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when she was mine, penelope.

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MessageSujet: when she was mine, penelope. when she was mine, penelope.  EmptyLun 16 Avr - 20:10

when she was mine.
Souvent, il y a ces endroits qui ont marqué notre esprit, qui ont marqué un souvenir quelconque. Un souvenir de notre enfance, notre adolescence ou tout simplement de ce qu’on appelle notre vie. Oui notre vie est rythmée par ces successions d’images de lieux. Parfois ce n’est pas qu’un lieu, c’est tout simplement un visage. Un beau visage. Un si beau visage…
Au moment précis où il tenait cette fourbe réflexion, Victor était assis sur ce banc dans Central Park qui bordait la longue allée. D’un geste machinale, il regarda sa montre. Elle indiquait seize heures et vingt-trois minutes. A vrai dire, ce détail n’avait peu d’importance. Il était incapable de dire depuis combien de temps était-il ici. Ici, assis, sur ce banc. Seul tel un solitaire, telle une âme sans peine. Soupir. Son regard se posa sur le petit carnet à dessin qu’il tenait entre ses mains. Ce carnet, c’était tout simplement son outil de travail. Là où il esquissait ces quelques croquis, les ébauches de ses futures créations. Ses idées germaient sur cette page vierge avant de prendre petit à petit forme et finir par vêtir l’un de ces squelettes au top que l’on nomme mannequin. Le jeune homme se munit de son crayon de bois et vint ajouter quelques traits à son croquis. Ce croquis, il s’agissait tout simplement de l’une des robes de sa future collection. Quelques secondes après, il referma fermement le calepin qu’il rangea précieusement dans son sac. Epris d’un soudain ennui, il regarda autour de lui tel un enfant un peu naïf l’aurait fait à sa place. Après tout, peut-être avait-il gardé son âme enfantine. Cette âme que l’on chérissait tous au fond de soi. Son regard croisa quelques enfants jouant dans l’allée avec un ballon de football, d’autres en compagnie de leur mère ou peut-être de leur nourrice. Il put aussi rencontrer quelques couples de jeunes gens, des adolescents très certainement. Un parc, l’endroit bien stéréotypé pour une ballade en couple, ou en amoureux comme les enfants le diraient si bien. Un sourire se dessina sur le visage de Victor face à ce melting-pot de personnalités qu’il put observer. C’est ainsi qu’il put constater que le banc qui se trouvait tout juste en face de lui était occupé. En effet, il pouvait sagement contempler une jeune femme qui était peut-être venue ici pour se ressourcer, ou que sais-je. Elle était jolie cette inconnue. Malgré qu’elle ait le visage cachée par ses cheveux bruns, il était persuadé qu’elle était jolie. Qu’elle était belle. Et fut le moment où elle releva la tête. Victor resta presque bouche bée face à elle, face à cette fille. Cette fille, il avait l’impression de l’avoir déjà vu. De l’avoir déjà connu. Il en était sûr. Ce visage avait marqué son esprit, ce visage était à l’origine d’un souvenir très certainement. Il cligna les yeux une fois, puis deux, puis une énième fois. Pensant qu’il devait rêver. Avoir des hallucinations à son âge… à croire qu’il devait s’inquiéter de sa santé mentale. Pourtant, il était persuadé de ne pas être fou. De ne pas être devenu fou. Il était certain de lui de l’avoir reconnu. Elle, Penelope. Et pourtant malgré cela, il resta assis comme un con sur son banc. Comme un con, oui.
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MessageSujet: Re: when she was mine, penelope. when she was mine, penelope.  EmptyLun 23 Avr - 9:51

Spoiler:


La plupart des personnes du monde de la finance avec qui Penny fait affaires ne la prennent pas au sérieux la première fois. En effet, il pensent qu’elle n’est qu’une simple assistante et elle doit se justifier pendant dix minutes, expliquant du mieux qu’elle peut que c’est avec elle qu’ils ont rendez-vous. Surtout que son nom n’aide pas : Penelope Brown, elle l’aime bien, mais ça fait plus penser à un personnage de dessins animés ou à une animatrice d’un club de vacances qu’à une directrice marketing d’une grande entreprise, pourtant c’est ce qu’elle est ! De plus, la demoiselle est très jeune, elle doit être l’une des plus jeunes à avoir ce poste. En général il faut des années de travail acharné pour arriver jusque là, elle, il lui a juste suffit de rencontrer Lynch, le futur directeur de Greenwalt lors d’une soirée à Harvard pour qu’une fois son diplôme en poche elle ait ce poste haut placé. En fait, quand on regarde Penny, un métier dans le monde de la finance est sûrement le dernier truc auquel on penserait. La demoiselle n’est pas bête du tout, bien au contraire elle est très intelligente puisqu’elle est sortie dans les premières de sa promotion à Harvard en économie, cursus, qui au début, ne l’intéressait absolument. Ses parents avaient acceptés qu’elle aille à Harvard mais uniquement si elle faisait des études en économie, Penny accepta n’en pouvant plus de l’air de la campagne.

Aujourd’hui, elle sortait d’un rendez-vous assez important qui avait bien duré deux heures. Lorsqu’elle était arrivée, l’assistante de la personne avec qui elle avait rendez-vous l’avait pris pour une stagiaire, Penny ne manqua pas de lui faire remarquer qu’elle n’était pas une stagiaire mais bien la personne que son patron attendait, après cette petite remise en place, la secrétaire n’en menait pas large ! Il faut dire aussi, que Penelope ne fait pas son maximum pour avoir l’air sérieuse et as en matière de finance, en général, elle porte des robes un peu farfelues qui me font pas extrêmement sérieuses. Mais elle s’est toujours dit qu’elle ne changerait pas son style juste pour plaire à deux trois personnes. Bref, après son rendez-vous interminable, elle décida de s’accorder une petite pause et de s’acheter un petit quelque chose à manger. La demoiselle mange beaucoup et adore grignoter, mais comme elle fait du sport, elle arrive à tout éliminer. Avant de faire un pas de plus vers les délicieux mets qui l’attendent, elle changea de chaussures, pare que bien qu’elle aime beaucoup les chaussures à talons, cela lui fait mal au pieds lorsqu’elle les porte trop longtemps ou qu’elle est stressée. Elle enfila donc des petites ballerines rouges qui lui allaient comme un gant et dans lesquelles elle était parfaitement bien. Penny traversa tranquillement une partie d’Harlem, où son rendez-vous avait eu lieu. Elle n’avait aucun rendez-vous aujourd’hui, elle pouvait donc prendre tout le temps qu’elle voulait pour se rendre à l’autre bout de Manhattan dans le financial district. Elle entra dans un petit magasin qui vendait des cupcakes et des milkshakes, autant dire le paradis pour Penny. En effet elle adore ses deux choses, elle en mange et boit tout le temps ! Elle connaît beaucoup de petits magasins qui vendent de délicieux desserts et boissons. Son choix fut vite fait, bien que bon nombre de choses lui faisaient de l’œil, deux cupcakes, l’un aux fraises l’autre au kiwi, et un milkshake pomme banane fraises, son préféré ! Une fois tout ça dans les mains, elle continua à marcher jusqu’à central park, où elle décida d’aller s’asseoir pour manger son petit encas. Elle posa tout ce qu’elle avait en main sur le banc et sortie son portable pour voir si elle n’avait aucun nouveau message ou rendez-vous de prévu. Elle avait trois nouveaux messages, deux de ses amis qui l’invitait une fois de plus à une fête, invitation qu’elle va sans doute décliner, n’aimant pas les fêtes. Et un autre de quelqu’un avec qui elle avait un rendez-vous dans deux jours et qui le décalait à la semaine prochaine.

Une fois ses réponses faites, elle releva la tête, elle n’avait même pas regarder qui il y avait autour d’elle. Elle attrapa son milkshake, c’est seulement après qu’elle se rendit compte de qui était en face d’elle, sur l’autre banc. Elle resta sans rien dire, lui aussi apparemment. Après quelques secondes à ne rien faire, elle attrapa des affaires et alla s’asseoir à côté du jeune homme qui était plus qu’une connaissance pour elle. La demoiselle étant d’un naturel sociable, ça ne la dérange pas d’aller parler à quelqu’un qu’elle n’a pas vu depuis presque deux ans ! « salut » dit-elle en signe d’approche, pas très orignal mais très efficace. Elle posa ses affaires sur le banc et fit un grand sourire, comme elle fait tout le temps.
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MessageSujet: Re: when she was mine, penelope. when she was mine, penelope.  EmptyDim 29 Avr - 12:16

Et la jeune femme, qu’il avait cru reconnaitre, se leva tout en prenant ses affaires. Peut-être avait-elle jugé le regard de Victor bien trop indiscret. C’était une façon hautaine et dédaigne de lui faire comprendre qu’il n’avait aucune chance avec elle ou bien qu’il n’était bien qu’un gros voyeuriste. Pourtant, il n’avait rien d’un voyeuriste bien au contraire. Son faible regard suivit la donzelle qui n’avait pas finalement décidé de partir, mais plutôt de venir s’asseoir au côté de Victor. Ce dernier fut quelque peu surpris de cette réaction. Il restait malgré tout muet, ne souhaitant pas prendre la parole. Il la regarda discrètement du coin de l’œil. Et c’est tout naturellement qu’elle lui lança un sympathique « salut ». Comme si de rien n’était. Comme s’il n’y avait jamais eu ces deux ans qui les avait séparés. Comme s’ils n’étaient que de bons amis. Comme si. Victor fut quelque peu gêné par cette brève parole. Instinctivement, il se poussa légèrement et se rapprocha du bord. Comme un enfant timoré et intimidé qui voulait fuir. Comme si. « Euh… je… Penelope… sa… bonjour. » bafouilla-t-il comme un bleuet. Un peu gêné, il passa sa main droite dans ses cheveux. C’était ce vieux « tic » que Victor avait lorsqu’il était mal à l’aise, intimidé, gêné et j’en passe. Ce vieux tic que l’on avait tous en fait. A croire que Victor était monsieur tout le monde, monsieur normal. Il lança un furtif regard à la dénommée Penelope. Il put constater qu’elle n’avait pas tant changé que cela. Elle avait pris quelques années, comme lui mais cela ce n’était qu’un détail. Elle avait toujours ce même regard. Ce petit regard bleu qui par moment pouvait trahir ses pensées. Elle avait toujours ce même sourire. Ce sourire qui la rendait si sympathique. « Ca fait… longtemps, dis-moi. ».

[Je suis désolée, c’est très court, mais mon inspiration m’a grandement joué défaut. Embarassed]

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MessageSujet: Re: when she was mine, penelope. when she was mine, penelope.  EmptyDim 29 Avr - 17:06



C’était tout naturel pour Penny d’aller vers les gens et d’aller leur parler, à part quand elle est au boulot, lorsqu’elle est là-bas, elle n’essaye pas trop de sympathiser avec ses collègues autour de la machine à café, elle bosse ! Mais là c’est différent, elle ne travaille pas, elle est au parc, tranquillement sur un banc, un milk-shake et deux cup-cakes à côté d’elle. Et puis, la personne à qui elle vient de dire bonjour n’est pas simplement le gars qui était assis en face d’elle, c’est Victor. Oui, elle se souvient de lui, encore heureux, elle n’a pas alzheimer, ce n’est pas comme-ci elle l’avait juste croisé un jour, ils avaient été bien plus que ça pendant qu’elle était à Paris, elle se souvenait de tout, dans les moindres détails, ce n’est pas le genre de choses qu’elle oublie. Et puis Paris c’est pas n’importe quoi, ce n’est pas un village pommé des Usa, non c’est la capitale de la France, la capitale des amoureux romantiques, la capitale de la gastronomie, de la mode avec Milan et New-York, en gros Paris c’est le deuxième centre du monde après New-York. Leur histoire n’avait pas duré longtemps, quelques jours seulement, en effet la demoiselle n’était pas à Paris pour très longtemps, elle faisait son tour d’Europe pendant l’été. « Euh… je… Penelope… sa… bonjour. » dit le jeune homme assez peu sur de lui, ce qui eu pour effet de ramener immédiatement Penny sur la planète terre, elle qui était partie dans ses rêves à repenser à Paris et à tout son périple en Europe. En général Penelope est assez sure d’elle, en même temps si elle se met à hésiter quand elle présente les produits Greenwalt à de grands investisseurs ça ne le fait pas trop, ça fait plus amateur que professionnel, alors elle se doit de faire attention à ce qu’elle dit, à rester sérieuse et à être sure d’elle et de ce qu’elle fait. Malgré les années qui avaient passées, enfin ça ne faisait que deux ans, Victor était comme avant, enfin il avait un peu changé, tout comme Penny, mais elle le reconnaissait sans problèmes ! « Ca fait… longtemps, dis-moi. » enchaîna-t-il ensuite. La demoiselle répondit tout de suite « oui, c’est dommage qu’on ait pas gardé contact après, ça aurait été cool ! Enfin, je ne m’attendais pas à te voir ici, tu fais quoi ? Parce que la dernière fois que je t’ai vu tu étais à Paris, alors il y a un bout de chemin entre là-bas et New-York ! » et blablabla et blablabla. Penny est une vraie pipelette qui parle tout le temps, elle peut parler pour deux, elle pourrait même se faire la conversation à elle même ! Elle trouve toujours quelque chose de plus ou moins intéressant à dire, son cerveau et sa langue sont connectés en bluetooth vingt-quatre heures sur vingt-quatre !

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MessageSujet: Re: when she was mine, penelope. when she was mine, penelope.  EmptyMar 1 Mai - 16:56

Victor passa sa main dans les cheveux et chercha à se donner un peu de prestance. Après tout, il n’avait pas toujours été ce garçon sans assurance, qui bafouillait pour prendre la parole. Certes, il n’était pas réputé pour son excès de confiance et son assurance qui en déroutait plus d’un. Bien au contraire. Victor était comme cela depuis toujours. Bien entendu, il fait des efforts sur lui. Que ce soit dans sa vie professionnelle ou bien personnelle. Mais face à elle, Victor fut quelque peu déconcerté. Après tout, il ne s’attendait pas à la revoir. Oh ça non, il ne s’y attendait pas ! Ils avaient décidé que leurs chemins allaient se séparer et perdurent contact à tout jamais. A tout jamais jusqu’à aujourd’hui. Cela pouvait être ce que l’on appelait une surprise. Bonne ou mauvaise, on s’en fichait de cela. C’était une surprise pour le jeune Victor. C’était étrange pour lui de retrouver une ancienne petite-amie. C’était peut-être la première fois que cela lui arrivait. Toutes ses anciennes relations avaient lâchement tiré un trait sur lui, effaçant toute leur histoire. «Oui, c’est dommage que l’on n’ait pas gardé contact après, ça aurait été cool ! Enfin, je ne m’attendais pas à te voir ici, tu fais quoi ? Parce que la dernière fois que je t’ai vu tu étais à Paris, alors il y a un bout de chemin entre là-bas et New-York ! ». Un petit sourire se dessina sur les lèvres du jeune homme. Il y avait comme quelque chose de chaleureux, de rassurant dans la voix de Penelope. Et elle n’avait assurément pas changé. En effet, elle était toujours autant bavarde. Chose qui fit sourire de plus bel Victor. « Je ne m’y attendais pas non plus… » dit-il calmement. S’adossant confortablement contre le dossier du banc. « Je suis ici pour le travail. A vrai dire, c’est ici que je me suis installé depuis quelques mois. ». En effet, c’était ici qu’il avait décidé d’implanter son bureau. Ca n’avait rien d’une grande compagnie, juste un petit endroit cosy où il travaillait sur ses collections avec son assistante et des couturiers.
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MessageSujet: Re: when she was mine, penelope. when she was mine, penelope.  EmptyMar 8 Mai - 15:54


Penny avait gardé un excellent souvenir des jours passés aux côtés de Victor, en même temps, même à côté d’un clochard alcoolique et peu rassurant, elle aurait gardé un bon souvenir, Paris c’est Paris, c’est magique, rien ne peut faire s’évanouir la magie que procure cette ville à un étranger. Bien sur, quelqu’un qui la traverse tous les jours pour aller au travail ou qui y vit, oublie complètement tout ce qui l’entoure, il ne voit que les métros bouchés aux heures de pointes, la pluie qui tombe et les manifestations des salariés, il ne voit pas la tour Eiffel, les couples d’amoureux, les petits passages tous droits sortis d’un film. Un simple visiteur ressemble un peu à un personnage du film Midnight in Paris ! Victor était très calme, contrairement à Penny qui est toujours un peu excité, elle est légèrement hyperactive, toujours à courir partout, quoi de mieux donc que quelqu’un de calme pour la faire ralentir et revenir sur terre. Il lui dit donc très calme et doux « Je ne m’y attendais pas non plus. Je suis ici pour le travail. A vrai dire, c’est ici que je me suis installé depuis quelques mois. » Elle s’adossa, tout comme lui, au dossier du banc et esquissa un petit sourire dans la direction du jeune homme, puis elle regarda en face d’elle, le parc, les immeubles en arrière plan et ce ciel très dégagé qui laissait présager une bonne journée à venir. En posant ses mains sur le banc, elle se rendit compte qu’il y avait toujours son milk-shake et ses cup-cakes qui l’attendaient, mais plus pour longtemps, ils commençaient à fondre. Elle se tourna alors vers Victor et lui dit « Ah ouai…le boulot…il dirige nos vies, mais sans lui, notre vie ne serait pas… Oui, quand je veux, je peux dire des trucs un peu poétique comme dans les films ! Moi j’suis directrice du marketing chez Greenwalt, je ne sais pas si tu connais, enfin c’est vachement connu quand même mais bon. » Cela ne fait pas très longtemps qu’elle est à ce poste, enfin plusieurs années, mais si elle n’avait pas connu Lynch, elle n’en serait pas là, elle ne serait peut être même pas chez Greenwalt. Elle pourrait faire un métier complètement différent, tel que critique de film, styliste ou bien décoratrice d’intérieurs ! Dans deux mois ça fera deux ans qu’elle travaille pour l’entreprise de Lynch et elle ne voit pas le temps passer, elle adore son job ! Le jour où son meilleur ami lui a proposé, elle n’était pas très emballée, bien sur, Penny voulait travailler dans la mode, c’est ce qu’elle voulait, mais ce n’est pas vraiment le genre de métier qu’elle s’était imaginé, finalement elle a accepté, se disant que si elle aimait pas, elle trouverait un autre job. Mais ce job lui a plut, vraiment plut, elle a adoré et prouver à la terre entière que la petite Penelope fille d’agriculteurs venant d’un village pommé du Kansas peut réussir ! La demoiselle attrapa les deux gâteaux dans ses mains et en tendit un à Victor, il était vert avec un généreux glaçage rose sur le dessus et des petites billes de toutes les couleurs plantées dans celui-ci ; on ne peut pas refuser un truc pareil, ça à l’air tellement bon ! Avec un grand sourire elle lui demanda donc « t’en veux, c’est trop bon, ça c’est de la nourriture américaine, de la vraie ! »

désolé pour le retard et pour cette...chose
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MessageSujet: Re: when she was mine, penelope. when she was mine, penelope.  EmptyDim 20 Mai - 12:35

C’était étrange cette sensation que l’on avait lorsque l’on recroisait un être qui nous était cher. Un être qui nous était si cher. Ils s’étaient aimés, leurs chemins se sont séparés puis ils se sont retrouvés. C’était ainsi. Aussi simple que cela. C’était les aléas de la vie, diront certains. Les aléas de la vie. Puis c’est alors que rapidement, ils se mirent à parler de Victor. De ce qu’il venait faire ici. Ici, aux Etats-Unis. A New-York pour être plus précis. Il était là avant tout pour le ‘travail’. Ou plutôt sa passion. Vivre sa passion à New-York. C’est vrai, il aurait pu rester à Paris. Capitale de la mode. Mais c’est New-York que son cœur avait élu. New-York. «Ah ouai…le boulot…il dirige nos vies, mais sans lui, notre vie ne serait pas… Oui, quand je veux, je peux dire des trucs un peu poétiques comme dans les films ! Moi j’suis directrice du marketing chez Greenwalt, je ne sais pas si tu connais, enfin c’est vachement connu quand même mais bon. ». Ce qu’elle pouvait se montrer bavarde. Un petit sourire gêné se dessina sur les lèvres de Victor. Greenwalt ?Green…walt ? Non, je ne connais pas, pouvait-il se dire à lui-même. C’était « vachement connu quand même », il parait. C’était comme s’il avait dit : « Debussy ! C’est vachement connu quand même ! ». A moins d’être un mordu de la mode, de lire tous ces magasines féminins, ça n’avait aucun sens « Debussy ». Alors pour se montrer poli, le jeune styliste haussa très doucement les épaules. « Humm » fit-il d’un petit hochement de la tête comme pour acquiescer. Bien sûr qu’il connaissait. Non, ce n’était pas du « foutage de gueule » comme certains pourraient le comprendre. Juste… Victor n’était pas de nature bavarde, voilà tout. Et c’est alors que la jeune femme lui présenta un gateau… ou si ce n’en était pas un, ça y ressemblait étrangement. Un gâteau d’une couleur spéciale : verte. Le jeune français fit une légère moue, peu convaincu par cette chose gustative. «T’en veux, c’est trop bon, ça c’est de la nourriture américaine, de la vraie ! » lui dit-elle tout en lui présentant sous le nez ce gâteau. Nourriture américaine. De la vraie nourriture américaine, apparemment… Victor fit un léger haussement des épaules. « Tu ne chercherais pas à m’empoisonner ? » lui demanda-t-il d’un air intrigué.
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MessageSujet: Re: when she was mine, penelope. when she was mine, penelope.  EmptyDim 20 Mai - 17:48


Sans être une accro, Penny adore manger et manger de bons desserts et des trucs bien américains, même si elle cuisine toute sorte de choses, faisant des expériences culinaires plus ou moins réussis. Quand on pense nourriture américaine en général, les étrangers pensent fast-foods, mais ce n’est pas seulement ça, surtout qu’elle ne va pas souvent manger là-bas, préférant des salades bien fraîches préparées par ses soins. Elle est très gourmande, en général, lorsqu’elle passe devant une boulangerie elle ne peut s’empêcher de saliver devant tous les desserts qui sont étalés en vitrine. Lors de son voyage en France elle dut prendre plusieurs kilos à force de s’empifrer de pâtisseries en tout genre, elle adore ce genre de cuisine. Si bien que depuis, elle fait aussi bien des desserts typiquement du pays de l’oncle Sam que de celui de la marianne. Elle a aussi découvert de nombreuses boulangeries françaises à New-York qui jusqu’alors lui était parfaitement inconnu. Il est bien possible que pour un français, un gâteau vert ne fasse pas forcément envie, surtout quand c’est une fille aussi folle que Penny qui essaye de vous le donner. C’est peut-être pour ça qu’il lui a demandé si elle voulait l’empoisonner. Il est très rare que la demoiselle songe à tuer quelqu’un, bien sur, elle ne le fera jamais, elle en est sur, c’est juste que parfois certaines personnes l’énervent tellement qu’elle a envie de les égorger sur place. L’empoisonnement est réputé pour être une technique typiquement féminine, alors il serait bien possible, pour une personne ne connaissant pas Penny ne penser qu’elle empoisonne les gens, même il faut être un peu dingue pour penser à ça en premier. En fait, elle se demandait s’il était sérieux ou non, il n’y avait aucun sourire sur son visage, rien qui ne pourrait laisser penser que c’était pour rire. Et puis, il faut être logique, si quelqu’un veut vous tuer, il ne va pas vous le dire, à moins qu’il soit légèrement dérangé ou alors qu’il tienne à aller en prison, même si les morts ne parlent pas jusqu’à preuve du contraire. « mais non, ne t’inquiètes pas. Goûte et puis si tu n’aimes pas du me le donne parce que je ne peux pas gâcher ça. C’est sur que ce n’est pas comme les pâtisseries françaises, mais c’est tout aussi bon ! » il y avait toujours un sourire fixé sur son visage, même s’il était toute fois moins important qu’auparavant.
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MessageSujet: Re: when she was mine, penelope. when she was mine, penelope.  EmptyJeu 24 Mai - 20:50

Victor ne semblait pas très rassuré. Pourtant son visage semblait si neutre. Neutre de tout sentiment. Pourtant il n’était pas rassuré. Oh ça non. A cela s’était ajouté un trouble étrange. Oui, cette rencontre ne lui semblait pas si naturelle que cela. Et c’est alors qu’elle prit la parole. Elle, Penelope. Elle venait de le faire sortir de ses pensées. «Mais non, ne t’inquiètes pas. Goûte et puis si tu n’aimes pas du me le donne parce que je ne peux pas gâcher ça. C’est sur que ce n’est pas comme les pâtisseries françaises, mais c’est tout aussi bon ! » venait-elle de lui dire, avec ce sourire insistant. Victor fit un signe comme quoi il ne désirait pas goûter. Non, non. De peur de s’empoisonner, certainement. Victor n’était pas friand de tous ces genres de nourritures. Malgré cela Penelope semblait insister. En effet, elle continua de lui présenter le gâteau sous son nez. Pourtant, il semblait avoir été clair. Sûrement pas assez pour la jeune femme. « Bon… » lâcha-t-il. « Je goûte juste… » continua-t-il de dire, avant d’attraper le gâteau et de prendre un petit morceau. Il croqua dedans, avant de constater le regard insistant de Penelope. Comme si elle attendait un signe du jugement gustatif du jeune garçon. Bien sûr, il n’allait pas lui faire croire qu’il adorait cela. Il fit donc une petite moue du visage. « C’est… spécial. » dit-il avec une petite mine dégoutée. « Ca ne m’étonne pas, c’est américain. » reprit-il, avec un petit sourire au bout des lèvres. Il rendit le gâteau à la jeune femme, puis se frotta les mains. Enlevant ainsi les miettes. Puis son regard se posa sur Penelope. « Alors ça donne quoi la nouvelle vie de Penelope Brown ? Je veux dire excepté son travail chez Greenthing. » lui demanda-t-il alors avec beaucoup d’intérêt et de curiosité.

[c'est un peu nul, je suis désolée. mais j'avais pas envie de blablater pendant 150 ans sur ce gâteau donc j'ai essayé de faire avancer un peu la chose, mais c'est nul. Crying or Very sad pardon Sad ]
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MessageSujet: Re: when she was mine, penelope. when she was mine, penelope.  EmptySam 16 Juin - 15:13


Il arrive que la demoiselle soit trop insistante avec les gens, ce qui peut la rendre louche ou tout simplement énervante. La plupart du temps elle ne s’en rend pas compte, comme là par exemple, où elle est en train de saouler Victor pour qu’il goûte une des nombreuses spécialités américaines qui pour un européen ne sont pas très appétissantes. Voyant sans doute qu’elle ne lâcherait pas le morceau, il prit le gâteau et goûta. Visiblement ce n’était pas sa tasse de thé, il lui rendit donc le pêché mignon de la demoiselle. Sans hésiter elle croqua dedans, si ce n’était pas le plat préféré du français c’était bien l’un des desserts préférés de l’américaine. Changeant complètement de sujet, il en revint à un beaucoup plus banal, la vie. Depuis le temps qu’ils ne se sont pas vu des choses ont changé, il serait donc temps qu’ils se remettent à la page, la dernière fois, Penny n’était même pas sure d’avoir son job chez Greenwalt, elle faisait son voyage pour profiter de la liberté qu’elle avait encore avant de s’enfermer dans une vie métro-boulot-dodo. Quand on la voyait à cette époque et maintenant ce n’est plus la même personne, enfin si mais quelques choses ont changé. Par exemple maintenant elle est beaucoup plus sérieuse qu’avant du moins lorsqu’elle travaille. Lorsqu’elle n’était encore qu’une étudiante ce n’était qu’une semaine avant les examens qu’elle se mettait à travailler, e qui ne l’empêchait pas de les avoir mais pas avec une note exceptionnelle. A présent, elle fait un job qu’elle aime et qui la motive à être sérieuse et donner une bonne image d’elle même aux patrons qui la reçoivent. « Alors ça donne quoi la nouvelle vie de Penelope Brown ? Je veux dire excepté son travail chez Greenthing. » lui demanda-t-il. On ne peut pas dire que sa vie soit hyper passionnante, elle a même une vie plutôt banale et classique quand on y pense, mais pour une fille qui aime les clichés elle a plutôt bien réussi son coup ! « C’est Greenwalt mais bon c’est pas grave. Sinon ça ne donne pas grand chose, je suis une new-yorkaise tout ce qu’il y a de plus basique. Et je suis toujours célibataire si c’est ça que tu veux savoir. Et toi ça se passe comment la vie de new-yorkais ? » Penny et les amours ont ne peut pas réellement dire que ce soit l’histoire d’amour justement. Elle ne cherche pas à tomber amoureuse, à se mettre en couple ou à fonder une famille. Elle a ses amis et c’est très bien comme ça pas besoin de s’encombrer l’esprit avec un amoureux. Même si elle en a déjà eu quelques uns, certains plus importants pour elle que d’autres. Quelques fois elle se demande ce que serait sa vie si en rentrant le soir il y avait quelqu’un qui l’attendait et qui lui demandait comment s’est passé sa journée, au lieu d’avoir pour seule compagnie ses animaux étranges.

désolé du retard
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MessageSujet: Re: when she was mine, penelope. when she was mine, penelope.  EmptyLun 2 Juil - 16:03

Greenthing. Ridicule, il l’était. Pour ne pas changer. Alors Penelope le reprit, lui disant le vrai nom de son entreprise. Greenwalt. Dans l’esprit de Victor, ça restait tout de même Greenthing, mais qu’importe. « C’est Greenwalt mais bon c’est pas grave. Sinon ça ne donne pas grand chose, je suis une new-yorkaise tout ce qu’il y a de plus basique. Et je suis toujours célibataire si c’est ça que tu veux savoir. Et toi ça se passe comment la vie de new-yorkais ? ». Alors comme Victor lui avait gentiment demandé, elle lui parla de sa vie. Conversation banale, c’était certain. Mais il n’avait jamais été doué pour les conversations hautement philosophiques. D’après ses dires, elle avait une vie banale dans une ville banale. Non en fait, la ville banale, ce fut Victor qui l’ajouta dans ses pensées. Et elle précisa qu’elle était ‘toujours’ célibataire. Et surtout « si c’était ça qu’il voulait savoir. ». Non. Bien sur que non, ce n’était pas cela qu’il voulait savoir. Victor n’était pas ce genre de garçon bien trop indiscret ou trop curieux. C’était les filles qui étaient comme cela toute façon. Curieuses et indiscrètes, description primaire d’une fille lambda. Alors Victor hocha la tête, avant de se racler la gorge. « Moi, j’essaie de m’adapter à toutes ces normes américaines histoire de ne pas trop faire tâche dans cette masse new-yorkaise. Mais je dois t’avouer que c’est un peu dur cette adaptation. Paris me manque, c’est certain. » finit-il par lui dire. Il se tut. Paris lui manquait, c’était certain. C’était vrai. Mais il savait qu’il y retournerait rapidement, notamment grâce à la fashion week parisienne où il a été invité.

Leur conversation fut brusquement coupée par un enfant qui arriva en courant vers eux. Essoufflé, il tenta tant bien que mal de reprendre sa conversation. Victor le trouva étrange, et regarda si sa mère n’était pas loin. Il n’était pas arrivé par hasard ici… « Ma maman veut pas me répondre. » dit-il. « Alors je suis sûr que vous vous voudrez bien me répondre, parce que je suis sûre que comme maman, vous savez faire ça… comment on fait les bébés, dites ? » dit l’enfant inconnu. Avec ses yeux à la made in chat potté, on ne pouvait pas lui dire de s’en aller et de rejoindre sa mère. Victor, un peu gêné par la situation, se gratta les cheveux. « Euh … bah…. Comment te dire… Euh… bah… il faut un homme et une femme… et... puis… ahumm…». Hésitant, il se tourna vers Penelope, espérant que celle-ci daigne le sauver et répondre à sa place.

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