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chuckéo ❝ you are the best thing that's ever been mine ❞

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MessageSujet: chuckéo ❝ you are the best thing that's ever been mine ❞ chuckéo ❝ you are the best thing that's ever been mine ❞ EmptyJeu 20 Déc - 20:27

chuckéo ❝ you are the best thing that's ever been mine ❞ Tumblr_m7hs6neW8c1qe5udso4_250
you're the best thing that's ever been mine

« Maaath, t'es là ? » Aylis dans un bras, Lewis dans l'autre, je descendis rapidement les quelques marches qui me séparaient de la cuisine et de tout ce qui allait avec. Voyant un papier sur la table, mon cœur commença à battre plus que rapidement. Il ne pouvait pas m'avoir fais ce coup une nouvelle fois. Il ne pouvait pas m'avoir abandonné maintenant. Posant les jumeaux sur le sol, je me dirigea d'un pas hésitant vers le petit post-it qui trônait sur la table. Déglutination difficilement, je mis un pied devant l'autre et tendis la main. Je tremblais comme une feuille et je sentais que les jumeaux me regardaient. Tournant la tête, je vis mes deux bambins assis sur leur couche – sûrement bien remplie – et leur fis un léger sourire. Il ne fallait pas les inquiéter, oh non. Attrapant le post-it, je ferma les yeux quelques secondes, pris une grande bouffée d'air et commença rapidement à lire les quelques mots que Mathéo avait posé sur le papier. Au fur et à mesure que mes yeux glissaient sur le papier, un sourire se dessinait sur mes lèvres. Il était parti faire quelques courses et ce soir, nous allions dîner en amoureux. Glissant le mot dans la poche arrière de mon jeans, je me tourna vers les jumeaux, large sourire sur les lèvres. En quelques secondes, toutes mes craintes et peurs les plus profondes disparaissaient. Mathéo m'avait abandonné une fois et même si je doutais qu'il recommence, j'avais toujours quelque peu peur... Surtout avec le décès de Mary qui ne datait pas de très longtemps. Attrapant mon portable, je composa le numéro de la nourrice et expliqua aux jumeaux – comme s'ils pouvaient me répondre – « Ce soir vous allez aller chez la nounou mes chatons. Papa et maman vont passer la soirée entre amoureux ! » Cela faisait bien longtemps que Mathéo et moi n'avions pas eu un moment calme, un moment à deux. Depuis la mort de Zachary, il était rare que je laisse les jumeaux dormir ailleurs. J'avais besoin d'avoir mes enfants à mes côtés mais j'avais aussi le droit de profiter de mon petit ami et de me reposer. Cette soirée allait nous faire un bien fou, il n'y avait pas à dire !

À soirée spéciale, tenue spéciale. Je ne voulais pas apparaître dans un jeans crasseux – merci Lewis et la compote de pomme – et un t-shirt délavé. Un couple durait grâce aux efforts et je savais que m'occuper de mon physique ne serait pas une perte de temps, loin de là même. Je passa un temps fou dans la salle de bain, à relever mes cheveux blonds en une queue haute pour dégager ma nuque et pouvoir mettre mon dernier achat : un très joli collier en argent. Enfilant une robe rouge passion, je m'évita aisément la paire de collant. Après tout, ça ne servait à rien, nous n'avions pas prévu de sortir, et je ne voulais pas être étriqué ou avoir du mal à respirer dès que j'allais porter une bouchée du repas à mes lèvres. Un peu de maquillage, une légère couche de gloss et j'étais prête à descendre rejoindre Mathéo. Du moins, après avoir envoyé un petit message à la nourrice et lui demander comment allait les jumeaux. Aylis et Lewis étaient mes perles rares et la famille – recomposée – que nous formions avec Mathéo était ce qui me tenait à cœur et me permettait de me battre. Ils étaient mon oxygène, ma raison de vivre et les perdre serait plus qu'impensable. Enfilant une paire de talons hauts – la robe classe et les chaussons ne faisaient pas vraiment bon mélange – je descendis rapidement vers le salon où Mathéo semblait m'attendre. Sourire aux lèvres, je déposa un léger baiser sur ses lèvres avant de dire « Mmmh... Ca sent bon » Je le taquinais légèrement en parlant de cela puisqu'il y avait bien plus important qu'un repas. Il était très beau ce soir et même si ce n'était qu'un petit repas en amoureux, nous avions tous les deux faits des efforts digne de ce nom. Nous étions un vrai couple après tout, depuis bientôt deux ans, ce n'était pas rien en considérant notre passé. Et dire que nous nous détestions...
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MessageSujet: Re: chuckéo ❝ you are the best thing that's ever been mine ❞ chuckéo ❝ you are the best thing that's ever been mine ❞ EmptyVen 21 Déc - 22:21

CHUCK & MATHÉO

❝ you are the best thing that's ever been mine ❞
Dégageant l’air qu’il avait inspiré par à-coup telle une cocotte minute, son stylo bougeait au même rythme. Sa concentration n’était pas ce qu’elle pouvait être d’habitude et pourtant il s’efforçait d’être aussi concentré que possible mais son esprit pensait à tout un tas de choses qui n’avaient strictement rien à voir avec son cours actuel. L’architecture égyptienne le passionnait et le jeune homme pouvait se vanter d’avoir pas mal de connaissances en la matière grâce à son séjour dans ce pays, mais il n’arrivait pas à se focaliser sur les dires du maître de conférence malgré tout. Les notes qu’il prenait se faisaient de temps en temps. Il y avait sur sa feuille quelques mots ici et là mais rien de construit, rien qui ne pourrait lui permettre de savoir sur quoi avait porté ce cours magistral lorsqu’il serait sur le point de recopier le tout au propre pour ses futures révisions. Son cours de musique dans l’heure qui allait suivre ne le rendait pas aussi euphorique que d’habitude et, pour tout dire, depuis qu’il avait ouvert les yeux le matin même auprès de Chuck son estomac s’était noué douloureusement et refusait de se décontracter depuis. Il savait ce qu’il devait faire aujourd’hui. Même si personne ne lui forçait la main, il s’était réveillé avec la conviction qu’il s’agissait du bon jour, de celui qu’il attendait à la fois avec impatience et appréhension. Il s’était déjà entraîné à plusieurs reprises – dont l’une où sa petite amie l’avait surpris en train de parler à son reflet – toutefois il ignorait toujours de quelle manière s’y prendre.

Bien sûr, l’américain avait déjà quelques idées qu’il comptait mettre en application cependant il savait pertinemment qu’une fois le moment venu il allait totalement paniquer. Il savait ce qu’il voulait, il le savait très bien depuis ce jour où il avait réalisé à quel point il aimait Chuck sur des fouilles archéologiques à Louxor mais Mathéo avait toujours eu quelques difficultés à s’exprimer dès lors qu’il s’agissait de ses véritables sentiments et autant dire qu’avec ce qu’il comptait faire le soir venu il allait réellement se mettre à nu et ce sans doute pour la première. Habituellement du genre à canaliser les émotions qu’il pouvait considérer comme des faiblesses, il avait toujours été fermé sur ce point et même lorsque sa sœur aînée avait perdu la vie, Mathéo avait refusé de pleurer devant sa famille alors qu’il en avait tous les droits. Le jeune homme était tellement perdu dans ses pensées, tellement concentré sur ce qu’il s’apprêtait à faire une fois ses heures de cours terminées que ce fut l’un de ses amis qui fut dans l’obligation de le secouer pour le faire sortir de ses pensées et lui signaler que le cours était terminé. Redescendant donc brusquement sur terre, Mathéo s’empressa de ranger ses affaires et quitta l’amphithéâtre sans un mot pour rejoindre son prochain cours qui n’avait strictement rien à voir avec l’archéologie – merci le double cursus. Le reste de sa journée ne fut pas bien différente des deux premières heures de cours qu’il pouvait avoir au point qu’il inquiéta quelques amis à qui il assura n’être que pensif. Le seul évènement majeur de sa journée de cours fut lorsqu’il entendit son professeur de Civilisations Pré-Colombiennes leur annoncer que dans la semaine certains d’entre eux seraient invités à préparer leurs valises pour s’envoler pour l’Argentine.

Bref, rien de bien passionnant en soit bien que, malgré lui, Mathéo espéra sincèrement être choisi ne pouvant manquer l’occasion de mettre la théorie en pratique. De retour chez lui et trouvant les lieux vides, son estomac se desserra quelque peu tandis qu’il s’empressait d’attraper un crayon et un post-it sur lequel il nota un mot à l’attention de Chuck pour lui signaler que s’il n’était pas rentré une fois qu’elle serait revenue avec les jumeaux se serait parce qu’il était parti faire quelques courses pour une soirée juste en tête-à-tête. Ceci fait, Mathéo repartit aussitôt pour la grande surface la plus près et acheta tout ce dont il avait besoin avant de rentrer une bonne heure plus tard. Les ingrédients disposés devant lui, l’américain mit la main à la pâte – s’efforçant de se souvenir des conseils culinaires de sa mère – et après deux bonnes heures de préparation, et tandis que le repas cuisait tranquillement, Mathéo rejoignit la chambre dans laquelle il troqua son jean troué ici et là pour un autre foncé et donnant plus l’air d’être un pantalon de smoking. Une chemise propre sur le dos, l’américain regarda brièvement son reflet dans le miroir de la chambre et considérant être prêt, il retourna s’occuper du repas dans la cuisine tandis que Chuck continuait de se préparer. Ce fut ne que lorsqu’il entendit le claquement des talons de sa petite amie s’approcher de l’endroit où il se trouvait qu’il lâcha les fourneaux, lui faisant face tout juste avant de rester bouche bée devant la tenue qu’elle portait. Malgré les deux ans de vie couple, Mathéo avait parfois encore du mal à réaliser sa chance d’autant plus lorsqu’on savait à quel point ces deux-là avaient pu se détester par le passé.

Chuck près de lui, le jeune homme passa délicatement une main dans son dos et la rapprocha de lui avant que l’africaine ne l’embrasse, un léger sourire étirant les lèvres de l’américain. « Mmmh... Ça sent bon » Son sourire se fit d’autant plus présent. Mathéo tourna la tête pour regarder les plats qui continuaient de cuire puis il posa à nouveau son regard sur la jeune femme. « Merci, j’espère surtout que ça sera mangeable … » Loin d’être un professionnel de la cuisine, il était capable de s’en sortir assez facilement mais manquant de confiance dès lors qu’il s’agissait de gastronomie, il préférait s’attendre à tout. L’étudiant fini par reculer de quelques pas et détailla la tenue de Chuck de haut en bas avant qu’un nouveau sourire n’étire le coin de ses lèvres. « Tu es magnifique au naturel mais là … je dois dire que tu es époustouflante. » Et encore, il trouvait le mot trop faible. Scellant leurs lèvres une nouvelle fois, une fois ce rapide baiser échangé, Mathéo s’empara de la main de sa petite amie et l’entraîna en direction de la salle à manger où il avait fait en sorte de dresser une table parfaite et reculant sa chaise, il lui fit signe de s’asseoir comme un parfait gentleman avant de rejoindre la cuisine pour ramener les plats qu’il avait préparé. « Bon … si c’est mauvais je commande un pizza, ça sera pas aussi romantique mais au moins j’aurais pas à me sentir coupable si on fait une intoxication alimentaire. » Sur ces mots il servit la jeune femme et prit à son tour place à table, le menton en appuie sur ses mains qu’il avait joint et le regarda porté en direction de l’africaine pour tenter de deviner à l’avance ce qu’elle allait penser de ce premier plat.
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MessageSujet: Re: chuckéo ❝ you are the best thing that's ever been mine ❞ chuckéo ❝ you are the best thing that's ever been mine ❞ EmptyDim 23 Déc - 1:44

chuckéo ❝ you are the best thing that's ever been mine ❞ Tumblr_m7hs6neW8c1qe5udso4_250
Lorsque je voyais mon reflet dans le miroir, je me rendais compte du chemin que nous avions traversé Mathéo et moi, depuis notre rencontre il y a longtemps, très longtemps. Accrochant une mèche rebelle à l'aide d'un coup de laque, je me remémorais notre histoire, nos disputes incessantes lorsque – gaffeuse comme je suis – j'avais avoué à sa petite amie l'avoir vu embrasser une autre. Depuis ce jour là, Mathéo m'en avait fais voir de toutes les couleurs alors que son ex petite amie m'avait remercié de lui avoir tout avoué. Je ne m'en étais pas voulue d'avoir avoué tout cela à mon amie, loin de là même puisque l'américain n'était pas fait pour elle. Ils formaient un beau mais après ? Il l'avait trompé une fois et il aurait très bien pu recommencer. J'avais longuement pensé que cette volonté de fidélité avait été mon motif premier mais avec le temps, j'avais compris qu'il y avait bien plus derrière mon acte. À l'époque, on ne pouvait pas parler d'amour mais Mathéo m'avait toujours plus, physiquement parlant du moins. Moralement, je ne connaissais rien de lui mais cela ne m'avait jamais vraiment gêné puisque nous ne nous étions jamais adressés la parole. Il n'était que le petit ami d'une amie après tout. Seulement après, nos rapports étaient devenus plutôt houleux. Il me détestait de l'avoir fait rompre, je le détestais d'avoir fais du mal à une amie proche. Après tout, nous réagissions comme ça entre filles. Dès qu'une de nos amies étaient attaquées d'une manière ou d'une autre, c'était toute la bande qui se liguait contre celui qui lui avait fais du mal. Quand j'y pensais, je riais à moitié ! Qu'est-ce que j'avais pu être une idiote à cette époque. Âgée de dix huit ans, j'étais tombée enceinte lors d'un noël un peu trop alcoolisé avec un ami, Zachary. Le jeune homme n'avait pas voulu rentrer dans sa famille et nous avions fini au lieu. Deux mois plus tard, je couchais avec Mathéo. La haine qui nous avait animé était devenue tellement intense que cela c'était presque transformé en passion dévorante. Étonnement, je me souvenais très bien de notre première fois, dans les toilettes de la faculté. Un sourire se dessina sur mes lèvres à ce moment même... Moi qui n'avait jamais cru possible de tomber amoureuse de quelqu'un qu'on ne pouvait pas voir en peinture... Tout le monde fini par changer et nous le montrions bien.

A ces côtés, j'avais l'impression d'être une princesse et mon nom de famille n'avait rien à voir là dedans. J'étais une Grimaldi de nom mais ma royauté s'arrêtait là. Avec un père 'bannit' de Monaco, je n'avais aucun droit sur la succession et tant mieux pour moi. J'imaginais bien ce que devait dire mes grands-parents, oncles et tantes à mon sujet. Une Grimaldi avec deux enfants à vingt ans était déjà une mauvaise publicité pour la couronne mais je n'étais pas mariée, ce qui était sûrement le summum pour ma famille. « Merci, j’espère surtout que ça sera mangeable … Tu es magnifique au naturel mais là … je dois dire que tu es époustouflante. » Je lui fis un léger sourire et glissa mes mains autour de sa nuque « C'est gentil Math... tu es parfait aussi tu sais. On pourrait totalement prendre la place de cendrillon et du prince dans cette tenue » lançais-je en riant légèrement. S'il y avait bien une chose qui me faisait peur plus que tout au monde, c'était que la routine s'installe entre Mathéo et moi et que, par conséquence, je le perde. J'avais déjà failli le perdre une fois et je n'étais absolument pas prête à revivre cette expérience. Il n'était pas parti longtemps et pourtant, j'avais eu l'impression de mourir. J'étais attachée à cet homme comme je n'avais jamais été attachée à personne et cela prouvait bien à quel point je l'aimais... Posant mes fesses sur la chaise qu'il venait de tirer pour moi, je lui fis un large sourire. C'était fou mais être loin des couches et des biberons me faisait un bien fou. Bien entendu, Aylis et Lewis me manquaient comme pas possible mais le calme qui régnait dans l'appartement était si bénéfique... Nous n'avions pas besoin de mettre la télévision au minimum, de parler à voix basse pour ne pas réveiller Lewis qui devait avoir une ouïe surdéveloppée. Sortant mes enfants de la tête, je ris légèrement lorsque Mathéo proposa de commander une pizza si ce qu'il avait prévu n'était pas bon. « N'importe quoi ! Ça va être délicieux Math. Arrête donc de te descendre cinq minutes... Au pire, on mangera la glace qu'il y a dans le congélateur » Oui, au pire on mangerait ce qu'il y aurait dans les placards, ce serait une bonne idée de vider ces placards bondés de gâteaux et de cochonneries en tout genre. Attrapant ma fourchette, j'attrapai un peu du repas et le porta à ma bouche. Fourchette aux niveaux des lèvres, je regarda mon petit ami et lança « Tu attends que je goûte avant de tester à ton tour ? » Je lui fis un clin d'oeil et mangea rapidement ce qui se trouvait sur ma fourchette. C'était délicieux, il n'y avait pas à dire. Passant la serviette sur mes lèvres, je dis « Tu peux y aller, nous n'irons pas à l'hôpital ce soir, c'est un régal » Je posa ma main droite sur sa main comme pour le rassurer et je continua rapidement de manger. C'était délicieux et j'avais faim, aucune raison pour que je perde vingt minutes à le rassurer sur son dîner. Le regardant manger, je remarqua que quelque chose changeait par rapport à nos autres petits moments à deux. Mathéo semblait stressé. Fronçant un sourcil, je posa ma fourchette sur le bord de mon assiette et dis « Ca va chéri ? Tu es tout crispé j'ai l'impression.. » Une impression pas si mauvaise que cela puisque je pouvais voir le stress de mon petit ami à sa façon de se comporter...
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MessageSujet: Re: chuckéo ❝ you are the best thing that's ever been mine ❞ chuckéo ❝ you are the best thing that's ever been mine ❞ EmptyVen 4 Jan - 21:24

Aussi loin que remontait sa mémoire il n’avait jamais autant angoissé que ce soir-là. Certes, comme la plupart des étudiants il y avait toujours cette période où le stress le gagnait à quelques jours d’un examen – ou de plusieurs plus exactement – mais ce n’était jamais quelque chose d’aussi prenant que cette fois-ci. Il savait qu’il y avait beaucoup en jeu et surtout il craignait que sa proposition se voit refusée par la jeune femme, seulement il ne tenait plus, il était incapable d’attendre plus longtemps pour poser cette question qui lui brûlait les lèvres. Il savait ce qu’il voulait aussi surprenant que ça puisse être en le connaissant bien. Il était vrai qu’ils s’étaient détestés pendant un long moment et que la haine venait surtout du jeune homme qui n’avait pas du tout apprécié le coup que la jeune femme lui avait fait, néanmoins c’était également ce qui les avait rapproché. Cette haine l’un envers l’autre avait fini par leur ouvrir les yeux, par leur faire comprendre ce qui était une évidence : ils étaient irrémédiablement attirés l’un par l’autre. Avec le temps, et malgré la panique suite à la naissance des jumeaux, l’américain avait réalisé qu’il n’avait jamais aimé quelqu’un autant qu’il pouvait aimer l’africaine avec qui il partageait désormais sa vie. Il avait fait l’idiot, il l’avait abandonné afin de savoir où il en était et il était revenu après avoir réalisé sa bêtise et désormais il était prêt à tout pour se rattraper, prêt à tout pour lui prouver à quel point il pouvait l’aimer aussi angoissant que ça pouvait être. Mathéo tenait à ce que tout soit parfait, à ses yeux comme à ceux de Chuck.

Il voulait l’impressionner, lui démontrer qu’il était presque prêt à soulever des montagnes pour lui faire plaisir, pour casser un tant soit peu la routine qui pouvait risquer de s’installer dans leur vie de couple – ce qui avec les jumeaux était assez difficile en réalité. Les cours avaient été laborieux et incapables de l’aider à penser à autre chose que ce qu’il comptait faire une fois la nuit tombée, les jumeaux chez la nourrice et Chuck et lui seuls, mais la cuisine lui avait tout de même permis de se vider l’esprit. Même s’ils n’étaient pas de fins cuisiniers dans sa famille, ses parents s’en étaient toujours parfaitement sortis – et plus particulièrement sa mère – et le jeune homme avait pu apprendre quelques recettes françaises avec sa grand-mère, recettes qu’il avait retenu et qu’il aimait mettre en application de temps en temps. Toutefois, la panique ne tarda pas à le gagner à nouveau lorsqu’il n’eut plus rien d’autre à faire que de dresser la table et d’attendre que Chuck arrive, ce que la jeune femme ne tarda pas à faire. Il sentait son cœur battre bien trop rapidement dans sa cage thoracique. L’air lui manquait par moment, mais Mathéo s’efforça de ne rien laisser voir bien que sa petite amie le connaissait par cœur désormais – à son grand damne par moment. « C'est gentil Math... tu es parfait aussi tu sais. On pourrait totalement prendre la place de cendrillon et du prince dans cette tenue » Un léger sourire étira une nouvelle fois ses lèvres avant qu’il ne capture celles de Chuck et s’en sépare pour s’empresser d’aider la jeune femme à prendre place devant la table et la servit avant de s’asseoir à son tour, face à elle et angoissé également à l’idée que son plat ne soit pas mangeable.

« N'importe quoi ! Ça va être délicieux Math. Arrête donc de te descendre cinq minutes... Au pire, on mangera la glace qu'il y a dans le congélateur » L’esprit ailleurs, Mathéo croisa ses mains tandis qu’il prenait appuie sur ses coudes, son regard porté en direction de la jeune femme. Il tentait vainement de trouver le bon moyen de se lancer dans ce qu’il avait prévu de faire mais, malheureusement, aucun bon scénario ne semblait vouloir s’offrir à lui. « Tu attends que je goûte avant de tester à ton tour ? » L’américain redressa la tête et arqua un sourcil avant de comprendre ce qu’elle venait de lui dire. Un nouveau sourire étira le coin de ses lèvres, mais il n’ajouta rien et resta silencieux. « Tu peux y aller, nous n'irons pas à l'hôpital ce soir, c'est un régal » De nouveau ramené sur terre par la voix de Chuck, Mathéo lui adressa un large sourire, serra doucement sa main et s’efforça de manger à son tour même si, clairement, son estomac était plus noué que jamais. Il avait faim, c’était un véritable ogre, mais le jeune homme angoissait à tel point que son estomac semblait refuser toute nourriture. « Ça va chéri ? Tu es tout crispé j'ai l'impression.. » Sa fourchette à quelques centimètres du bord de son assiette, Mathéo posa son regard sur sa petite amie et cessa de bouger quelques secondes de plus avant de se débarrasser de son couvert. Nerveusement, il passa sa main libre dans sa nuque et adressa un sourire gêné à la jeune femme. « Non, non ça va, c’est juste que … je suis pas convainquant, hein ? » Question purement rhétorique, mais qu’il ne put s’empêcher de poser malgré tout.

Son sourire se fit plus sincère et sans crier gare, le jeune homme lâcha la main de Chuck et se dirigea vers l’un des tiroirs de la cuisine d’où il sortit discrètement ce qu’il y avait caché et glissa le tout dans la poche de son jean avant de retourner auprès de sa petite amie. « Si je le fais pas maintenant je risque de devenir fou avant la fin du repas, alors … » C’était partie pour le cliché. Un genou sur le sol, Mathéo attrapa une des mains de l’africaine qu’il cala doucement au creux de la sienne et releva la tête vers elle. « Je vais commencer simplement en te disant que je t’aime, bien plus que je pourrais le dire ou le faire comprendre. On a eu un début un peu particulier toi et moi, mais ça nous a pas empêché de prouver à tout le monde qu’on était capable de tenir, d’être ensemble sans pour autant s’entretuer. » Mathéo fit une pause dans l’espoir de faire taire son angoisse, sans succès. Humectant ses lèvres, il ne tarda pas à reprendre. « Tu sais que je suis désolé d’avoir eu besoin de partir pour me rendre compte que je tenais à toi à tel point que la distance me rend malade, mais je pense avoir fait mon maximum pour tenter de me rattraper, mais récemment j’ai réalisé que ce n’était pas assez, donc … » L’américain baissa la tête en direction de son jean. Il glissa sa main dans sa poche et en sortit une bague en or blanc sertie de plusieurs petits diamants. Gonflant ses poumons à bloc, il expira doucement tandis qu’il ancrait son regard dans celui de sa petite amie. « Accepterais-tu de m’épouser ? » Étrangement, ces quelques mots prononcés, Mathéo ne se sentit pas plus soulager, au contraire, il craignait bien trop un refus de la part de Chuck et ce fut la raison pour laquelle il cessa de respirer en attendant une réaction de sa part.
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MessageSujet: Re: chuckéo ❝ you are the best thing that's ever been mine ❞ chuckéo ❝ you are the best thing that's ever been mine ❞ EmptySam 5 Jan - 0:17

chuckéo ❝ you are the best thing that's ever been mine ❞ Tumblr_m7hs6neW8c1qe5udso4_250
Plus les minutes passaient et plus je sentais mon estomac se nouer. Je ne savais pas ce qui se tramait en ce moment même mais à voir le visage de mon petit ami, ce n'était pas quelque chose de bon. Il était stressé comme jamais il ne l'était. Je me doutais bien que les partiels devaient le stresser mais il y avait tout de même des limites... Nous avions une soirée à nous deux et voilà qu'il faisait une tête d'enterrement et était pensif, trop pensif à mon goût. Je tentais – tant bien que mal – de détendre l'atmosphère en le complimentant sur sa nourriture mais à peine avais-je fini une phrase qu'il était déjà à des années lumières d'ici. Mes mains devenaient de plus en plus moites, sans compter que mon cœur commençait à tanguer dangereusement dans ma poitrine. Je me sentais mal, terrorisée comme pas possible et tout ce qui allait avec. Je m'attendais au pire, je m'attendais à tout, absolument tout. Allait-il me quitter, ma laisser quelques temps avec les jumeaux pour ses études ? Je n'en savais trop rien mais son visage ne laissait vraiment rien pressentir de bon. Je commençais doucement à m'énerver, intérieurement. Je perdais pied, je devenais une vraie petite folle et je ne quittais pas le jeune américain des yeux. Je n'avais plus eu si peur depuis que j'avais trouvé sa lettre dans la boite aux lettres lors de son départ pour 'réfléchir'. Déglutination difficilement, je fis non de la tête lorsqu'il me dit qu'il n'était pas convainquant. À vrai dire, il ne l'était pas du tout à ce moment même... J'aimais Mathéo, il n'y avait pas à dire là dessus mais la façon dont il jouait avec mon palpitant me donnait envie de lui arracher la tête et les yeux en même temps ! Le suspens et les surprises n'étaient pas vraiment ce que je préférais sur terre. J'aimais que tout soit clair et net à vrai dire, j'aimais les choses carrées et simples. Qui pouvait m'en blâmer ? Absolument personne... « Si je le fais pas maintenant je risque de devenir fou avant la fin du repas, alors … » Arquant un sourcil, je me retins de lui demander ce qu'il voulait clairement faire. Me briser le cœur ? Me faire hurler de terreur ou de joie ? Me faire l'amour sur le nouveau canapé ? Fermant les yeux quelques petites secondes, je fis un léger bond sur ma chaise lorsque je vis le jeune américain, un genou au sol, prenant délicatement ma main dans la sienne. Mes yeux étaient gros, pour ne pas dire énorme et ils allaient me sortir de la tête s'il n'ouvrait pas sa petite bouche pour parler ! Mon cœur battait encore plus fort et toute l'animosité qui m'animait disparaissait aussi rapidement qu'elle était arrivée. Oh mon dieu. La petite voix dans ma tête ne cessait de me répéter ces trois mots en boucle. « Je vais commencer simplement en te disant que je t’aime, bien plus que je pourrais le dire ou le faire comprendre. On a eu un début un peu particulier toi et moi, mais ça nous a pas empêché de prouver à tout le monde qu’on était capable de tenir, d’être ensemble sans pour autant s’entretuer Tu sais que je suis désolé d’avoir eu besoin de partir pour me rendre compte que je tenais à toi à tel point que la distance me rend malade, mais je pense avoir fait mon maximum pour tenter de me rattraper, mais récemment j’ai réalisé que ce n’était pas assez, donc … » Plus les mots sortaient de ses fines lèvres et plus mon cœur battait fort. J'en avais presque du mal à respirer et je remerciais mes parents de m'avoir donné un bon cœur et de bons poumons sinon je serais sûrement allongée sur le sol en plein arrêt cardiaque. Je m'étais imaginée les pires choses pendant ces quelques minutes passées ensemble et pourtant c'était le plus beau qui m'attendait au bout de la route. Glissant mes yeux sur sa main, ma bouche s'entrouvrit légèrement lorsque je vis la bague de fiançailles qu'il avait acheté pour moi. Cette petite merveille devait coûter un bras – voire deux – et j'en étais toute choquée. « Accepterais-tu de m’épouser ? » Levant les yeux vers le jeune homme, un léger sourire se dessina sur mes lèvres. Je glissa la main le long de sa joue et dis « Respire Math ! » Il commençait à devenir rouge écarlate et cela ne me rassurait guère. J'avais une formation en médecine mais tout de même. Glissant mon regard dans le sien, je dis, large sourire sur les lèvres « Bien sur que je le veux. Bien sur que je veux t'épouser et devenir ta femme jusqu'à ce que la mort nous sépare ! » Une larme coula le long de ma joue et je le laissa glisser l'anneau en or blanc autour de mon doigt. Levant la main pour contempler le bijou, j'aidai légèrement le beau brun à se relever et me jeta à son cou. Une légère étreinte qui se conclua rapidement en un langoureux baiser. Collant mon front à celui du jeune américain je dis « Elle est magnifique Mathéo... Tu n'aurais pas du vraiment... » Dans un moment heureux, la seule qui répétait que c'était trop, c'était bel et bien moi. Posant légèrement mes lèvres sur celles du jeune Delweet-Merle, je pris une grande bouffée d'air. Mon cœur battait toujours aussi rapidement mais il faisait moins de bruit qu'auparavant. Souriant, je posa ma main sur son cœur et dis « Je ne m'attendais pas à ça, pas du tout mais je suis tellement heureuse ! » Et c'était peu dire. Pour de la surprise, c'était de la surprise et j'avais presque envie d'envoyer valser le dîner pour passer du temps un peu plus 'intime' avec le jeune homme. « Si tu savais comme je t'aime.. » concluais-je, à voix basse, tout en rapprochant mes lèvres des siennes. Dieu que je l'aimais. Les gens avaient doutés de nous et ils avaient bien fait ; cela nous avait rendu plus fort et encore plus amoureux...
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MessageSujet: Re: chuckéo ❝ you are the best thing that's ever been mine ❞ chuckéo ❝ you are the best thing that's ever been mine ❞ EmptyDim 6 Jan - 16:35

La pièce était en train de tourner, vite, trop vite ! Il fallait qu’il respire, mais il était incapable de faire le moindre mouvement tant qu’elle n’aurait pas réagi et ce peu importe sa réaction. Il avait besoin d’une réaction de sa part pour cesser de stresser comme il pouvait faire et même s’il espérait sincèrement que sa réponse serait positive, il était prêt à accepter un refus du moment qu’elle réagissait. Il était idiot lorsqu’il le voulait, il en avait parfaitement conscience, mais à chacun sa manière de réagir face à tel ou tel évènement et cesser de respirer était sa façon de réagir à lui. Il n’aimait pas paraître fragile, émotif ou tout autre chose comme ça. Lorsque sa sœur était morte, il avait été incapable de pleurer devant sa famille alors qu’il en avait eu tous les droits. Il avait préféré fuir sa famille pour aller prendre l’air et tenter de se rassurer que tout ceci était un cauchemar avant de réaliser et de tomber de haut. Il était fier, parfois un peu trop, mais personne n’était parfait et lui ne l’était sûrement pas et il ne se vantait jamais du contraire. Même si sa petite amie le connaissait par cœur, même si désormais ils se faisaient entièrement confiance, il n’était pas encore parvenu à surmonter ce mauvais côté de sa personnalité, celui qui le forçait à cacher ses émotions dans n’importe quelle situation. Pourtant, sa panique il avait été incapable de la cacher et Chuck l’avait bien senti. Il était conscient de l’avoir inquiété – pour rien au final – mais il n’avait pas trouvé de façon de canaliser son stress et le plus souvent, lorsqu’il angoissait, c’était comme si c’était écrit en gros sur son front.

Il devenait maladroit et incapable de se concentrer, même sur les choses les plus banales de la vie. Se lancer au plus vite lui avait donc semblé être la meilleure solution même s’il n’avait pas laissé à l’africaine le moindre indice concernant ce qui le tracassait, l’angoissant sans doute tout autant que lui pouvait l’être. Oui, ils étaient jeunes, mais Mathéo savait déjà ce qu’il voulait et il s’agissait de passer sa vie auprès de Chuck. Certaines personnes n’allaient pas se déranger pour affirmer que cette décision arrivait trop tôt et qu’ils étaient inconscients, mais l’américain s’en moquait éperdument, trop conscient de ce qu’il aurait pu perdre lorsqu’il avait décidé de prendre la fuite pour l’Égypte. À présent, tout ce qu’il souhaitait était que la jeune femme qu’il venait de demander en mariage soit du même avis que lui et il espérait vraiment qu’elle fasse le choix rapidement avant de s’évanouir à cause d’un manque d’air. Le regard donc posé sur Chuck, le jeune homme attendit silencieusement sa réponse, ses mains plus tremblantes que jamais. « Respire Math ! » À ces mots, le jeune homme s’exécuta et laissa entrer une grande bouffée d’air qui alla bien rapidement jusqu’à ses poumons et lui permis de ne plus avoir la sensation que la Terre entière tournait brutalement autour de lui. « Bien sur que je le veux. Bien sur que je veux t'épouser et devenir ta femme jusqu'à ce que la mort nous sépare ! » Malgré sa réponse, l’information mit plusieurs secondes à atteindre son cerveau et ceci fait, un large sourire étira les lèvres du jeune homme qui, le regard rempli de larmes de joie qu’il tenta vainement de ravaler, passa la bague à l’annulaire de sa petite amie devenue à présent sa fiancée.

Relevé à l’aide de Chuck – la Terre tournait toujours un peu – il lui rendit son baiser avec tout autant d’ardeur et plongea son regard dans celui de l’africaine lorsque leurs lèvres se séparèrent. « Elle est magnifique Mathéo... Tu n'aurais pas du vraiment... » Un petit sourire étira les lèvres de l’américain. Cette bague lui avait peut-être coûté un bras, mais il voulait ce qu’il y avait de mieux pour elle et se moquait éperdument du prix qu’il devait mettre dedans. « Oh … il faudra juste se contenter de manger des nouilles si jamais tu comptes sur moi pour faire les courses. » Plaisanta-t-il avant de l’embrasser à nouveau tout en la gardant tout près de lui. « Je ne m'attendais pas à ça, pas du tout mais je suis tellement heureuse ! Si tu savais comme je t'aime.. » Mathéo n’eut pas même le temps de répondre quoi que ce soit que sa fiancée avait déjà fondu sur ses lèvres. Profitant de cet instant, il passa une main dans ses cheveux blonds et la rapprocha d’autant plus de lui jusqu’à séparer leurs lèvres lorsque l’air commença sérieusement à lui manquer. « Je t’aime aussi, plus que tu l’imagines. » Mathéo lui vola un rapide baiser avant de tourner la tête vers la table. Étrangement, il n’avait plus la moindre envie de manger à présent, juste de passer du temps avec Chuck, le genre de temps qu’ils n’avaient pas vraiment eu l’occasion d’avoir avec les jumeaux. « Ça te dirait qu’on reporte le dîner à un peu plus tard ? » Un léger sourire aux lèvres, il posa doucement son front contre celui de la jeune femme et laissa glisser ses mains jusqu’au niveau de ses reins pour la serrer contre lui.
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MessageSujet: Re: chuckéo ❝ you are the best thing that's ever been mine ❞ chuckéo ❝ you are the best thing that's ever been mine ❞ EmptySam 12 Jan - 22:18

chuckéo ❝ you are the best thing that's ever been mine ❞ Tumblr_m7hs6neW8c1qe5udso4_250
Ce que venait de faire Mathéo était au dessus de toutes mes attentes. J'étais fiancée. Je n'en revenais pas, je tentais de l'imprégner dans ma petite tête mais rien n'y faisait. J'avais l'impression d'être sur un petit nuage, une gros nuage ! Ma mère ne cessait de me répéter que lorsqu'un homme prépare un dîner, c'était pour se faire pardonner quelque chose et je l'avais bêtement cru jusqu'à ce jour. Non, les hommes ne faisaient pas à dîner uniquement pour se rattraper après avoir fait une bêtise. C'était aussi une façon d'installer une ambiance et j'étais bien heureuse que le jeune homme ait fait ça chez nous, à la maison, plutôt que dans un restaurant bondé d'inconnu. J'aimais sa démarche, j'aimais tout ce qu'il venait de faire, je l'aimais. Oh oui que je l'aimais. J'avais tellement envie de me pointer à la faculté et d'hurler à tous ceux qui avaient maudits notre couple que nous avions gagné, nous étions heureux, un point c'est tout. Ayant toujours été tout ce qu'il y a de plus indépendant dans la vie, je n'aurais jamais cru qu'un jour, je pourrais m'attacher autant à un homme... Il était tout ce dont j'avais besoin, tout ce dont les jumeaux avaient besoin... Ils ne connaissaient malheureusement pas leur père biologique mais le papa de la famille, c'était Mathéo. Je savais bien qu'il n'avait pas réellement choisi d'avoir ces enfants avec moi – enfin de les élever – mais sa demande montrait, une fois de plus, son engagement et je ne pouvais qu'être reconnaissante.. « Oh … il faudra juste se contenter de manger des nouilles si jamais tu comptes sur moi pour faire les courses. » Le regardant, je souria légèrement avant de laisser un léger rire s'échapper des mes lèvres. Franchement, j'étais prête à manger des pâtes jusqu'à la fin des temps si cela me permettait de rester à ses côtés. Les jumeaux quittaient les petits pots pou les vraies choses de la vie mais ce n'était pas un sachet d'haricots congelés qui coutaient un bras. « Ca ne me gène pas, pas du tout » Depuis que j'étais arrivée aux États-unis il y a quatre ans, mon mode alimentaire avait totalement changé et je devais avouer que les pâtes était un peu mon repas préféré. En Afrique, j'avais mangé des pommes de terre en pagaille et les légumes, n'en parlons pas ! Enfin, l'argent n'était pas un problème pour notre couple et ne le serait jamais. Mes parents m'avaient laissé un bon compte en banque – auquel j'évitais de toucher tant bien que mal – et j'étais héritière du trône de Monaco... Bon, je n'avais aucun droit à me place sur le trône mais cela ne me gênait pas. Mon grand-père m'avait ouvert un compte à ma naissance – comme à toute la famille à vrai dire – et je pourrais bientôt y toucher, ou pas. « Ça te dirait qu’on reporte le dîner à un peu plus tard ? » Souriant au jeune homme, je le laissa m'attirer vers lui, léger sourire sur les lèvres. Et si j'avais faim moi ? Je me voyais bien lui 'refuser' ce report juste pour l'enquiquiner mais ce n'était pas la chose à faire, définitivement pas ! Sans compter qu'il se passait tellement de choses dans mon corps que je n'étais même pas sûre de vouloir toucher à son dîner. Je voulais profiter du repas et sûrement pas le manger juste pour dire 'voilà on a mangé'. De la main, je poussa rapidement ma chaise et déposa un léger et doux baiser sur son nez. « Ca ne me gène pas du tout, ça sera toujours aussi bon dans quelques heures » Je lui fis un large sourire avant de dire « J'espère que tu as de quoi m'occuper toute la soirée » Je lui fis un léger sourire avant de l'embrasser. Il ne fallait pas se voiler la face, nous n'allions pas nous diriger vers les chambres pour regarder un film ou jouer au monopoly. Bon, il y avait des tas de façon de détourner ces activités à mon – du moins notre – avantage mais tout de même... Souriant au beau brun, je glissa mes mains dans sa nuque, léger sourire sur les lèvres. Me penchant légèrement, je dis, à voix basse « Ta petite surprise sera plus rapide que prévu alors » Je déposa un baiser au creux de son oreille avant de me détacher légèrement. Non, je n'allais pas lui faire un strip tease, non il n'allait pas avoir affaire à des sous vêtements en bonbons – nous avions passé l'âge, ou pas – mais bel et bien à un ensemble de ce nom ! Lors de mes dernières achats pour les jumeaux, j'avais réussi à trouver un ensemble qui faisait de l'effet et j'avais longtemps attendu le moment parfait pour le passer ! Et en faire profiter mon futur mari par la même occasion. Appeler Mathéo de cette façon était tellement... étrange mais un sourire de plus en plus large se dessinait sur mes lèvres à chaque fois que j'y pensais. Je n'allais plus être Mademoiselle Grimaldi pour longtemps... Regardant le beau brun, je lui attrapa la main et le laissa m'entraîner vers la chambre. Autant éviter la fougue et la passion ici sinon nous ne pourrions jamais atteindre la chambre sans se casse une jambe dans les quelques petites marches qui séparaient le salon des chambres. Dès fois, je maudissais ces fichues marches mais bon... mes lèvres collées aux siennes, mes bras autour de son cou, je ne voulais plus le lâcher. Oh non, jamais. Seule la mort allait nous séparer.
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MessageSujet: Re: chuckéo ❝ you are the best thing that's ever been mine ❞ chuckéo ❝ you are the best thing that's ever been mine ❞ EmptyVen 18 Jan - 14:51

C’était comme si un énorme poids venait de quitter ses épaules. Il se sentait si léger à présent qu’il était bien étonné de ne pas s’envoler dans la pièce où il se trouvait. Cet instant l’avait fait angoisser comme jamais à tel point qu’il avait bien pensé tourner de l’œil avant même que les mots ne franchissent la barrière de ses lèvres. Il ne se considérait pas comme une petite nature si bien qu’il se poussait souvent lui-même à rentrer dans des conflits qui lui valaient bien souvent quelques blessures. Toutefois, ce qu’il venait de faire demandait du courage, ce n’était pas lui qui le disait mais son père. Il se souvenait encore de leur discussion via internet alors qu’il se trouvait encore en Egypte. Son père n’avait pas eu le moindre mal à déceler le fait que son unique fils était angoissé et il n’avait pas douté un seul instant sur le fait que son paternel avait également deviné qu’il n’avait pas accepté de partir sur ces fouilles par simple passion. Ils avaient parlé pendant plus d’une heure, Mathéo confiant tout ce qu’il avait sur le cœur même si ce n’était pas réellement son genre, mais le plus étonnant avait été les paroles de son père lorsqu’il lui avait avoué penser à demander la main de Chuck. Son propre père, son géniteur, l’avait poussé à aller jusqu’au bout en lui disant que cet acte courageux ne pourrait que le rendre heureux. Courageux … jamais on ne lui avait fait remarquer qu’il l’était jusqu’à ce jour-là et l’américain aurait avoué sans le moindre mal en avoir eu besoin si jamais on le lui avait demandé.

À présent, il se sentait libéré de ce poids qui lui avait gâché les derniers jours qu’il avait pu vivre, ces derniers jours au cours desquels il avait été incapable de penser à autres choses qu’aux divers scénarios qui auraient pu se produire lorsqu’il avait fait sa demande, mais tout c’était passé encore mieux que ce qu’il avait imaginer – ce qui n’était pas bien difficile étant donné les scénarios catastrophiques qu’il avait pu s’inventer. Chuck avait accepté et même s’il souriait et la gardait contre lui, le jeune homme peinait encore à s’en rendre compte. Les paroles de la jeune femme tournaient en boucle dans sa tête comme une douce mélodie dont il se savait incapable de se passer et il se surprit même à être ailleurs, souriant comme jamais avant d’être ramené sur terre par sa fiancée – un mot auquel il allait devoir s’habituer. « Ça ne me gène pas, pas du tout » Son petit sourire reprit doucement place au coin de ses lèvres tandis qu’il ancrait son regard dans celui de l’africaine. Mathéo aurait souvent voulu s’y noyer tant il pouvait aimer ce regard pétillant qui faisait accélérer son rythme cardiaque à chaque fois qu’il s’y perdait. Même s’il avait plaisanté sur le fait de devoir manger des pâtes pendant un petit moment, il y avait tout de même une part de sérieux, mais il s’en moquait, trop heureux du choix qu’il avait fait puisqu’il considérait que la jeune femme méritait ce qu’il y avait de mieux et cette alliance était parfaite à son doigt. Puis, son regard s’accrocha d’autant plus à celui de Chuck lorsqu’il lui proposa de reporter leur repas, humectant ses lèvres tandis qu’il attendait la réponse de sa petite amie qui ne tarda pas à l’embrasser sur le nez.

Ses paupières se fermèrent l’espace de quelques secondes sans qu’il soit capable de retenir le sourire satisfait qui étira d’autant plus ses lèvres. Ce simple geste de la part de Chuck lui avait largement suffit à anticiper la réponse de la jeune femme et ce même s’il ne prononça pourtant aucun mot. « Ça ne me gène pas du tout, ça sera toujours aussi bon dans quelques heures. J'espère que tu as de quoi m'occuper toute la soirée » Une légère moue prit place sur le visage de l’américain qui se donna l’air de réfléchir à cette demande. S’il avait un moyen de l’occuper toute la soirée ? Définitivement ! Non pas qu’il soit du genre à se lancer des fleurs tout seul – même si ça pouvait lui arriver lorsqu’il se parlait tout seul – mais tout de même, l’étudiant était convaincu de pouvoir satisfaire sa requête mais n’eut pas le temps de répondre que déjà elle s’emparait de ses lèvres. « Ta petite surprise sera plus rapide que prévu alors » Un frisson parcouru tout le corps de l’américain dont le regard devint plus brillant et le sourire plus satisfait. Doucement, il attrapa le visage de Chuck entre ses mains et déposa plusieurs baisers sur ses lèvres avant l’entraîner avec lui en direction de la chambre puisque, visiblement, elle tenait également à s’y rendre. Une fois dans la pièce et par réflexe, Mathéo referma la porte derrière eux et faisant de nouveau face à l’africaine, il s’en approcha lentement et l’attira contre lui pour l’embrasser avec passion. Ses mains glissèrent le long de son dos et le jeune homme se pencha sans quitter ses lèvres jusqu’à ce que ses mains soient sur ses cuisses afin de la porter contre lui. Ses lèvres quittèrent ensuite celles de Chuck pour aller longer sa mâchoire et finir près de son oreille. « Je t’aime. » Glissa-t-il dans un chuchotement avant de faire le chemin inverse afin de s’emparer à nouveau de ses lèvres en l’emmenant lentement vers leur lit.
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