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Une Quattro Stagioni M'sieur !

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MessageSujet: Une Quattro Stagioni M'sieur ! Une Quattro Stagioni M'sieur ! EmptyLun 13 Aoû - 10:05

Une Quattro Stagioni M'sieur !
Mattie & Sherwin

7:00 AM
RIIIIIING ! « Imbécile de réveille ! » Tâtonnant, encore à moitié endormi, je trouvais un peu par hasard l’objet de malheur. J’appuyai sur le bouton et miracle ! Il se désactiva. Le silence s’imposa de nouveau, seulement entrecoupé par une lente respiration. Respiration qui n’était pas la mienne. Ouvrant difficilement un œil, je constatais que je n’étais pas seul dans mon lit. Andrew s’était encore trompé de chambre. Dans mon esprit encore brumeux, j’arrivais à me souvenir qu’il avait été en boîte hier soir. Ouais, il a pas dû rentrer très frais. Préférant le laisse récupérer, je titubais jusqu’à la salle de bain. J’avais l’habitude de me douche dans le noir le matin, car la lumière me brûlait les yeux. Une bonne douche chaude plus tard, j’étais un peu plus réveillé. Mais je ne le serrai complétement qu’une fois mon café latte coulant dans ma gorge. Revigoré à cette idée, je m’empressai de me faire ma dose de caféine. Après avoir renversé deux tasses, mettre trompé de dosage et avoir cogné mon orteil dans le coin de la table – ce qui fait TRES mal – je pus enfin boire la seule chose qui parvenait à me réveiller. Dès la première gorgée, mon esprit s’éclaira. Rapidement, je sortis mon IPhone – un cadeau d’Andrew, je n’avais pas les moyens – et consultais ma journée. Ce qui était bien, avec le vendredi, c’est que je commençais le boulot à 9 heures. Reposant ma tasse sur le plan de travail, je constatais que je dînais avec Mattie ce soir. Ah oui tiens, je lui avais demandé ça hier matin, lors de notre rencontre café du jeudi. Je ne sais même pas ce qui m’ai passé par la tête à ce moment-là en fait. Depuis quand j’invitais des jeunes de 19 ans à manger moi ? Enfin bref, de toute façon, ce n’est pas mon genre d’annuler les rendez-vous. Amical. Un rendez-vous amical, vous imaginez pas des trucs hein. Soupirant, je prenais deux cachets contre le mal de tête dans la salle de bain, et les déposaient en compagnie d’un verre sur la table de chevet à côté d’Andrew. Je descendis ensuite à pied les cinq étages de mon immeuble comme d’habitude, saluait le gardien et sortait à l’air libre. Direction l’hôpital.

8:00 PM
Cela faisait cinq minutes que j’attendais. Comme d’habitude, j’étais arrivé en avance. On avait convenu de se retrouver devant le restaurant. Au cours de ma journée, tous les détails m’étaient revenus. Je lui avais proposé de venir juste avant de partir. Je ne sais pas si c’était le sourire qu’il avait eu quand j’avais dit une bêtise, ou son regard qui avait accroché le mien avant que je me retourne qui m’avait poussé à lui demandé ça , mais dans tous les cas, les mots étaient sortis tout seul. Sur le coup, j’avais était très content qu’il accepte. Ensuite, j’ai trouvé cela un peu déplacé de ma part, il pourrait s’imaginer des trucs. Déjà que généralement, nous conversations sont chargées de sous-entendu… rah je me prends trop la tête. C’est juste un dîner entre amis il n’y pas de quoi s’imaginer des trucs. C’est comme quand je sors avec Andrew quoi. Oui, sauf qu’il m’arrive de coucher avec lui… oh seigneur c’est pas gagné. Tournant la tête vers la droite, je réussis à le repérer dans la masse de gens. Rapidement, je vérifiais que ma tenue était bien. Jeans noir, fine ceinture noir, t-shirt noir avec des motifs roses et les lunettes de soleil rose pendant à la ceinture. Avec des converses noirs, lacets roses. Oui, je suis maniaque sur mes fringues. Mais j’y peux rien, j’aime la mode et être bien habillé, même si je n’ai pas beaucou d’argent. Dans tous les cas, même si c’est une dépense superflue, je compte bien payer le repas entièrement ce soir. Après tout, c’est moi qui ai invité non ? Je trouve ça normal. « Salut ! » Un sourire prit place sur mon visage, comme à chaque fois que je voyais un de mes amis. « Allez viens, je nous ai réservé une table ! » L’entrainant à l’intérieur, je donnais notre nom à un serveur qui nous emmena à notre table. Je le remerciai, tirant la chaise de Mattie. « Si Monsieur veut bien se donner la peine… » Rigolant, je m’asseyais sur ma propre chaise. Je remerciai le jeune homme qui nous apporta les cartes, avant de lancer la conversation feuilletant le menu. Oui, je suis un vrai moulin à paroles et je l’assume totalement ! « Ta journée de cours s’est bien passée ? »
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MessageSujet: Re: Une Quattro Stagioni M'sieur ! Une Quattro Stagioni M'sieur ! EmptyMar 14 Aoû - 14:18


Il devait être proche de cinq heures du matin quand le portable de Mattie se mit à sonner. Grognant, il ouvrit un œil pour regarder ce qui se passait. Le réveil.... Merde. Pourquoi est-ce qu'il devait se lever aussitôt déjà ?! Le jeune mit encore une bonne minute à se rappeler qu'il avait trouvé un petit boulot -pour quelques semaines- qui impliquait de se lever tôt. Lui qui aimait assez les grasses matinées, il n'était franchement pas servi ce coup-ci ! Enfin bon, quand on a pas le choix, on a pas le choix. S'il voulait continuer les cours, se payer les études, le logement et compagnie il fallait bien qu'il travaille un minimum histoire de toucher le moins possible à tout ce qui était bourse et à ce qui lui avait légué sa mère et ses grands-parents. Si le garçon aimait sa liberté, parfois vivre sans famille était assez pesant, il savait qu'il n'avait ni le droit à l'erreur ni personne sur qui se reposer réellement. Ses pensées plus ou moins chassées, il arriva à se motiver à se lever et se prépara tranquillement pour aller travailler. MP3 sur les oreilles histoire de finir de se réveiller, il marcha rapidement jusqu'au petit restaurant où il avait été employé pour l'été en tant que serveur et parfois cuisinier et autres.

Il était un peu plus de seize heures, lorsque Mattie put enfin rentrer chez lui. Dans moins de quatre heures, il avait rendez-vous avec Sherwin... Autrement dit le temps de se préparer et de se déplacer jusqu'au Greenwich Village, il compta une bonne heure, voire une heure et demie. Il avait donc moins de trois heures de libre, pour faire ce qu'il voulait. Se vautrant sur son lit, il alluma la télé et ne tarda pas à plonger totalement dans les bras de Morphée sans réellement le vouloir.
A dix-neuf heures, il eut la "bonne idée" d'ouvrir avec quelques difficultés notoire un œil. Le fait de regarder l'heure sur son portable pour voir combien de temps il s'était assoupi eut à peu près l'effet d'une bonne douche froide. Il se leva avec une rapidité déconcertante, reprit une douche, enfila une chemise blanche, un jean foncé le tout en quatrième vitesse; puis il prit son portable, de l'argent, les clefs de chez lui ainsi que son Mp3 et se dépêcha de se rendre jusqu'au lieu du rendez-vous. En toute logique, il y avait de fortes chance qu'il arrive pile à l'heure, ou alors avec quelques petites minutes de retard. La ponctualité n'avait jamais été son fort, enfin il n'arrivait jamais avec trente minute voire une heure de retard, comme pouvait le faire certaines de ses connaissances, mais cinq ou dix minutes était monnaie assez courante.
Il était vingt heures passées de moins de cinq minutes lorsque Mattie aperçut son ami qui était par ailleurs toujours aussi... sexy. Ouais, sexy c'était certainement le mot le plus approprié avec adorable et charmant. Enfin, là n'était pas la question, Sherwin l'avait invité pour qu'ils passent une soirée entre amis pas pour que le plus jeune dragouille l'autre. Oui, ils étaient amis, et même si avoir une relation plus approfondie ne l'aurait pas forcément dérangé, il fallait absolument qu'il se dise qu'il reste sur l'optique "amis" afin de ne pas s'imaginer moult choses à chaque sous-entendus que l'un ou l'autre pouvait faire. Néanmoins, un petit sourire s'était figé sur le visage de Mattie lorsque Sherwin avait commencé à lui parler. Salut ! Tu vas bien ?! Très rapidement, le plus âgé l’entraîna à l'intérieur en disant qu'il leur avait réservé une table. Merci, Monsieur ! répondit Lorence en essayant de garder son sérieux, ce qui n'était pas forcément des plus évidents, c'était bien la première fois qu'on lui tirait une chaise pour qu'il s'assoit. En conclusion, Sherwin, en plus du reste était également galant. Remerciant également le serveur qui leur apporta les cartes, Mattie quant à lui préférait regarder son ami feuilleter les pages, plutôt que de se décider à choisir ce qu'il allait bien pouvoir manger. Rappelle-moi quels sont tes défauts, afin que je ne me sente pas trop complexé quand je suis avec toi... haussant un sourcil à la fin de la phrase, il se rendit compte qu'il allait dit cela tout fort, alors que c'était censé plus être... disons une question "mentale". Se raclant la gorge, l'étudiant préféra finalement répondre immédiatement à la question que Sherwin lui avait posé précédemment Je suis en vacances... mais sinon, j'ai travaillé aujourd'hui, et oui, ça c'est bien passé.. mis à part le fait que se lever à cinq heures du matin, ce n'est pas trop pour moi. Même pas du tout, je déteste ça... en plus après, j'ai fait la sieste... comme les bébés. Lui faisant un sourire, il rigola avant de rajouter T'as vu ma vie est des plus passionnantes ! Et la tienne ?! J'espère pour toi que c'est plus intéressant ! Il se tut et en attendant sa réponse, le garçon daigna enfin bien regarder le menu.
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MessageSujet: Re: Une Quattro Stagioni M'sieur ! Une Quattro Stagioni M'sieur ! EmptyMar 14 Aoû - 17:38

« Je suis hyperactif, trop original, gourmand, de mauvais poil sans mon café, rancunier, j'ai une estime de moi-même assez basse... Oh et je suis incroyablement bavard. Tu n'as absolument pas de quoi complexer, je te rassure. » Il faut vraiment que je me contrôle moi. Je me le suis pourtant assez répété, je ne tente rien. Même si c'est très tentant. Il faut vraiment que l'on perde la mauvaise habitude qu'on a avec nos conversations à double sens. Prenant une profonde inspiration pour me calmer, je préférais me concentrer sur ce qu'il me disait. « Ah oui c'est vrai, c'est les vacances ! Je devrais la savoir j'ai eu mon diplôme il a seulement trois ans ! » Rigolant, mes pensées s'égarèrent malgré moi en direction de mes années fac. Dieu que je les avais aimée. Certes les cours étaient durs, mais je m'étais fait de vrais amis là-bas. Et puis c'était franchement sympa, avec les fêtes, les réunions entre potes, les cours de soutien que je donnais, les p'tit concerts qu'on se faisait. Ouais vraiment, je gardais un bon souvenir de ces moments-là. « Dur de se lever tôt, je comprends. J'me lève à 5 heures aussi généralement, mais heureusement je commence plus tard le vendredi alors le réveil est régler sur 7 heures. » Sans oublier la garde de nuit lundi-mardi et mardi-mercredi. Autant vous dire qu'après, je suis bien crever. Mais bon, j'aime mon boulot. Et le matin, voir le sourire de tous ces gosses, ça me fait tellement chaud au cœur qu'au final, j'me dis que je n’ai pas à me plaindre. « J'adore les bébés. » Et je lui sors ça avec un sourire en plus. Non vraiment parfois, je suis irrécupérable. « Tu sais, ce n’est pas parce qu’on rien d’extraordinaire dans une journée que forcément, ta vie n’est pas intéressante. Il y a toujours des trucs intéressants. Même si je dois avouer qu’avec le sourire des gosses que j’ai vus aujourd’hui, tu es le seul évènement qui égaye ma journée. » En fait, ça n’avait pas été un bon jour. Un petit que j'adore est en fin de vie. Sans oublier que l'état de ma mère ne s'arrange pas. Malheureusement je ne peux rien faire, ni pour l'un, ni pour l'autre. Mais je ne suis pas du genre a embêter les gens avec mes états d’âmes, alors je ne vais pas mettre ça sur le tapis. En fait, y'a qu'Andrew que je gonfle avec ça. Il me connait bien trop pour que je lui cache quelque chose. Et puis, il a Birdie aussi, mais je lui cache au maximum mes soucis autre que ceux qui se rapport à ma mère alors. Je sentis soudain dans ma poche les vibrations de mon téléphone. Fronçant les sourcils, je constatais que c'était Andrew qui m'appelait. Il savait que je sortais ce soir, il avait promis de ne pas me déranger. « Excuse-moi, il a le chic pour avoir des ennuis » Je fis un sourire d'excuse a Mattie avant de décrocher. « Andrew ? Qu'est ce qui se... » « T'es ou ?» « Je t'ai dit que je sortais ce soir ! » « Ah ouais...avec l'autre con la ? » « Andrew, il s'appelle Mattie. Tu m'avais promis de ne pas forcer sur la bouteille. » « J'ai forcé sur rien du tout, je n'aime juste pas que tu fricotes avec un autre mec. » « Ecoute, je ne sors pas avec toi ok ? Je fais ce que je veux, je n’ai pas à me justifier. Alors sur ce, bonne soirée." Je préférais lui raccrocher au nez. Il avait réussis à me mettre sur les nerfs. Soupirant, je me massais les temps avec deux doigts. Parfois il me prenait vraiment la tête avec son comportement de petit-ami jaloux. Bon je l'avoue, je le fais aussi, mais c'est quand le mec ou la fille n'est pas fréquentable. Là, il sait que c'est un gamin de 19 ans. Il sait que je ne ferais rien. « Désolé, c'est mon colocataire. Il m'exaspère parfois j'te jure. » Sentant de nouveaux mon téléphone vibrer, je jetais un coup d'œil par habitude. Un message d'Andrew. Je ne pris même pas la peine de le lire, éteignant simplement mon téléphone. J'avais envie d'être un peu tranquille, de passer une bonne soirée en compagnie d'un mec mignon et que j'appréciais, de bien manger... Enfin une soirée normal quoi ! Ce n'était pas permis ou quoi ? « Je suis vraiment désolé. Parlons d'autre chose. Hum... C'est quoi ton job ? »


Dernière édition par D. Sherwin Roswell le Mar 21 Aoû - 17:53, édité 2 fois
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MessageSujet: Re: Une Quattro Stagioni M'sieur ! Une Quattro Stagioni M'sieur ! EmptyLun 20 Aoû - 16:00


Mattie eut un petit sourire en entendant les soit disant défaut de Sherwin et lorsqu'il eut fini de parler, le plus jeune laissa quelques secondes de silence avant de répliquer C'est sûr, ce sont d'énormes défauts! Bien entendu, il était plus ironique -gentiment- qu'autre chose. Pour ta gouverne, je suis également très bavard, donc ce n'est pas spécialement un défaut pour moi. Au contraire, au moins tu as de la conversation et je suis à peu près certains qu'il n'y aura pas de "blanc". Après voyons voir... ah oui, je suis gourmand aussi, un ventre sur pattes. Donc là, ok c'est un défaut, mais un petit. En ce qui concerne le fait que tu sois de mauvais poil sans ton café, il suffit de t'en faire pour que tu sois de nouveau tout doux comme un agneau non ?! C'est pas réellement un défaut. Trop original... hum... Ça peut-être bien aussi; au moins, il n'y en a pas deux comme toi ! Il lui fit un petit sourire avant de taire quelques secondes, pour finalement reprendre Après, être hyperactif, c'est vrai que ça peut-être souvent dérangeant, mais tu vis bien avec non ?! Le côté rancunier c'est vrai que c'est un vrai défaut, là je ne peux pas dire le contraire... Et après, je ne vois pas pourquoi tu as une estime basse de toi-même. Tu es un garçon franchement adorable, sexy, mignon, gentil... avec beaucoup plus de qualités que de défauts. Qu'est-ce que tu veux de plus ?! Oui, oui Mattie venait sans trop le vouloir faire une bonne éloge de son ami. Enfin, au moins maintenant le plus âgé savait comment il était perçu. C'était sûrement pas plus mal. Finalement, Lorence en vint à dire qu'il était en vacances mais qu'il faisait quand même un job d'été, comme d'ailleurs la plupart des étudiants ! Hochant doucement la tête, il répondit rapidement. Ouais, les vacances, enfin disons plutôt que c'est une période dans cours, ça serait plus... logique disons. Parce que je me sens tout sauf en vacances. Ce qui était assez normal vu ses horaires. Et ton boulot ?! Effectivement se lever tous les jours à cinq heures, ça devait être difficile, sans compter qu'avec le travail que Sherwin faisait il devait avoir des gardes de nuit, autrement dit des disponibilités et des horaires assez difficile. Il en fallait du courage pour vouloir en faire son métier ! Heureusement que ton métier te plaît ! Et il doit te falloir une bonne dose de volonté et tout pour y arriver. Enfin, ma phrase doit te sembler floue, mais je me comprends, et c'était un compliment. A son tour, il lui dédia son plus beau sourire, surtout lorsque son ami rajouter qu'il était un des seuls éléments qui égayer sa journée. Fais gaffe, si tu continues comme cela tu risquerais de me faire rougir. ou pas... mais bon, c'était une petite boutade gentille pour lui faire comprendre qu'il avait énormément apprécié ce compliment et qu'il en était même touché. Mattie allait reprendre la parole lorsque le téléphone de son ami sonna, se taisant, il laissa poliment Sherwin répondre à son appel. En entendant ce que répondait le beau brun, visiblement la personne qui appelait avait l'air de ne pas trop apprécier sa personne... parce qu'elle était jalouse -ou quelque chose dans ce goût-là -. Soupirant doucement, Mattie était assez à présent assez mal à l'aise, haussant les épaules il ne tarda pas à répliquer. Tu n'as pas à t'excuser, tu sais ! Et puis... je suis désolé, si ce dîner provoque une certaine discorde entre vous... si tu veux rentrer pour arranger ça, je peux comprendre ! Qu'est-ce qu'il aurait bien pu dire d'autres ? Il n'avait pas envie d'être le point de départ d'une dispute entre Sherwin et son colocataire... Se passant une main dans les cheveux, il dédia finalement un nouveau petit sourire à Roswell avant de répondre. Je fais quelque chose entre le serveur et cuisinier dans un petit restaurant... et puis s'ils manquent de personnels autre part, je peux toujours servir autre part... enfin c'est que pour l'été de toute façon. et aussi jusqu'à ce qu'il finisse potentiellement ses études, mais c'était un peu déprimant de penser comme cela. Se mordillant doucement la lèvre, Mattie finit par demander sans vouloir être indiscret, qu'est-ce que ton collègue a contre moi ?! Je sais que je reviens au sujet précédent... mais bon Il voulait savoir, pourquoi "tant de haine" envers lui alors qu'il n'avait jamais rien tenté envers Sherwin, alors qu'ils ne connaissait même pas ce... ce... c'était quoi déjà son prénom ?! Il ne s'en souvenait pas, et au final ce n'était pas bien grave. Sûrement que poser une telle question était une erreur, mais au moins, il saurait ce qu'on pouvait bien lui reprocher.
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MessageSujet: Re: Une Quattro Stagioni M'sieur ! Une Quattro Stagioni M'sieur ! EmptyMar 21 Aoû - 17:53

« Tu viens vraiment de trouver une justification à tous mes défauts ? Je suis flatté. » Je rigolai suite à cela, mais en vérité, j’étais vraiment touché. Lorsque j’étais au lycée, j’avais toujours ce style assez étrange, et des mauvaises langues me traitaient de tapettes ou autre. Je ne laissais jamais rien paraître, je n’allais pas le faire le plaisir de m’intéresser à eux. Même, je n’avais pas peur de m’afficher avec un garçon. Mais au fond, cela me faisait mal. J’ai toujours mal vécu les insultes, toute ma vie, du fait que j’étais Philippin, original, trop gentil ou autre. Alors même si mes amis me rappellent souvent à quel point je suis un super pote etc, ça me fait toujours étrange qu’on me fasse des compliments. Comment maintenant, en quelques sortes. « Tu penses que je suis sexy ? »* J’avais lâché ça sans réfléchir en vérité. Et le sourire plutôt charmeur qui s’étalait sur mes lèvres n’était pas non plus prévu. Irrécupérable je vous dis. 19 ans Sherwin, le mec canon en face de toi à 19 ans ! Parfois j’ai vraiment l’impression d’être un ado plein d’hormones incapable de se contrôler. « Oh moins tu n’as pas de cours. » Oui bon, se lever tôt quand même, je conçois que ce n’est pas super. Mais, bon dans la vie, on ne peut pas tout avoir non plus. C’est comme ça. « Ça roule à mon boulot, comme d’hab’. Je me suis vite fait au rythme de me lever tôt alors c’est cool. J’aime mon métier, je n’en changerai pour rien au monde. Il n’y a rien d’incroyable à faire quelque chose qui nous plaît, mais merci quand même pour le compliment. » Un sourire sincère prit place. J’aimais vraiment discuter avec ce garçon, et désormais, j’avais du mal à imaginer un jeudi matin sans le voir. On peut dire que ça me mettait d’attaque pour la journée. « Tu dois être encore plus mignon tu rougis. » Attendez… retour en arrière, j’ai vraiment dit ça à voix haute ? Oh super. Non, non, vraiment, je suis le roi des bourdes ce soir moi. Seigneur que quelqu’un m’empêche de lâcher des trucs comme ça alors que je suis en train de me persuader de ne rien tenter de plus. Mon propre corps est contre moi, ce n’est pas gagné. « C’est bien d’avoir un job d’été. Je me rappelle, je travaillais comme pianiste moi. Ce n’était pas super bien payé, mais avec les pourboires ça allait. » J’étais vraiment soulagé de ne pas parler d’Andrew. Il avait tendance à m’exaspéré en ce moment, avec son comportement de petit-ami jaloux. Combien de fois va-t-il falloir que je lui répète que je fréquente qui je veux, malgré le fait que nous couchions ensemble hein ? Oh, heureusement que j’ai retenu mes propos, j’ai faillis répondre à la question de Mattie avec ça. Manquerait plus que ça tiens ! Hors de question qu’il sache la véritable relation que j’entretiens avec Andrew. Non là, c’est mort. « Ce n’est pas spécialement contre toi. Simplement, il est un peu possessif. On est meilleurs amis, mais il a peur que je le remplace par quelqu’un d’autre alors… il agit comme ça. En fait, le seul truc que tu peux te reprocher, c’est d’être mignon. Il flippe que je me trouve un petit-ami ou une copine et que je le délaisse. Comme si c’était mon genre. » Levant les yeux au ciel d’exaspération, je réalisais soudain que j’avais sous-entendu qu’on pourrait potentiellement sortir ensemble. Oh merde. J’en suis sûr, il va prendre peur ou me prendre pour un pervers et il ne va plus pouvoir me parler et je vais m’en vouloir à mort et… « Vous avez choisis ? » Je me jetais presque sur la question du serveur. Merci mon dieu, une diversion. Je l’informais de ma commande et de ma boisson, avant de souffler légèrement pour me calmer. Il fallait que je sois calme et rationnel. D’accord, il n’est pas majeur, mais il est grand, il sait ce qu’il fait. On aurait pas tous compliments, c’est phrases à double-sens, ces séances café et ce dîner s’il n’y avait pas au moins un petit quelque chose. Et si ça devait évoluer et bien, ça évoluera. En attendant, on garde notre petit flirt. Si c’est un flirt. Seigneur est-ce que c’est un flirt ? Merde je flirte avec un mineur ! Oh merde merde merde… non, calme j’ai dit. Ce n’est pas comme si je risquais quelque chose, ce n’est que du flirt. Pourquoi je me prends la tête comme ça moi ? Faut vraiment que j’arrête.
HJ :
Hors RP:
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MessageSujet: Re: Une Quattro Stagioni M'sieur ! Une Quattro Stagioni M'sieur ! EmptyVen 24 Aoû - 13:52


Oui, sans réellement sans rendre compte -enfin si un peu quand même-, il venait de justifier chacun des défauts de Sherwin, en lui disant qu'au final il en avait beaucoup moins que ce qu'il pensait. Est-ce qu'il devait rougir pour cela ?! Il n'en savait rien, le principal c'est que son interlocuteur le prenne bien, et pour l'instant cela avait l'air d'être le cas étant donné qu'il disait être flatté. Néanmoins, il fallait qu'il trouve quelque chose à répondre, haussant les épaules, il lui sourit avant de de dire simplement C'est que ce n'étaient pas de vrais défauts, je présume... C'est vrai qu'être bizarre ou très bavard ce n'était pas réellement des défauts, ou du moins pour lui. De toute manière lui aussi était particulier en son genre, alors ils faisaient certainement bien la paire. Se passant une main dans les cheveux, il eut un petit rire, lorsque Sherwin lui posa LA question, avec un sourire à en faire fondre plus d'un -dont Mattie d'ailleurs-. Sérieusement, il fallait que l'autre garçon arrête de sourire, parce qu'ajoutés aux sous-entendus habituel, le plus jeune n'était pas trois fois sûr qu'il résisterait bien longtemps. Si je le pense ?! Oui. Et je peux même te dire, que je peux faire autre chose que le penser, comme le dire haut et fort, l'affirmer. Tout comme je suis à peu près certain que si je demandais, disons... aux filles qui sont à ta droite, elles diraient la même chose... Comme la plupart des gens. Des fois, être très bavard et parler sans réfléchir était une plaie. Comme en ce moment même. Certes, Sherwin était vraiment très... enfin comme une bombe sexuelle mais de là à dire tout cela à haute voix, il ne fallait pas exagérer. Enfin bon, il était maintenant trop tard pour revenir en arrière et, puis de toute façon il n'avait rien dit de blessant -bien au contraire c'était plutôt flatteur-, il pensait ce qu'il avait dit et ne regrettait pas. A vrai dire, la seule chose qu'il espérait c'est que son ami ne prenne pas cela pour une tentative de drague désespérée -et assez moyenne-.
Bientôt, heureusement le sujet changea et ils commencèrent à parler de ce qu'ils faisaient comme travail/études. C'est vrai qu'au moins je n'ai pas les cours en plus, mais bon, vu que j'aime plus mes études que mon petit boulot, à la limite, je me dis que je préférerais avoir cours... si tu vois ce que je veux dire ! Souriant lorsque Sherwin parla de son boulot, il acquiesça doucement à ce que son ami disait, et finalement il reprit la parole Tout le monde n'est pas capable de faire les études que tu as fait... et de rien. Bientôt le rôle de celui qui devait apprendre à réfléchir avant de parler fut échangé, en effet, le beau brun ne tarda pas à déclarer à haute voix -ou du moins d'une voix assez haute hot. Que Mattie devait être "encore plus mignon" quand il rougissait. Sotp. Stop. Stop. Encore plus mignon ?! Ce qui voulait dire, qu'il le trouvait déjà plus que mignon. Whoaw. Réaction ?! Rester bouche bée... rigoler nerveusement … lui sauter dessus et l'embrasser, autre chose ?! Le baiser était déjà à évincé, il était mineur et même si logiquement Sherwin ne risquait rien on ne savait jamais, et puis, ce n'était pas forcément l'endroit idéal. Après l'avoir donc regardé pendant cinq secondes bouchée du genre WTF qu'est-ce que tu viens de dire-là. Il eut un petit rire, et le pire dans tout cela c'est qu'il sentit le rouge lui monter aux joues. Voilà. Ils venaient à deux en quelques minutes à franchir le summum du pathétique, mais sinon tout allait bien. Parfaitement bien. C'est gentil, merci. arriva t-il enfin à déclarer. Très vite, heureusement il retrouva une certaine spontanéité qui lui ressemblait tant A ton avis dans la phrase la plus pourrie ou pathétique du soir, c'est toi ou moi qui va gagner en fin de soirée ?! Non, ce n'était pas une réflexion, il était touché, flatté par ce qu'avait dit Sherwin, mais c'était une façon étrange de clore le sujet, qu'ils puissent passez à autre chose sans qu'un malaise s'installe, histoire de lui montrer aussi que le plus âgé n'avait pas à s'en faire vu ce que l'étudiant avait sorti quelques minutes plutôt avec sa tonne de compliments.
Une conversation, un peu plus sérieuse, reprit enfin le dessus... De toute façon que cela soit bien ou pas, je n'ai guère le choix ! Faut bien payer l'appartement, la nourriture et compagnie en fin de mois. Mais ça va, j'aurais pu tomber sur pire, je m'en sors plutôt bien sur ce coup-là. Et après la petite discussion téléphonique Mattie ne put s'empêcher des questions sur le colocataire de Sherwin qui semblait assez étrange il faut bien l'avouer. Haussant un sourcil au fur et à mesure des paroles de son ami, il ne tarda pas à répondre Ouais, enfin-là c'est plus que possessif... Ça doit être dur de supporter ça à longueur de temps, mais ça, c'est peut-être parce que j'aime bien pouvoir ce que je veux quand je veux... Oui, c'était sûrement cela. Et si tu trouves un petit amie, ou une copine... il compte te pourrir ta relation avec lui ou elle simplement par jalousie ?! Non, parce que-là c'est juste un dîner... et il m'avait l'air un peu sur les nerfs et vraiment très jaloux. Tu ne lui appartiens pas à ce que je sache. S'il informait pour savoir comment c'était d'être son petit ami ?! Pas vraiment... quoique, c'était toujours intéressant de savoir ce genre de choses. C'est plus ou moins à ce moment-là que le serveur choisi de repointer le bout de son nez. Je vais prendre comme lui, merci. Il n'avait pas spécialement d'idées sur quoi manger, alors prendre comme son camarade lui semblait tout naturellement une bonne idée.

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MessageSujet: Re: Une Quattro Stagioni M'sieur ! Une Quattro Stagioni M'sieur ! EmptyVen 24 Aoû - 18:37

Mes amis disent toujours que les deux muscles que j’utilise le plus sont en premier, ma langue et ensuite mes zygomatiques. Ça me fait toujours rire, ce qui, en l’occurrence, leur donne raison. Ma foi, je ne vois pas pourquoi je devrais me plaindre. Après tout c’est vrai, je le reconnais, je souris presque tout le temps – paraît que je le fais quand je dors c’est pour dire !- et je parle énormément. Sauf que là, je suis en train de me dire qu’à la fin de la soirée, je vais avoir des crampes aux joues. Dès que je pose mon regard sur Mattie, je n’arrive pas à m’empêcher de sourire. Et ces compliments n’aident pas. Mais je ne vais pas me plaindre, loin de là, j’adore ça même. Je pourrais même m’y habituer tiens. Sauf que parfois, je devrais vraiment contrôler ma langue. Non parce que là, je le sens, après sa déclaration affirmative sur le fait que j’étais sexy – non attendez moi ? – je vais dire une connerie. Ou un truc que je ne devrais pas dire. Genre je ne sais pas moi… « Face à toi je ne pense pas faire le poids tu sais. » Genre ça par exemple. Bravo Sherwin, tu es définitivement incapable de tenir ta langue. Génial, elle est où ma médaille ? Seigneur tuez-moi je vous en prie. Bon, je vais me réfugier dans le changement de suet hein… « Tu es en école de danse c’est ça ? » Il avait dû me le dire, un jeudi, mais je ne suis plus vraiment sûr. Je vais sûrement passer pour un idiot si ce n’est pas ça. Merde, j’aurais peut-être mieux fait de me taire sur ce coup-là. Quand je vous dis que je suis incapable de tenir ma langue ! « Non pas tout le monde…juste tous les gens qui sortent diplômé chaque année. » Bon je reconnais que tout le monde ne finit pas major de promo, mais ça, je n’allais pas le dire. Ça allait faire genre je me la pète. Nan, ça ne se fait absolument pas. Surtout pas, ce n’est pas correct même. Quoique, il y en a, ils ne se seraient pas gênés pour le dire. Mais je ne suis pas comme ça et ma foi, j’en suis plutôt content. « Je gagne haut la main, rassure-toi. » Je rigolai, mais malgré tout, j’étais soulagé qu’il l’ait bien prit. Mais comment aurait-il pu le prendre mal ? Ce n’était que la vérité, du moins, à mes yeux. Bon ok, j’ai 24 ans, mais ça ne veut rien dire, 5 ans de différence ce n’est pas si énorme que ça. Enfin, je crois. Peut-être qu’il pense que c’est trop ? Non, si c’était le cas on n’en serait pas là. Ou alors je me fais des films ? Non, ça, c’est définitivement impossible. Même avec Andrew il n’y a pas autant de sous-entendus, de compliments et tout. Y’a un truc entre nous. Je ne sais pas quoi, mais c’est là. Et quand ça va péter et bah ça va faire mal, j’en suis sûr. « Tu ne peux pas compter sur tes parents ? En cas de coups durs je veux dire, je comprends que tu veuilles ton indépendance. » Oh, j’aurais peut-être pas du dire ça. Peut-être qu’ils sont morts, ou qu’il est en froid avec eux ou alors ils étaient violents ou… non zen, je n’en sais rien, c’est légitime que je demande. Je m’informe, c’est tout. Bon, seulement, ça risque de le mettre mal-à-l’aise et on va peut-être en venir à mes parents… génial, comme ça l’ambiance va être bien plombée. Non vraiment, Sherwin t’as vraiment des idées de génie des fois. « Je suis habitué, ça roule. De toute façon, il sait que je ne vais pas l’écouter alors… et je soupçonne qu’il ait bu un verre ou deux. Le connaissant, c’est fort possible. » Hors de question que je lui dise qu’il se comporte comme ça à cause de notre relation intime. Nan ça, ça va rester définitivement secret. Genre bien secret, enfermé à trois mille tours sous des tonnes et des tonnes de rochers… à des milliers d’années lumières. Ouais, là ça devrait faire l’affaire. Voilà, il ne doit jamais savoir. Jamais. « Si je devais appartenir à quelqu’un, ce ne serait définitivement pas à lui… » Oh putain, je viens bien de lui dire en le regardant droit dans les yeux ? Seigneur ça fait très proposition ça. Merde. Je crains vraiment. Il va me prendre pour un mec désespéré qui cherche à tout prix un peu de compagnie. Ouais voilà, il va croire ça. Là je vais être mal. Vachement mal même.
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MessageSujet: Re: Une Quattro Stagioni M'sieur ! Une Quattro Stagioni M'sieur ! EmptySam 25 Aoû - 21:24


Intelligent de sa part de dire à quel point il trouvait son aîné sexy. Très intelligent même... mais le pire dans tout cela c'est lorsqu'il Sherwin au lieu de se taire pour clore le sujet répondit en disant qu'il ne faisait pas le poids face à Mattie. Instantanément il sentit la chaleur monter jusqu'à ses joues, et ne put s'empêcher de lui dédier son plus beau sourire, flatté. Oui, il savait qu'il était plutôt mais quand même, ce genre de compliment faisait toujours chaud au cœur. Heu... Merci, c'est gentil. ca c'était de la réponse. Mais qu'est-ce qu'il pouvait bien dire d'autres ? Déjà il avait évité le pire, c'est à dire le petit ricanement ou gloussement que l'on a tendance à faire lorsque quelqu'un qui vous plaît vous fait un compliment. 10 points pour Sherwin qui avait réussi à rabattre le caquet du plus jeune et à changer de sujet. Parfait. Tout simplement parfait. Acquiesçant doucement à sa question. C'est bien ça. Danse et chant.... Rien à voir avec tout ce que tu peux faire,pas aussi prestigieux mais ça me plaît. C'est plus important je suppose. Peut-être qu'il aurait dû se vexer du fait que son ami ne se rappelle pas ce les études qu'il suivait... mais vu qu'il avait un peu de mal à se remettre du dernier compliment, il ne lui en tint pas rigueur. C'est vrai, mais le "juste" c'est déjà pas mal. Enfin, j'me comprends. Oui, parce que pour le plus âgé tout ne devait pas être des plus clairs. Et bientôt le petit jeu des phrases les plus pathétique, reprit. Cette fois-ci, ce fut Mattie qui coupa court en demandais qui gagnait... Ayant un petit rire à la réponse de Sherwin, il lui sourit une nouvelle fois avant de reprendre la parole Écoute, je suis pas sûr que ta "victoire" doit me rassurer, mais merci en tout cas de dire que c'est toi qui a fait le plus fort ! plaisanta t-il. Lorence aimait bien gagner
La question qui suivit le fit légèrement grimacer. Il détestait parler de cela. Se mordillant doucement, il chercha les mots à dire, ou pas, les parties à enlever, il fallait qu'il y ait juste l'essentiel. J'ai jamais connu mon père, ma mère est morte dans un accident de voiture quand j'avais 5 ans, et a 12 ans je suis parti en famille d'accueil.... J'étais à Londres à l'époque, et après mon diplôme à 17 ans, je suis venu vivre à New-York. C'est vrai qu'il aurait pu répondre juste dire "non" qu'il ne pouvait pas compter sur ses parents, mais des questions auraient certainement suivies... Et déjà qu'il se trouvait pathétique de dire cela, il n'avait pas abordé le sujet de son grand frère qui le frappait. Sherwin n'avait pas besoin de savoir ça, et, à quoi bon remuer le passé et les plaies... Et voilà, l'ambiance était plombée; heureusement que le sujet changea assez rapidement pour en venir au colocataire de son ami. Il lui fit un petit sourire en entendant sa réponse Fait quand même attention à toi... s'il est saoul... il ne contrôlera peut-être pas tout. Est-ce qu'il venait réellement d'être si pessimiste à voix haute ? Visiblement oui. En même temps, avec l'alcool et vu qu'il avait l'air d'être en colère le Andrew, devenir violent n'était pas si dur ! Il ne voulait pas que Sherwin s'en prenne une ou deux à cause de ce repas. Réflexion certainement et inappropriée mais il n'y pouvait rien. Et comme à chaque fois, maintenant que Mattie s''était enfoncé, ce fut au tour de Sherwin de dire quelque chose de... en fait quelque chose de parfait. Dire une telle phrase en le regardant dans les yeux, il fallait pas être humain pour ne pas totalement craquer. Retenant un petit rire de justesse, la première phrase qui lui vint en tête fut tout naturellement ... et ça serait plutôt qui ?! Miracle, il ne lui avait pas dit "et ça serait pas moi, par hasard ce garçon-là?". Allez Mattie, il faut maintenant ranger les hormones au fond d'un placard et ne rien penser de...pervers, obsédé... rien en dessous de la ceinture. Le problème c'est que maintenant c'était un peu tard. Tu sais ou on peut prendre une douche froide ?! Là, Sherwin tu étais vaincu par KO.... Il se racla la gorge et rajouta rapidement parce que j'ai drôlement chaud... bien rattrapé ?! Pas du tout. C'était plus que foireux même.


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MessageSujet: Re: Une Quattro Stagioni M'sieur ! Une Quattro Stagioni M'sieur ! EmptyDim 26 Aoû - 13:01

Je n’étais pas du genre à penser que j’avais toujours raison. Mais là, il fallait l’avouer, il était encore plus mignon qu’à l’origine lorsqu’il rougissait. Alors, oui, j’ai raison. En même temps, cela me paraissait un peu logique. Ne me demandez pas trop pourquoi par contre. A le voir comme ça, avec ce beau sourire et ce jolie rougissement, je me fis la note mental de le faire garder le plus possible cette magnifique expression. Dieu, j’étais un peu dans la merde quand même. Pourquoi par tous les saints, pourquoi n’avait-il pas deux ans de plus hein ? Ça m’arrangerait bien, comme ça, je n’aurais pas à lutter contre ma droiture. Franchement, parfois, je m’exaspère moi-même. Oui, je sais, il faut le faire. Quand je vous dis que je suis irrécupérable ! « Mes études ne sont pas si prestigieuse, je ne suis pas chirurgien ou autre. Et puis, vivre de sa passion, je trouve ça géniale. Je pourrai t’accompagner au piano un de ces jours, je suis plutôt bon, enfin sans me vanter hein ! » C’était quand déjà la première fois que j’avais touché un piano ? Mes cinq ans ? Ouais, un truc du genre. Enfin, personnellement, je considère que j’en fais depuis toujours. J’ai même reçut un compliment d’Enorah Lacroix, qui est, genre, la pianiste que j’admire le plus. Ce n’est pas rien quand même. Malheureusement, je n’avais pas vraiment les moyens de me lancer à corps perdu dans la musique, là où il est difficile de percer. J’ai préférais assurer mon avenir avec mes études. De toute façon, j’adore ce que je fais, alors le piano n’est désormais plus qu’une passion. Bien que je joue parfois pour gagner un peu d’argent ou bénévolement bien sûr, rendre service aux gens c’est dans ma nature paraît-il. Soit, c’est honorable non ? Enfin, je pense. « On va dire que c’est la dur journée qu’on a eu qui nous fait dire des trucs pathétiques ok ? C’est mieux pour nous deux je crois. » Je lui adressais un grand sourire, me demandant comment je faisais pour ne pas me lasser de lui. J’ai toujours du mal à me concentrer sur la même chose ou la même personne pendant un moment, surexcité comme je suis. Mais là, étonnamment, je l’étais moins que d’habitude. Il avait une sorte d’effet apaisant sur moi, et honnêtement, je n’allais pas m’en plaindre. C’est même plutôt agréable pour moi en fin de compte. « Oh hum, j’aurais pas dû poser la question désolé, je suis un peu trop curieux pour mon propre bien. » Ma main passa dans mes cheveux en tic nerveux. Je me serai donné des baffes. Génial, j’ai franchement le chic pour demander les mauvaises choses. Stupide curiosité. En plus, il a du trouver bizarre que je ne dise pas un truc du genre ; Navré pour eux ou Toutes mes condoléances. En fait, j’ai arrêté de dire ça à la mort de mon père. Parce qu’honnêtement, lorsqu’on me le dit, je trouve ça plus agaçant qu’autre chose. Ce n’est pas la faute de la personne si elle est décédé, et puis ça fait longtemps pour lui, alors je ne vois pas trop pourquoi dire un truc du genre quoi. Ouai, il est mort, ok fin de l’histoire. Oui ça e fait toujours mal mais je ne vais pas commencer à m’apitoyer sur mon sort ou à éclater en sanglot dès qu’on aborde le sujet. Je ne suis pas une fille non plus. Ce n’est pas parce que mon côté gay est un peu trop prononcé que ça y est, je vais me mettre à pleurer pour tout et n’importe quoi. Les préjugés je vous jure. Enfin bref, là, j’avais quand même l’impression d’avoir plombé l’ambiance quoi. Et puis parle d’Andrew me mets légèrement mal à l’aise. « Oh non t’inquiètes pas, il est doux comme un agneau. Enfin, il ne me fera rien du tout, ça c’est sûr. Ne t’en fais pas pour ça. » Avec un sourire au coin des lèvres, je tapotais sa main sans vraiment sans rendre compte. Oh, génial, maintenant c’est moi qui rougis un peu. Fantastique. Bon on va bien gentiment mettre ses mains près de soi, semblant de rien. Et on ne les bouge plus. Voilà, très bien, j’ai encore un minimum de contrôle sur mes mouvements. Soulagement. « Un beau mec, châtain avec des yeux magnifiques et ma foi, franchement bien roulé. » Putain j’ai vraiment dit ça ? Je ne m’arrange pas moi. Oh et puis zut, de toute façon je le pense. Le seul truc, c’est qu’il ne faut pas trop dépasser les limites quoi. « Ces jeunes de nos jours, ils ne savent plus se contrôler. » Tiens, je retrouve le contrôle de mes mots moi. Tant mieux, parce que le premier truc que j’avais trouvé à dire c’était ; Chez moi. Oui oui, j’ai vraiment faillis dire ça. Irrécupérable ! Sauf que maintenant, je crois que ça devient un peu trop chaud – et ce dans tous les sens du terme – la conversation qu’on a. Attendez une seconde, c’est quoi qui me retient de me jeter sur lui pour l’embrasser déjà ? Ah oui, on est au restaurant. Et il a 19 ans. La prochaine fois, je m’en fiche, on se mange un sandwich dans le parc – ou encore mieux, carrément chez moi – et je fais ce que je veux. Ouais, ça c’est un bon plan.
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MessageSujet: Re: Une Quattro Stagioni M'sieur ! Une Quattro Stagioni M'sieur ! EmptyMar 28 Aoû - 14:34


Excuse-moi de te contredire très cher Sherwin, mais si toi tu trouves que tes études ne sont pas des plus prestigieuses, moi je trouve que c'est déjà énorme. Donc, quoique tu dises tu ne me feras pas changer d'avis. Non, mais oh ! Il fallait qu'il arrête de se dénigrer de la sorte le bouclé ! Après quelques secondes de silence, Mattie fit un sourire à son amie avant de reprendre la parole Si tu veux m'accompagner un jour, ça sera avec le plus grand des plaisirs ! Et c'est vrai que j'ai beaucoup de chance de pouvoir faire ce que j'aime réellement sans que personne ne me mette des bâtons dans les roues. Enfin, à un moment il fallait quand même bien que la roue tourne, il avait déjà assez pâti de son passé, il avait tout fait pour mener la vie qu'il entendait et au final, il y arrivait plutôt bien. C'était une simple questions de moyens et de volonté pour lui. Et vu toutes les qualités que tu as, en plus de savoir jouer du piano, tu sais aussi de la guitare ? De l'harmonica peut-être ? Ou de la batterie... et bien entendu je suppose que le chant ne te pose aucun problème ?! Manquait plus qu'il ne dise oui à tout pour qu'il soit le garçon quasiment parfait. Sérieusement, il avait tellement de qualités que ça pouvait certainement faire pâlir n'importe qui ! Les deux garçons avaient ensuite dit quelques phrases plus ou moins pathétique et la réponse que lui fournit Sherwin la fit rire. Effectivement, c'est un bon compromis, et je trouve aussi une jolie explication. Bien joué... mais cela voudra qu'à notre prochaine rencontre, ce genre de propos ne pourra pas être remis sur le tapis. Autrement dit, la prochaine les compliments à tirelarigot il fallait oublier, et si on voulait être honnête avec soit-même ça serait quand même très difficile. Comment ne pas faire de compliments ou de gros sous-entendus face à ce type ?! Se passant une main dans les cheveux, il se demanda ce qui serait le mieux continuer avec ce genre de propos qui deviendraient très gênant ou totalement arrêter de tenter de repartir sur une base plus saine. Il ne fallait pas être un génie pour comprendre qu'il se plaisaient mutuellement. Le problème c'était de savoir à quel point, s'ils étaient réellement sur la même longueur d'onde, et ce cela pourrait bien donner. Pour l'instant ça faisait plutôt comme comme une sorte de jeu du chat et de la souris, ils se cherchaient sans vraiment se trouver, ou alors sans oser aller plus loin, attendant certainement que l'autre fasse le premier pas.
Bientôt Sherwin posa une question dont Mattie se serait bien passé de répondre, mais bon, mis devant le fait accompli il n'avait guère le choix. Haussant les épaules il finit par ajouter. C'est pas grave, tu n'es pas devin à ce que je sache. Il ne pouvait pas blâmer la curiosité du plus âgé, vu que lui même était du genre à parler trop vote, sans réfléchir et à être la "reine des fouines" quand cela lui prenait. Déjà il avait évité les "condoléances" ou les "je suis désolé" habituels et c'était un excellent point pour le beau brun. De un, ils ne pourraient jamais revenir en arrière, de deux le fait d'être désolés ou autres ne changerait rien à la situation. Lui faisant un petit sourire pour lui montrer que tout allait bien, qu'ils pouvaient reprendre une discussion normale sans soucis. Le plus jeune voulait simplement changer de sujet, essayer d'en dire le moins possible, que l'on ne s'apitoye pas sur son sort. Il s'en était sorti, il allait bien, c'était le principal, point barre l'histoire était finie. Et puis, il y avait eu l'appel d'Andrew... Mattie ne le connaissait pas, mais il n'avait pas trop aimé la façon dont Sherwin avait dû s'expliquer... il avait conseillé à son ami de faire attention car si l'autre buvait un peu trop et bien, beaucoup de choses pouvaient arriver. Humpft. fut la première chose que Lorence réussit à dire. Ouais, c'est ça doux comme un agneau. Si tu le dis... Il n'en était pas du tout convaincu, mais après tout, il ne pouvait croire que croire Sherwin sur paroles. Ce dernier avait d'ailleurs choisi d'achever le plus jeune en continuant de lui sourire tout en lui tapotant doucement la main... et; quelques secondes plus tard en reprenant la parole. ok. Est-ce que son égo était trop redimensionné ou Roswell avait bien dit "beau mec, châtain, yeux magnifique et bien roulé" en parlant de lui. En tout cas, la description lui ressemblait assez... sauf le bien roulé sur lequel il restait un peu septique. Maintenant il fallait qu'il réponde quelque chose. Et c'était dur. Tu parles de moi ?! Bon, même si ce n'est pas réellement ce qu'il voulait dire au départ au moins il serait fixé. Et histoire de détendre l'atmosphère et pour faire un petit clin d'œil à ce qu'avait dit Sherwin plus tôt dans la conversation ... sans vouloir me vanter bien entendu. . Mouais, au final la phrase sonnait moins nunuche qu'il n'y paraissait au premier abord. Mattie avait pensé avoir rattrapé le coup un peu plus convenablement, mais c'était sans compter que dés l'instant d'après il parla de douche et d'avoir chaud, ce à quoi ce cher Sherwin répondit que les jeunes ne savaient plus se contrôler. Haussant un sourcil, il eut un petit rire avant de lui souffler Si je savais pas me contrôler, crois-moi, tu ne serais plus assis à sur cette chaise à l'heure qu'il est. Prenant un petit air taquin, il ne rajouta rien de plus attendant la réaction de son ami. Il l'avait cherché et bien, il l'avait trouvé. Cette phrase était sortie... un peu... comme... ça. C'était un peu comme la reprise du jeu. Il avait tendu une perche, maintenant restait à savoir comment le bouclé allait s'en servir.
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MessageSujet: Re: Une Quattro Stagioni M'sieur ! Une Quattro Stagioni M'sieur ! EmptySam 1 Sep - 15:25

« Tu préfères quoi comme musique ? Rock, Pop, blues… ? » Tout se fait au piano bien sûr, mais certains genre sont plus facile à faire que d’autres. Enfin, ce n’est jamais rien d’insurmontable bien sûr, je ne fais pas du piano depuis si longtemps pour ne pas réussir à tout faire. Enfin, faire de la country au piano… il faut s’accrocher quand même ! Mais bon, je pense qu’on a un peu le même genre de musique, alors à mon avis c’est largement faisable. « Oh non, je me cantonne au piano ! Chanter on le fait tous, mais je fais rien d’extraordinaire. Enfin je ne pense pas. Je suis sûr que tu m’es largement supérieur ! » En réalité, il m’arrivait de pousser la chansonnette pendant que je jouais, mais rien de bien méchant. Et puis, les enfants aiment bien quand je leur chante une berceuse, donc je ne pense pas être une casserole non plus. Honnêtement, je ne me suis jamais vraiment posé la question. C’est une chose à voir. « J’essaierai de me retenir. » C’était sincère. Déjà j’étais limite incapable de tenir ma langue en sa présence et puis en plus, il y avait vraiment beaucoup de choses à dire sur lui. Mais il fallait quand même que je me contrôle niveau compliment, je vais finir par passer pour un harceleur ou un mec en manque. Non merci, je me passerai bien de ça. Bon je me serais aussi bien passé d’avoir abordé le sujet de ses parents mais bon… on fait tous des gaffes – enfin surtout moi en l’occurrence. Je suis plutôt soulagé qu’on n’ait pas abordé mes parents. Cela aurait prolongé le léger malaise, et je n’en avais pas vraiment envie. Déjà qu’il y a le sujet Andrew de délicat. Je le sentais, j’allais avoir droit à un interrogatoire en règle une fois rentré chez moi… fantastique. Andy était adorable quand on le connaissait, mais ses crises de jalousies m’énervaient quelque peu. Imagiez deux secondes si Mattie et moi ça allait plus long. Je ne suis pas vraiment sûr de supporter les remarques d’Andrew à longueur de journée. Je l’adore, vraiment, mais il faudrait qu’il me lâche la grappe parfois. Surtout que je le vois bien, Mattie n’est pas vraiment emballé par mon explication. Mouais, en même temps, ça me parait normal. J’aurai aussi eu des doutes à sa place. En fait, je trouve touchant qu’il s’inquiète. Oui, c’est sûr, je suis définitivement pathétique. « Fais-moi confiance. » Je lui fis un sourire encourageant. Je sais calmer Andrew, pas de soucis là-dessus. Je crois même que je suis un peu le seul qui arrive à le faire. « Et puis au pire, je ne fais pas de la boxe pour rien. » Je rigolai. Bien entendu, je n’utiliserai jamais cette méthode contre Andrew. Il ne le mérite pas, et puis il est bien trop important pour moi. Hors de question que je le blesse. Malgré tout, savoir se défendre c’est utile. Surtout quand des mecs pas vraiment frais t’abordent. Ou te cherchent des noises. Déjà que je suis relativement petit, on a tendance à me prendre pour une cible facile. Erreur, je crois que je suis vraiment tenace. En fait c’est même sûr, pour m’achever il faut y aller quand même. Quoique, ce n’est jamais vraiment arrivé. Tant mieux d’ailleurs. « Tu vois quelqu’un d’autres qui correspond à la description toi ? » Sous-entendu, oui mec, c’est de toi que je parle. Au point où j’en suis de toute manière. Je suis pas à ça près n’est-ce pas ? « Je vais prendre ça pour un compliment. » Attention, terrain glissant. Ne te lance pas dans des sous-entendus comme ça mon petit Mattie, tu ne vas pas t’en sortir vivant, crois-moi. T’as vraiment de la chance que j’aie un bon self contrôle à ce niveau-là. D’ailleurs, est-ce qu’on peut considérer ce dîner comme un premier rendez-vous ? Je ne pense pas, vu le nombre de café qu’on a bu ensemble. Quoique, tout est possible. En fait c’est franchement compliqué. Je fus coupé dans mes réflexions par une délicieuse odeur de pizza venant chatouiller mes narines. Le serveur arriva, déposant nos commandes, avant de repartir aussi sec. Vachement chaleureux ce mec. Je buvais une gorgée de mon Coca – seigneur c’est vrai qu’il fait chaud – avant de m’attaquer à mon plat. La nourriture est vraiment une super distraction. « Bon appétit ! »
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MessageSujet: Re: Une Quattro Stagioni M'sieur ! Une Quattro Stagioni M'sieur ! EmptyLun 3 Sep - 19:21


Je dirais plutôt le pop-rock, mais après je pense que je suis plutôt bon public ! Bon en fait il était réellement vraiment plus tout ce qui était pop-rock, et même musique de dessin animé, ou de comédies musicales. Haussant ensuite un sourcil à la réplique du garçon, il eut un léger rire oh d'accord. Mais quoique tu en dises, je suis quand même certain que tu débrouilles très très bien en chant, et si je te mets une guitare dans les bras tu pourrais t'en sortir facilement. Il lui sourit en espérant qu'il ne disait pas de trop grosses bêtises et que sa non impartialité ne le dérangerait pas trop. Il était rare que Mattie mette quelqu'un autant en valeur, enfin excepté avec Maëlle mais sa meilleure amie était un cas à part. Si tu veux, un jour on pourra faire une sorte de duel pour voir qui est le meilleur... Et celui qui gagne, hum gagnera quelque chose. Je sais pas encore quoi, ça serait à définir mais ça te tenterait ?! Après s'être complimentés l'un et l'autre pendant un long moment, le sujet de la famille de Mattie avait été abordé très brièvement -à son plus grand damn d'ailleurs-. Finalement la chose dont ils parlèrent après fut le colocataire de Sherwin: Andrew. Sans le connaître, Lorence trouvait qu'il avait l'air d'être assez irascible et d'un côté il avait assez bêtement peur pour Sherwin. Parce que cet Andrew buvait la situation pouvait être vite hors contrôle... il n'y avait qu'à voir Mike avec lui. Loin d'être heureux de l'explication fournie par le plus âgé il préféra néanmoins ne pas insister et Sherwin clos la discussion en lui disant de faire confiance Ok. Mais... si jamais tu as le moindre problème, tu sais où me trouver. Il ne pouvait pas dire mieux. Le garçon eut un petit sourire en entendant que son ami faisait de la boxe Ok. Ok. Ok !!! Pas besoin de faire plus d'argumentation ! Je te crois ! C'est bon, c'est bon ! Est-ce qu'il était rassuré ? Un petit peu, mais il devait faire comme si c'était à 100%. Puis étrangement, très rapidement les compliments refusèrent. Je... pas vraiment. Mais je ne m'y attendais pas, c'est surtout ça en fait ! Mais... C'est très gentil de ta part en tout cas, même si je pense que peut-être tu m'idéalises un peu trop. Voilà ce que ça pouvait donner un Mattie totalement prit au dépourvu. Il savait qu'il était plutôt mignon comme garçons mais de là à attendre tout cela... d'où le mot idéaliser. Se passant une main dans les cheveux, il ne tarda pas à sortir sûrement LA phrase avec le plus de sous-entendus possible. Affichant après cela un petit sourire, il ne tarda pas à rajouter Mais c'est un compliment mon cher. Voilà au moins c'était dit, c'était clair que cela ne gênait pas plus que cela le plus jeune s'il se passait quelque chose entre lui et Sherwin. Et oui, il savait se contenir, il n'était pas qu'un gamin rempli d'hormones et sortant des phrases débiles. Par ailleurs, Lorence, avait bien confiance d'avoir lancer comme une bombe pour son ami, et il le regardait avec son air le plus pur et innocent possible histoire de l'embêter un peu. Fort heureusement c'est à ce moment-là que revint le serveur avec leur plat Merci! Bon appétit à toi aussi Sherwin. Fais attention à pas te brûler, ça serait dommage, je serais contraient de te soigner après. Oh non. Ça recommençait. Il avait encore dire la deuxième partie de la phrase tout haut... c'était quand qu'il devait se cogner la tête contre le mur pour arrêter cela ? Histoire de cacher le nouveau fard qui venait de le prendre, il baissa la tête et se concentra sur son plat qu'il prit soin de découper avant d'enfourner une petite bouchée dans la bouche et.... punaise que c'était chaud. Avalant avec difficulté il prit un grand verre d'eau avec la vague impression d'avoir la langue en feu. te moque pas de moi s'il te plaît... même si je crois que je viens d'atteindre le summum du ridicule Il se tut quelques secondes avant de reprendre En tout cas, t'as bien choisi notre plat. Oh tiens, dis comme ça, on aurait presque pu dire qu'ils étaient en couple; Notre. Ça sonnait presque bien. Peut-être qu'il faudrait qu'il songe à l'inviter chez lui, c'était le moment ou jamais, et puis, comme c'était Sherwin qui avait eu l'idée et prit initiative pour ce dîner... Mattie pouvait bien faire le premier pas pour l'inviter dans son petit chez soi... pour finir la soirée... en tout bien tout honneur bien sûr -du moins au départ...-.

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