Sujet: Colonel Hanwell aux commandes pour le pire et seulement le pire... | Nastazia Mer 13 Juin - 10:40
Si certaines choses font deux avec Elisa d’autres n’en font qu’une, c’est le cas du travail. La jeune femme n’est certes pas une femme née pour être mère, née pour être une bonne sœur, née pour être une élève studieuse qui fait de longues études mais elle était née pour la mode. Ce goût prononcé pour la mode, elle l’a toujours eu mais il ne s’est révélé que lorsqu’elle a pu devenir indépendante et faire ses propres choix. Déterminée, obstinée et pleine de goût elle a donc cherché un métier dans la mode. Après avoir écrit un petit article pendant plusieurs années, Elisa a décroché un poste d’assistante de la rédactrice en chef d’un grand magazine de mode. Elle a donc atteint son but. Oui mais pour la miss Hanwell cela ne sert à rien d’avoir le métier dont on rêve depuis qu’on est ensemble si on ne le fait pas correctement. Elisabeth fait donc partie de ses personnes qui aime leur travail et qui donne tout pour. La jolie blonde sait qu’elle passe pour une terreur dans le bureau parfois mais tout le monde apprécie au final son travail. Si elle s’est faite reprendre de nombreuses fois par la rédactrice en chef du magazine sur son comportement et son fort caractère, aujourd’hui ce n’est plus le cas puisqu’elle a une confiance totale en elle et elle sait que son travail, aussi rigoureux qu’il soit, paye toujours. Au bureau, l’ambiance n’était donc pas calme lorsque la tempête blonde se mettait en marche mais au studio c’était surement pire. Lorsqu’Elisa était en charge de diriger les shootings photos pour en faire les couvertures du magazine, c’était une véritable horreur dans le studio. Les mannequins pas habitués au caractère de la jeune femme pétaient souvent les plombs car elle ne prenait pas de pincettes pour leur dire qu’ils étaient nuls si elle le pensait vraiment. La franchise était un de ses points forts mais elle savait qu’elle n’était pas aimé par certaines personnes pour cela car elle était parfois trop franche, trop trache… On ne peut pas plaire à tout le monde. Bref, les mannequins en général préféraient donc quand c’était une autre personne qui était en charge de la couverture du magazine car c’était beaucoup plus cool. La dernière fois que c’était Elisa qui avait dû diriger le shooting, c’était Nastazia qui avait fait les frais de ses humeurs, de son côté pointilleux, de sa rigueur. La jolie blonde qui était belle au naturel ce qu’aimait l’assistante de la rédactrice n’avait pas du tout apprécié les critiques d’Elisa qui voulait vraiment voir son naturel et non le côté superficiel que toutes les femmes ont de nos jours. Elle avait donc tenté de la pousser dans ses retranchements pour lui faire comprendre ce qu’elle voulait mais finalement Elisa n’avait pas été convaincue et c’était une autre jeune femme qui avait fait la couverture. Aujourd’hui, elle avait un article à illustrer et l’écrivain de l’article voulait ce mannequin et pas un autre. La rédactrice en chef du magazine n’aimant pas les conflits avait donc confié à Elisa la réalisation du shooting afin que peut être les deux jeunes femmes puissent se mettre en accord, s’entendre sur quelque chose. Ce n’est seulement qu’après avoir lu plusieurs fois l’article que l’anglaise avait pris la direction du studio photo. Nastazia n’avait pas été des plus heureuses à voir la blonde entrer dans la pièce et cela l’avait surement bloqué. Au final depuis plusieurs minutes que la séance avait commencé, elle ne se lâchait pas et ne faisait pas ce que Elisa attendait. La deuxième séance entre les deux femmes étaient donc mal, très mal partie. « Mais purée tu vas me faire quelque chose de bien ? Tu as lu l’article au moins avant de venir là pour tenter de faire quelque chose parce qu’on ne dirait pas, tu es complètement à côté de la plaque, enfin ça ne change pas bien de la dernière fois hein ! » Elisa jeta l’article qu’elle avait dans les mains par terre. Elle était agacée. Elle soupira avant de bougonner dans sa barbe, inexistante certes mais tout de même. « Empotée va ! Un écrivain ne devrait pas avoir à choisir qui il veut pour illustrer son article… Les écrivains écrivent ils n’illustrent pas, ils n’ont pas de goût, la preuve en est… » La miss Hanwell était mauvaise mais pour elle chacun devait rester à sa place, chacun devait faire son travail et si elle avait fait le sien elle n’aurait surement pas pris Nastazia pour illustrer cet article car pour elle, elle ne correspondait pas du tout à l’ambiance du papier. Mais bon elle devait faire avec et la séance allait être longue à se rythme.
Sujet: Re: Colonel Hanwell aux commandes pour le pire et seulement le pire... | Nastazia Mer 20 Juin - 16:45
Aujourd’hui, je reprenais le boulot, après une semaine de vacances. Une bonne semaine de vacances, et j’en avais eu sacrément besoin. Besoin dans le sens ou essayant d’arrêter la drogue, j’avais besoin d’être chez Rafaello ou tout simplement chez moi pour ne pas craquer et me jeter sur un petit cachet ou une piqure… Certains étaient au courant au boulot, d’autre non j’évitais de le crier, je ne voulais pas que ça se sache et que ça vienne aux oreilles des journalistes. Surtout en sachant que Raf était mon dealer… et était le dealer de plusieurs autres personnes sur New-York. Je savais parfaitement qu’en sortant avec Rafaello je pouvais l’exposer à de gros danger, si jamais un journaliste se mettait à le traquer sans qu’il ne le sache et découvre son petit business le soir, il était foutu, surtout qu’il était un immigré italien… alors autant dire que ce n’était pas facile du tout… Prendre sur moi était devenu un quotidien, je fumais beaucoup plus pour compenser le manque de drogue, je buvais, mais ça ce n’était pas nouveau ! Etant Russe je buvais de la Vodka comme de l’eau, alors j’étais presque immunisé sur les effets de la Vodka, ou du moins il m’en fallait une sacrée dose. Et aujourd’hui, il allait falloir une tonne de clope, oui, deux paquets ? Peut-être trois ? Je fumais comme un pompier, je ne pouvais pas le nier, c’était presque clope sur clope tant j’étais en manque, stressée et tremblante. Je calmais mes nerfs comme je le pouvais et sentir la nicotine s’immiscer dans ma gorge était un plaisir fou. Soupirant fortement, je laissais les maquilleuses faire leur boulot, tandis que le coiffeur faisait le sien. J’avais l’habitude. Dans mon peignoir, assise sur ma chaise, les jambes repliées contre ma poitrine, j’écoutais la musique de mon IPod, en envoyant des messages. Pas à n’importe qui les messages, non, à un homme bien précis. Rafaello. J’avais besoin de lui parler, de lui dire ce que je faisais, et de savoir ce qu’il faisait ! Ça me permettait aussi de penser à autre chose qu’au mot interdit, ou à ce que je pourrais faire pour me soulager un peu. Non, ne surtout pas y penser ! Concentré, je l’étais et je le resterai ! Parole de Russe ! Une fois le boulot fini, je ne perdis pas de temps pour m’allumer une clope et ce que j’aimais le plus c’était bien d’avoir la marque du rouge à lèvre rouge sur mes clopes. Ça faisait femme fatale. Regardant ma tenue sur le cintre, j’attendais le feu vert pour l’enfiler avant de filer au studio pour prendre les photos. Tout ce que j’espérais, c’était bien que ça ne soit pas miss péteuse qui soit là. Nom d’un chien, je n’avais pas du tout accroché à sa façon d’être. Et ça elle avait de la chance que je sois assez calme, ou surtout la dernière fois sous drogue… Cette fois, je ne saurais pas me contenir, c’était clair et net même ! M’habillant rapidement une fois le feu vert lançait, je filais sur la piste pour faire mon Job. Jusque-là ça allait, parfaitement même ! Mais quand je la vis entrer… au secours, c’était comme si quelque chose venait de m’empoigner le cœur, un truc négatif. « Mais purée tu vas me faire quelque chose de bien ? Tu as lu l’article au moins avant de venir là pour tenter de faire quelque chose parce qu’on ne dirait pas, tu es complètement à côté de la plaque, enfin ça ne change pas bien de la dernière fois hein ! » Me mordant la langue, je la foudroyais du regard en ignorant son geste, d’avoir jeté l’article au sol. Savait-elle qui j’étais ? J’avais bossé pour les plus grands ! Prada ! Dior ! Gucci ! Et j’en passe ! Et elle osait me faire ça ? Si elle était moins chiante et qu’elle laissait ses problèmes derrière la porte peut-être que j’arriverai à quelque chose ! « Empotée va ! Un écrivain ne devrait pas avoir à choisir qui il veut pour illustrer son article… Les écrivains écrivent ils n’illustrent pas, ils n’ont pas de goût, la preuve en est… » Claquant ma langue contre mon palet, je fis signe au photographe d’arrêter de faire quoi que ce soit avant de m’avancer faiblement vers elle. Maintenant y’en a marre ! « A part critiquer tu sais faire quoi ? Ici c’est un lieu de travail ! Alors si tu as des soucis chez toi tu les fous dehors ! Continue à passer tes nerfs sur moi et tu vas comprendre qui je suis ! Les créateurs s’arrachent pour m’avoir, mais toi pauvre petite rédactrice en chef. Pardon assistante, tu oses me critiquer ! On a tous une vie merdique ! Moi la première. Alors si tu étais un peu plus gentille on ferait Tous du bon boulot ! » Crachais-je doucement en lui lançant un regard de reproche. Sans attendre de réponse de sa part, je me remis en place pour reprendre le shoot.
Sujet: Re: Colonel Hanwell aux commandes pour le pire et seulement le pire... | Nastazia Sam 23 Juin - 22:56
L'anglaise avait un caractère de merde il fallait bien le dire, c’était plus fort qu'elle elle ne savait pas contrôler ses humeurs et ne savait pas contrôler le fait que lorsqu'elle n'aime pas quelqu'un elle ne l'aime vraiment pas. En effet, si le courant ne passe pas avec une personne car il y a eu une mauvaise expérience auparavant ou ce genre de chose, ça en est terminé. Elisa avait beaucoup de mal à revenir sur un premier avis et partait donc avec une mauvaise image de la personne pour la prochaine fois qu'elle la reverrait. Avec certains mannequins de l'agence c'était comme cela que ça se passait. Si ils ne donnaient pas tout pour avoir le meilleur rendu possible, elle les mettait dans la catégorie de sa tête qui était celle des feignants et empotés et ils n'en sortaient pas. Malheureusement pour eux car après tout il arrive à tout le monde de ne pas avoir la tête au travail une fois. Et oui mais la blondinette voulait toujours le meilleur alors elle ne laissait pas passer une seule rature. Nastazia avait fait les frais du caractère de la jeune femme. Elles avaient du travailler ensemble une fois déjà et n'arrivant pas à tirer ce qu'elle avait voulu d'elle, Elisa avait arrêté la séance nette. Elle avait laissé à la personne pour qui la séance avait été faite le soin de choisir les photos car elle, elle en était tout bonnement incapable puisqu'elle les trouvait toutes vilaines. La personne qui avait commandée ses photos n'avait pas trouvé le shooting exceptionnel mais il s'était satisfait de l'une des prises et s'était tant mieux pour lui, Elisa elle de son côté ne se satisferait sûrement jamais de la blonde. Le courant ne passait pas entre elles, il ne fallait donc mieux pas qu'elles se recroisent. Sauf que le destin en avait décidé autrement, soit il avait décidé de punir Elisa d'être si dur avec certaines personnes et il voulait lui donner une chance de se racheter, soit il avait décidé de donner une chance à Nastazia de faire ses preuves devant l'anglaise pour que leur relation s'améliore. Oui mais dans les deux cas, aucune des deux filles n'avaient vraiment envie de saisir cette chance puisqu'elles ne se supportaient pas et c'était ainsi et pas autrement mais bon. Aujourd'hui elles devaient travailler ensemble et le mannequin blond avait plutôt intérêt à se plier à toutes les exigences de l'assistante de la rédactrice en chef du magazine. La séance commença et très rapidement le problème rencontré fut le même. Les deux jeunes femmes ne s'entendaient pas. Elisa ne parvenait pas à transmettre ce qu'elle voulait exactement concernant cette séance où alors Nastazia ne comprenait rien à ce qui était attendue d'elle. La faute revenait bien à quelqu'un et pour Elisa, elle ne lui revenait pas à elle et s'en était de même pour le mannequin, chose assez normale. Rapidement, la jolie anglaise blonde sortit de son silence, sortit de sa patience. Elle n'en pouvait plus, la séance promettait d'être telle que la première et elle ne voulait pas perdre son temps si c'était le cas. Elle n'avait donc pas mâché ses mots et avait dit clairement ce qu'elle pensait à la blonde qui n'avait pas apprécié. Elle avait fait signe au photographe de ne plus la prendre ne photo et s'était dirigée vers Elisa pour lui parler bien en face. L'assistante n'avait pas peur, elle savait ce qu'elle faisait et elle parlait bien comme elle voulait à cette fille qui se tenait là, elle pourrait bien faire tout ce qu'elle voulait pour l'intimider elle n'y parviendrait pas. Elisa n'avait pas peur d'elle et elle allait bien comprendre qu'elle n'avait pas à lui parler comme cela. « Je vais t'expliquer un truc ma cocotte ! Et d'une tu ne me parles pas de la sorte, de deux, ma vie privée est restée à l'entrée de la porte ce matin quand je suis arrivée ici pour me plonger dans mon travail mais la tienne j'en doute fort vu ta tête ! Regarde toi dans un miroir et tu verras que tu donnes tout sauf l'apparence qui colle avec cette article ! Alors si tu veux que mon avis change sur toi pour que je pense comme les plus grands que tu es la meilleure ou ce genre de chose bouge toi ! Je n'en ai rien à foutre que Dior et toute la clique te demande, aujourd'hui tu es ici, on n'est pas chez eux mais tu dois travaille aussi bien que si c'était pour eux ! Si tu ne veux pas bien bosser et faire ce que je te demande en laissant tes problèmes aux vestiaires alors tu retournes chez toi et ça m'évitera bien de m'énerver pour une fille qui ne le mérite pas et qui croit qu'elle a tout le monde à ses pieds ! C'est fou ça bordel ! » Elisa tourna les talons après avoir prononcé ses derniers mots, elle n'en revenait pas. De nos jours, il n'y avait plus de hiérarchie, plus de respect. Elle était là pour être aux ordres d'Elisa alors elle s'y soumettait et ne disait rien un point c'est tout et si cela ne lui plaisait pas elle quittait le studio et l'assistante irait bien sur expliquer à la personne qui l'avait demandé elle qu'elle n'était pas aussi compétente qu'il le pensait. « Et l'assistante est quand même ta chef ici donc le respect est de mise ! » Elle avait crié cela à son attention sans même se retourner, elle se fichait bien de voir sa tête qui ne serait de toute manière pas d'accord avec elle.
Sujet: Re: Colonel Hanwell aux commandes pour le pire et seulement le pire... | Nastazia Ven 6 Juil - 19:18
« Je vais t'expliquer un truc ma cocotte ! Et d'une tu ne me parles pas de la sorte, de deux, ma vie privée est restée à l'entrée de la porte ce matin quand je suis arrivée ici pour me plonger dans mon travail mais la tienne j'en doute fort vu ta tête ! Regarde toi dans un miroir et tu verras que tu donnes tout sauf l'apparence qui colle avec cette article ! Alors si tu veux que mon avis change sur toi pour que je pense comme les plus grands que tu es la meilleure ou ce genre de chose bouge toi ! Je n'en ai rien à foutre que Dior et toute la clique te demande, aujourd'hui tu es ici, on n'est pas chez eux mais tu dois travaille aussi bien que si c'était pour eux ! Si tu ne veux pas bien bosser et faire ce que je te demande en laissant tes problèmes aux vestiaires alors tu retournes chez toi et ça m'évitera bien de m'énerver pour une fille qui ne le mérite pas et qui croit qu'elle a tout le monde à ses pieds ! C'est fou ça bordel ! » Haussant un sourcil, j’avais envie de rire. Non, mais sérieusement, elle se prenait pour qui ? Elle n’avait aucun droit de me parler de la sorte. Normal, qu’on lui réponde mal ou qu’on se fasse méchante avec elle, si elle croyait qu’on allait bosser avec un tyran. Sans nous elle ne ferait même pas d’article, elle ne manquait vraiment pas de culot pour le coup ! J’avais des envies de meurtres ! Je voulais la frapper pour le coup, mais je n’en fis rien. A qui sera la plus intelligente ! Surement pas elle, mais moi ! « Et l'assistante est quand même ta chef ici donc le respect est de mise ! » Sans pouvoir m’en empêcher, celle fois, je me mis à rire. Pas un rire moqueur, mais un rire, vraiment franc. Elle n’était en rien ma chef. Le photographe, lui l’était, le réalisateur de ce shoot, ou bien même mon agent l’était. Elle ? Elle n’était qu’un pion, comme le coiffeur, ou la maquilleuse. Mais elle, elle, elle n’était strictement rien, et plus elle parlait, et plus elle me donnait une forte envie de m’énerver. Mais non, non, ce n’était pas le moment de m’énerver et je ne me rabaisserais pas à ce genre de pratique, il fallait que je garde mon sang froid. « Le respect ça va dans les deux sens, tu me respectes je te respecte. Avant de pouvoir donner des ordres, faut savoir pratiquer. Tu ne sais même pas prendre une pose devant l’objectif, alors tes conseils j’en ai rien à foutre. Moi je vais bien, j’ai aucun souci, le souci ici c’est toi. T’es froide comme un glaçon, tu gueules sur tout ce qui bouge en pensant qu’en faisant le Tyran tu seras respecté. Depuis que t’es revenu bosser, tout le monde est à cran, poses toi des questions. » Crachai-je avant de lui tourner le dos pour reprendre le shoot. On savait tous qu’elle venait d’accoucher, qu’elle venait d’avoir un enfant. Je ne savais pas réellement si elle avait eu une fille ou un garçon, mais déjà qu’à l’époque elle était insupportable, là c’était de pire en pire. Elle nous faisait quoi là ? Elle avait peur ? Elle était perdue ? Elle avait besoin de conseil pour éduquer un enfant ? Le pire dans tout cela, c’était surement le fait, que nous pourrions bien nous entendre si, elle n’était pas si méchante avec moi… Mais c’était ainsi. Concentrée sur le shoot, je fis exactement ce que me demandait le photographe avant que la séance ne se stoppe pour que l’on me repoudre rapidement et que l’on ajuste un ou deux spot de lumière. Un ventilateur braqué sur moi pour faire virevolter mes cheveux, je m’activais donc à faire plaisir à demoiselle Elisa en faisant exactement ce qu’elle voulait que je fasse. Comme ça, elle serait contente, du moins je l’espère. Une fois les photos en poche, le shoot s’arrêta le temps de voir si elles étaient réussies, et s’il fallait recommencer ou pas. Tout le monde allant à sa propre occupation, je me dirigeais vers la petite blonde, sans le vouloir, et me poster à côté d’elle l’air de rien. « Comment va le bébé ? a seulement un mois tu es déjà là… C’est quoi le souci ? » demandai-je doucement pour qu’elle seule l’entende la regardant alors d’un regard sincère et non loin d’être méchant, non vraiment, je voulais qu’elle sache qu’elle pouvait me parler si le besoin était là. J’étais mère après tout…
Sujet: Re: Colonel Hanwell aux commandes pour le pire et seulement le pire... | Nastazia Lun 16 Juil - 23:30
Elisa ne supportait pas l’attitude de la jeune femme. Elle bossait avec les plus grands, les plus grands la voulaient et bien qu’elle retourne avec eux car pour l’assistante du magazine de mode, elle ne collait pas du tout avec l’article qu’elle avait à illustrer. Elisa ne posait que très rarement face à l’objectif tout simplement parce que ce n’était pas son métier, elle était assistante, pas mannequin et elle ne voulait en aucun cas l’être. Elle avait sa vision des choses tout comme la blonde avait la sienne. Elles n’avaient pas les mêmes positions, donc pas les mêmes visions et même si Nastazia ne voulait pas s’y soumettre, c’était bien Elisa qui était en charge de diriger la séance, de la superviser même si ce n’était pas son travail à la base mais celui du photographe. Sauf qu’elle était là pour l’accompagner et le photographe ne voyait pas les choses comme le mannequin non plus, il était plus du côté de la jolie blonde puisqu’ils s’étaient concertés un peu avant qu’elle ne lui dise que ça n’allait pas. « Tout le monde est tendu, tout le monde pense que je suis un tyran et bien soit je m’en fiche complètement si tu veux savoir, parce que oui tout le monde sait que je me fou des humeurs des autres au passage ! J’aime le travail bien fait, je suis pointilleuse et voilà, alors si cela fait de moi un tyran et bien c’est ainsi ! Aussi, c’est normal que je passe pour un tyran avec des gens comme toi qui n’en font qu’à ta tête ! Je te le répète même si des grands du monde de la mode te veulent ça ne te donne pas le droit de faire n’importe quoi ici ! On te demande quelque chose tu le fais c’est tout ! Un patron lorsqu’il engage un employé, l’employé fait ce qu’on lui dit autrement il est viré, tu dois te mettre dans la peau de cet employé autrement tu connaitras le même sort et cet article n’aura tout simplement pas d’illustration ce qui ne le rendra pas mauvais ! Donc maintenant prend le comme tu veux, fait ton shooting je disparais si tu le souhaites sauf que si au final aucune photo ne me va, il n’y aura aucune photo avec l’article donc mieux vaut qu’une me plaise si tu veux avoir ta part d’argent là dedans. » Et oui il ne fallait pas croire elle serait payée pour les photos qu’elle avait fait mais si Elisa n’en choisissait aucune, car c’ était bien elle qui choisissait tout avant d’avoir le feu vert de la rédactrice en chef qui ne modifiait presque rien à chaque fois qu’elle lui montrait le projet. Cependant, en plus de sa paye normale, elle toucherait de l’argent si sa tête apparaissait dans le magazine, des sommes qui ne sont parfois pas négociables mais dont elle, elle avait bien l’air de se foutre ce qu’Elisa ne comprenait pas ! Finalement, lorsque le shoot reprit, Elisa eu la bonne surprise de voir que la jeune femme avait pour finir compris ce qu’elle venait de lui dire et elle faisait exactement ce qu’on lui demandait pour le plus grand bonheur de tout le monde. Lorsque la séance fut terminée et que les photos furent jugées bonnes chacun vaqua à son occupation. Avant même qu’elle ne puisse comprendre comment elle était arrivée à côté d’elle alors qu’elle ne l’avait pas vu, Nastazia posait déjà une question à Elisa sur sa fille. La blondinette n’aimait pas parler de sa vie privée mais elle ne voulait pas avoir l’image d’un tyran, pas autant que cette jeune femme lui avait fait comprendre qu’elle l’avait alors elle se décida à lui répondre, comme si de rien était, comme si elles allaient avoir une conversation de femme à femme ce qui n’était pas ce à quoi Elisa aurait pu penser. « La petite va bien merci ! Elle pleure beaucoup, elle ne fait encore ses nuits donc c’est assez fatiguant mais sinon on fait aller… Et si je suis là c’est tout simplement car être une mère au foyer même pendant juste trois mois ce n’est pas fait pour moi… Ma fille pleure, je pleure et je déprime à être enfermée entre quatre murs, alors qu’en étant au travail tout va mieux alors voilà !»
Sujet: Re: Colonel Hanwell aux commandes pour le pire et seulement le pire... | Nastazia Mar 24 Juil - 0:46
« Tout le monde est tendu, tout le monde pense que je suis un tyran et bien soit je m’en fiche complètement si tu veux savoir, parce que oui tout le monde sait que je me fou des humeurs des autres au passage ! J’aime le travail bien fait, je suis pointilleuse et voilà, alors si cela fait de moi un tyran et bien c’est ainsi ! Aussi, c’est normal que je passe pour un tyran avec des gens comme toi qui n’en font qu’à ta tête ! Je te le répète même si des grands du monde de la mode te veulent ça ne te donne pas le droit de faire n’importe quoi ici ! On te demande quelque chose tu le fais c’est tout ! Un patron lorsqu’il engage un employé, l’employé fait ce qu’on lui dit autrement il est viré, tu dois te mettre dans la peau de cet employé autrement tu connaitras le même sort et cet article n’aura tout simplement pas d’illustration ce qui ne le rendra pas mauvais ! Donc maintenant prend le comme tu veux, fait ton shooting je disparais si tu le souhaites sauf que si au final aucune photo ne me va, il n’y aura aucune photo avec l’article donc mieux vaut qu’une me plaise si tu veux avoir ta part d’argent là-dedans. » Comme si l’argent m’importait, ou comme si je tenais à ce job. Je m’en foutais royalement, mais il était clair que cette fois, je préciserais bien à mon agent qu’en aucun cas je ne voudrais à nouveau bosser avec elle. Bizarrement y’avait qu’avec elle que j’avais des soucis. Même le photographe avait l’air d’être de mon côté, pour dire. Dans ce monde il y en avait des gens qui se faisaient respecter, des gens à qui on ne désobéissait pas et ils n’étaient pas pour autant des tyrans comme elle. Le respect ne découlait pas forcément de l’autorité pure et dure et d’une méchanceté sans faille. Elle utilisait la méchanceté pour se faire respecter, mais elle n’en avait pas marre de se faire détester à tout bout de champ ? Soit elle était maso, soit quelque chose n’allait pas. Et plus ça allait et plus elle m’était indifférente. Je n’allais quand même pas me bousiller la vie pour une pauvre petite qui est complexé de je ne sais quoi et qui a juste envie d’être la chef. Pas besoin d’être un tyran pour avoir tout ça … Oh non. « On s’en fout que tu sois pointilleuse, c’est le fait que tu nous parles comme des chiens, c’est pour ça que tout le monde te déteste, tu ne nous respecte pas. Et vire-moi si tu veux, j’en ai rien à foutre… » Lâchai-je sans la regarder, signe que j’en avais strictement rien à faire.
Reprenant le shooting, je me désintéressais totalement d’elle. Après tout, pourquoi s’occuper d’elle ? Elle était odieuse et chiante. Mais au fil du shooting, mes pensées dérivèrent et au contraire, j’avais envie de savoir la source du problème. Elle devait quand même avoir des soucis ou dieu sait quoi pour être si à cran. Mais à la longue c’était pesant, et pas que pour moi. Une fois fini, je m’approchais d’elle, avant de parler de son bébé, je savais qu’elle avait accouché il y a un mois tout au plus. Et c’était quand même inattendu que je puisse la voir ici. « La petite va bien merci ! Elle pleure beaucoup, elle ne fait encore ses nuits donc c’est assez fatiguant mais sinon on fait aller… Et si je suis là c’est tout simplement car être une mère au foyer même pendant juste trois mois ce n’est pas fait pour moi… Ma fille pleure, je pleure et je déprime à être enfermée entre quatre murs, alors qu’en étant au travail tout va mieux alors voilà ! » Le voilà le problème. Même si en temps normal elle était déjà chiante, l’accouchement n’arrangeait rien. Elle ne s’en sortait pas, mais pourquoi avoir fait un enfant alors à ce compte-là ? Je ne comprenais pas certaines personnes par moment. De plus elle pouvait aisément sortir avec sa fille se promener dans un parc ou tout simplement dans les rues de New-York, elle n’était pas obligée de rester cloitrer chez elle pendant trois mois. Mais dans un sens je pouvais comprendre surtout si elle vivait seule, ce n’était jamais facile d’élever un enfant toute seule… Etait-ce son cas ? Ça m’en avait tout l’air. Détournant un vague regard vers le reste de la salle, je lâchais un faible soupire avant de tourner le regard vers la jolie blondinette à mes côtés. « Peut-être parce que tu ne vois que le côté négatif de la chose… Pourquoi ne sors-tu pas te balader avec elle ? Tu pourrais passer à l’agence avec ta fille pour voir ce qu’il s’y passe, sans pour autant revenir bosser, je sais que c’est dur au début surtout le premier bébé, mais tu verras après on s’y fait, et on adore pouponner… Même on aimerait qu’ils restent petits aussi longtemps qu’on le voudrait… » Marmonnai-je doucement avant de me rapprocher d’elle en souriant faiblement. Elle ne devait pas être si méchante que cela quand même, disons qu’elle était un peu stressé de par sa nouvelle vie qu’elle n’arrivait pas du tout à gérer pour le moment. « Tu l’élèves toute seule ? » Osai-je demander d’une voix un peu plus basse, comme si j’étais en train de dire une bêtise, mais je ne voulais pas être trop indiscrète, mais je savais au moins ce que c’était que d’élever un enfant seule…
Sujet: Re: Colonel Hanwell aux commandes pour le pire et seulement le pire... | Nastazia Jeu 2 Aoû - 0:02
La jeune mannequin exagérait les choses, Elisa n’était pas un véritable tyran, elle n’était pas tout le temps énervait et tout le monde ne la détestait pas. Elle faisait de son cas une généralité. Elle avait une grande personnalité, un fort caractère mais elle n’était pas détestable surtout depuis qu’elle avait mis au monde sa fille. Elle était très fatiguée et reprenait petit à petit le rythme mais elle s’adoucissait aussi avec le temps. Sauf que lorsque cela ne passe pas avec quelqu’un, on ne peut pas y changer en un claquement de doigts et c’est malheureusement le cas avec Nastazia cette mannequin entêtée. Dans le boulot, il ne valait mieux pas les faire travailler ensemble mais parfois elles n’avaient pas le choix, cependant l’ambiance entre elles devenait vite détestable et cela en pâtissait sur toute la salle ce qui saoulait tout le monde. Malgré tout cela, Elisa qui travaillait toujours ici savait que ce que la blonde disait été faux, elle n’était pas détestée par tout le monde et entendre cela encore une fois dans la bouche de la jeune femme la fit péter les plombs mais elle se calma très rapidement en soufflant. Elle ne pouvait pas péter les plombs, pas lui donner raison et surtout elle ne pouvait pas la gifler devant tout le monde, non elle était au sein du travail, pas dans la rue. Elle n’était pas une jeune femme du genre à se battre mais là, son adversaire la poussait trop loin. « Stop ! Stop ! Stop ! Mademoiselle je ne travaille pas ici stop ! Tu arrêtes de dire que tout le monde me déteste ici ! Ce n’est pas le cas, il n’y a qu’avec toi que ça se passe mal dans ce studio et il n’y a qu’avec toi que j’ai des accrochages alors remets-toi un peu en question ! Si tu n’es pas foutu de le faire la porte est là bas prend la je refuse de travaille plus longtemps avec toi et te laisser me pourrir devant des personnes qui sont mes collègues de boulot de tous les jours alors que toi tu ne les connais que très peu. » Même si Elisa était exigeante, qu’elle levait parfois la voix, qu’elle en énervait parfois certains, elle était appréciée dans le bureau et tous les petits conflits de boulot restaient au boulot c’est pourquoi lorsqu’ils se faisaient une petite sortie entre collègues parfois, l’ambiance était à la bonne humeur et à la rigolade.
Chacune des deux demoiselles resta dans son coin un long moment avant que le shooting ne reprenne après une longue pause. Cependant, alors que tout allait redémarrer, Nastazia vin trouver Elisa pour parler. Sa fille. Elle voulait en savoir plus sur elle. Elisa n’avait pas forcément envie d’en parler avec elle mais elle le fit tout même. « Je ne veux pas être méchante avec toi hein mais le boulot et la vie privée, c’est différent, mes collègues verront ma fille si je les vois en dehors, je n’ai pas envie de l’emmener ici, et puis merci mais les ballades c’est déjà tenté… Tout va bien et puis quand on rentre c’est le drame ! » Ivy-Blue était surement très normale, surement oui mais elle était dans la normalité des bébés pleurant beaucoup car oui un bébé est en effet fait pour pleurer puisque c’est son seul moyen d’expression. « Moi j’ai qu’un hâte c’est qu’elle grandisse ! Pouponner ce n’est pas pour moi, j’ai juste envie de partager des moments de filles avec elle sans pour autant être sa copine ! » Les bébés Elisa détestaient même si elle adorait sa petite et qu’elle la trouvait très mignonne. Tout le monde pourrait bien lui dire qu’elle partageait les meilleurs moments avec elle en ce moment elle n’en croyait pas un mot car pour elle les moments les meilleurs n’étaient pas ceux que l’on passe avec un bébé que l’on ne comprend pas. « Oui je l’élève seule ! Je n’étais plus avec le père de ma fille quand j’ai accouché alors que je ne savais même pas que j’étais enceinte. » Elisa détestait étaler sa vie privée mais si cela pouvait calmer la blonde alors elle voulait bien en parler, cependant, elle ne tarda pas à retourner la conversation contre la jeune femme qui l’avait enclenchée. « Mais dis-moi tu as l’air de parler en connaissance de cause, tu as des enfants ? » Oui bien sûr qu’elle en avait c’était marqué sur ses fiches mais c’était une manière de s’informer sur elle.
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