It's New York City bitches ! And it's my motherfucking dream
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Je t'aime, moi non plus.

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MessageSujet: Je t'aime, moi non plus. Je t'aime, moi non plus.  EmptyLun 11 Juin - 13:03

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Il était encore tôt dans l’après-midi, le soleil brillait et New York voyait ses rues gonfler de passants de minute en minute. Tout le monde se pressait vers les plages, vers les boutiques aérées et les parcs ombragés. Elisabeth aurait pu en faire de même mais son esprit était ailleurs. Son esprit était avec celui d’un homme, Thomas. Dans son appartement elle vaquait à ses occupations mais chaque fois où elle passait dans la salle, son regard se posait sur son portable. Elle aurait voulu l’appeler ma sa fierté l’en empêchait. Ils ne s’étaient pas vus depuis quelques temps et cette présence masculine lui manquait quelque peu, mais là aussi elle était trop fière pour l’avouer. Au bout de quelques minutes de bataille avec elle-même pour ne pas céder, elle prit son manteau, son sac et sortit de chez elle. Elle était vêtue d’une petite robe claire et légère qui épousait le souffle du vent et d’escarpins noirs dont le son élégant la suivait partout. Sans attendre elle se dirigeait vers Time Square. Sur le chemin, elle réfléchissait à l’excuse qu’elle donnerait pour justifier sa visite imprévue et ça ne serait certainement pas l’excuse du manque. Les bruits et les couleurs de la ville ne l’intéressaient pas et ce n’est qu’une fois devant chez Thomas qu’elle trouva une excuse plausible : salut je viens récupérer la culotte que j’ai oublié chez toi la dernière fois ? Elisabeth testerait la fiabilité de son excuse une fois sur le palier du beau brun. Elle s’engouffra dans les escaliers, l’endroit était frais comparé à l’air extérieur, cela faisait un bien fou. Elisabeth montait les marches en se demandant un peu plus à chaque pas si son excuse ne serait pas trop ridicule face à Thomas. Et s’il se fichait d’elle ? Elle lui donnerait une réponse toute aussi cinglante. Ils avaient l’habitude de s’envoyer chier tous les deux, mais ils s’aimaient bien tout de même. L’amour vache ? Oui sûrement, mais c’était très bien ainsi.
En montant, Elisabeth se prit à espérer qu’il n’était pas avec une de ces autres créatures qui lui tournaient autour. Elle ne savait pas pourquoi, mais ça l’énervait au plus haut point. Pourtant en elle il n’y avait aucun sentiment amoureux pour Thomas, rien que de l’attirance. Mais elle était jalouse et ne pouvait rien faire contre. Elisabeth arriva au numéro 25 et son cœur se mit à battre à une vitesse folle quand son regard ce posa sur la demeure du brun. Des banderoles jaunes un peu partout, impossible d’entrer, Elisabeth écarquilla les yeux, se croyant presque sur une de ces scènes de crimes que l’on voit à la télé dans les séries policières. La porte était carbonisée, avait-il eut un incendie ? Le bois rongé laissait un aperçu de l’intérieur, la jeune femme se pencha légèrement pour jeter un œil : en effet, tout était brulé à l’intérieur. Elisabeth se releva, elle sentait son cœur battre la chamade, elle redescendit alors en trombes et sortit son téléphone de son sac. Elle déboula dans la rue, les larmes aux yeux : et si Thomas était blessé ? Ou pire ? Si tout allait bien, l’aurait-il appelé ? Aurait-il pensé à elle ? Elisabeth ne savait comment se contrôler, les numéros défilaient sur son téléphone et elle trouva enfin celui de Thomas. Sans plus attendre elle appela. Elle priait pour qu’il décroche mais l’attente se faisait incroyablement longue, elle eut la sensation d’attendre de très longues minutes qui n’étaient réellement que des secondes. Puis enfin, la voix de Thomas se fit entendre au bout du fil. Plantée au milieu du trottoir, Elisabeth retint sa colère.

« Mais c’est quoi ce bordel ?! Ton appart’ à cramé et tu m’as rien dis ? Je suis devant, j’ai eu la peur de ma vie, j’ai cru que tu avais cramé avec ! Même si je suis qu’un plan cul tu pourrais au moins me prévenir de ce genre de choses ! Quoi ? Tout va bien tu dis ? C’était avant qu’il fallait me prévenir ! »

En pleine rage Elisabeth raccrocha au nez de son interlocuteur et prit la direction de son appartement. Elle n’en revenait pas. Et lui était encore en train de se prélasser chez une de ses nombreuses conquêtes. Cette vision la mettait hors d’elle. Elle regagna très vite son appartement malgré le soleil. Elle fit mine d’être tout à fait calme en croisant ses voisins de paliers et monta les marches le plus vite possible. Elle trouva ses clefs sans mal et s’enferma chez elle. Son sac vola à travers le salon pour aller s’écraser sur le sofa pendant qu’elle se fit une tasse de thé pour aller la boire devant la télé. Il n’y avait rien d’intéressant à cette heure-là, de toute façon rien ne l’aurait intéressé bien que son organisme ralentissait le rythme peu à peu. Le calme revenait dans son esprit lorsque qu’on sonna à la porte. Elisabeth fronça un sourcil : qui cela pouvait-il bien être ? Elle resta perplexe quelques instants puis se leva finalement, en profitant pour poser sa tasse vide sur la table basse. En se dirigeant doucement vers la porte, elle se demandait qui pouvait bien avoir pensé à elle aujourd'hui, et elle se mit à sourire en pensant qu'elle faisait tout un flan pour aussi bien ouvrir au facteur. Mais son sourire disparut instantanement lorsqu'elle vit sur son palier celui qu'elle ne voulait pas voir : Thomas. Le regard de la jolie blonde s'assombrit et elle voulu fermer la porte mais Thomas l'en empêcha.

« Tu vas me dire que l'appart' de ton hôte a cramé lui aussi c'est ça ? » dit-elle sur un ton froid.
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MessageSujet: Re: Je t'aime, moi non plus. Je t'aime, moi non plus.  EmptyLun 11 Juin - 14:14

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Les brûlures dont j’ai hérité suite à l’incendie commencent déjà à disparaitre. Je m’observe devant la petite glace de la salle de bain d’Elizabeth – mon étudiante/amante – et en laissant mon index glisser sur elles je réalise que la cicatrisation n’est pas si rapide que ça : je suis resté quinze jours à l’hôpital dont un petite semaine inconscient…
Ces souvenirs flous me font frissonner et je referme ma chemise en remerciant le ciel de n’avoir pas perdu un bras dans cet accident ; voire davantage !
J’ai eu de la chance. Voilà trois jours que je suis sorti de l’hôpital et je commence seulement à être soulagé. Jusqu’ici, il n’y avait que colère et frustration. Tous ces biens que j’ai perdu, tout ce temps foutu, ce retour difficile à la réalité…ça faisait beaucoup de choses à avaler.

Mais ce matin j’ai pris ma décision : je reprends les choses en main. Passer les coups de fil importants au plus vite, prendre des nouvelles à droite à gauche pour donner signe de vie – c’est le cas de le dire – et puis me rendre à l’université pour parler avec le doyen. Merde, pas envie.
La sonnerie de mon portable me permet d’échapper à ces pensées et je me rince au plus vite les mains pour me débarrasser de la mousse à raser avant de répondre.

« Oui ?! Je ; Elisabeth ?...Ne t’énerve pas je suis chez une amie ; j’allais ; mais ne cris pas je vais bien maintenant ! Elis’…allo ?! »

…C’est pas vrai ; elle a raccroché ?!
Je la sais nerveuse, quasi impulsive et très expressive mais j’ai quand même du mal à comprendre cette réaction excessive. Il faut dire que j’ai encore du mal à visualiser les choses : mon appartement est en ruines et ça fait plus de deux semaines maintenant que ma vie a été momentanément interrompue.
Prenant appui sur l’évier, je prends une grande respiration et décide que la demoiselle a droit à des excuses, des explications au moins et puis ; oui je dois bien l’admettre : je ne veux pas qu’on reste brouillés ; je l’aime bien. La jeune femme.

Mon hôte veille sur moi avec attention et grande gentillesse et nous avons conclu que je ne devais pas conduire – voiture ou moto – pendant quelques jours. Au moins une semaine après ma sortie de chambre d’hôpital, soit encore quatre jours.
Armé de mon porte feuille, d’une veste de costume en coton et du plus beau sourire possible malgré la balafre près de mon arcade droite et les points de suture sur mon crâne, je me rends chez une de mes plus attachantes amantes.

J’ai à peine le temps de prendre sur moi que la porte s’ouvre et une attaque cinglante, pétillante tintée d’un reproche que je ne comprends pas réellement me tombe dessus. Elle pourrait quand même se renseigner sur ce que j’ai eu avant de m’en vouloir comme ça ! J’estime ne pas avoir été en état de donner la moindre nouvelle avant aujourd’hui…
Je la laisse néanmoins cracher sa colère car je la connais, assez pour savoir qu’une fois tout ça sorti elle sera probablement plus calme. Je l’espère en tout cas.

« …Je m’excuse Elisabeth. Sincèrement. Je pensais t’appeler aujourd’hui je ; j’ai eu besoin de quelques jours pour me remettre de mes émotions. » Je laisse échapper un petit rire nerveux et je prends appui sur le pas de la porte, esquissant un sourire complice. « Mais je suis content de te revoir ; ceci dit. Tu m’offres à boire ? »

Je ne force pas le passage et j’attends qu’elle m’invite à entrer avant de me déplacer. Pour autant, la revoir après quelques semaines et surtout après ce coup de flip dû à l’incendie me réchauffe le cœur et je comprends peu à peu à quoi j’ai échappé.

« Je suis sorti il y a trois jours, de l’hôpital. Le temps de refaire quelques achats de vêtements, de contacter mon assurance, ma banque…de retrouver mes esprits aussi…je n’ai pas vraiment eu de temps pour te faire signe. Tu comptes me pardonner ? »
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MessageSujet: Re: Je t'aime, moi non plus. Je t'aime, moi non plus.  EmptyLun 11 Juin - 21:31

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Avant même d’entendre la réponse de Thomas, sans même prendre le temps de le regarder, de remarquer ses blessures, Elisabeth lui tourna les talons et fit trois pas dans son appartement. Les bras croisés, elle n’écoutait que d’une oreille l’excuse du beau brun. L’appeler ? Elle avait du mal à y croire. Plusieurs semaines s’étaient écoulées sans une seule nouvelle, alors pourquoi aurait-il pensé à elle précisément aujourd’hui. Elle lâcha un long soupir. En plus il s’invitait à boire un coup ? Elle eut besoin d’un effort surhumain pour ne pas laisser éclater sa colère sur lui. Elle n’était pas de nature à se laisser emporter ainsi, mais elle avait paniqué, elle l’avait cru mort et ça, elle aurait eu beaucoup de mal à l’encaisser même si elle ne se l’avouait pas. Elle s’était attaché à lui l’admettre était impossible. Elle se retourna finalement vers lui mais ne le regarda pas. En fixant le sol elle répondit sur un ton presque vexé mais plus calme.

« Je ne sais pas si tu mérites que je t’offres à boire. »

Elle avait l’air d’une enfant. Une enfant à qui on avait fait une mauvaise blague et qui se vexé d’avoir couru dans cette mascarade. Elle ne pouvait admettre avoir eu peur pour Thomas, lui qui n’était qu’un amant parmi les autres. Elle l’aimait bien, un peu trop à son gout d’ailleurs mais elle luttait pour ne pas le laisser transparaitre. Elle leva le regard au ciel lorsqu’il lui expliqua ses mésaventures. Elle tiqua sur le mot « hôpital », elle y était allé elle aussi, mais pas pour les mêmes raisons. Elle voulut regarder le visage de Thomas, voir si il avait des marques de cet incendie mais sa fierté l’en empêcha pour le moment. Etait-ce un incident ? Etait-ce un incendie criminel ? Un tonne de question traversa l’esprit de la jeune femme mais le principal était qu’il allait bien. Elle releva finalement son visage vers celui de son interlocuteur et plongea ses yeux assombris dans les siens.

« Comment ton appart’ a-t-il prit feu ? C’était un accident ou non ? Et pour te pardonner, je ne sais pas, à toi de te faire pardonner. »

Le ton de sa voix était faussement froid. Pardonné ? Bien sûr qu’il l’était, depuis le début même mais elle-même ne le savait pas. Elle ne lui en voulait pas réellement, elle cherchait simplement à garder le peu de crédibilité qu’elle pouvait avoir face à lui : elle sentait encore son cœur battre à toute vitesse et sa panique ne s’effaçait que peu à peu. Elle se dirigea vers lui et posa ses fines mains sur son visage. Passant ses doigts sur ses blessures avec tendresse, Elisabeth examina l’arcade droite du bel homme puis ses points de suture. Après ces quelques minutes de silence, elle le regarde dans les yeux, le sourire toujours absent sur le visage de la belle. Leurs visages étaient très proches et elle mourrait d’envie de déposer un baiser sur ses lèvres, mais elle se fit douleur pour ne pas céder à ses caprices et se recula en faisant signe à Thomas d’entrer. Elle referma la porte derrière lui et l’accompagna dans le salon. Les deux adultes s’assirent sur le sofa et Elisabeth ne se gêna pas pour dévisager son invité improviser et l’examiné du regard, de la tête aux pieds. Il avait l’air en forme physique, pas de quoi s’inquiéter de trop alors. Elle sentit un pic de jalousie monter en elle lorsqu’elle se dit que c’était une autre qu’elle qui pansait les blessures de Thomas. Elle ne savait pas ce qu’elle ressentait pour lui, mais elle l’appréciait énormément. Tout était vague dans son esprit quand elle pensait à ce beau brun, tout ce brouillait et elle abandonner souvent cette lutte contre ses sentiments, ne voulant finalement pas savoir, de peur que ça ne soit pas réciproque. Elisabeth était jalouse de chacune des femmes qui touchait, ou même effleurait Thomas. Mais elle n’était qu’une parmi tant d’autres, de quel droit voulait-elle des privilèges ? Puisque de toute façon, elle allait voir ailleurs elle-aussi. Une relation compliquée en somme.
Elisabeth sortit de ses pensées et se leva. Elle prit la tasse qu’elle avait laissé sur la table et se tourna vers Thomas. Son visage était plus doux qu’il y a quelques minutes, et elle savait pertinemment que le bel homme voyant ces détails-là en particuliers, mais elle ne se mit pas à sourire pour autant.

« Bon, tu veux quoi à boire ? Et expliques-moi ce qui s’est passé. »

Elle partit vers la cuisine ouverte sur le salon, elle pouvait donc entendre la réponse de Thomas sans pour autant pouvoir le voir.
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MessageSujet: Re: Je t'aime, moi non plus. Je t'aime, moi non plus.  EmptyMar 12 Juin - 9:45

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C’est peut être un mauvais réflexe, une très mauvaise interprétation de l’attitude de la jeune femme, mais je décide de mettre ses réactions sur le compte d’une frayeur. Oui je crois qu’Elisabeth a eu peur en voyant l’état de l’appartement. Quand elle m’a téléphoné tout à l’heure, elle avait beau hurler, je sais pertinemment que la sensation qui lui donnait ce souffle de rage n’était autre que la peur.
J’en suis touché. Vraiment. Je ne suis pas le genre de type à se sentir intéressant, important. Pour qui que ce soit. Comment pourrais-je avoir le moindre intérêt pour la jolie jeune femme alors que ma mère m’a tout bonnement fuit quand je suis né et que mon père n’éprouvait aucun remords à me tabasser ?
Je me suis fais une raison. Il y a ceux qui ont du charisme, de la classe, du charme, qui séduisent et réuississent à capturer le cœur de bon nombre de demoiselles…
Oh n’ayez pas pitié de moi ! Ca fait un bout de temps que cette conclusion a été acceptée et je ne peux que m’estimer heureux d’être libre ; parfaitement libre…

…mais la miss Walden chez qui je me suis rendu précipitamment ne pourra le nier : elle s’est inquiétée. Elle s’est fait du souci pour moi et quoique je puisse dire de péjoratif sur l’attachement, elle me met du baume au cœur.

« …bon, tant pis pour le verre. »

Mon sourire ne désemplit pas jusqu’à ce qu’elle s’approche suffisamment de moi pour que sa main douce et chaleureuse atteigne mon visage. Mes yeux ne se détachent pas des siens qui les ont une nouvelle fois captivés, avec tant de facilité, et je savoure le contact de ses doigts. Première douceur depuis nos « retrouvailles ».
La douce attention fut malheureusement assez courte et rapidement Elisabeth me conduit jusqu’au salon ; je prends place avec elle sur le canapé et je me laisse observer comme si l’amante géniale qu’elle est avait besoin de s’assurer que l’un de ses jouets n’est pas en trop mauvais état Rolling Eyes
Alors que j’ouvre la bouche pour lui assurer que tout va bien, la voilà qui se lève et qui finalement me demande ce que je veux boire. Il faut savoir ! Je note aussi qu’elle me redemande des explications concernant l’incendie.

Je ne me suis pas trompé ; ça l’a vraiment inquiétée de voir mon appartement dans cet état calciné, détérioré.
Je ramène une jambe à moi et joue tel un gosse avec le bas de mon pantalon en cherchant l’espace d’une seconde les bons mots pour en dire assez, sans m’étaler. Si je suis venu la voir ce n’est pas pour me faire plaindre ou pour lui faire peur à nouveau.
Et puis, je dois me faire pardonner ! Soyez certain que je ne l’ai pas oublié.

« Je n’vais pas pouvoir te dire grand-chose je ne sais pas ce qu’à déterminé la police. Il me semble que l’incendie a été déclenché par une défaillance de gaz chez un voisin du palier inférieur et ; j’étais coincé. J’ai lutté un moment contre les flammes. Mais j’ai vite été à bout de souffle. Je crois m’être cogné, aussi et, je ne me souviens pas du reste. J'ai été pris en charge et, opéré parce que j'ai pris un coup sur la tête. C'était le plus grave; les brûlures heureusement commencent à partir. Voilà... »

Ma phrase entrecoupée de reprise de souffle, de pauses quasi douloureuses, manque fermement de sang froid. J’ai vraiment l’impression que c’était hier. Les journées passées dans le coma ajoutées à celles durant lesquelles je passais mon temps à dormir entre deux repas…elles ne comptent pas. Je vois encore les flammes hautes lécher les murs et envahir l’appartement. Je crois n’avoir jamais senti être si proche de la fin.
Pris d’un frisson je me cale dans le dossier du sofa et relève la tête en direction du coin cuisine ; dans l’espoir de croiser son regard. Je me lève finalement pour m’approcher d’elle.

« Je n’ai pas très soif en fin de compte…je crois qu’un peu de ta tendresse me ferait le plus grand bien. »

Tendant légèrement le bras, je laisse ma main frôler le cambré de ses reins avec délicatesse et mon sourire séduit ne cache en rien le plaisir de la retrouver. Sans lui commanditer quoique ce soit, je laisse mes caresses attiser la douceur d’Elisabeth et j’approche mon visage du sien avec autant de prestance que de reconnaissance.

Oui au fond ; si personne ne tient à moi, je sais pertinemment que de mon côté ; je tiens à eux.
Elisabeth en fait partie et si j’ai du mal à comprendre que j’aurais pu ne jamais la revoir, instinctivement j’ai besoin de sa proximité.
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MessageSujet: Re: Je t'aime, moi non plus. Je t'aime, moi non plus.  EmptyMar 12 Juin - 15:24

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Tout en se dirigeant vers la cuisine, Elisabeth écoutait attentivement le récit de son invité. Visiblement, ce n’était pas un incendie criminel et cela la rassurait. Que quelqu’un en ait contre Thomas l’aurait inquiété au plus haut point et elle n’aurait plus fermé l’œil. Mais le fait de savoir son « ami » parmi les flammes lui aurait arraché des larmes. Elle s’en voulait presque de ne pas avoir été avec lui à ce moment et de n’avoir pu rien faire pour le secourir. Opéré ? Elisabeth s’en voulait d’autant plus de ne pas avoir été là, avec lui, à l’hôpital pour le soutenir et l’encourager. Mais il devait avoir de bien meilleure compagnie et en d’autres circonstances cette simple idée l’aurait mise hors d’elle. Jalouse et déterminée, Elisabeth peut être redoutablement obstinée lorsqu’elle le voulait.

« J’espère que tu te remettras très vite, et si l’envie t’en prend, viens passer du temps ici, je prendrais soin de toi. Enfin, quand tu en auras besoin. »

Elisabeth s’était presque totalement calmée et ses propos partaient d’un bon sentiment mais aussi d’une envie de l’avoir que pour elle. Elle savait que Thomas ne répondrait pas, pour ne pas dire non trop directement et aussi pour ne pas dire oui et faire faux pas à l’âme charitable qui l’avait déjà accueilli. Elisabeth comprenait la situation de Thomas et ne forcerait en rien ses choix mais elle l’appréciait beaucoup et avait du mal à le cacher. Lui-même devait bien s’en apercevoir. Quand elle prenait le temps d’y penser, ce qui se passait entre elle et le beau brun était étrange. Tous deux jaloux comme des poux, ils se prenaient la tête pour la moindre futilité mais ils tenaient tout de même à leur liberté. Ils ne formaient absolument pas un couple et la situation leur convenait. Mais Elisabeth s’était déjà prise à rêver se stabiliser avec Thomas. Chassant tout de suite cette idée de sa tête bien sûr. Trop de fierté pour l’admettre ? C’était sûrement cela.
Trop occupée dans sa cuisine, la belle ne vit pas venir Thomas et sursauta lorsqu’elle entendit sa voix juste derrière elle. Elle pria pour que ce sursaut passa inaperçu et continua ce qu’elle était en train de faire. Il n’avait pas soif, tant mieux elle n’avait pas grand-chose à proposer mais ne l’aurait précisé qu’au dernier moment. D’ailleurs elle non plus n’avait pas tellement soif, la panique lui avait coupé toute envie. Un frisson parcourra son dos quand elle sentit la main de Thomas effleurer sa hanche, elle adorait cela, son contact. Immédiatement elle se tourna face à lui et plongea ses yeux à présent doux dans ceux du bel homme. Leurs visages étaient proches, Elisabeth pouvait sentir sur sa bouche la lente respiration de son interlocuteur. Il était si beau, il lui plaisait vraiment et pour ses beaux yeux, la jolie jeune femme aurait tant donné, tant sacrifié. Elle ne voulait pas le perdre et en avait fait l’expérience ce jour même. Au fond, les sentiments qu’elle éprouvait pour lui prenaient bien plus de place que ce qu’elle ne pensait. Bien évidemment, elle ignorait tout ça.
De la tendresse ? Elisabeth en était presque l’incarnation. Elle posa une main sur le torse de Thomas et l’autre dans sa nuque. Elle l’attira vers son visage et l’embrassa. Finalement, elle avait cédé à son caprice précèdent, mais lutte contre ses désirs est une chose difficile. Elle sentait battre le cœur de Thomas sur sa peau, elle sentait chaque battement comme si chaque fois il lui susurrait des mots doux. La présence de l’homme lui était essentielle et elle commençait à peine à le comprendre. Le baiser long et tendre, elle profitait de cet instant pour tous ceux où elle ne l’avait pas vu, tous ceux qu’il avait passé à l’hôpital. Elle aurait voulu que cette étreinte dure une éternité mais après quelques minutes, leurs visages s’éloignèrent à contre cœur. Elisabeth leva les yeux vers la plaie la plus visible sur le visage de Thomas, son visage prit l’expression de la compassion.

« Dis-moi que ça ne te fais pas trop mal ? Si j’avais su je serais venue à ton chevet chaque jour. Tu m’as beaucoup manqué. »

Ni plus, ni moins : il lui avait manqué et c’était un miracle pour qu’elle-même l’admette. Ces mots emplis d’affection et de vérité n’étaient que très rares dans la bouche de la jeune femme. Elle avait appris à ses dépens que s’attacher à quelqu’un ne pouvait que lui nuire. Elle avait déjà perdu sa sœur, elle ne voulait pas perdre l’homme à qui elle tenait le plus. Un instant, elle crut qu’il avait entendu ses pensées puisque Thomas ne cessait de sourire, ce sourire si charmeur qui lui allait tant.
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MessageSujet: Re: Je t'aime, moi non plus. Je t'aime, moi non plus.  EmptyMar 12 Juin - 18:24

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Elisabeth me semble compatissante, même désolée pour ce qui m’est arrivé. C’est ainsi, la vie est faite de surprises pas toujours agréables mais je m’en suis bien tiré d’après ce qu’ont dit les docteurs. L’opération que j’ai du subir était déterminante et même entre les mains des meilleurs médecins je risquais énormément. Le moindre trouble psychologique peut engendrer des pertes considérables de validité ; de souvenirs…
N’y pensons plus.
Poliment, la jeune femme me fait savoir que j’ai le droit de venir près d’elle, ici, pendant ma remise en forme. Et surtout pendant que je n’ai plus de chez moi i ! C’est gentil, un sourire ravi se dessine sur mes lèvres, pas tant à l’idée de partager des journées avec elle mais à la simple idée qu’elle ne se retienne pas de formuler telle proposition.
Je doute oser venir la déranger ; mais maintenant que j’y pense, ça soulagerait peut être un peu Elizabeth. L’étudiante qui m’héberge pour le moment. Et puis ce serait loin de me déplaire.

« Merci. »

Dis-je simplement, discrètement. Je crois que ça suffit pour qu’elle comprenne que je lui suis reconnaissant.
Impatient de la voir, de la toucher, de la contempler davantage, je me suis levé et j’ai laissé ma main s’occuper soigneusement de cette chute de reins à tomber parterre. Elisabeth est une femme tellement séduisante ; tant physiquement que psychologiquement. Intelligente, souriante, attentive, belle…si belle.
Mes légères mais subtiles attentions font apparemment leur effet car bien vite les deux mains de la demoiselle se pose sur moi pour m’inciter à approcher de son visage et bientôt voici que nos lèvres se retrouvent, s’épousent et se caressent avec un talent certain. Les yeux fermés, je savoure cet échange langoureux en serrant Elisabeth contre moi, comme si je ne l’avais pas vue depuis des années !
Il était temps qu’on se retrouve.
A bout de souffle, notre baiser prend fin mais je reste au plus près de ma partenaire du moment.

« Ça ne me fait pas trop mal. Tu sais bien que je suis un dur ! »

J’affiche une mine prétentieuse avant de sourire amusé. Je plaisante bien sur, je ne suis pas si vantard, mais la douleur est très supportable et s’atténue de jour en jour, je ne veux pas qu’elle s’inquiète.
La laissant glisser ses doigts ou bon lui semble, je penche un peu le visage sur le côté à la fin de sa phrase et j’acquiesce, comme pour bien accepter ses paroles. Je lui ai manqué…beaucoup manqué.
C’est plaisant. Inquiétant pourtant de savoir qu’une femme a manqué de vous mais ces craintes sont bien loin à l’heure qu’il est et le plus important pour moi : c’est de profiter de sa tendresse.
Elle m’a manqué aussi. Beaucoup.

« Toi aussi Elisabeth. »

Je replace délicatement une mèche de ses cheveux derrière son oreille avant de m’attarder sur sa joue, dévorant son visage d’un regard fasciné.
J’ai énormément de mal à comprendre ce que je suis pour elle. C’est pourtant très simple, la jeune actrice est mon amante. Je suis donc son amant…quoi de plus évident ? Il y a pourtant cette touche particulière, cette note différente, charmante, au fond de moi, qui me pousse à espérer être un peu plus.
C’est sans le moindre doute prétentieux cette fois ci, de plus, combien de type parfait rencontre-t-elle tous les jours ?
Je me permets pourtant de rêver un peu, posant mes lèvres dans son cou et cherchant à joindre nos mains.

« Je suis venu à l’improviste je m’excuse si je te dérange…Tu préfères que je revienne plus tard ? »
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MessageSujet: Re: Je t'aime, moi non plus. Je t'aime, moi non plus.  EmptyMer 13 Juin - 12:06

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Le premier sourire, Elisabeth se mit à sourire et se permit même de rire un peu à la remarque de Thomas. Il n’était peut-être pas le dur à cuir qu’il prétendait être mais cela suffisait amplement à la jeune femme. Elle n’avait pas besoin d’un homme bourré de testostérone, ni d’un héros de guerre, elle avait simplement besoin d’un homme naturel, à l’écoute et qui la respectais. Et Thomas entrait dans chacun de ces critères. Elle se disait que c’était peut-être pour cela qu’elle l’appréciait autant et qu’il lui était si cher. C’était étrange pour elle que de s’attacher à quelqu’un : elle avait de nombreux amants mais ne ressentait absolument rien pour eux mais Thomas, bien qu’il fût un de ses amants, il était différent. Ce n’était pas encore de l’amour, mais ça s’en rapprochait. Quand le bel homme souriait, le cœur d’Elisabeth s’emballait et elle avait beaucoup de mal à ne pas sourire elle-aussi. Mais elle fermait les yeux sur la réalité, se disant que de toute manière, ça ne devait sûrement pas être réciproque. Enfin c’est ce qu’elle pensait.
Le cœur de la belle se serra lorsqu’elle entendit qu’elle lui avait elle aussi manqué et elle ne put retenir un deuxième sourire. Thomas avait l’art et la manière de ma détendre, de la faire retrouver le sourire et oublier les instants précédents. Elle se sentait incroyablement vulnérable à ses côtés, comme une enfant sans défense, mais elle adorait ça et ne pourrait jamais s’en passer. Pour elle, c’était fou de se prendre d’affection pour quelqu’un dont on ne connaissait presque rien, elle ne connaissait absolument rien du passé de Thomas. Tout comme lui ne connaissait absolument rien de celui de son amante, ni de l’épée de Damoclès qui pesait sur sa tête, sa maladie. Mais elle n’avait pas la tête à penser à cela, ni même à lui raconter son histoire car comme tout être humain, elle avait peur de le faire fuir.
En plaçant son visage dans le cou d’Elisabeth, Thomas s’excusa pour le dérangement et lui demanda si elle préférait qu’il revienne plus tard. Sa main dans la nuque du bel homme, elle profitait de chacun de ses baisers puisque ceux-là étaient simplement pour elle.

« Tu sais, si ça ne tenait qu’à moi, tu serais ici tout le temps. Tu es bien loin de me déranger et tu ne me dérangeras jamais. »»

Elle se permettait, après cette longue séparation, à laisser parler ses sentiments, pour une fois. Elle-même ne s’en rendait pas vraiment compte mais elle était bien à ses côtés. Elisabeth se permit une caresse sous le t-shirt de son interlocuteur, une simple caresse, pour toucher sa peau si douce et si chaude. Elle releva un peu le tissu, le bas du ventre de Thomas était visible mais après tout, ils étaient seuls non En levant les yeux vers lui, elle se mit à rire doucement. Elle posa sa main sur le ventre du bel homme et lui dit sur un ton amusé :

« Et bien l’hôpital ça ne t’as pas réussis ! Tu as perdu un peu de ta musculature non ? »»

Bien sûr qu’elle plaisantait. Elle le trouvait attirant, terriblement attirant même. Il n’avait rien à envier même au plus célèbre des mannequins. Thomas avait quelque chose en plus : la maturité, l’âge. Il était séduisant et intelligent et Elisabeth savait qu’elle avait beaucoup de chance d’avoir rencontré un homme tel que lui. Elle parlait comme si ils étaient en couple ! Mais elle était loin d’oublier toutes les autres jolies créatures qui rôdaient autour de lui et qu’elle ne se considérait pas spécialement comme celle méritant le cœur de Thomas.
Sortant de ses pensées, elle se dégagea de l’étreinte de Thomas, à contre cœur, et glissa sa main dans la sienne pour le mener une nouvelle fois vers le salon. On était mieux assit dans un confortable sofa que adossé à un plan de travail en pierre non ? Elle fit s’asseoir Thomas et fit de même, très proche de lui. Elisabeth se calla confortablement contre lui, le visage dans son cou pour l’embrasser tendrement. Elle prit ses mains dans les siennes et murmura au creux de son oreille :

« Comment comptes-tu te faire pardonner ? »

Il n’y avait pas de sous-entendus, même si elle était attirée par lui. Elle lui laissait le choix, tant qu’il était ensemble tous les deux c’était ce qui lui importait.

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MessageSujet: Re: Je t'aime, moi non plus. Je t'aime, moi non plus.  EmptyMer 13 Juin - 14:48

Je t'aime, moi non plus.  13014_tumblr_lfhvatWtaO1qfhozso1_500

Les mots de la somptueuse Elisabeth n’ont pas qu’un effet rassurant et plaisant sur moi. C’est démesuré ce que je ressens en l’écoutant parler ainsi. La demoiselle est une femme libre, forte, indépendante et gourmande de vie. D’aventures. De découvertes. Je ne sais que trop bien le nombre grandissant d’amants qui l’entourent et la cajolent à chacune de mes absences…ça m’a toujours rendu jaloux. Je dois être quelqu’un de possessif. Au fond. Je sais pourtant qu’elle ne porte pas dans son cœur les femmes que je fréquente mais pour simplifier : Elisabeth est mon féminin ; voyez ?
Nous sommes coureurs, profiteurs, sans attaches et paradoxalement très attachés l’un à l’autre.
Pourquoi me dit-elle alors ces ressentis dignes d’une personne pas seulement attachée, mais dépendante, amourachée ?... Ca pourrait être effrayant, de remarquer que mon amante m’apprécie plus que je ne le pensais, mais c’est dans un premier temps très flatteur.
Enfin de toute façon, qu’elle tienne ou non à moi, je ne suis qu’un parmi tant, n’est-ce pas ?

« Tout le temps ici ? Tu te surestimes ; personne ne peut me supporter à longueur de temps ! » J’esquisse un sourire taquin après cette touche d’humour avant de reprendre, plus sérieusement. « Ce n’est pas tombé dans l’oreille d’un sourd…je prends note. »

Je ne vais quand même pas me priver de me rendre chez une femme que j’adore, avec qui je m’entends très bien – malgré les petits coups de gueule qui animent nos moments ensemble – surtout quand elle m’apprend qu’elle pourrait passer la plupart de son temps à mes côtés !

Alors que sa main se glisse subtilement sous mon vêtement, que je sens ses fins doigts, frais, parcourir doucement la peau de mon ventre, je poursuis mon exploration de son cou du bout des lèvres avant d’étouffer un léger rire suite à sa remarque.
Perdu de ma musculature ? C’est fort probable, malheureusement. Mais pas suffisamment pour que ce soit flagrant je crois ! Les infirmières étaient là pour me lever tous les jours et je savais parfaitement que moins je resterais couché, mieux je m’en sortirais physiquement.
Je mordille sa peau doucement.

« Qu’est ce que tu sous-entends ? Je ne suis plus attirant ?! »

Sans attendre une réponse, je joins ma main à la sienne pour me laisser guider à nouveau jusqu’au salon. Je plaisantais mais au fond, ça m’embêterait réellement de ne plus lui plaire ! Je ne supporte déjà pas bien de savoir qu’elle s’offre à d’autres types, si en plus je deviens repoussant à ses yeux ce serait…terriblement vexant. Douloureux je dirais même.
Installée à mes côtés, voici qu’Elisabeth vient à mon cou et je frissonne sous les attentions qu’elle dépose sur ce point sensible. Je suis bien là, elle a bien fait d’appeler – même pour m’engueuler – il était temps qu’on se retrouve.

« J’ai le droit de prendre quelques instants pour réfléchir ? »

Dis-je en souriant, suite à sa question.
J’ai un peu de mal à deviner si son petit sourire est mutin et donc lourd de sous-entendus ou si elle me laisse totalement le libre choix de me faire pardonner et ainsi, pas forcément de façon charnelle…ce serait dommage ceci dit. Nous sommes amants réguliers, et foutrement doués. Si si, nous formons un joli couple ! D’amants ; je veux dire ; le couple.
Jouant avec mes doigts entre ses mains, je penche mon visage vers le sien et lui capture la lèvre inférieure avec laquelle je m’amuse avant de lui voler un baiser et de reprendre.

« Je me disais que…avant de me faire pardonner par un voyage sur la lune…on pourrait déjà retrouver ensemble le 7ème ciel ; qu’en pense-tu ? »

Tout en articulant mon idée je viens glisser ma main sur sa hanche pour l’attirer à moi, avec force et tendresse mêlées, ne dissimulant ni ma hâte de la retrouver ni la douceur qu’elle m’inspire et mes doigts trouvent en vitesse le chemin jusqu’à ce grain de peau que j’ai failli oublier.
Mes lèvres entrouvertes réclament les siennes et je me rapproche d’elle au point de la faire doucement basculer sur le sofa, contenant mes envies dans des gestes lents et aguicheurs.

« …ah moins que, bien sur, tu aies une meilleure idée… »
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Je t'aime, moi non plus.

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