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6.00 a.m : sunrise

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MessageSujet: 6.00 a.m : sunrise 6.00 a.m : sunrise  EmptyJeu 5 Juil - 9:04



« Aaaah ! »

Ce matin, Capucine avait ouvert les paupières en sursaut. La raison ? Pour le moins surprenante, était l’heure. Oui, l’heure. Son réveil affichait cinq heures et demi tapantes. Heure à laquelle la jeune femme se réveille pourtant facilement, d'habitude. Seulement aujourd’hui, elle était contrainte de renoncer à de doux rêves, nichée dans les bras de Morphée pour retrouver son meilleur ami, à Midland Beach. Son meilleur ami n’était autre qu’Ivan Korneïev, avec qui elle partageait tout, sans ambiguïté. Capucine n’hésitait pas un seul instant à se confier à lui, à lui raconter ses pires souvenirs, son enfance difficile. Ils se retrouvaient sur beaucoup de points, et s’entendaient à merveille. Certaines personnes, en les voyant, pensait même qu’ils étaient en couple ; chose que Capucine ne nie pas, ce qui la fait bien sourire. Il faut avouer que même si la jeune femme nouait seulement un lien d’amitié avec lui, il n’en était pas moins sous le charme. L'anglaise était prête à tout pour lui, s'il allait mal, elle accourait. Et inversement. Tout semblait mieux lorsqu’ils étaient ensemble, comme ces matins, où ils se retrouvaient dans un recoin de cette plage de Staten Island, pour assister au lever du soleil. Aujourd'hui, la seule chose qui contrait l’enthousiasme de Capucine, c’était vraiment, vraiment l’heure. La preuve en est ; elle s’était levée en retard, malgré l’ardente sonnerie de son réveil. Ce fut un petit félin, doté d'un pelage bleu-gris, qui répond au nom de Patrouille qui eut raison de son sommeil. Ce Chartreux n’était autre que son animal de compagnie, qui avait la bonne idée de grimper sur lui pour lui lécher la joue. Qu’une si petite langue puisse râper à ce point-là l’avait toujours surpris. Cela était étonnant, mais utile finalement.
Les yeux mi-clos, les cheveux ébouriffés, Capucine se leva en trombe. Elle fit virevolter les draps de son lit, enleva les sous vêtements qu’elle portait en guise de pyjama, et courut dans la salle de bain. Elle prit une douche .. glaciale. Ce n’était visiblement pas son jour. Frigorifiée, elle se dépêcha de se préparer, et comme toujours, malgré le manque de temps, elle s’habilla de façon simple, mais branché aux tons rock.
Elle jetait un œil à sa montre toutes les deux minutes, en espérant secrètement que le temps puisse se figer l’espace d’un instant, ou elle allait vraiment être retard. Malheureusement, la chance n’était pas avec elle, et les secondes passaient si vite qu’elles semblaient se dérouler sous ses pieds.
C'est donc en toute hâte quelle but une gorgée de thé vert, emporta une pomme et sortit de chez elle. De toute évidence, Ivan était déjà là-bas. Il fallait que Capucine aille le plus rapidement possible, la dernière chose dont elle avait envie, c’était de le décevoir. Et la jeune femme mettait tout en œuvre pour que cela n’arrive pas. Et histoire de se faire pardonner, elle s'arrêta brièvement dans une petite boulangerie française qui lui rappelait ses tendres souvenirs d'enfance, de l'époque où ses parents, encore en vie, passaient des week-end à Paris. Enivrée par l'odeur du pain chaud, elle acheta une petite viennoiserie et glissa un petit mot dans le sachet.
Sur le chemin, Capucine croqua sa pomme, pour ne pas perdre encore plus de temps. Les premières lueurs apparaissaient dans le ciel, le soleil n’allait pas tarder à pointer le bout de son nez.
La jeune femme s'approchait rapidement de la plage ; c’était un endroit magnifique, apaisant, si serein avec de nombreux recoins tranquilles. Un calme olympien régnait, seuls un ou deux oiseaux osaient chantonner, ce qui offrait à la scène un caractère utopique. Les premiers rayons du soleil frappaient les grains de sable, se reflétaient sur le bleu marine de l'eau, et sur les cheveux blonds d'un beau jeune homme. Ce beau jeune homme, Capucine le reconnaitrait parmi des milliers : c’était lui, Ivan. Ce fut à ce moment précis qu’elle ne regretta plus de s’être lever si tôt, ça en valait le coup. Elle arriva près de lui sans dire-mot, un sourire craquant sur le visage et tendit sa main, qu’il attrapa.

« Bonjour .. J'ai fait aussi vite que possible ! »

Capucine fit un grand sourire à son ami, et lui tendit le sachet sortant tout droit de la boulangerie, la petite viennoiserie laissant échapper sa chaleur à travers la fraicheur de la rosée du matin.

« Pour m’excuser de mon retard … même si tu ne le mérites pas trop … »

Sur ces mots, Capucine laissa échapper un petit rire. C'était presque évident qu'elle le taquinerait, c'était devenu une habitude entre eux. Qui aime bien châtie bien ! Elle se blottit contre ce beau blond, ami si cher à son coeur.
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MessageSujet: Re: 6.00 a.m : sunrise 6.00 a.m : sunrise  EmptyVen 6 Juil - 18:17



✖CAPUCINE & IVAN✖
« L'amitié est la forme éthique de l'éros. »


« Ouai... Mais pas de soucis, frère, je serais là !... Aller... À plus ! » c'est sur ces quelques mots qu'Ivan raccrocha et termina ainsi cette conversation par téléphone avec un de ses amis qu'il estime tant. En ce jour de repos, Ivan avait décidé d'en profiter. De laisser son job et ses ennuis de côté au poste. Bien installé sur un banc situé sur le bord de la plage, il respira le bon air du sud de Staten Island. Qu'est-ce qu'il était bien là. Rien ne le retenait, rien ne l'empêchait. Il ne devait rendre de compte à personne. Il est venue tout simplement pour retrouver sa p'tite Capucine. C'est une fille qu'Ivan apprécie énormément. Pour lui, c'est comme une petite soeur sur qui il peut se confier et passer de bons moments. Bien évidemment il en va de même pour la demoiselle, aussi pétillante et souriante qu'elle peut être, elle sait bien qu'elle peut compter sur lui en toutes circonstances. Ce matin là, le lieutenant russe s'était levé de bonne humeur. Il se leva, se caressa le ventre et bailla d'une bouche gigantesque pour venir admirer de son balcon, la vue qu'offrait son loft. Quoi de mieux qu'un bon jogging pour se mettre en forme dès le matin ? songea t-il. D'un naturel sportif, Ivan aime se défouler par le sport quand il le peut. À son retour, il remarqua sur sa montre qu'il était déjà l'heure. L'heure de partir pour aller rejoindre la jolie brune. Il se changea de façon décontracté et reparti immédiatement.

Arrivé à bon port, il peut voir que la jeune fille n'est pas encore là. N'étant pas patient, pour éviter d'attendre trop longtemps, Ivan se prend de quoi boire et s'assois sur un des banc de la plage avant de recevoir ce fameux coup de fil de son ami. Cet ami l'invita à une soirée, ce qui l'enchantait. Il appréciait de voir qu'il pouvait compter sur certains de ces amis. Puis sortir ne lui ferait que du bien et ça lui changerait les idées. Il s'appuya la tête contre le dossier du banc et s'évada quelques instants dans ces pensées tout en finissant de siroter sa boisson. Peu de temps après, il l'avait terminé donc il décida de se lever pour la jeter. À peine eu t-il le temps de se retourner pour regagner sa place qu'il aperçu une petite silhouette qui lui était familière. C'était Capucine. Il l'a reconnue et un immense sourire s’échappa de son visage. Elle lui présenta ses excuses en lui proposant un petite viennoiserie tout en le taquinant. La jeune femme sait comment le prendre, ce qui le fit marrer. Ils se blottirent l'un contre l'autre, tellement ravie de se retrouver. Ivan lui répondit avec ironie: «Toi on peut dire que tu me connais hein! ». Il dégusta la viennoiserie que sa meilleure lui avait offert et la saisit par l'épaule pour marcher tranquillement sans savoir réellement où ils allèrent. Il ne s'en préoccupa tellement pour le moment, il était juste bien avec elle.



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MessageSujet: Re: 6.00 a.m : sunrise 6.00 a.m : sunrise  EmptySam 7 Juil - 13:25


Combien de fois la jeune anglaise avait entendu que les amis se comptaient sur les doigts d’une main ?! Un sacré paquet de fois. Et il fallait l’avouer, elle s’était assez vite rendue compte de la puissance véridique de cet adage. Beaucoup de rencontres avaient été vénales, au vu de la popularité grandissante de Capucine dans le monde artistique. Mais fidèle à ses origines, elle avait toujours gardé en tête ce fameux adage, lui rappelant la sagesse de sa grand mère. Cette dernière avait été plus que présente dans les deux premières années de la jeune fille, et le peu de souvenirs que Capucine garde reste extraordinairement plaisant. Cet adage, c’était la base de la sincérité. Et cette sincérité, Capucine l’avait trouvé en la personne d’un grand blond (avec une chaussure noire ?) dénommé Ivan. Il était lieutenant, et ils s’étaient rencontrés pendant ses heures de travail. Capucine avait-elle commis un délit ? En quelques sortes, mais « ce n’était pas de sa faute ! » lui soutenait-elle, à l’époque. « Ce crétin n’avait qu’à se garer ailleurs ! »
En l’occurrence, le crétin était bel et bien le lieutenant qui se tenait devant elle. Sûre d’elle, mais si elle savait profondément qu’elle était en tord, Capucine n’en démordait pas. Foutu caractère. Après lui avoir fait croire pendant plusieurs minutes, sans doute les plus longues de sa vie, qu’elle devait être amenée au commissariat le plus proche, Ivan se mit soudain à rire. Sûrement devant la mine déconfite de Capucine, qui n’y comprenait plus rien. « Vous vous fichez de moi ?! »
Il y avait anguille sous roche. Le lieutenant lui avoua qu’il l’a menée en bateau depuis le début, qu’il n’y avait rien d’autre à faire qu’un simple constat, qu’il n’était pas en service à ce moment précis et enfin, que le crétin, c’était lui. Devant un tel retournement de situation, Capucine sentit monter la mayonnaise et dans son impulsivité légendaire, lui donna une gifle. Il y eut un blanc. Tous les deux se fixaient, atterrés de constater la scène comique dans laquelle ils étaient les loufoques protagonistes. Esquissant un sourire, Capucine porta sa main à sa bouche, pour cacher un rire naissant. Elle se retint quelques secondes avant de le laisser échapper. La voir rire avait été pour Ivan communicatif. Et ils étaient à présent comme deux crétins, en plein milieu de la rue, riant aux éclats. Certains diraient que c’était la fatigue qui en rajoutait, mais Capucine en était sûre, ils étaient sur la même longueur d’onde et elle venait peut-être de trouver un des futurs amis comptant sur les doigts de la main.
Et son ressenti se vérifia quelques années plus tard, notamment aujourd’hui, sur cette plage de Staten Island. Capucine donnerait tout pour profiter d’un tel lever de soleil, dans les bras de son meilleur ami. Elle en était persuadée, rien ne pourrait les séparer. Tous deux célibataires, ils ne se souciaient pas de savoir si leurs conjoints respectifs accepteraient une amitié si profonde. Et heureusement, car Capucine s’était déjà posé la question : et oui, elle serait incapable de choisir entre son éventuel petit ami et Ivan, tant il était nécessaire à son équilibre. Elle ne pourrait jamais évincer tous ces petits moments de sa vie. Malgré tout, elle sentait qu’il s’opérait un changement avec une autre personne. Elle décida d’en parler à Ivan, et de voir sa réaction.

« ça me fait tellement plaisir de te voir. Et … je voulais te parler de quelque chose. Tu te souviens de ce garçon que j’ai rencontré il y a peu de temps, Edwin ? »


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6.00 a.m : sunrise

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