Les éléments étaient déchaînés au dehors. Vraiment. A tel point que Coleen était en train de se dire qu’elle était en train de vivre les derniers instants de sa vie. Elle aurait sûrement dut évacuer de son appartement à la base mais elle avait comme qui dirait un peu zappé ce détail. Enfin, jusqu’à maintenant, sauf qu’il était un peu trop tard. Du coup, elle allait sûrement mourir ici. Elle aurait pu sortir mais ça ne servirait plus à grand-chose à part à mourir plus vite. Coleen déposa un carton sur une chaise. Ce serait suffisant, l’équilibre était précaire mais elle était trop petite pour se permettre de faire la difficile. Elle se hissa alors sur le carton et réussit enfin à mettre la main sur une lampe de poche cachée à côté d’un sac de couchage. Elle n’aurait sûrement pas du faire ça comme ça, ce n’était pas très sauf mais il fallait qu’elle s’occupe pour ne pas paniquer et se mettre en quête d’une lampe de poche était tout ce qu’elle avait trouvé pour l’instant. En tout cas, c’était une chance qu’elle ait trouvé aussi facilement parce que ce n’était pas l’éclairage faible de la bougie qui lui aurait permis de pouvoir chercher consciencieusement. Elle descendit alors, fière d’elle et retourna alors au salon où se trouvait Sirius. « Je l’ai trouvé ! » déclara-t-elle fière d’elle. Avec ça et les bougies, ils pourraient peut-être s’éclairer ne serait-ce qu’un peu correctement. « Bon bien sûr, j’ai failli me rompre le coup au passage mais bon, ça en valait la peine. » Ou pas, ce n’était qu’une lampe de poche et Coleen n’était même pas sûr qu’elle fonctionne encore mais soit. Coleen jeta un nouveau regard par la fenêtre. Le temps était exactement toujours le même que cinq minutes auparavant. C’était dommage, elle avait bien espéré que pendant le court laps de temps qu’elle avait passé à chercher sa lampe, le soleil sera par magie revenue. Enfin, au moins, elle pouvait toujours se consoler en se disant que si elle mourrait ce soir, elle ne mourrait pas seule. C’était déjà ça non ? Non, ça n’était définitivement pas quelque chose qui pouvait rassurer Coleen à ce point-là. Ou la consoler. Elle lança alors un regard inquiet à Sirius. Il pleuvait vraiment trop. « Tu crois que ça va être inondé ? Ou que les carreaux vont se casser à cause du vent ? Ou qu’il va y avoir un incendie soudainement pour je ne sais pas quoi ? Oh mon dieu… On ne devrait vraiment pas être là. On va mourir ! Et ce sera entièrement de ma faute. » La jeune femme alla s’assoir sur le canapé, soudainement très désespérée.

Peut-être la fin du monde arrivait-elle en avance. Sirius ne croyait pas vraiment à toutes ses sottises. Il les prenait plutôt avec humour et espérait que les gens ne deviendraient pas complètement fous à ce sujet. Qui sait ce qu'ils pouvaient faire sous le coup de la folie... Sirius, lui, était fou d'autre chose. Elle n'était pas très grande, avait des yeux saisissants et un sourire à faire craquer les plus durs. Il savait qu'il s'attachait toujours trop vite, il essayait de ne pas le faire mais c'était plus fort que lui. Il n'avait pas ressenti ça avec quelqu'un depuis longtemps et il en était à la fois heureux et effrayé.
Assis dans le salon chez Coleen, il songeait à tout ça alors que la pluie battait contre les vitres, comme si elle essayait de les briser. La jeune femme finit par refaire apparition et un sourire se dessina automatiquement sur le visage de Sirius. « Je l’ai trouvé ! Bon bien sûr, j’ai failli me rompre le coup au passage mais bon, ça en valait la peine. » « C'est vrai qu'entre la vie et la lumière, j'aurais choisi la lumière aussi. Dit-il sur le ton de la plaisanterie puis plus sérieusement : T'aurais pu me dire où elle était, je serais allé la chercher. L'humanité aurait pu se passer de ma présence. » Ou pas, nous sommes d'accord. Sirius prit la lampe de poche pour l'allumer et la placer sur la table, lumière vers le haut pour que ça éclaire la pièce le plus possible. Avec les quelques bougies, l'ambiance faisait un peu penser à celle d'un film d'horreur. Il ne manquait plus qu'ils se mettent à raconter des histoires pour se faire peur... Mais à voir la tête de Coleen, elle ne risquait pas de trouver l'idée intéressante. « Tu crois que ça va être inondé ? Ou que les carreaux vont se casser à cause du vent ? Ou qu’il va y avoir un incendie soudainement pour je ne sais pas quoi ? Oh mon dieu… On ne devrait vraiment pas être là. On va mourir ! Et ce sera entièrement de ma faute. » Le jeune réprima un sourire. Il ne voulait pas qu'elle pense qu'il se moquait d'elle – absolument pas. Elle avait peur et ce n'était qu'une réaction parfaitement normale. Ou presque. Mais c'est vrai que les éléments étaient vraiment déchaînés. Le jeune homme ne se rappelait pas avoir déjà vu une chose pareil. Il se leva pour s'asseoir à ses côtés et passa un bras autour de ses épaules. Il caressa doucement son dos pour tenter de la rassurer. « Mais non ne t'inquiètes pas. On est en sécurité ici. En plus la fin du monde ce n'est que le 21 décembre, on a largement le temps encore. » Il employait un ton le plus rassurant et sûr de lui que possible. « Je vois mal pourquoi ce serait ta faute en plus. Aurais-tu fâché un dieu dernièrement ? » Il tentait de détendre l'atmosphère pour que la jeune femme essaye de se calmer.

Partir à la recherche de la lampe de poche avait permis à Coleen de cesser l’espace d’un instant de songer à la mort certaine qui les guettait. Ou pas en fait. Mais, même s’ils ne couraient aucun risque, elle avait au moins pu arrêter de paniquer pendant quelques minutes en se concentrant sur autre chose, ce n’était pas plus mal. Elle ramena la lampe à Sirius qui se trouvait toujours dans le salon, victorieuse. Elle crut bon quand même d’ajouter qu’elle avait manqué de se tuer en récupérant ça. Il fallait toujours qu’elle dramatise un peu, c’était plus fort qu’elle ça. « C'est vrai qu'entre la vie et la lumière, j'aurais choisi la lumière aussi. T'aurais pu me dire où elle était, je serais allé la chercher. L'humanité aurait pu se passer de ma présence. » Coleen secoua la tête. Elle avait le sens des priorités elle, c’était comme ça. Enfin soit. C’est vrai qu’elle aurait pu lui demander d’aller chercher oui, elle n’y avait pas trop songé en fait sur le coup. « Je savais même pas où elle était en fait, j’ai juste eu de la chance. » La preuve, elle l’avait trouvé dès le premier coup dans presque le premier endroit où elle avait cherché. Il faudrait qu’elle pense à la mettre dans un endroit plus en évidence, elle se souvenait que dans son ancien appartement, elle se trouvait dans un pot dans l’entrée mais lors de son déménagement, elle n’avait pas jugé utile de s’occuper de ça. « Et puis, laisse moi être le héros un peu, c’est cool, j’apporte la lumière là, je me sens un peu… comme une déesse là. » Elle hocha la tête pour bien appuyer ses paroles. C’était tellement bien d’être une déesse. « Et je t’en prie, tu sais bien que l’humanité a trop besoin de toi. Elle n’aurait pas pu survivre si il t’étais arrivait quelque chose en cherchant cette lampe. » ajouta-t-elle d’un ton très moqueur.

En tout cas, maintenant qu’elle n’avait plus rien à faire, la jeune femme commençait à légèrement à paniquer (juste légèrement hein). Plus elle regardait dehors, plus elle imaginait tout ce qui pourrait arriver de catastrophique : son appartement inondé ou en feu ou tout autre truc de ce genre. L’espace d’un instant, elle s’imagina même que l’immeuble allait se détacher du sol et qu’ils allaient s’envoler pour une autre planète (c’était tout à fait possible ça, évidemment). Elle partagea ses inquiétudes avec Sirius (enfin sauf l’histoire de l’immeuble qui vole en fait) et déclara alors qu’ils allaient mourir et que ce serait sa faute. Sirius vint alors s’assoir près d’elle et il passa ensuite un bras autour des ses épaules, sûrement dans l’intention de la rassurer. Ca marchait, un peu au moins, Coleen se sentait toujours un peu mieux quand elle était près de Sirius. « Mais non ne t'inquiètes pas. On est en sécurité ici. En plus la fin du monde ce n'est que le 21 décembre, on a largement le temps encore. » Oh oui, c’était vrai que vu comme ça… Quel argument n’empêche ! « La fin fin c’est le 21 oui mais peut-être qu’aujourd’hui c’est le début hein. » Donc, ils pouvaient tout à fait mourir maintenant. « Je vois mal pourquoi ce serait ta faute en plus. Aurais-tu fâché un dieu dernièrement ? » La jeune femme fronça les sourcils, réfléchissant à la question. « Je ne pense pas non. » Elle était irréprochable aussi, un vrai ange. « Ouais non. Quel dieu as-tu froissé toi ? Parce que si ce n’est pas ma faute, il faut bien que ça soit celle de quelqu’un hein. »

« Je savais même pas où elle était en fait, j’ai juste eu de la chance. Et puis, laisse moi être le héros un peu, c’est cool, j’apporte la lumière là, je me sens un peu… comme une déesse là. » Sirius s'esclaffa avant de lui pincer le nez gentiment. « C'est vrai que sans cette lumière on serait probablement mort. Qu'est ce qu'on ferait sans toi ? » Il n'était absolument pas moqueur. Il aimait bien la taquiner c'est tout. « Et je t’en prie, tu sais bien que l’humanité a trop besoin de toi. Elle n’aurait pas pu survivre si il t’étais arrivait quelque chose en cherchant cette lampe. » Il échappa un rire avant de relever le menton avec fierté. « Tu as parfaitement raison. Je t'ai déjà dit à quel point tu étais perspicace ? Merci d'avoir risqué ta vie à ma place. Ce serait véritablement la fin du monde sans moi... » Au moins ! La modestie n'était pas vraiment quelque chose qui courait beaucoup dans la famille. Surtout si on le flattait de cette manière. Il n'en ratait jamais une.
Le climat pour le moins perturbé sembla soudain embrouillé le cerveau de la jeune femme. Elle commençait à paniquer alors Sirius tenta tout naturellement de la rassurer. « La fin fin c’est le 21 oui mais peut-être qu’aujourd’hui c’est le début hein. » Il ne croyait pas vraiment à toutes ces histoires de fin du monde. Ça l'amusait plus qu'autre chose. « Mais non, c'est jamais en avance ce genre de choses. Puis au pire... Si c'est vraiment la fin du monde. Tu peux être contente de la passer avec moi. » Il glissa un sourire, serrant les dents. Du moins lui, il serait content de la passer à ses côtés. Il serait triste de ne pas être avec sa famille mais heureusement ce n'était pas la fin du monde. Si la tempête devait durer plusieurs jours et qu'ils étaient coincés dans son appartement, il ne serait pas mécontent non, loin de là. Il y avait de bien pire manière de passer son temps... Surtout que le temps avait tendance à passer bien trop vite en sa compagnie... Sirius demanda ensuite sur le ton de la plaisanterie si elle avait froissé un dieu pour que les éléments soient si en colère. « Je ne pense pas non. Ouais non. Quel dieu as-tu froissé toi ? Parce que si ce n’est pas ma faute, il faut bien que ça soit celle de quelqu’un hein. » Il fronça les sourcils comme s'il réfléchissait sérieusement à la question. « Alors laisse-moi réfléchir... Je n'ai pas aidé de vieille dame à traverser la route.... J'ai jeté de la nourriture alors qu'il y a des gens qui meurent de faim... et hum... Il glissa un regard vers Coleen avant de baisser la tête. Je craque complètement pour quelqu'un et ça c'est très mal hein ? » Il releva la tête pour la regarder comme un petit garçon qui a fait une bêtise. On mettait probablement les gens qui faisaient des choses pareilles au pilori.

Coleen revendiqua le fait qu’elle était un peu comme une déesse, c’est l’honneur qu’elle avait gagné en risquant sa vie comme ça et en apportant la lumière. Malheureusement, Sirius ne sembla pas le reconnaître et jugeait juste bon de se moquer d’elle. « C'est vrai que sans cette lumière on serait probablement mort. Qu'est ce qu'on ferait sans toi ? » La jeune femme lui lança un regard noir et crois les bras. « Mais oui tout à fait ! Et tu devrais faire attention à ce que tu dis, je pourrais très bien te mettre à la porte de chez moi. » Ce serait un prix plus que justifier à payer pour ne pas la prendre au sérieux comme ça. « Tu serais super bien dehors. » ajouta-t-elle en lançant un regard à l’extérieur. Ce fut ensuite au tout de la jeune femme de se moquer de Sirius, en déclarant que l’humanité n’aurait pas pu se passer de lui. Même si en vérité, au moins 99%% de cette humanité n’aurait même pas remarqué la terrible perte qu’elle venait de connaître. « Tu as parfaitement raison. Je t'ai déjà dit à quel point tu étais perspicace ? Merci d'avoir risqué ta vie à ma place. Ce serait véritablement la fin du monde sans moi... » L’australienne roula des yeux, il était tellement modeste toujours. « Sans aucun doute. » fit-elle alors. « Ca fait encore plus de moi une héroïne alors. » Tant qu’à faire, elle préférait autant encore ramener le mérite à elle. Elle ne voyait pas pourquoi Sirius pourrait être le seul à faire ça.

Après ça, la jeune femme se mit alors à paniquer. Il ne fallait pas trop la blâmer pour ça, le temps qu’il faisait dehors donnait l’impression que l’apocalypse allait arriver aujourd’hui. Même si, comme Sirius le fit si bien remarquer, la fin du monde ne devait arriver que le 21 décembre (se dire ça ne suffisait pas à rassurer la jeune femme bizarrement, elle n’avait pas plus envie de mourir le 21 décembre que maintenant). « Mais non, c'est jamais en avance ce genre de choses. Puis au pire... Si c'est vraiment la fin du monde. Tu peux être contente de la passer avec moi. » Il était vrai, que vu comme ça… « Je suppose que j’aurais pu passer la fin du monde avec quelqu’un de pire oui. » répondit-elle, un sourire au coin des lèvres. Oui largement en fait. Mais bon, comme Sirius se faisait bien assez de compliment par lui-même, elle voulait quand même laissé entendre qu’elle aurait pu tomber mieux. C’était sûrement vrai aussi. Genre, elle aurait pu être chez elle (sauf que chez elle, elle était certaine qu’elle n’aurait pas que ce genre de problèmes, la fin du monde n’arrivait pas plus tôt là-bas). Sirius la questionna par al suite sur les dieux qu’elle avait froissés et après quelques secondes de réflexions, la jeune femme arriva à la conclusion que si quelqu’un avait froissé un dieu, ce n’était pas elle. Elle s’était comporté de manière parfaitement irréprochable ces derniers temps (ou presque). Il fallait donc que ce soit de la faute de Sirius. « Alors laisse-moi réfléchir... Je n'ai pas aidé de vieille dame à traverser la route.... J'ai jeté de la nourriture alors qu'il y a des gens qui meurent de faim... et hum... » Quels terribles crimes il avait commis ! Sirius n’était donc pas su parfait que ça ! Il ajouta alors à la suite de ça : « Je craque complètement pour quelqu'un et ça c'est très mal hein ? » « Oh… » La jeune femme redressa la tête vers Sirius et l’observa quelques instants. « Tu crois que c’est mal ? J’ai envie de dire que non moi. Parce que ça voudrait dire sinon que je suis aussi responsable de ça. » Elle indiqua d’un geste la fenêtre. « Vois-tu... il se pourrait que moi aussi je craque complètement pour quelqu’un. » Mais en fait ouais, il était vrai que pour son propre bien à elle, c’était mal. « Donc on va juste dire que c’est parce que t’es méchant avec les grands-mères. Moi qui pensait que tu étais parfait. »

« Mais oui tout à fait ! Et tu devrais faire attention à ce que tu dis, je pourrais très bien te mettre à la porte de chez moi. Tu serais super bien dehors. » Il fit aussitôt des yeux de chiens battus. « Tu oserais me mettre dehors avec ce temps ? Personne ne peut y survivre bien longtemps. T'arriverais à vivre avec ma perte sur ta conscience ? » Bon tout ce qu'il risquait à vrai dire c'était de finir trempé jusqu'aux os mais il aimait bien exagérer les choses. En plus il n'était pas du tout moqueur quand il lui avait demandé ce que ferait le monde sans elle. Peut-être un tout petit peu. Mais vraiment peu. Qui plus est il connaissait au moins une personne à qui son absence serait douloureuse. Mais il n'était pas encore prêt à dire que c'était lui. C'était mieux de se poser en pauvre victime très modeste. C'était fou à quel point il était modeste d'ailleurs. On devrait peut-être lui remettre un prix un de ces jours. « Sans aucun doute. Ca fait encore plus de moi une héroïne alors. » Il n'allait pas le nier. Il se contenta de hocher la tête avant de prendre la parole : « Tu devrais peut-être songé à changer de carrière pour embrasser celle de super héroïne. T'es douée visiblement. » Il commença à l'imaginer dans une tenue de super héros et l'idée lui sembla encore plus alléchante. Très très alléchante. « Je sais déjà comment pourrait être ton costume, enchaîna-t-il d'un ton rêveur. »
Sirius était aussi un peu un super héros dans son genre. Quand Coleen s'était transformée en demoiselle en détresse – surtout en panique – il avait accouru pour la sauver/rassurer. Il lui dit d'ailleurs que si jamais c'était la fin du monde, elle avait bien de la chance de la passer avec lui. « Je suppose que j’aurais pu passer la fin du monde avec quelqu’un de pire oui. » Un sourire en coin étira un coin de son visage. « Imagine si t'avais été enfermé avec mes sœurs... » Ses sœurs étaient adorables mais peut-être « un peu » moins avec les filles qu'il fréquentait... Coleen lui avait ensuite demandé comment il avait réussi à froisser les dieux – comment pouvaient-ils les froissés quand c'était lui le chef de tous les dieux ? Blague à part, Sirius prit quelques temps de réflexion avant de répondre et d'admettre qu'il craquait complètement pour elle. « Oh… Tu crois que c’est mal ? J’ai envie de dire que non moi. Parce que ça voudrait dire sinon que je suis aussi responsable de ça. » Si c'était mal ? Il doutait fortement que quelque chose qui fasse autant de bien puisse être mal. Impossible même. « Vois-tu... il se pourrait que moi aussi je craque complètement pour quelqu’un. » Il leva les yeux pour les poser sur Coleen, il la regarda quelques instants avec sérieux avant de sourire. « J'espère qu'il est à la hauteur de ta perfection. » Sûrement que oui. « Donc on va juste dire que c’est parce que t’es méchant avec les grands-mères. Moi qui pensait que tu étais parfait. » Il porta une main sur son cœur, une expression désolée sur le visage. « Je m'excuse de toujours te décevoir. Je ferais un effort promis. Tu peux peut-être même m'aider à me repentir. Comme t'es un ange et tout, tu peux me donner ton pardon ou quelque chose comme ça. » Et pouf il serait sauvé. « Sauf si tu préfères que j'aille en enfer. »

Sirius avait voulu se moquer d’elle et Coleen lui rendit la monnaie de sa pièce en le menaçant de le mettre à la porte. C’était tout ce qu’il méritait après tout maintenant ! « Tu oserais me mettre dehors avec ce temps ? Personne ne peut y survivre bien longtemps. T'arriverais à vivre avec ma perte sur ta conscience ? » Coleen jeta un nouveau coup d’œil et roula des yeux. Ce qu’il pouvait être dramatique ! C’était bien de famille ça. « Bien sûr que si tu survivrais, t’es pas en sucre. » C’était juste un peu d’eau. Enfin… ouais, c’était un petit plus qu’un tout petit d’eau quand même mais soit, il survivrait pareil. « Et oui, je vivrais très bien avec ta mort sur la conscience. » ajouta-t-elle alors. « Surtout si c’est tout ce que tu mérite comme là ! » Après ça, Sirius la remercia d’avoir risqué sa vie vie à sa place et Coleen se sentit encore plus comme une héroïne. Parce que si elle pouvait très bien vivre avec la mort de Sirius sur la conscience, le reste du monde ne pourrait jamais se passer de la présence du jeune homme. Evidemment. La fin du monde arriverait sûrement en fait le jour où il mourrait. « Tu devrais peut-être songé à changer de carrière pour embrasser celle de super héroïne. T'es douée visiblement. » Coleen hocha la tête. C’était une excellente idée. « J’y songerais oui. » Ca ne lui coûterait pas beaucoup après tout, ce n’était pas comme si elle avait une vraie carrière et que ses études allaient vraiment la mener à quelque chose. Elle pouvait donc tout à fait devenir une super héroïne. « Enfin, ce n’est pas trop fatiguant ça ? » demanda-t-elle l’air interrogateur. Oui parce qu’elle refusait te faire trop d’efforts, c’était sa règle d’or alors elle ne voulait pas non plus l’enfreindre. « Je sais déjà comment pourrait être ton costume. » Un sourire amusé se dessina sur les lèvres de la jeune femme. « Ah oui… et il serait comment ? »

S’ensuivit ensuite une mini crise de panique de la part de Coleen, ça avait des airs de fin du monde le temps dehors, il fallait la comprendre. Heureusement, Sirius fut là pour la rassurer. Ca marcha un petit peu. Il alla même jusqu’à dire que, si c’était la fin du monde, Coleen pouvait être contente de la passer avec lui, ce que la jeune femme concéda à moitié, déclarant qu’elle aurait effectivement pur être en pire compagnie. «Imagine si t'avais été enfermé avec mes sœurs... » Sirius était très fort, il avait trouvé exactement les pires personnes avec qui Coleen aurait pu vouloir se trouver lors de la fin du monde. « Je pense que si ça arrivait, je prierais pour que la fin arrive plus vite. » C’était tout ce qu’on pouvait souhaité dans ce cas-là. Lorsqu’elle lui demanda ce qu’il avait fait pour fâcher les dieux ainsi (parce qu’elle refusait d’être responsable de ça), Sirius déclara craquer complètement pour quelqu’un et demanda si c’était grave. Coleen était d’avis de dire que ce n’était pas grave non, surtout que c’était aussi son cas, comme elle crut bon de le préciser. « J'espère qu'il est à la hauteur de ta perfection. » Coleen se permettait d’avoir quelques doutes là-dessus. « Hmm, je n’en suis pas vraiment sûr non. Mais j’ai décidé de faire avec. » dit-elle le sourire aux lèvres. Elle évoqua ensuite le fait qu’elle était déçu qu’il ne soit pas si parfait que ça. « Je m'excuse de toujours te décevoir. Je ferais un effort promis. Tu peux peut-être même m'aider à me repentir. Comme t'es un ange et tout, tu peux me donner ton pardon ou quelque chose comme ça. » Oui, elle pouvait. Mais la question était de savoir si elle avait envie de le faire. C’était un autre problème ça. « Sauf si tu préfères que j'aille en enfer. » Coleen fit mine de réfléchir à ça. « Honnêtement, tu mériterais tout à fait d’aller en enfer. » Pire que ça même. « Mais comme c’est pour toi, je veux bien faire une exception et t’accorder mon pardon. Enfin… » Elle s’approcha de lui et le regarda l’air songeur. « Ca dépend de ce que tu m’offres en échange. »

S'il ne mourrait pas, Sirius était persuadé qu'il finirait au moins avec un gros rhume. Et être malade c'était pas cool du tout. « Bien sûr que si tu survivrais, t’es pas en sucre. » Il secoua la tête négativement. « Qu'est ce que t'en sais ? » S'il fallait, il risquait de fondre complètement. Bon il s'était déjà trouvé sous la pluie et ça n'était jamais arrivé. Mais celle-ci était vraiment violente. Il racontait vraiment n'importe quoi aussi, mais il aimait bien se poser en pauvre victime. « Et oui, je vivrais très bien avec ta mort sur la conscience. Surtout si c’est tout ce que tu mérite comme là ! » Il releva la tête comme si sa fierté était touché. « Bien, je vais t'abandonner dans le noir et affronter la tempête alors, le cœur meurtri par ton rejet. » Il ne se la jouait pas dramatique du tout. Ce n'était pas son genre du tout.
Comme elle avait quand même sauvé l'univers en le sauvant, Sirius suggéra qu'elle pourrait faire une bonne super héroine. C'était un métier parfaitement comme les autres. Peut-être pas encore très reconnu.... « J’y songerais oui. Enfin, ce n’est pas trop fatiguant ça ? » Il ne put s'empêcher de rire à cette question. « Ça dépend. Tu peux toujours avoir un associé qui fait tout pour toi. Ou bien tu peux devenir Super flemmarde. L'héroïne qui sauve tout le monde en ne faisant rien du tout. » Pas sûr que ce soit réellement utile à l'humanité... Il confia ensuite qu'il avait déjà une idée de comment pourrait être le costume. « Ah oui… et il serait comment ? » Un sourire très malicieux, peut-être un peu coquin égaya son visage. « Près du corps. Pas trop de tissus. Répondit-il avec désinvolture. » Une réponse guère surprenante pour un garçon en somme.
Coleen avoua ensuite qu'elle aurait pu tombé sur pire que Sirius pour la fin du monde. Ce dernier lui dit alors d'imaginer ce que ça aurait été, si elle avait été avec ses sœurs. Sûrement un peu plus... Un peu moins agréable pour la jeune femme. « Je pense que si ça arrivait, je prierais pour que la fin arrive plus vite. » Il échappa un rire avant de dire : « Oh n'exagère pas, mes sœurs sont adorables. Elles auraient sûrement trouvé le moyen de rendre ça amusant. » Pour elles, mais sûrement pas pour Coleen... « Mais t'as de la chance, ce n'est que moi. » Quand la conversation dériva sur l'aveu de « craquage », Sirius dit à Coleen qu'il espérait que ce garçon était à la hauteur de sa perfection. « Hmm, je n’en suis pas vraiment sûr non. Mais j’ai décidé de faire avec. » Réponse à laquelle il se contenta de sourire. Un sourire un peu bêta peut-être. « Honnêtement, tu mériterais tout à fait d’aller en enfer. » Au moins, il y faisait chaud. « Mais comme c’est pour toi, je veux bien faire une exception et t’accorder mon pardon. Enfin…» Quand elle s'approcha, Sirius sentit aussitôt son cœur battre un peu plus vite. Son corps ne pouvait s'empêcher de réagir au sien. « Ca dépend de ce que tu m’offres en échange. » Un sourire en coin étira une partie de son visage. Il fit mine de réfléchir même si avec la proximité de la jeune femme, il était difficile de garder les idées aux claires. De plus, il savait exactement ce qu'il voulait faire... « Waow question difficile... murmura-t-il songeur. » Pas du tout non. Ne tenant plus, il attrapa le visage de Coleen avec une main et déposa ses lèvres sur les siennes. C'est fou comme aussitôt une vague d'émotion le traversa, il aimait définitivement trop ça. Après un moment il recula, conservant son visage près du sien tout de même. « Est ce que c'est suffisant ? » Il était tout à fait prêt à donner plus.

Comme le jeune homme était en plein drame, Coleen dut lui assurer qu’il survivrait très bien si elle le mettait dehors parce qu’il n’était pas en sucre. « Qu'est ce que t'en sais ? » Coleen leva les yeux au ciel, un peu désespérée pour le coup. Il posait des questions tellement stupides et racontait vraiment n’importe quoi. C’était à se demander pourquoi elle prenait encore la peine de lui répondre. « Parce que je le sais et que j’ai toujours raison. » dit-elle d’un ton qui ne laissait pas place à la protestation. Elle lui lança par la même occasion un regard le mettant au défi de la contredire. « Et puis personne n’est en sucre, ça se saurait depuis le temps si c’était le cas. Surtout ici, ce n’est pas comme s’il ne pleuvait jamais à New-York après tout. » Oui, voilà. Coleen déclara par la suite qu’elle survivrait très bien avec la mort du jeune homme sur la conscience. C’était un mensonge, bien sûr, mais ça il n’était pas censé le savoir. « Bien, je vais t'abandonner dans le noir et affronter la tempête alors, le cœur meurtri par ton rejet. » La jeune femme prit un petit air amusé. « C’est ça, fais donc. » En vérité, elle ne voulait pas qu’il fasse ça parce que se retrouver comme ça toute seule dans le noir ne lui disait guère. Son appartement deviendrait bien trop menaçant à son goût si Sirius s’en allait.

Le jeune homme eut la bonne idée de lui suggérer ensuite de devenir super-héroïne. Après tout, elle avait sauvé sa vie et probablement aussi l’avenir du monde alors c’était tout à fait justifier qu’elle se tourne vers cette carrière. Elle pourrait devenir riche et reconnue de tous ainsi, le rêve quoi ! Il y avait quand même quelque chose qui la chiffonnait là-dedans, c’était que c’était sûrement une carrière qui demandant beaucoup trop d’efforts. Elle se renseigna d’ailleurs à ce propos auprès de Sirius. « Ça dépend. Tu peux toujours avoir un associé qui fait tout pour toi. Ou bien tu peux devenir Super flemmarde. L'héroïne qui sauve tout le monde en ne faisant rien du tout. » On pouvait sauver le monde en ne faisant rien ? C’était nouveau ça. Coleen frappa Sirius et roula des yeux. « C’est absolument pas classe être super flemmarde. » Il n’y avait pas moins glorieux que ça. « Ta première idée est mieux. Et puis, comme tu te proposes si gentiment, c’est toi que je vais prendre comme associé. Avoue, faire tout pour moi est ton plus grand rêve hein ? » Comme Sirius avait également déclaré déjà savoir comment serait son costume, Coleen lui demanda ce qu’il en était. Autant dire qu’elle ne fut pas le moins du monde surprise par sa réponse. « Près du corps. Pas trop de tissus. » Coleen secoua la tête, elle aurait bien voulu avoir l’air désespéré mais son sourire trahissait quand même le contraire. « Tellement prévisible. »

« Oh n'exagère pas, mes sœurs sont adorables. Elles auraient sûrement trouvé le moyen de rendre ça amusant. » Hum… il n’avait tous les deux clairement pas la même notion d’adorables. Quand au fait que les deux sorcières rendraient ça amusant, il était clair que ça devaient beaucoup les amuser de la torturer en revanche, elle doutait beaucoup plus du fait qu’elle pourrait trouver ça amusant elle. Elle secoua la tête. « T’en as jamais marre de raconter n’importe quoi ? » interrogea-t-elle alors. C’était une question plus que justifiée. « Mais t'as de la chance, ce n'est que moi. » Oh non, elle n’avait pas de la chance parce que ce n’était que lui, elle avait de la chance parce que c’était lui justement et que, de son point de vue, elle n’aurait vraiment pas pu trouver mieux en cet instant (mais ça, elle n’allait pas lui dire, c’était vraiment trop mauvais pour son égo). Dans son immense générosité, Coleen accepta par la suite d’accorder son pardon à Sirius pour tout ce qu’il avait fait de mal et toutes les grands-mères qu’il n’avait pas aidé. Grâce à elle, il pourrait sûrement éviter l’enfer comme ça. En tout cas, comme elle ne perdait pas totalement le nord, elle ne voulait pas faire ça gratuitement et lui demanda ce qu’il allait lui offrir en échange. Il fallait bien qu’elle y gagne quelque chose. « Waow question difficile... » Le jeune homme attrapa alors le visage de l’australienne avant de l’embrasser. C’était fou l’effet que ça lui faisait à chaque fois, ça n’aurait pas du être le cas elle le savait mais c’est plus fort qu’elle. Il se recula alors, trop vite au goût de la jeune femme. « Est ce que c'est suffisant ? » La jeune femme secoua la tête. « C’était un bon début certes mais non, c’était très loin d’être suffisant. Je suis sûre que tu peux faire mieux. »

« Parce que je le sais et que j’ai toujours raison. » Pourquoi les femmes pensaient-elles toujours avoir raison ? Bon il est vrai qu'il racontait n'importe quoi là, donc il avait forcément tord. Sa fierté aurait voulu qu'il affirme que c'était elle qui avait tord mais il préféra se taire. Il faisait des efforts parfois, c'était bien parce que c'était Coleen. Avec ses sœurs, et même ses frères, il ne lâchait jamais le morceau. « Et puis personne n’est en sucre, ça se saurait depuis le temps si c’était le cas. Surtout ici, ce n’est pas comme s’il ne pleuvait jamais à New-York après tout.» Il fit une petite moue déçue. Il ne l'était pas réellement, s'il avait vraiment été en sucre il aurait voulu se manger lui-même, et ça c'était plutôt bizarre à imaginer. « Bon d'accord, je ne suis peut-être pas en sucre, concéda-t-il, mais si je sors je risque d'attraper le plus gros rhume de tout l'univers, et crois-moi je suis pas agréable du tout quand je suis malade. » Parce que c'est elle qui devrait s'occuper de lui bien sûr, vu que ça serait sa faute, puis qu'il aimait bien qu'elle s'occupe de lui. Elle avait affirmé par la suite que la mort de Sirius ne la dérangerait pas et le jeune homme avait alors répliqué, avec tous ses talents d'acteurs dramatiques qu'il partirait affronter la tempête alors. « C’est ça, fais donc. » Il la regarda en plissant les yeux. Il croisa ensuite les bras et se laissa s'affaler dans le canapé. Un air boudeur trônait sur son visage, un peu la tête que ferait un enfant de quatre ans à qui on avait refusé un caprice. « Tu aurais trop peur sans moi de toute manière. » Il ne pouvait pas partir en la sachant seule dans un appartement dans le noir. Ce n'était pas digne du parfait gentleman qu'il était.
Le jeune homme avait plus tard suggéré qu'elle pourrait devenir une super héros, vu comment elle avait été douée pour le sauver. Il n'aurait peut-être pas du se montrer étonné quand elle demanda si c'était fatigant comme métier mais il lui proposa tout de même des solutions pour ne pas en faire trop. « C’est absolument pas classe être super flemmarde.» Il n'allait pas lui dire le contraire. « Ta première idée est mieux. Et puis, comme tu te proposes si gentiment, c’est toi que je vais prendre comme associé. Avoue, faire tout pour moi est ton plus grand rêve hein ? » Il s'y était attendu à celle-là. Un sourire en coin s'était formé sur son visage alors qu'il attrapait une des mains de Coleen pour la serrer dans les siennes. « Comment est ce que tu as deviné ? » Il porta sa main à ses lèvres et déposa un baiser. « Je suis né pour vous servir. » Il avait plutôt l'habitude que c'était lui qu'on serve mais pour elle il voulait bien faire un effort. Mais pas trop non plus. Il lui avait même trouvé le costume. «Tellement prévisible. » Il serra les dents avec un grand sourire innocent. « Tu aurais peut-être préféré que je te dise de mettre une robe de nonne ? » Quoiqu'elle devait être jolie même avec ce sac à patates. De toute manière il était bien placé pour savoir qu'elle n'avait rien d'une prude qui portait ce genre de tenues...
« T’en as jamais marre de raconter n’importe quoi ? » Il releva la tête avec fierté. « Je suis un avocat, je ne mens jamais. Ou du moins je déguise très bien la vérité. » Coleen avait ensuite, dans sa très grande bonté, accepté de pardonner Sirius. Elle demanda quand même en échange quelque chose et c'est sans trop grande hésitation que le jeune homme s'empara des lèvres de la jeune femme. « C’était un bon début certes mais non, c’était très loin d’être suffisant. Je suis sûre que tu peux faire mieux.» Bien sûr qu'il pouvait faire mieux. Il l'attira pour qu'elle vienne s'asseoir sur lui. Il passa ensuite une main dans ses cheveux alors que ses lèvres effleuraient sa mâchoire. Son cœur cognait dans sa poitrine, battait à ses oreilles, il finirait par imploser un jour. Il s'empara de ses lèvres à nouveau, avec plus d'intensité qu'auparavant. Il aurait sûrement pu faire ça toute sa vie, se nourrir uniquement du goût de ses lèvres sur les siennes, du contact de sa peau contre la sienne. Il laissa finalement glisser ses mains dans le creux de son dos et l'attira contre lui pour lui faire un câlin. Il avait quitté ses lèvres pour enfouir sa tête dans son cou. « Je crois que je pourrais quelques centaines d'années ici. » Il avait conscience qu'il craquait complètement pour elle, alors qu'il s'était promis de ne plus le faire avant un moment. C'était la faute à Coleen, elle était trop parfaite.

« Bon d'accord, je ne suis peut-être pas en sucre, mais si je sors je risque d'attraper le plus gros rhume de tout l'univers, et crois-moi je suis pas agréable du tout quand je suis malade. » Evidemment, qu’il n’était pas en sucre, c’est ce qu’elle disait depuis tout à l’heure et Sirius venait de prouver à quel point elle avait vraiment raison à ce propos. Coleen s’efforça de ne pas avoir l’air trop satisfait en l’entendant dire ça, soucieuse de ne pas trop blesser l’orgueil surdéveloppé du jeune homme mais c’était une chose difficile. Elle préféra plutôt se concentrer sur ce qu’il avait dit par la suite, à propos du fait qu’il attraperait un gros rhume. Vu le temps qu’il faisait dehors, ça par contre, ça ne faisait aucun doute. Bon, il exagérait peut-être un peu en disant que ce serait le plus gros de tout l’univers mais c’était Sirius, il fallait bien qu’il exagère au moins un peu. Quant au fait qu’il n’était pas agréable quand il était malade, Coleen ne voyait vraiment pas ce que ça venait faire là. Ou peut-être un peu. « Et en quoi ça me concerne ça ? » demanda-t-elle l’air innocent. Le jeune homme continua sur sa lancée dramatique en disant qu’il allait l’abandonner le cœur meurtri et tout ça parce qu’elle avait juste dit qu’elle vivrait très bien avec sa mort sur la conscience. Ce n’était pourtant pas grand-chose, non ? L’australienne, loin de vouloir le retenir, l’encouragea à faire ce qu’il voulait. Elle n’avait pas très envie de le voir partir en vrai mais elle savait aussi qu’elle ne courrait pas grand-risque. Il lui en donna d’ailleurs la preuve en allant s’assoir sur le canapé, l’air boudeur. C’était convaincant comme manière de l’abandonner ça. Un sourire moqueur fit son apparition sur le visage de Coleen lorsqu’elle vit sa réaction. « Tu aurais trop peur sans moi de toute manière. » Pour une fois, la jeune femme voulut bien se montrer gentille et s’approcha de lui. « Hmmm, tu as sûrement un peu raison. » C’était gentil ça, plus que tout ce qu’elle avait bien pu lui dire depuis le début. Elle prit ensuite un air dramatique digne de celui du jeune homme. « En vrai, je serais vraiment perdue sans toi, désespérée, cachée sous mes couvertures pour me protéger en attendant que le mauvais temps passe. » Le pire, c’était sûrement qu’elle ne savait pas à quel point ce qu’elle disait était éloignée de la vérité. Sûrement pas autant qu’elle l’aurait voulu. « Tu vois, pas la peine de bouder alors. »

Faire une carrière de super-héros était fatiguant. C’était la conclusion à laquelle était arrivée Coleen juste après avoir presque décidé de se lancer dans ce domaine, conclusion que Sirius n’avait pas démenti. Mais il avait été cool quand même, il lui avait apporté des solutions à son problème et si la première était plutôt nul, Coleen avait trouvé la deuxième très à son goût. C’est ainsi qu’elle avait décrété qu’il allait devenir son associé et qu’il ferait tout pour la servir parce que ça devait bien être son plus grand rêve. C’était vraiment merveilleux comme rêve elle trouvait d’ailleurs. « Comment est ce que tu as deviné ? » Parce qu’elle était trop forte comme ça, ça n’aurais même pas du étonner le jeune homme en fait. « Je suis né pour vous servir. » La jeune femme hocha vivement la tête. « Fais attention, je vais retenir ça. » le prévint-elle alors. Il avait plutôt intérêt à s’y tenir du coup. Ils évoquèrent ensuite la question de sa tenue de super héroïne et ce que lui dit Sirius à ce propos fut plus que prévisible. Lorsqu’elle le lui fit savoir, il lui adressa un sourire innocent. « Tu aurais peut-être préféré que je te dise de mettre une robe de nonne ? » Pourquoi pas hein ? « Tu sauras, ça m’irait très bien une robe de nonne, je serais parfaite pareille là-dedans. Je pourrais même mettre un sac poubelle en restant parfaite. » Elle disait ça en toute modestie, évidemment.

Vu les bêtises que Sirius passait son temps à raconter, il était devenu urgent pour la brune de se renseigner, histoire de savoir s’il n’en avait jamais marre de raconter n’importe quoi. Ca devait quand même bien le lasser par moment, non ? « Je suis un avocat, je ne mens jamais. Ou du moins je déguise très bien la vérité. » Coleen ne put s’empêcher d’éclater de rire en entendant ça. Comme si le fait qu’il était avocat venait prouver quoique ce soit. Lorsqu’elle se fut un peu calmer, elle put reprendre la parole. « Excuse-moi, mais j’ai vraiment du mal à le voir. Mais je te crois, si tu le dis. » dit-elle en s’efforçant de se montrer ne serait-ce qu’un peu convaincue (ce qu’elle n’était en vrai, absolument pas). La jeune femme se renseigna ensuite sur ce qu’elle avait à gagner si elle lui accordait son pardon pour elle ne savait même plus quoi (sa bonté avait des limites) et le jeune homme l’embrassa. Il était vrai que, comme ça, elle n’allait pas pouvoir résister bien longtemps à lui accorder ce fameux pardon mais elle décida de faire un peu la difficile en déclarant que c’était juste un bon début, histoire d’en obtenir un peu plus. En guise de réponse, le jeune homme l’attira vers lui et la jeune femme se retrouva alors assise sur lui. Il l’embrassa alors à nouveau avec plus d’intensité encore que tout à l’heure. La jeune femme aurait souhaité que ça ne s’arrête jamais, qu’elle n’ait pas besoin de décoller ses lèvres de celles du jeune homme, tout était trop parfait. Ca s’arrêta quand même mais le jeune homme l’attira alors contre lui et enfouit sa tête dans son cou. « Je crois que je pourrais quelques centaines d'années ici. » Oui, elle aussi, largement. Elle était tellement bien en cet instant. Rien ne pourrait venir gâcher ça. « Je voudrais que cette tempête ne cesse jamais. » avoua-t-elle alors. Pour quelqu’un qui paniquait à cause de ça il n’y avait pas si longtemps, c’était un énorme revirement. Mais c’était Sirius aussi, il avait réussit à la rassurer et la faire se sentir bien même en ces circonstances. Et puis, elle savait que tant que la tempête durerait elle pourrait le garder rien que pour elle, comme ça. C’était mieux. Alors qu’après… après, elle ne savait pas et elle se rendait bien compte que ça la tuait. « Tu le plais trop Sirius tu sais, je ne suis pas sûre que ce soit bon pour moi tout ça. » avoua-t-elle alors. « Mais tant pis. » Elle était trop bien là pour se soucier vraiment de ça, elle voulait juste profiter de l’instant présent.

Sirius plaignait la personne qui devrait s'occuper de lui si jamais il tombait malade, en l’occurrence Coleen. Il ne voudrait pas de quelqu'un d'autres. Peut-être Sofia, mais ça ne serait pas pareil. Les bisous magiques seraient très différents... « Et en quoi ça me concerne ça ? » Il sourit innocemment, c'était évident non ? « Parce que tu seras mon infirmière bien sûr. » Il l'imaginait parfaitement bien dans le rôle. Elle pouvait même mettre une tenue. Décidément Sirius aimait beaucoup imaginer Coleen en costume... Après la comédie, supposée tragédie, de Sirius, il affirma qu'elle aurait trop peur sans lui de toute manière. « Hmmm, tu as sûrement un peu raison. » Il aimait l'écho de cette phrase à ses oreilles. Même si c'était juste un peu. « En vrai, je serais vraiment perdue sans toi, désespérée, cachée sous mes couvertures pour me protéger en attendant que le mauvais temps passe. »  Un sourire satisfait prit place sur son visage. « Tu vois, pas la peine de bouder alors. »  Non c'est bon, il était content. « J'en étais sûr. Je lis en toi comme dans un livre ouvert. Qu'est ce que tu ferais sans moi... » A vrai dire, il pouvait se poser aussi la question. Que ferait-il sans elle ? Il avait de plus en plus de mal à s'imaginer un avenir sans Coleen.
Parfois les mots sortaient trop vite de sa bouche. Notamment quand il racontait des choses comme quoi il était au service de Coleen. Comme s'il pouvait être au service de qui que ce soit. Ses sœurs parfois, mais c'est parce qu'il avait du mal à leur dire non. « Fais attention, je vais retenir ça. » Et comme elle n'avait pas de mémoire, elle oublierait sûrement et il serait sauf. Mais il espérait peut-être un peu trop, il ferait attention de ne pas lui rappeler en tout cas. La conversation avait ensuite naturellement dérivé sur les costumes. On ne pouvait pas être un super héros sans costumes. « Tu sauras, ça m’irait très bien une robe de nonne, je serais parfaite pareille là-dedans. Je pourrais même mettre un sac poubelle en restant parfaite. » Il voulait bien la croire. Elle aurait pu être dans un état déplorable qu'il l'aurait quand même trouvé belle. N'empêche que leur modestie naturelle se complétait vraiment bien à tous les deux. « Tu as raison. De toute manière je ne pense pas que les nonnes t'accepteraient. » Il approcha sa tête de la sienne pour que leur nez se touche, alors qu'un sourire malicieux ornait ses lèvres. « Tu as trop pêché. » Il était bien placé pour le savoir.
« Excuse-moi, mais j’ai vraiment du mal à le voir. Mais je te crois, si tu le dis. » On ne devait pas remettre en doute la parole d'un avocat. Ou si on pouvait. Mais pas celle de Sirius. Il avait raison. La plupart du temps. La plaisanterie laissa ensuite place à un moment bien plus... passionné. S'il y avait bien une chose que Sirius aimait faire, c'était prouver à Coleen à quel point il tenait à elle. Il n'avait pas besoin de réfléchir, son corps réagissait tout seul. « Je voudrais que cette tempête ne cesse jamais. » Au moins il avait réussi à lui faire oublier sa peur de tout à l'heure. « Moi aussi, chuchota-t-il contre son cou. » « Tu me plais trop Sirius tu sais, je ne suis pas sûre que ce soit bon pour moi tout ça. » Il sentit son cœur se serrer un instant. Ils étaient tous les deux dans le même panier. Il déposa un baiser dans son cou puis releva la tête pour la regarder dans les yeux. « Mais tant pis. » Il passa une main dans ses cheveux. « On est perdu tous les deux alors. Mais tant qu'on est ensemble c'est le principal. » Il déposa ses lèvres sur les siennes quelques instants, pour un baiser plus doux que celui auparavant. « Tant que tu promets de ne pas me briser le cœur. Ajouta-t-il à voix basse. » Il ne le supporterait pas une deuxième fois, mais il avait senti depuis le début que c'était différent avec Coleen. Plus naturel, plus évident. Il était devenu accro à elle bien trop vite. « Je suis en train de tombé amoureux de vous miss Brewer, qu'avez vous à dire pour votre défense ? »

Sirius avait tenu à préciser qu’il n’était vraiment pas un malade agréable et Coleen feint l’innocence en demandant en quoi ça la concernait. Evidemment, elle avait très bien compris où Sirius voulait en venir, il ne fallait pas être devin pour voir ça du reste. « Parce que tu seras mon infirmière bien sûr. » Oui, bien sûr. Ou pas. Elle n’était pas certaine d’en avoir très envie, Sirius devait être affreusement insupportable. « Je ne pense pas non, tu vas devoir trouver quelqu’un d’autres pour ça. » Genre dans sa famille par exemple, il avait plein de monde. La jeune femme finit néanmoins par se montrer plus sympathique et finirait par bien vouloir admettre qu’elle était perdue sans lui. Elle l’avait fait de manière un peu trop dramatique et théâtrale certes mais ce n’était pas très loin d’être la vérité. Evidemment, Sirius eut aussitôt l’air très satisfait de ce que l’australienne venait de dire. « J'en étais sûr. Je lis en toi comme dans un livre ouvert. Qu'est ce que tu ferais sans moi... » « Tu es très fort qu’est-ce que tu veux. » La jeune femme haussa les épaules. « Et je ne serais rien sans toi. C’est très triste, heureusement que t’es là. » Elle adoptait toujours un ton aussi peu sérieux qu’avant.

Il fut ensuite question de sa tenue de super-héros. Parce que oui, Coleen allait devenir un super-héros. C’était son grand projet d’avenir, une vraie future réussite. Sirius disait qu’elle devait s’estimer heureuse qu’il ne lui ait pas dit de mettre une robe de nonne. Mais Coleen s’en fichait, d’autant plus que même en robe de nonne elle serait parfait, elle le savait bien (ce qu’elle savait aussi, c’est qu’elle commençait à trop fréquenter les De La Vega, leur manque de modestie était quelque chose de très contagieux). « Tu as raison. De toute manière je ne pense pas que les nonnes t'accepteraient. Tu as trop pêché. » Arf ça, il n’avait pas tord. D’ailleurs, elle le blâmait personnellement pour tout. « C’est de ta faute ça, j’étais un ange avant de faire ta connaissance. » Ouais, ou pas, simple question de point de vue. « De toute façon, je n’ai pas très envie de devenir nonne. » répondit-elle alors. Qui voudrait ça honnêtement ? C’était très nul et pas du tout amusant être nonne.

Sirius finit par embrasser Coleen à nouveau. C’était un baiser intense et l’australienne se prit à penser qu’elle voulait que ça dure tout le temps. Lorsqu’il eut termina, la brune lui confia alors qu’elle voudrait que la tempête ne cesse jamais. Elle savait ce qu’elle voulait elle, c’était bien et dire qu’elle avait peur à cause de ça tout à l’heure. Il y avait autre chose qui lui faisait peur maintenant, c’était l’attirance beaucoup trop importante qu’elle éprouvait envers le jeune homme. Ca ne pouvait pas être bon pour elle ça, vraiment pas. Elle lui avoua alors qu’il lui plaisait beaucoup. Trop, elle crut effectivement bon de préciser le trop, et que c’était mauvais pour elle aussi. Mais elle décréta aussi que ça n’avait pas d’importance, pas pour le moment en tout cas. Sirius passa alors une main dans ses cheveux. « On est perdu tous les deux alors. Mais tant qu'on est ensemble c'est le principal. » Oui, il avait sûrement raison. Ils échangèrent ensuite un baiser plus doux que celui d’avant. « Tant que tu promets de ne pas me briser le cœur. » Oh ça, ce n’était pas un problème, elle pouvait le promettre sans trop de difficulté. « Je te le promets. » souffla-t-elle alors. « Mais tu dois prendre soin du mien aussi. » ajouta-t-elle alors. Il était fragile aussi son cœur et tout juste remit de ce qu’il s’était passé la dernière fois. « Je suis en train de tombé amoureux de vous miss Brewer, qu'avez vous à dire pour votre défense ? » Coleen sourit avant s’embrasser à nouveau à Sirius. « Je n’ai rien à dire, je plaide coupable. » fit-elle en prenant une moue faussement désolée. Mais l’inverse était aussi vrai alors. « Il ne va rien m’arriver de grave pour ça j’espère. » fit-elle alors.

Il tombait rarement malade. Heureusement d'un côté. Mais comme il venait tout juste de l'affirmer, il voulait Coleen en infirmière et personne d'autres. « Je ne pense pas non, tu vas devoir trouver quelqu’un d’autres pour ça. » Il fit aussitôt une moue de petit garçon déçu. « Mais personne ne sera aussi bien que toi ! » Il la regarda avec de grands yeux, tentant d'imiter un certain chat botté. Il savait plutôt bien jouer la comédie. Il prenait un peu exemple sur ses sœurs, elle savait bien jouer la comédie elle aussi. Il avait du mal à ne pas craquer d'ailleurs. Il n'était pas sûr que cette technique marche avec Coleen. Mais il restait persuadée que s'il tombait malade elle viendrait dans tous les cas s'occuper de lui. C'était obligé. Le jeune homme demanda ensuite ce que la jeune femme ferait sans lui. C'est vrai après tout. Il se demandait comment elle faisait avant de le rencontrer. Sa vie devait être très triste. « Tu es très fort qu’est-ce que tu veux. Et je ne serais rien sans toi. C’est très triste, heureusement que t’es là. » Bon fallait pas s'étonner si elle encourageait sa modestie de cette manière. Ou plutôt son orgueil oui. « J'aime quand tu dis ce genre de choses. Tu devrais le faire plus souvent. » Inutile de préciser qu'il était tout content, avec un air un peu bêta aussi. Certes ils plaisantaient, mais ça ne l'empêchait pas d'apprécier réellement ses paroles, ironiques ou non.
« C’est de ta faute ça, j’étais un ange avant de faire ta connaissance. » Ça lui rappelait leur première conversation quand il lui avait dit que c'était un ange. Il la regarda en plissant les yeux. « Menteuse. » Évidemment, il n'y croyait plus depuis longtemps. « De toute façon, je n’ai pas très envie de devenir nonne. » Sirius fit un petit hochement de la tête satisfait, comme si la question avait réellement été envisagée. « Je ne veux pas non plus que tu le deviennes. » Il eut un petit sourire malicieux avant de déposer un baiser rapide sur le bout de son nez. Être trop sage ce n'était pas amusant du tout.
Ils laissèrent ensuite tomber les plaisanteries. Sirius s'était rendu compte depuis un moment déjà que c'était bien plus que sérieux entre eux. Ce n'était pas une simple relation sans intérêt. Il tenait à elle, vraiment trop pour qu'il puisse mesurer à quel point c'était le cas. « Je te le promets. Mais tu dois prendre soin du mien aussi. » Le jeune homme était incroyablement sérieux comparé à quelques instants. Il regardait la jeune femme avec une profonde sincérité. « Je vais le garder ici. » Il avait attrapé une des mains de Coleen qu'il avait collé contre son propre cœur. Le jeune homme avoua par la suite être en train de tomber amoureux d'elle. Peut-être était-ce même déjà le cas. Il savait juste qu'il n'avait pas envie de se séparer d'elle. Quand elle était en sa compagnie, il ne pouvait être plus heureux et quand elle n'était pas là, il avait l'impression qu'un vide se créait en lui. Ça faisait très roman d'amour pour jeunes filles en fleur, mais c'était réellement le cas. Il pensait rêver mais c'était la réalité. « Je n’ai rien à dire, je plaide coupable. Il ne va rien m’arriver de grave pour ça j’espère. » Il attrapa une mèche des cheveux de Coleen, l'air songeur. « Arf, passez beaucoup de temps en ma compagnie, m'aduler... ce genre de choses. Il glissa ses mains sur les hanches de la jeune femme. Il parla ensuite d'une voix plus basse : Tu peux devenir ma prisonnière aussi. Je serais pas obligé de te partager comme ça. » Il était quasiment sûr que sa petite sœur viendrait se plaindre mais il trouverait bien un moyen de se débarrasser d'elle.

Sirius avait l’air de croire qu’elle voudrait bien être son infirmière s’il tombait malade. La brune ne voyait pas comment il pouvait penser ça, surtout s’il était si pénible comme il l’avait précisé et elle lui fit alors savoir qu’il devrait sûrement demander à quelqu’un d’autres. « Mais personne ne sera aussi bien que toi ! » Oh oui, ça elle voulait bien le croire. Elle pouvait dire en toute modestie qu’elle était vraiment merveilleuse parfois. « Soit. » Elle essaya ensuite d’éviter de regarder l’air de chat botté qu’il avait maintenant mais elle n’y arriva pas vraiment bien. « Je pourrais peut-être essayer de faire un petit effort. » lâcha-t-elle finalement en roulant des yeux. « Mais j’ai bien dis peut-être. » Elle verrait au moment venu qui ne serait pas tout de suite parce qu’elle n’avait pas encore prévue de mettre Sirius à la porte. Le jeune homme demanda par la suite ce que Coleen ferait sans lui. Celle-ci prit le parti de répondre qu’elle ne serait rien, de manière un peu exagérée. C’était ça où dire qu’elle vivrait bien mieux sans lui mais elle voulait bien se montrer gentille là alors. « J'aime quand tu dis ce genre de choses. Tu devrais le faire plus souvent. » La jeune femme se mit à rire. « Etonnant tiens. » Il n’y avait vraiment pas beaucoup de gens sur terre qui n’aimeraient pas entendre ce genre de choses, à mois d’être des gens pires que bizarre. « Enfin, il ne faudrait pas trop m’en demander non plus. » ajouta-t-elle quand même. « Et puis, je fais ça pour toi. Si je te le disais trop souvent, tes chevilles deviendraient tellement enflées que tu ne pourrais plus marcher. Ou ta tête exploserait, au choix. Ce serait dommage quand même. »

Ils parlèrent ensuite du fait qu’elle ne deviendrait pas nonne. Parce que, d’après Sirius, elle avait trop pêché pour ça. Soit, il avait sûrement raison là-dessus mais elle le blâmait entièrement pour tout. Elle était un ange avant de faire sa connaissance. Enfin, c’était au moins vrai dans sa tête là. « Menteuse. » « Je mens jamais tu sauras. » répondit la jeune fille en roulant des yeux. « Et puis, je vois pas pourquoi tu me crois pas. » C’était presque insultant quand même. Oui presque, parce qu’elle s’en moquait dans le fond. Comme elle se moquait du fait de ne pas pouvoir être nonne, elle n’en avait même pas envie. « Je ne veux pas non plus que tu le deviennes. » Voilà qui était surprenant. La jeune femme sourit à nouveau tandis que Sirius déposait un baiser sur le bout de son nez. « Bien. » commenta-t-elle simplement au final.

Ils devinrent ensuite plus sérieux et Coleen dut promettre au jeune homme de ne pas le lui briser le cœur. Enfin, ce n’était pas comme si ça lui coûtait vraiment de promettre une telle chose. Le fait était que Sirius lui plaisait vraiment beaucoup et qu’elle était très bien avec lui. En fait, elle commençait possiblement à avoir des sentiments pour lui. Alors, non, elle n’avait pas l’intention de lui faire du mal mais il fallait qu’il en fasse autant. Elle avait aussi un cœur fragile. « Je vais le garder ici. » Il attrapa une de ses mains et la posa sur son propre cœur. La jeune femme eut un petit sourire. « Je suis sûre qu’il y sera très bien. » répondit-elle alors parfaitement sincère. Sirius évoqua alors le fait qu’il était en train de tomber amoureux d’elle et demanda à Coleen ce qu’elle pouvait dire pour sa défense. Elle n’avait rien à dire en fait et elle plaidait même coupable. Elle s’intéressa quand même au fait de savoir ce qu’elle risquait pour ça. « Arf, passez beaucoup de temps en ma compagnie, m'aduler... ce genre de choses. » Oh, elle pensait pouvoir très bien vivre avec ça en fait. Ca lui convenait même plutôt bien. Il déposa alors ses mains sur les hanches de l’australienne. « Tu peux devenir ma prisonnière aussi. Je serais pas obligé de te partager comme ça. » La jeune femme prit un air vaguement songeur. « Si, c’est vraiment tout ce que je risque. Je n’y vois aucun problème. » Loin de là au contraire. La jeune femme baissa ensuite la voix. « Je n’échangerais ma place pour rien au monde en fait. »