qu'il m'aime encore malgré toutes les années ou qu'au contraire la flamme n'est plus. Et seulement après alors, je lui dirais la vérité en espérant que cela ne parte pas trop loin. Les dés sont jetés.
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MessageSujet: Re: Monsters are real, and ghosts are real, too. ▬ jéricho Monsters are real, and ghosts are real, too. ▬ jéricho EmptyDim 6 Jan - 22:15

Pourquoi tu le détruis Jéricho ? Parce que j'en ai le droit. Et qu'est-ce qui t'en donne le droit ? Le fait qu'il m'appartient. C'est comme si je tenais son âme entre mes mains. Je peux la tordre. L'écraser. L'écarteler. La réduire en un tas de poussière fumante. Au grès de mes envies les plus perverses. D'un claquement de doigt, je peux effacer toute trace de lumière dans ses pupilles déjà sombres. Lui ôter l'essence même de sa misérable vie. Jouer avec ses sentiments. Briser ses défenses. Explorer la moindre brèche pour y rependre mon poison. Qui n'utiliserai pas un tel pouvoir si une vie humaine s'il le pouvait. Pitoyable être humain. Il était mien. Je le possédais entièrement. C'est ce que j'ai toujours voulu. Lui mettre des chaînes comme on mettrai en laisse un chien pour ne pas qu'il s'enfuit. Je refuse de le laisse s'échapper. Il était tout pour moi. Il est la voile usé de mon bateau à la dérive. Sans elle, ça ne serais plus qu'un vulgaire radeau. Incapable de se diriger. Perdu dans les abysses d'un océan immense. Destiné à couler. Je l'aime démesurément. D'un amour si fort, si puissant, qu'il est destructeur. Une brise ne peut pas faire de dégât à elle seule. Mais qu'advient-il lorsque qu'elle devient une tornade ? Elle brise. Elle détruit. Elle ne sème que mort et désolation. Impossible à contrôler. La vision de gens qu'on de l'amour est utopique et mensongère. Elle est belle. Elle est douce. Elle est attrayante. Délicate mais solide. C'est les papillons dans le bas ventre qui vous font chavirer d'une pulsion niaise.Le cœur qui bat à la chamade. Les mains moites sous le contact de l'autre. Les rires et les sourires. Il n'en ai pourtant rien. La vie n'est pas aussi rose qu'on n'a envie de le croire. On se ment en disant que demain, elle changera. Qu'on rencontrera cette personne qui est faite pour nous. Notre âme sœur. Et qu'avec lui, on partagera des souvenirs heureux et émouvants. La vérité, ce que ce sentiment dégueulasse n'est qu'un déballage d'un tas d'émotions aussi fatidiques que cruelles. La jalousie. Des mensonges. De la trahison. De la passion. Des regrets. De la violence. Aimer, c'est devenir une toute autre personne. Capable de tout pour l'être cher. C'est de lui appartenir totalement. De le laisser pénétrer dans son âme pour y voir ce que personne d'autre n'a vu. Le côté le plus noir. Le revers de la médaille. C'est une possession pure. Animale. Bestiale. Une drogue porteuse de maladie qui vous laisse un pied dans la tombe. Chaque jours, elle s'infiltre dans vos veines. Au point où, vous ne respirez que pour elle. Elle vous tue, mais c'est plus fort que vous. Vous en avez besoin tout autant que de respirer. La douleur qui en résulte est agonisante qu'il aurait mieux valu ne jamais aimer.

Lorsque la porte de l'appartement claque, je ne ressens une vague me submerger en un long frisson qui hérisse les poils. Totalement vidé. Épuisé. Je relaisse mon corps tomber dans le lit qui me semble être taillé dans un bloc de glace. Le contact des draps est si froid, qu'il pique mon épiderme en de fines aiguilles. Mon corps tremble encore. De frustration. D'un désir que je n'ai pas pu assouvir. Il est présent de la moindre de mes respirations saccadés. Je ne me reconnais pas dans cet homme. Ou dans cet animal si égoïste, qu'il n'en a que pour son plaisir dans l'urgence de la situation. Une bête sans aucune émotion. Juste des besoins. Là, je devrais courir pour récupérer mon mari, lui dire que tout va bien se passer. Que le sexe n'est pas plus important que lui. Que je peux l'attendre. Mais non, au lieu de ça, je réagi comme cet animal que je suis devenu. Ma main se glisse sous les couettes pour rejoindre mon sexe encore dur. Au fond, je peux dire ce que je veux. Avoir autant de regret. Pénétrer mon mari de cette façon, lui ôter toute trace de dignité en lui prenant ce qu'il refusé de m'offrir avait était si excitant, exaltant, que mon sexe refuse de tourner la page. Mon cerveau s'est déconnecté. J'ai une queue dans à la place des neurones. Mon cœur s’accélère au rythme de vas et viens langoureux de ma main. Mon corps se cambre. Impatient. Mais rien ne se passe. Mes gestes ralentissent jusqu'à s'arrête complètement. J'y arrive pas. « Je te déteste. Putain je te hais. » Je m'adresse au vide en imaginant mon mari qui hante mes pensées. Jusqu'à ce moment aussi intime que je suis incapable de faire. Mais merde. Si j'arrive même plus à faire ça moi-même, je vais jamais survivre. Contraint de prêcher l’abstinence totale. Fou de rage, je me dégage des draps et enfile de vêtements. Une couche épaisse de fringue pour me protéger d'un froid qui n'existe que dans ma tête.

Le soleil se lève pendant que je reste stoïque, allongé sur le lit. Je fais le vide dans ma tête. En vain. C'est a ce moment là que j'entends de nouveau la porte claquer. L'espace d'un instant, j'hésite à le rejoindre et m'excuser encore de ma connerie. Mais au lieu de ça, je reste toujours aussi imperturbable. Il a peut-être encore besoin de temps. Ça finira par lui passer. Tout finira finalement par s'arranger. Il suffit d'un peu de patience. Et contre toute attente, il entre dans la chambre. Aussitôt mon regard se pose sur lui, espère qu'il venait pour que tout s'arrange. A la vu de ses yeux, mon cœur rate un bond. La déception est si grande, que je préfère détourner immédiatement les yeux. Il est défoncé. Comment j'ai pu être aussi naïf. Tout les efforts que j'ai pu faire. Les épreuves. La cause de notre éloignement. C'était vain. Une poussière qui s'envole juste sous mes yeux simplement par un coup de vent. Nous sommes de retour à la case départ. Les longs mois de souffrances derrière nous n'avaient servi à rien. Le contact de ses mains sur ma peau fait passer un courant électrique qui se voyait mortel. Mon corps commence à se raidir alors que me respiration se veut calme. Seulement en apparence. Comment je pouvais l'engueuler alors que j'étais incapable de maîtriser mes propres pulsions. « Jéricho … j'ai quelque chose à te dire. » Je sais déjà ce qu'il va me dire. Qu'il va se tirer. Que le mariage et tout ça était une connerie monumentale. J'y croyais pourtant. J'y crois toujours aussi naïvement d'ailleurs. Je ne dis rien. Laisse les mots sortir de sa bouche. « Je sais absolument par pourquoi j'ai fait ça. J'avais aucune raison. » Parce que t'es incapable de te maîtriser. Que t'as toujours eu besoin de chercher ailleurs le bonheur éphémère. Y'a que comme ça que t'es suffisamment défoncé pour ne plus savoir que t'es qu'un crétin et que ta vie n'a pas la moindre valeur. Que t'es seul comme un chien. Aller, dis le Jack. Balance ce que je sais déjà. « Je … je t'ai trompé. Je sais pas pourquoi, la drogue peut-être ou le désespoir. » Je me fais percuter de plein fouet par une masse lancé à une vitesse ahurissante. Le choc est tellement violent, que je reste totalement impassible. Une dose d'adrénaline pour faire encaisser la nouvelle. Je sens légèrement sa main se serrer un peu plus en même temps que le dégoût fait de même avec ma gorge. Ce simple contact est tellement dégueulasse et insupportable, que je retire mes mains sèchement. « Ne me touche pas. » Je crois que c'est la première fois que je prends ce ton avec lui. Aussi froid qu'une tempête de neige. Un simple soupir aurait pu le réduire en une parfaite statue de glace inerte. Et si distant, qu'il faudrait des années avant de pouvoir l'atteindre. Quant à la déception et la rage, elle se lisait suffisamment dans mes yeux que je n'hésite plus à darder sur lui. Si un regard aurait pu tuer, Jack Stride aurait laissé son dernier souffle à cet instant précis. « Je t'aime Jéricho, je voulais pas. » Le reste de ses paroles a le don de me mettre dans une rage incontrôlée. Si forte, que mon corps seul est incapable de garder à l'intérieur. Non, au lieu de ça, je me lève et dans le silence morbide de mes lèvres. Et je me mets à tout foutre en l'air autour de nous. Le moindre objet, le moindre meuble se retrouvent briser sur le sol, sur les murs dans un fracas assourdissant. Je contrôle dont je faisais preuve était effacé. Il n'avait jamais existé. Les larmes roulent sur mes jours, douloureusement silencieuses. Elles sont pourtant bien présentes. Inonde mon visage d'une détresse palpable. La rage que je ressens s’exorcise encore jusqu'à un cadre photo que je balance à la gueule de mon mari. Par se déferlement de violence et de rage, je veux lui montrer à quel point, à ce moment là, j'envoie toute notre histoire s'écraser sur sa gueule. Le poids de nos erreurs sur lui. Je lui hurle dessus toute la souffrance que je ressens. « POURQUOI T'ES REVENU ?! POURQUOI ? JE TE HAIS. JE HAIS CETTE VIE DEPUIS QUE T'ES LA. CET APPARTEMENT DE MERDE. TON GOSSE. CE CANAPE. CETTE PUTAIN DE PHOTO. CES MEUBLES. CES MURS. TA DROGUE. TA SCHIZOPHERENIE. TES REPROCHES. » Une fois qu'il ne restait plus rien à briser. J'attrape mon mari par les épaules et me fou à le secouer aussi fort que je le peux. «  POURQUOI T'ES PAS RESTE EN TAULE ?! » Dans ce bordel. Ce décor chaotique. Et toute cette haine que je lui dégueule. A bout de souffle, je finis par le lâcher faiblement. Alors ma main se lève et rencontre sa joue avec plus de force que je n'en m'aurais cru capable. Ma voix faible se mélange à un sanglot de tristesse a demi étouffé. « Aime moi encore. Je t'en prie. Reviens moi. » Mes lèvres rencontrent les siennes avec autant de violence que la gifle. Le corps de Jack rencontre le mur dans un bruit sourd alors que le mien vient s'écraser contre lui, refusant de quitter ses lèvres. J'en oublie de respirer. « Aime-moi. S'il te plaît. Comme avant. » Ma bouche l'implore une nouvelle fois. Ultime agonie d'un homme prit à son propre piège.
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MessageSujet: Re: Monsters are real, and ghosts are real, too. ▬ jéricho Monsters are real, and ghosts are real, too. ▬ jéricho EmptyLun 7 Jan - 22:27

« Ne me touche pas. »

Ne le touche pas, allez, lâche sa main, tant pis si plus jamais tu n'auras l'occasion de la serrer. Laisse le respirer. Ma gorge se noue sous le poids de son regard alors que je suis toujours incapable de lui dévoiler la vérité. Pourquoi je fais ça seulement ? Et ce cœur qui bat à s'en épuiser, si rapidement qu'il me défonce les côtes, remonte jusqu'au bord de mes lèvres asséchées. Mon sang s'épaissit au point d'en devenir une pâte acide et brûlante. Je deviens un bloc de pierre face à la colère dévastatrice de mon mari. Impétueux, le massacre de ses pupilles brunes vissés dans les miennes ne suffit pas à me faire baisser les yeux. L'adrénaline monte, incinère toutes traces de sentiments négatifs pour ne laisser place qu'à l'amour intense et réel. Je me relève en même temps que mon mari pour mieux admirer le spectacle, rester aux premières loges et ne rien laisser s'échapper. Les meubles tombent autour de nous dans une mélodie d'agonie parfaite. La rage qu'irradie le corps de Jéricho m'hypnotise à un tel point où les pleurs de Jasper n'atteignent plus mes tympans. J'en oublie même que la drogue est dans mon sang. C'est un peu comme si, soudainement, la présence de cet homme était plus forte que tout. Plus imposante qu'elle ne l'avait jamais été. Ses gestes effondrent notre empire. J'ai l'impression de le retrouver lorsqu'il avait 18 ans, si beau, si détestable, si violent. Le sourire dessiné sur mon visage se retrouve effacé par un cadre qui m'ouvre l'arcade droite. Un grognement brise le fracas de cette pièce alors que les pas de Jéricho se dirigent vers moi. C'est le moment ou jamais d'encaisser l'impact de sa haine. Allez Jack, relève la tête et fixe le. « POURQUOI T'ES REVENU ?! POURQUOI ? JE TE HAIS. JE HAIS CETTE VIE DEPUIS QUE T'ES LA. » Douloureuse fatalité. Je recule d'un pas pour laisser une distance de sécurité entre nous. Je veux bien recevoir toutes les saloperies du monde par la gueule mais sentir son souffle brûlant contre moi. Pas ça. J'ai besoin de garder un minimum d'irréalité, c'est tellement plus facile de se convaincre d'une hallucination. « CET APPARTEMENT DE MERDE. TON GOSSE. CE CANAPE. CETTE PUTAIN DE PHOTO. CES MEUBLES. CES MURS. TA DROGUE. TA SCHIZOPHERENIE. TES REPROCHES. » Ses mains se posent sur mon corps alors que je recule une nouvelle fois d'un pas mais c'est déjà trop tard, l'emprise de Jéricho est trop forte. « POURQUOI T'ES PAS RESTE EN TAULE ?! » Il peut me dire tout ce qu'il veut, je suis incapable de me rebeller ou tenter de quoi que ce soit. La vérité c'est que ses larmes me donnent la sentiment d'être le pire des montres. D'ailleurs, lorsque je croise mon reflet dans un miroir brisé, mes tatouages me rappellent à quel point je peux parfois être privé de toute humanité. D'un geste désespéré je tente de l'enlacer mais n'y parvient pas. Telle une pile électrique, un simple toucher me crament les doigts. Soudainement intouchable.

Mes yeux se ferment douloureusement pour accueillir la main de Jéricho contre ma joue. Je ne suis rien de plus qu'une statue qui encaisse, rien ne semble pouvoir la détruire ou l'atteindre. Mais au fond, elle attend avec impatience la moindre seconde de silence pour lâcher tout ce qu'elle peut ressentir. Oui, c'est ça, une simple inspiration de trop et c'est une vague de … vie qui s'échouera sur cet appartement. Mon corps, aussi limpide que mes larmes inexistantes rencontre le mur en même temps que les lèvres de mon mari. Danse mortelle qu'est la passion. « Aime moi encore. Je t'en prie. Reviens moi. » Le cœur explose, le sang ne circule plus. Les blessures du passé refont surface une ultime fois avant d'aller se pendre au bout de mes doigts. Les voilà qui perdent la vie en même temps que les rancœurs. « Aime-moi. S'il te plaît. Comme avant. » Surplus d'émotions. L'orage se calme tandis que mon corps tremble encore un peu. D'admiration. De désir. D'amour. De toutes ces choses qui semblaient avoir perdu de leur intensité. Ma main, encore un peu hésitante se perd tout de même dans l'épaisse chevelure de l'homme en larmes. L'oblige à nicher sa tête dans mon cou pendant que mes lèvres, brûlées par d'invisibles écorchures se posent sur sa joue encore trempée. Le silence s'installe entre nous deux, tel un chat qui s'étire de tout son long. Je peux même l'imaginer, couché sur le canapé, à me fixer de ses grands yeux bleus. « Calme toi. » L'animal disparaît, en un claquement de doigts. Ma voix accompagne mes gestes qui se posent sur les jambes de Jéricho pour l'inciter à encercler mes hanches alors que je le soulève du reste de mes forces. « Calme toi, s'il te plaît mon amour. » Mon corps s'embrase au fur et à mesure que je grignote les mètres qui nous séparent de ce lit. Celui où avait eu lieu quelques heures plus tôt le vol de mon amour propre. C'est à peine si je peux m'en souvenir d'ailleurs. Un peu comme si ces meubles brisés avaient emporté avec eux les souvenirs intoxiqués. Le poids de Jéricho s'échoue sur les draps encore défaits tandis qu'impatient je le rejoins.

« Déteste moi. » Lueur de folie qui fait vaciller la flamme de mes pupilles infinies. Mes lèvres accompagnent mes paroles, quémandent des baisers qu'elles ne méritent pas pour, finalement, se perdre sur la surface de ce corps tant désiré. Je mordille ses tétons, lèche son épiderme, viole chaque parcelle de sa peau de mes mains tremblantes. « Déteste moi. » Une nouvelle fois, la folie frappe le silence pour intensifier chacun de mes gestes. Oh Jéricho, si tu savais comme je peux regretter d'être aussi con. Mon souffle se coupe pour retenir les larmes qui ont malgré moi noyé mes yeux rouges. Pour oublier que je suis à deux doigts de craquer, j'attrape du bout des doigts le sexe de mon mari et le retrouve réellement. Sûr de moi, ma bouche l'enferme dans sa coquille humide et entame des vas et viens passionnés. J'y mets tellement de cœur que je peux le sentir à l'étroit dans ma gorge. Et au fur et à mesure que la fièvre monte, bestial, je fais péter les boutons de mon jean et baisse mon boxer. Mon sexe durcit retrouve une bouffée d'oxygène. Non, c'est mon corps tout entier qui retrouve une bouffée d'oxygène. Un espèce de courant d'air qui réveille les sentiments et les plaisirs perdus. Brûlé à vif, je retrouve les lèvres de Jéricho en laissant mon bassin se frotter au sien. Nouvelle rencontre avec le désir. Je caresse du bout des doigts sa joue et plonge mon regard dans le sien. Le genre de regard incroyablement expressif, celui qu'on pourrait signifier d'intense. Amoureux. Passionné. Sincère. Mais avant tout, totalement destiné à mon mari, seul capable de décrypter sa réelle signification. « Tu veux toujours de moi ? » Nouveau frottement pour mettre un accent sur mes paroles. Sur ce timbre de voix encore fébrile mais rêveur. Comme une vieille mélodie oubliée que l'on chanterait à son amant pour lui faire retrouver de sa beauté. Oh, reviens moi. Détruisons-nous à nouveau. Ma main attrape celle de mon mari et la pose sur ma poitrine. Tu entends comme mon cœur s'arrache au contact de ton âme ?

Tu m'as tellement manqué.
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MessageSujet: Re: Monsters are real, and ghosts are real, too. ▬ jéricho Monsters are real, and ghosts are real, too. ▬ jéricho EmptyJeu 10 Jan - 0:06

Feu contre glace. Voilà à quoi se résume notre guerre. Les deux parties s'affrontent dans une guerre veine. Sans victoire. Ni défaite. Lorsque l'un gagne un peu de terrain, l'autre s'empresse de grignoter cette avantage pour en faire sien. Dans un perpétuel combat. Je ne me souviens même plus de quand tout ça a commencé. Certainement le jour même où mon regard de braise à transpercer ses pupilles gelées dans un éternel masque de froideur. Où pour la première fois que nos corps se sont entrechoqués dans une union parfaite et destructrice pour ne faire qu'une seule et même personne à deux visages. Radicalement opposées et pourtant, complémentaires. Rien ne lie pourtant c'est deux éléments contraires. Mais qui au final, s'assemblent en une seule et même nature: L'eau. Nous sommes un océan perdu aux abîmes sombres. Les profondeurs de notre monde sont insondables et imprévisibles. Un tourbillon ne vous prévient pas avant de vous emporter avec lui. Et ce, même si vous savez que le ciel qui s’obscurcit, que les vagues s'agitent. La tempête est là, mais malgré tout, vous luttez toujours pour votre survie. Toujours garder la tête hors de l'eau. Sauf qu'en ce moment, à force de la garder en dessous, j'allais pas tarder à voir des branchies se dessiner sur mon torse.

Le bout de ses doigts qui se perdent dans mes cheveux bruns me donnent le sensation de se perdre aussi dans mon âme. Comme s'il était capable de la toucher aussi nettement que ma chevelure. D'un toucher délicat. Pur. Doux. Une chaleur agréable émane de mon corps, caresse le sien tant elle est immense. Si large, que la pièce devient soudainement lourde. Même dans le noir, lumières éteintes, je vois clairement chacun de ses traits parfaits. Des moindres détails de ses tatouages pour les avoir contemplés des milliers de fois. Je dessine ses courbes pour les avoirs parcourus pendant de longues années d'errance. Il n'avait jamais était aussi beau et désirable que ce soir là. Mon corps entier s'enflamme au moindre effleurement. Se cambre lorsque ses lèvres se posent contre mon épiderme sensible à son souffle. Un appel à s'écorcher les ailes sans se poser aucune question. Il n'était plus question de sexe, de remords ou de haine. Mais simplement de nous. Les barrières se dissipent. Disparaissent. Elles n'avaient jamais réellement existé. On se l'était nous même imaginé. Crée pour rendre cet instant si éphémère, unique et précieux. Je ferme les yeux, blotti contre son torse. Les pulsations de mon cœur se calment, rassurés. Posés. Le silence s'était imposé, non pas comme une gêne, mais comme une évidence. Simplement pour mettre en avant, ô combien, ça pouvait être bon de se retrouver. Nos langues ne se délient pas, certes, mais c'est notre corps entier qui parle pour elles. Par une respiration. Un regard. Un geste. Un simple battement de cœur fébrile. Je pénètre dans son crâne au moment même où il en fait de même. Au creux de ce qui fait de nous des êtres humains. Nos sentiments. Je le laisse violer la moindre de mes pensées sans aucune restriction. De mes craintes à mon amour pour lui. Tout y passe. Totalement. Entièrement nu devant lui. « Calme toi. » Docile, j'encercle mes jambes autour de son bassin, n'autorisant même pas l'air de nous séparer de cette un union. Je ne pense plus au reste. Sa peau contre la mienne absorbe toute trace de pensées négatives. Tout comme les positives. Il n'y a que l'instant présent. Pas même les futurs minutes qui vont s'écouler. Tout est flou. Mais si limpide. Deux contraires qui deviennent nuances. Alors que mon poids tombe lourdement sur les draps, j'ai plutôt l'impression de tomber sur un lit de coton. Sur un nuage vaporeux mais qui fait rebondir légèrement mon corps délicatement. Mes jambes s'écartent légèrement, mes bras aussi, pour mieux l'accueillir contre moi.

« Déteste moi. » Un sourire indescriptible illumine mon visage. Un petit tas de sentiments fumants, qui au final, me donne un air de quelqu'un totalement perdu dans un monde heureux. Bercé dans ses propres illusions. Dans une bulle hermétique. Comme un jardin secret. Une vérité que je refusais encore de dévoiler à mon mari. Une part resté secrète. Mais bien vite dissipée lorsqu'il la brise de ses lèvres interdites. J'y goûte sans aucune pudeur. Les apprends encore une fois par cœur. Sans jamais me lasser de cette poésie dont le final diffère à chaque fois, et me fait ressentir une nouvelle vague de chaleur. Tandis que ma langue s'accroche obstinément à la sienne, il finit par s'y détacher pour parcourir ma peau. Sous ma poitrine qu'il dévore de sa bouche, ses dents, sa langue, ses doigts, mon cœur palpite ardemment. Après une longue période de silence, la passion la submerge. Inattendue. Exquise. Insatiable. Mes reins se creusent sous l'envie impérieuse que mon bas ventre fait remonter en mon être. Un besoin urgent. Une envie si pressante, que douloureuse, de le sentir entièrement en moi. « Déteste moi. » Sans même réfléchir, je brise mon mutisme d'une voix suppliante que me procure ses caresses et d'une fatalité sûre d'elle que mon cerveau accepte de décrypter en cet instant. « Jamais. Jamais. Jamais... » Ma voix s’amenuise au fil des mots répétés inlassablement, jusqu'à se perdre dans les méandres d'un murmure sourd. Alors qu'il descend plus bas sans même que je ne m'en suis rendu compte, je sens ses mains sur mon sexe déjà attentif. Toujours attentif au moindre touché. Voir même regard qu'il me lance. Surpris, je manque de peu de lui lâcher quelque chose comme : Si t'es pas certain de toi, c'est pas grave. Avant d'enfermer cette phrase dans ma gorge aussitôt. Et si encore une fois, il faisait marche arrière en me laissant sur une frustration insoutenable ? Si sous mon nez, ce rail de coke parfait se faisait la malle ? Je serais incapable de me retenir. Surtout pas après ça. Et merde. Le doute insinue encore. Véritable poison qui fait remonter avec lui la jalousie et la possession. Je redeviens animal. Seulement quelques minutes. Au contact de sa bouche contre mon sexe, tout s'écroule. Comme un vieux bâtiment à l'abandon qu'on détruit pour un reconstruire un plus solide. Les murs moisis tombent avec un soulagement qu'on attendait depuis longtemps. Tant pis s'il devait s'arrêter maintenant. S'il en était pas encore capable, je ferais avec. Du moment qu'il était avec moi. « Oh putain, Jack ! C'est bon ! » Mon ton si expressif termine par achever toute angoisse, ne laissant place qu'au plaisir de sa salive chaude qui parcours mon intimité si durcit par la plaisir. Elle est tellement tendue que si mon mari retire ses lèvres à ce moment là, elle deviendra qu'une source de souffrance et de frustration. Mon corps à l'agonie se cambre. Le plaisir grimpe tellement rapidement, que j'ai du mal à le freiner. C'était comme si j'étais un puceau qui, après des années à attendre, venait enfin de se faire tailler sa première pipe. Parfaite. Jouissive. Démesurée. Je découvre sa gorge serrée avec une sensualité, une luxure absolue. Le plaisir à l'état brut. Réel. Destructeur. Passionné. Mes doigts empoignent fermement les draps tandis que des mes lèvres ne retiennent plus des gémissement. Ou des cris. « Encore. T'arrête pas ! » La seule chose qui me retient de crier à en faire exploser tout ce qui se trouve en verre dans le périmètre de l'appartement, c'est ma gorge nouée sous ses vas et viens langoureux. J'ai l'impression d'avoir des orgasmes les uns après les autres sans pour autant éjaculer. Je m'interdisait de le faire. Même si l'envie était pressant. Je voulais le sentir en moi. Entièrement. Qu'il me pénètre encore et encore. Mon corps se relâche enfin lorsqu'il décolle sa bouche. La route de ses lèvres jusqu'aux miennes me paraît atrocement longue, si bien que, je me sens obligé de l'aider à remonter pour y goûter plus vite. Sa queue caresse la mienne dans un mouvement de bassin érotique qui ne fait qu'accentuer mon désir. Alors que je pense celui-ci à son maximum. Implorant. Il ne cesse pourtant encore de prendre de l'altitude. Tout comme moi qui me retrouver à des milliers de mètres en hauteur. Je peine à respirer normalement. La seule différence est que le sommet où je me trouve est fait de lave en fusion. Je transpire. Mon corps suinte d'un désir intense. Jack qui ne cesse que d'alimenter le feu sans le laisser s'embraser. Contenu dans un minuscule bocal étouffant. Mon regard s'accroche au sien pour y deviner la moindre émotion qui l'abrite. Je fond. Littéralement. Je meurs sans relâche. La mort n'a jamais été aussi bille et attrayante. J'en encore envie de cesser de respirer avant même d'avoir repris une dose d'air. « Tu veux toujours de moi ? » Aucun battement de son cœur ne m'échappe. De son rythme à la mélodie qu'il chante. De son timbre. De sa voix. De son irrégularité si délicate. Mon bassin se lèvre pour se frotter une ultime fois au sien tandis que je lui lance un regard à l'agonie. « Prends-moi. J'en peux plus là. J'vais crever si t'attends encore une seconde de plus. Merde Jack. Je t'en supplie. » Je ne me rends même plus compte de ce que je dis. Dans un état second. C'est pas limite si je le regarde comme si il était prêt à me torturer et que je le suppliais de m'achever maintenant.

Trop impatient pour attendre qu'il se décide. Ou peut-être pour ne pas lui donner l'occasion de reculer que j'écarte un peu plus jambes. Mes mains se posent sur ses fesses, tandis que je soulève mon bassin encore un peu. Et je l'attire lentement en moi d'une pression impérieuse contre ses cuisses. Sans la moindre difficulté malgré l'absence de lubrifiant, son sexe se retrouve plongé profondément en moi. Naturellement. Sans forcer. J'explose. J'implose. Mes ongles s'enfoncent dans sa peau avec violence. Mon corps était une bombe à retardement. Le décompte venait d'afficher zéro. Il s'arrêtait. Tout comme le temps. Ma bouche vient chercher la sienne dans un baiser d'abord tendre, mais qui devient vite tout aussi violent qu'il n'est passionné. Pendant un moment qui me semble être une éternité, mon mari ne bouge pas. Immobile entre mes cuisses. Alors que je mets fin à ce baiser, mon bassin réclame sa dose. Il se soulève, se contracte pour le sentir aller et venir contre lui. Fiévreusement, j'entame des vas et viens urgents. Pressants. Tellement désirés qu'ils sont une jouissance à eux seuls. Entièrement à lui, mon corps se cambre pour le sentir toujours plus profond. Mes dent s'accrochent, mordillent, ses lèvres, son cou, ses lobes. Ma langue parcours son épiderme avec délice. Aucun tabou, pendant ces trop courtes minutes où j'explore des positions. Des endroits de l'appartement. Des objets. Des caresses. Des baisers. Des mots. Ils s'échappent avant même que j'en comprenne le sens. Ou seulement bien après. Tout comme, à quatre pattes, il me pénètre de nouveau, enchaînant des coups de reins. Je ne retiens pas un : « Plus vite. DEFONCE-MOI. » entre deux gémissements. Comme un ordre qu'il y aille plus vite et plus fort. Jusqu'à ce qu'il s'épuise de fatigue. Qu'il soit incapable de tenir debout après ça. Qu'il nourrisse mon appétit de lui, pourtant insatiable.

Mes lèvres se glissent au creux de son cou pour accompagner son orgasme. Sa bouche est volontairement laissée de côté pour entendre le moindre son de celle-ci alors que je le sens venir en moi comme une fatalité. Un faible je t'aime, et je me fais violence pour me détacher de lui. Nous redevenons deux personnes distinctes.

Je me relaisse tomber entre les draps humides de transpiration. Sur le côté, ma tête sur ma main, j'observe mon mari dans la pénombre. Écoute son souffle haletant. Regarde sa poitrine se calmer lentement. Du bout des doigts, je parcours son visage, puis son cou, et son torse. Pour le simple plaisir d'un toucher fragile. De le sentir tout de même proche. Mon cerveau se reconnecte. A mesure qu'il retrouve ses facultés, je brise le silence. « C'était une femme ? » Ma voix est loin d'être froide. Ni énervée. Simplement remplie d'une profonde tristesse et d’amertume. Même après ça, Jack n'allait pas y échapper. « T'as mis une capote ? » L’interrogatoire continu avant même qu'il est eu le temps de répondre. Sans réellement attendre un réponse. Je les connaissaient déjà. Douloureusement. Je vais même jusqu'à l'embrasser pour lui montrer que cette fois-ci ce n'était pas de la haine que je voulais. Non, mais une discussion de couple normal. Mettre les choses au point. « Pourquoi t'as voulu un enfant avec elle ? » D'ailleurs je me rends compte que Jasper hurle. Certainement depuis des heures. J'en avais oublié sa présence. Je serre les dents et fini par me lever pour enfiler un boxer. « Va le nourrir. Il va crever de faim. Ensuite, si tu peux prendre une douche froide. J'aimerais bien que tu te souvienne le lendemain. » Comme quoi, c'est pas une partie de baiser, aussi magique soit-elle qui effacera d'un coup de baguette magique.
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MessageSujet: Re: Monsters are real, and ghosts are real, too. ▬ jéricho Monsters are real, and ghosts are real, too. ▬ jéricho EmptyLun 14 Jan - 22:54

Le retrouver, enfin. J'avais eu l'impression de le perdre pendant une éternité. Comme si Skeleton m'avait volé toutes complicités avec mon mari. Et là, caresser à nouveau chaque parcelle de son corps avec envie me fait renaître. Je reprends cette force que je semblais avoir perdu en même temps que Jéricho. La mélancolie ancrée sur mes neurones semble même se dissoudre à l'écoute des battements de son cœur rapide. Sa respiration haletante est comme un nouveau souffle. Je ne contrôle absolument rien. Ni mon amour. Ni mon désir. Ni ma folie. Mes mains encerclent ses poignets pour l'obliger à ne plus bouger alors que je prends plaisir à faire durer les préliminaires. Mon sexe, aussi tendu que le sien n'a cesse de chauffer au contact de sa peau brûlante. Je deviens un petit tas de cendres à ce baiser qu'il me donne. A nos langues qui se lient sans jamais s'épuiser. Nos salives se mélangent en même temps que nos caresses s'intensifient.  « Jamais. Jamais. Jamais... » Malgré le bruit de nos plaisir entremêlés, je peux sentir ses paroles atteindre mes tympans. Et tout cela résonne faux sous ma boîte crânienne. Combien de fois m'avait-il avoué qu'il me détestait ? Des tas. Et là, c'est comme si soudainement son jamais venait détruire toutes traces de sincérité. Lorsque je pose ma main sur le torse de Jéricho, son cœur semble lui aussi vouloir me frapper. Me faire à nouveau souffrir comme il l'a toujours fait. Un goût acide remonte jusqu'à mes lèvres asséchées, encore attachées à celles de mon mari. J'oublie ses paroles lorsque je me perds dans son cou. L'odeur de sa peau est familière, rassurante, inoubliable. Elle pénètre mes narines et éveille encore un peu plus mes sens. Je me rends compte à quel point je peux l'aimer sans aucune limite. Au delà du ciel. Au delà de la terre. Rien ne lui résiste, même pas une bombe nucléaire. L'amour est un poison bien plus puissant que toutes les molécules mélangées. Il danse sur mon âme comme les feuilles danseraient sous le frôlement d'un vent fou perdu dans la température glaciale de l'hiver. Jéricho n'était autre que ce courant d'air frais remuant mes entrailles. Le marionnettiste de mes gestes. Oui, comme toujours, il devenait le maître du jeu. Ses ongles enfoncés dans ma peau prouvent encore une fois la possession qu'il peut avoir de moi. La puissance de sa présence sur la mienne. Littéralement écrasé par son désir, je suis relégué au rang d'objet sexuel. Et étrangement, cela me colle parfaitement à la peau, j'en redemande encore en à lécher avec intensité ses lèvres. Entendre mon amant gémir à s'en péter les cordes vocales me donne la sensation de l'accompagner au septième ciel. Le toucher de nos deux corps semble même effacer l'espace d'un instant tous les moments de doutes et de douleurs pour ne laisser que l'essentiel : un rapport charnel et sincère. Pas de superflus, seulement l'essentiel que peut donner la nature. Une complicité fusionnelle qui rend deux êtres si proches et accrocs.

« Prends-moi. J'en peux plus là. J'vais crever si t'attends encore une seconde de plus. Merde Jack. Je t'en supplie. »  Un frisson brûlant grignote mon âme. M'incite à accélérer la machine alors que mes mouvements restent encore distants. Pour le faire languir un peu plus. Ouais, c'est ça, je veux qu'il atteigne l'orgasme. Capter ses gémissements comme un prédateur prendrait plaisir à voir sa proie agoniser entre ses griffes. Sauf que pour Jéricho, l'agonie était tout autre. Si délicieuse que ma bouche s'ouvre lorsque mon sexe le pénètre délicatement. Serré entre ses fesses, j'ai l'impression de cramer alors que son bassin entame des vas et viens sournois. Mes mains se posent sur sa nuque pour ramener sa bouche contre la mienne. Ma peau moite contre la sienne me donne l'étrange sensation d'être une ventouse. J'aspire chaque sentiment qui peut s'échapper de sa transpiration. Je lui délivre par ma présence toutes ces choses que je retenais depuis des mois. A cause de Skeleton mais surtout de ma schizophrénie en général. Ça se passe toujours de cette façon de toute manière. Après des mois d'absences et de rien, le cœur et l'esprit se rentrent dedans. Ils explosent sous l'impact de leur rencontre pour laisser place à des sentiments portant l'odeur de renfermé. L'amertume d'avoir attendu aussi longtemps pour diffuser leur bien être. Le plaisir monte en flèche, d'une façon que je ne soupçonnais plus. Tétanisé par la jouissance, ma gorge se contracte pour laisser s'échapper un long râle. C'est un peu comme si soudainement, des dizaines de seringues d'héroïne s’enfonçaient dans ma peau. Faisant ainsi naître un plaisir si grand et fort que mon âme tout entière semble fondre à ses coups de bassin que je donne avec une violence démesurée. Le bruit du lit qui tape violemment contre le mur témoigne de l'intensité de l'acte. Fait gueuler les voisins et réveille Jasper. Mais je n'entends plus rien si ce n'est la respiration hypnotisante de mon mari et le plaisir qu'elle peut me procurer. Autour de nous, ce n'est plus une bulle qui se construit mais un mur en béton. Oui, quatre putains de cloisons qu'il faudrait détruire à mains nues si l'on désire en sortir un jour. Mais là est le problème. Aucun de nous n'a jamais eu envie de s'évader et tant pis si à la longue nous allons manquer d'oxygène. Mourir ne m'a jamais effrayé, encore moins avec Jéricho. Nos chemins, étroitement reliés se termineront en même temps. Ils trouveront leur point final au même endroit. A la même heure. A la même seconde. Un peu comme nous possédons un orgasme au même moment. Nos vies, posées l'une sur l'autre ne savent se détacher, tels deux aimants. Il vit de mon oxygène. Je vis de son sang. Jéricho respire par mes poumons tandis que je vois de ses yeux. Un complément absurde et pourtant totalement logique. Une réciprocité ayant déconcerté le monde entier mais si solide qu'elle vit encore. Aussi impétueuse qu'au premier jour.

« Plus vite. DEFONCE-MOI. » Ma voix fiévreuse laisse s'échapper un « oh putain » dévoré par la passion à l'instant même où il naît. D'un geste sûr, mes mains se posent sur les fesses de mon mari alors que ma langue remonte le long de sa colonne vertébrale pour rencontre à nouveau sa bouche. Nos gémissements s'entrechoquent, s'épousent à la perfection, tout comme mon corps ne veut plus lâcher le sien. Mon cœur s'emballe. Mes muscles se crispent comme jamais. La tension artérielle me fait crever. Mes pupilles se dilatent. Mon cerveau envoie des décharges électriques à mon corps tout entier comme pour l'obliger à y aller plus fort. A se surpasser même s'il a perdu de son énergie avec la drogue et le sida. Il ne lui reste pas grand chose mais puise son énergie dans un amour qui jamais ne se consumera. J'en ai rien à foutre de crever en baisant du moment que j'assouvis les besoins de Jéricho. De toute façon, mourir dignement ça n'existe pas, c'est juste une putain de connerie inventé par l'homme pour se donner un genre. C'est bien dans la nature humaine que de vouloir se mettre sur un piédestal. Et mon dernier battement de cœur peut bien se perdre dans un orgasme que cela ne me ferait rien. Si ce n'est rendre mon dernier souffle dans un bonheur si intense que je ne le sentirai même pas passer. Nerveux et brûlé à vif, mes mains s'attachent aux cuisses de mon mari pour l'obliger à rester un peu plus longtemps contre moi. Retarde de quelques secondes seulement l'échéance de notre séparation. A nouveau, ma gorge forme un nœud lorsque le plaisir atteint son paroxysme. Mes lèvres, perdues dans son cou laissent s'échapper le plus profond des gémissements tandis que transpirant et faible je donne un ultime coup de bassin pour laisser s'échapper inutilement ma semence. Une nouvelle fois, celle-ci finira aux chiottes, incapable de trouver en Jéricho de quoi se féconder. Triste réalité. Le calme revient sur mon corps lorsque je me sépare de mon mari pour m'échouer lourdement tomber sur le lit.

Ma respiration se coupe soudainement quand l'homme effleure ma peau. Instinctivement, ma main attrape la sienne et mes doigts s'y scellent. Je tourne légèrement la tête pour posséder ses deux pupilles sombres. « C'était une femme ? » Mes sourcils se froncent à cette question alors que je n'ose même plus bouger à sa question. Je resserre mon étreinte sur sa main pour l'empêcher de s'éloigner. De peur qu'il s'évapore sous ce toucher délicat, aussi. « T'as mis une capote ?  je continue de le fixer et accepte son baiser sans essayer de le repousser une seule seconde. Perdue dans les entrailles de mon mensonge, j'encaisse avec stupéfaction la déception sur son visage. « Pourquoi t'as voulu un enfant avec elle ? » Non, non. Mon cœur se serre inévitablement. S'il y a bien un truc que je veux pas qu'il pense c'est ça. Avoir un gosse avec mon mari serait le plus beau des cadeaux. Très certainement notre plus belle réussite aussi. Mais c'est tout simplement impossible. Nos deux entités ne peuvent pas donner vie à un nouvel être. C'est contre nature. Résigné à le lâcher, Jéricho s'éloigne de moi alors que je le fixe toujours. Incapable d'aligner un seul mot pour le rattraper. « Va le nourrir. Il va crever de faim. Ensuite, si tu peux prendre une douche froide. J'aimerais bien que tu te souvienne le lendemain. »  Sa voix si dure me donne la sensation d'être un monstre. Comment tu peux lui faire ça Jack ? Frisson. Et ses mots qui résonnent de plus en plus fort sous ma boîte crânienne. Je me dirige sans un mot vers la cuisine et, docile prépare le biberon du gamin pour lui enfourner dans la bouche. La vérité c'est que je prends le temps de formuler dans ma tête ce que je vais bien pouvoir raconter à Jéricho pour ne pas qu'il pense de telles conneries de moi. C'que je peux être con parfois. Ma connerie me tuera, j'vous jure.

Les yeux de Jasper fermés me donnent le signal. Comme un coup de fusil, ils m'obligent à réparer ce que j'ai pu semer autour de moi. Je me surprends à marcher sur la pointe des pieds pour rejoindre Jéricho comme si au sol était posées des mines, sous le plancher. Triste reflet de la réalité. Un faux pas et je risque de tout foutre en l'air, une nouvelle fois. Encore nu, puant la transpiration et le sperme, mes mains attrapent celles de mon mari pour l'obliger à me faire face. « Jéricho, mon amour, écoute moi. Je t'ai pas dit toute la vérité. J'ai encore plus déconné que tu peux le penser. » Ma gorge se noue. Je lâche son regard, puise de la force en fixant le mur gris derrière lui. Mes doigts, accrocs à son épiderme ne lâchent pour autant pas les siens. « J'ai baisé avec personne. Je t'ai pas trompé. C'est pas vrai. » A nouveau, mes yeux se posent en sa direction, sincères. « J'sais pas pourquoi je t'ai raconté une telle connerie. Fin si, j'avais peut-être besoin de te voir dans un état de haine envers moi pour retrouver le désir perdu. Tu sais, quand t'as tout foutu en l'air, j'ai eu l'impression de te retrouver comme à Paris. J'ai eu l'impression qu'on était jeunes à nouveau. Qu'on avait pas le sida et que … le monde nous appartenait encore. » Mes lèvres se posent délicatement sur les siennes pour dissimuler mes tremblements. « T'étais magnifique. Tu es magnifique. » Un rire nerveux s'échappe de ma bouche. « C'est fou c'que tu peux me rendre niais. » J'en ai tellement rien à foutre de le salir que je me colle à lui au point de le pousser violemment contre le mur et l'embrasser un peu plus. « J'ai envie de ce gosse avec toi. J'veux qu'on soit vraiment parents. Toi et moi, papas. Tu vois ? Et c'est pas la drogue qui me fait parler. J'crois que j'ai tout évacué en éjaculant. » T'aurais pu te passer de la dernière phrase, Jack. Sans attendre sa réponse, pour lui faire oublier ma connerie je l’entraîne avec moi en direction du couloir. « Viens prendre un bain avec moi. Allez. » Je le supplie du regard et colle à nouveau mon corps contre celui de mon mari en l'embrassant de plus belle. Le bas de mon ventre s'embrase une nouvelle fois. « Dis oui. » J'suis qu'un adolescent incapable de se détacher de son petit copain. J'hésite entre le pathétique et le mignon. Ouais non, pathétique. Mais on s'refait pas.
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MessageSujet: Re: Monsters are real, and ghosts are real, too. ▬ jéricho Monsters are real, and ghosts are real, too. ▬ jéricho EmptyMar 15 Jan - 23:50

Les pleurs de Jasper cessent enfin pour ne laisser la place qu'a la froideur d'un silence dubitatif. Du contact que j'ai pu avoir mon mari, il ne restait que la transpiration et des draps humides. Rien d'autre. L'instant si parfait avait disparu dès la séparation. Il ne restait même pas l'ombre d'une cicatrice, comme si ce moment n'avait qu'existait sous mon crâne. Une parfait illusion de mon esprit créée par le manque de son corps. Imaginer un oasis dans le désert alors qu'on était prit dans une tempête de sable revenait strictement à la même chose. Tout ça n'était qu'un rêve. Un frisson me parcours l'échine. La température a tellement chuté, que j'ai l'impression d'avoir parcourus en quelques minutes la globe d'un pôle à l'autre. Je me redresse légèrement pour attraper un paquet de cigarette. Une clope bienvenue. Mes lèvres accueillent celle-ci comme le messie. La fumée vient caresser ma gorge, la dénoue légèrement. Juste assez pour respirer un minimum. Elle dévore un peu plus mes poumons avant d'être recrachée une fois son travail accomplit. Tellement bien accomplit qu'une douleur vient se cogner contre ma poitrine, remonte ma trachée et se dégage de ma gorge en une quinte de toux violente. Et merde. Je peine à reprendre mon souffle. Rapidement, j'me relève et ouvre la fenêtre dans un geste précipité. Mes poumons aspirent une quantité d'air importante. La froideur anesthésie mon corps qui se calme aussitôt. Mon souffle se fait plus régulier. Je jette la clope dans rue immédiatement. « Fais chier. » Alors que je referme fébrilement la fenêtre, j'entends mon mari revenir dans la pièce. C'était le moment de l'affronter. De récolter ce qu'on avait semé au cours de ses derniers jours. Au fond, j'avais lancé cette discussion mais j'aspirais maintenant à m'allonger dans le lit, entre ses bras et dormir pour ne plus jamais me réveiller. Contre lui pour ne plus jamais qu'il s'en aille. J'avais plus le courage d'entendre ce qu'il avait à me dire. De supporter le poids de nos erreurs une ultime fois. Mon corps n'en pouvait plus, épuisé par ses minutes fusionnelles et trop courtes. Lourdes de sens et de conséquences. Je me retourne uniquement vers lui parce que ses mains sont venues chercher les miennes. Mon regard fini par s'ancrer dans le sien faisant un lourd effort pour le soutenir. Je préfère encore qu'il ne réponde pas. « Jéricho, mon amour, écoute moi. Je t'ai pas dit toute la vérité. J'ai encore plus déconné que tu peux le penser. » Mes sourcils se froncent un peu plus. Mes yeux sont plus insistants aussi. Ouais, je le savais. C'était une femme et non, t'as encore pas foutu de capote. Et manque de chance, elle sera aussi fertile que toi. Un bâtard Stride de plus. Né de ta connerie sans limite que je devrais assumer. Je chancelle. Me recule d'un pas avec l'envie de me dégager de son toucher qui me consume froidement. . « J'ai baisé avec personne. Je t'ai pas trompé. C'est pas vrai. » Ma bouche s'entre-ouvre de surprise. Et se ferme aussi sec de rage, avec tellement de force que ma mâchoire se déboîte limite. Je glisse ma main sur celle-ci pour me rassure qu'elle soit toujours bien là avant de relever mon visage vers mon menteur de mari. Je me fais violence pour rester calme. Enfin calme, mon corps entier devait irradiait de rage. Radioactif. Je pourrais le contaminer à rester aussi proche de lui. Et le tuer. « Dépêche toi de déballer ce que t'as à me dire. Et vite. » Mes poings se serrent. Je broie sa main avec force.  J'sais pas pourquoi je t'ai raconté une telle connerie. Fin si, j'avais peut-être besoin de te voir dans un état de haine envers moi pour retrouver le désir perdu. Tu sais, quand t'as tout foutu en l'air, j'ai eu l'impression de te retrouver comme à Paris. J'ai eu l'impression qu'on était jeunes à nouveau. Qu'on avait pas le sida et que … le monde nous appartenait encore. » Un soupir s'échappe de mes lèvres. A lui seul, il porte une profonde résignation, et de la déception. Au fond, j'avais pas réellement le choix que d'accepter ses explications. Je pouvais pas lui en vouloir, sur une chose dont j'étais incapable aussi de me défaire. Le passé. Son baiser termine de m'achever. Aussi simplement que ça. Qu'un baiser tremblant de délicatesse et je passais l'éponge. Je me déteste d'être aussi faible face à cet homme. De l'aimer autant. De lui pardonner en échange de belles paroles qu'il ne tiendra pas. T'es aussi con que lui Jéricho. « T'étais magnifique. Tu es magnifique. »  Un léger sourire amer se glisse sur mon visage.

« Jack... On a plus vingt ans. On est plus à Paris. On a le sida. Et tout ce qui nous appartient se trouve autour de nous. Rien du tout. J'ai changé. Toi aussi. Enfin, c'est une façon de voir les choses parce que t'es toujours aussi con. Il nous reste plus beaucoup de temps, et je vais plus le perdre en combats inutiles qui nous tuent tous les deux. On peut plus faire les cons. Je veux une vie plus... » Je marque une pause pour trouver le mot adéquate. Bien qu'il sonne encore faux dans mon crâne, il sort pourtant avec une fatalité véridique. « Rangée. Posée. Normale. » Autant que possible du moins. Parce qu'avec Jack, on ne sait jamais où on met les pieds. La terre sous ses pieds est semée de mines. D'explosifs prêts à vous péter à la gueule si vous suivez ses pas. « C'est fou c'que tu peux me rendre niais. »
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Monsters are real, and ghosts are real, too. ▬ jéricho

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